Skip to main content
Category

Actualités

Maputo donne son feu vert au redémarrage du projet Mozambique LNG

By Actualités No Comments

La menace islamiste dans la province gazière de Cabo Delgado au Mozambique, a contraint TotalEnergies à suspendre les activités de développement de son projet Mozambique LNG en avril 2021.

Mercredi, le Président du Mozambique, Filipe Nyusi, a annoncé que les activités de développement du projet de gaz naturel liquéfié de Cabo Delgado (Mozambique LNG) peuvent reprendre en toute sécurité.

Il a indiqué que la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado s’est « considérablement améliorée ». Ceci après que plusieurs pays africains ont déployé des troupes pour aider les forces de sécurité du Mozambique à faire face au soulèvement armé de 2021. « Le Mozambique souhaite profiter des prix élevés actuels du GNL et de l’évolution mondiale vers des sources d’énergie plus propres », a indiqué que le chef de l’État mozambicain.

Rappelons que TotalEnergies qui développe l’infrastructure, y a interrompu ses activités en avril 2021, suite à la violence des attaques rebelles contre des civils et aux menaces formulées à l’encontre des travailleurs du projet. Ces violences émanaient de groupes affiliés à l’État islamique.

Stéphanie Platat, porte-parole de TotalEnergies, a, pour sa part, déclaré que la décision de relancer le projet « dépend des garanties en matière de sécurité et de droits de l’homme à Cabo Delgado, et d’une vision claire des coûts du projet après une interruption de plus de deux ans ».

Notons que le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanne, s’est rendu au Mozambique il y a deux mois, pour examiner la situation sécuritaire et humanitaire à Cabo Delgado. La société a également nommé un expert en action humanitaire et en droits de l’homme, Jean-Christophe Rufin, pour évaluer de manière indépendante la situation dans la province.

Les retards du projet ont par ailleurs, amené le Fonds monétaire international (FMI) à revoir à la baisse ses prévisions de croissance économique pour le pays.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Maroc : le projet d’énergie renouvelable de Xlinks reçoit le soutien de TAQA et d’Octopus Energy

By Actualités No Comments

Xlinks qui recherche toujours des investisseurs, a fait savoir qu’au total 22 milliards de dollars seront nécessaires pour la mise en œuvre de son gigantesque projet d’interconnexion électrique transcontinentale.

La société britannique Xlinks First Limited a annoncé avoir franchi une nouvelle étape cruciale pour son projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, en clôturant avec succès un cycle de financement qui a permis de lever 37,5 millions $.

Ce financement a été obtenu suite à un investissement de plus de 31 millions $ de la part d’Abu Dhabi National Energy Company (TAQA), et de plus de 5 millions $ de la part d’Octopus Energy Group, une entreprise spécialisée dans les technologies liées à l’énergie.

Grâce à ce financement, Xlinks entreprendra le développement des plans de pose des plus longs câbles sous-marins à courant continu et à haute tension du monde entre le Royaume-Uni et le Maroc, en passant par plusieurs pays européens. L’entreprise ambitionne en effet de fournir au Royaume-Uni 3,6 GW d’électricité produite à partir d’installations d’énergies renouvelables situées au Maroc.

« L’ambition de Xlinks est de fournir aux ménages britanniques une énergie sûre, abordable et verte tout au long de l’année. Grâce à cet investissement et au soutien de nos partenaires TAQA et Octopus, ainsi qu’au soutien des gouvernements britannique et marocain, nous faisons un pas de plus vers la réalisation de cette ambition. », a déclaré Simon Morrish, PDG de Xlinks.

Au niveau local, le Maroc compte augmenter la part du renouvelable dans son mix électrique à 52 % à l’horizon 2030. Au niveau mondial, outre le projet de Xlinks, le royaume est impliqué dans des projets d’hydrogène vert destinés en grande partie à l’exportation.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le gouvernement cède pour 50 millions de dollars deux mines d’or et de manganèse

By Actualités No Comments

Le secteur minier burkinabé est un véritable poumon de l’économie nationale, représentant plus de 80 % des exportations et 16 % du PIB. Alors que la situation sécuritaire a réduit les recettes générées, le gouvernement multiplie depuis quelques mois les approches de solution.

Au Burkina Faso, le gouvernement a signé le 25 avril plusieurs contrats portant sur la cession de la mine d’or Inata et du projet de manganèse Tambao. Les droits détenus jusque-là par l’État sur ces actifs sont cédés à la société turque Afro Turk pour 30 milliards FCFA (50,5 millions $), dont 28 milliards FCFA pour le projet de manganèse, conformément aux décisions prises en Conseil des ministres début mars.

Selon le ministre burkinabé des Mines, Simon-Pierre Boussim, la signature des documents donne désormais la possibilité au nouveau propriétaire des projets de soumettre une demande de permis d’exploitation minière à ses services. L’actualisation des études de faisabilité et d’impact environnemental sera à cet effet nécessaire pour obtenir le précieux sésame.

Notons que la compagnie a également l’obligation de participer à la lutte contre l’insécurité dans le pays en assurant la protection des zones où elle va opérer. Le ministre des Mines a également demandé à Afro Turk son aide pour la construction de bases au profit des Forces de Défense et de Sécurité du Burkina, rapporte Lefaso.net.

Pour rappel, la production d’or à la mine d’Inata a commencé en avril 2010 grâce à la compagnie minière britannique Avocet Mining. Considérée à l’époque comme la 5ème plus grande mine d’or du Burkina, elle fut cédée en 2018 au groupe Baladji qui n’a pu reprendre la production jusqu’au retrait du permis par le gouvernement en 2021.

Quant au projet Tambao, il est réputé héberger plus de 100 millions de tonnes de minerai de manganèse. Son dernier propriétaire en date était la société Pan African Minerals qui a également perdu ses droits d’exploitation en 2018.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : Peak obtient la licence minière spéciale pour exploiter les terres rares à Ngualla

By Actualités No Comments

Le 17 avril dernier, la Tanzanie a signé un accord-cadre avec l’australien Peak Rare Earths, afin de formaliser son partenariat pour l’exploitation des terres rares de Ngualla. Une autre étape vient d’être franchie, rapprochant les deux parties d’une entrée en production de la mine en 2025.

En Tanzanie, Peak Rare Earths a annoncé l’obtention d’une licence minière spéciale pour son projet de terres rares Ngualla. Le document, octroyé quelques jours après la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien, donne le droit à la compagnie minière australienne d’exploiter le gisement Ngualla pour une durée maximale de 30 ans.

Il faut noter que la zone actuelle (18,14 km²) couverte par le permis sera étendue plus tard, grâce à l’ajout de deux licences d’exploration appartenant à la compagnie. Selon l’accord-cadre, la concession minière ainsi agrandie bénéficiera d’une licence minière actualisée dont la durée sera comprise entre 33 ans et la durée de vie réelle du projet. Peak pourra donc exploiter les ressources découvertes à l’avenir sur les deux licences d’exploration en question sans reprendre la procédure d’obtention d’un permis minier.

Pour rappel, l’accord-cadre signé le 17 avril dernier donne au gouvernement 16 % d’intérêts dans les filiales locales de Peak Rare Earths qui exploiteront la mine et une potentielle future raffinerie. Selon une étude de faisabilité bancable publiée en octobre 2022, Ngualla devrait entrer en production en 2025 et produire annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur 24 ans.

Source : Agence Ecofin

D’ici 2030, la Tanzanie devrait produire plus de 10 % du graphite mondial (rapport)

By Actualités No Comments

Selon Benchmark, l’Afrique devrait prendre à la Chine le leadership dans l’approvisionnement mondial en graphite d’ici 2026. Le Mozambique et Madagascar, les deux principaux producteurs du continent, rejoints bientôt par la Tanzanie, joueront un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif.

La production tanzanienne de graphite devrait être multipliée par quarante au cours de cette décennie. C’est du moins ce qu’a indiqué mardi 25 avril le cabinet Benchmark Mineral Intelligence dans un nouveau rapport, précisant que 11,4 % de la production mondiale de graphite viendrait du pays d’ici 2030 contre à peine 0,6 % l’année dernière.

Selon ces prévisions, le pays d’Afrique de l’Est pourrait même dépasser Madagascar comme deuxième producteur africain de ce matériau essentiel aux batteries des véhicules électriques. Notons que Benchmark s’appuie sur les multiples projets bientôt en production. Depuis deux ans, plusieurs compagnies, ont en effet accéléré leurs investissements dans le pays, avec d’importantes découvertes comme celle de la « plus grande ressource minérale mesurée de graphite au monde », annoncée en février 2022 par l’australien Black Rock Mining à Mahenge.

95965graphe

Selon la base de données Ecofin Pro, un tiers des projets de graphite en développement sur le continent africain se trouve en Tanzanie. Plus de la moitié des 11 projets identifiés sont économiquement viables et leurs propriétaires, Australiens en majorité, travaillent actuellement sur la signature de contrats de vente ou sur l’obtention du financement pour lancer les travaux de construction. Fin mars 2023, le taux d’exécution du chantier de construction de la mine de graphite Lindi Jumbo, de l’australien Walkabout Resources, a même dépassé 85 %.

Pour rappel, la production africaine de graphite est actuellement dominée par le Mozambique, suivi de Madagascar. Avec la Tanzanie, ces pays devraient collectivement ravir à la Chine le leadership de la production mondiale de graphite d’ici 2026, toujours selon les prévisions de Benchmark. D’après le cabinet, l’Afrique représentera 40 % de l’offre mondiale de graphite dans trois ans, contre 35 % pour la Chine (68 % en 2021, contre 15 % pour l’Afrique).

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Guinée : l’australien Arrow lancera sa première campagne de forage au nord de Simandou en mai 2023

By Actualités No Comments

En Guinée, les quatre blocs du gisement Simandou mobilisent l’attention générale. Mais depuis quelques mois, une junior minière a jeté son dévolu sur un actif moins connu, au nord du gisement, estimant pouvoir découvrir une autre ressource importante.

En Guinée, le ministère de l’Environnement et du Développement durable et l’Agence Guinéenne d’Évaluation Environnementale ont approuvé le plan de gestion environnemental et social proposé par Arrow Minerals pour son programme d’exploration inaugural sur son projet de fer situé au nord du gisement de fer de classe mondiale Simandou. C’est l’annonce faite le 26 avril par la junior minière australienne qui précise qu’elle a obtenu en conséquence l’autorisation pour lancer les travaux dès le mois prochain.

« Il s’agit d’une réalisation majeure pour la société […]. Cette autorisation environnementale nous ouvre la voie pour étendre la portée de nos activités d’exploration au cours des 12 prochains mois », a commenté Hugh Bresser, DG de la compagnie.

Pour rappel, Arrow détient 33,3 % dans le projet dénommé Simandou North Iron depuis octobre 2022, avec la possibilité de porter sa participation à 60,5 % en finançant pour 2,5 millions de dollars de travaux d’exploration. La société compte débuter sa campagne d’exploration en testant par forage la profondeur et l’étendue des zones à haute teneur en fer de plusieurs cibles.

Source : Agence Ecofin

Zambie : la production de cuivre de First Quantum baisse de 40 % au premier trimestre, après de fortes pluies

By Actualités No Comments

Avec environ 390 000 tonnes livrées en 2022, First Quantum est le premier producteur de cuivre en Zambie. Une contre-performance au niveau des mines de cette entreprise canadienne cette année risque donc d’affecter les résultats du deuxième producteur africain du métal rouge.

En Zambie, First Quantum Minerals a produit environ 65 000 tonnes de cuivre au premier trimestre 2023. Dans un communiqué publié le 25 avril, la compagnie minière canadienne indique que sa production dans le pays a ainsi baissé (de 40 % en glissement annuel), en raison de l’impact de la saison des pluies sur ses deux mines.

À la mine de Kansanshi, la production a baissé de 18 % en glissement annuel, en raison de teneurs en cuivre moins élevées dans le minerai traité, même si la saison des pluies a également affecté les performances de l’actif. C’est cependant à la mine de Sentinel que l’impact des pluies a été le plus dévastateur avec une accumulation d’eau dans l’une des fosses et la dégradation des voies d’accès. La production y a diminué de près de moitié, passant de 73 409 tonnes au premier trimestre 2022 à 36 232 tonnes entre janvier et mars 2023.

First Quantum maintient néanmoins ses prévisions de production annuelle pour les deux actifs, tablant sur la fin de la saison des pluies et des teneurs plus élevées au cours des trois trimestres restants. En 2023, Kansanshi devrait produire 130 000 à 150 000 tonnes de cuivre et 95 000 à 105 000 onces d’or, contre 260 000 à 280 000 tonnes de cuivre à Sentinel.

Rappelons que la Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre et, avec 388 000 tonnes livrées par Kansanshi et Sentinel en 2022, First Quantum est le leader local dans l’exploitation du métal rouge.

Source : Agence Ecofin

Ghana : le propriétaire de la future mine de lithium Ewoyaa rejoint l’International Lithium Association

By Actualités No Comments

L’International Lithium Association revendique 85 % des membres de l’industrie mondiale du lithium. Atlantic Lithium bénéficiera donc de l’expertise commune d’acteurs déjà bien établis au profit de son projet Ewoyaa, et pourra également promouvoir ses activités au sein de ce creuset.

Atlantic Lithium, propriétaire du projet de lithium Ewoyaa au Ghana, est désormais membre de l’International Lithium Association (ILIA). C’est l’annonce faite le 26 avril par la compagnie minière australienne qui précise que son adhésion à cette organisation à but non lucratif l’aidera dans la promotion de ses activités « plus largement au sein du secteur et à bénéficier des connaissances étendues qui sont partagées entre les membres ».

« Ewoyaa d’Atlantic Lithium au Ghana est un projet passionnant de concentré de spodumène de lithium en passe de devenir la première mine de lithium du pays. L’entreprise espère être un précurseur au Ghana, en menant des efforts pour s’imposer comme un acteur majeur de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques en Afrique », a commenté Roland Chavasse, SG de l’organisation.

Fondée en 2021, l’ILIA compte plusieurs grands producteurs mondiaux de lithium, dont Albermarle, AMG Brasil, Ganfeng Lithium, Pilbara Minerals et SQM. L’organisation indique représenter plus de 85 % de l’industrie du lithium.

Pour rappel, le projet Ewoyaa devrait entrer en production en 2024.

Source : Agence Ecofin

Le Canada préoccupé par les réformes minières proposées par le Mexique

By Actualités No Comments

La ministre canadienne du Commerce, Mary Ng, s’est dite préoccupée par les réformes minières proposées par le Mexique lors d’un appel avec la ministre mexicaine de l’Économie, Raquel Buenrostro, mardi, a indiqué mercredi le ministère du Commerce dans un communiqué.

Les réformes minières, proposées par le gouvernement mexicain le mois dernier, comprendraient le raccourcissement des concessions de 15 à 50 ans, le resserrement des règles pour les permis d’eau et l’obligation de restituer au moins 10 % des bénéfices aux communautés et de divulguer les impacts miniers. La semaine dernière, la chambre basse du parlement mexicain a voté pour aller de l’avant avec la refonte proposée.
La proposition pourrait affecter les investissements canadiens dans le secteur minier mexicain et avoir des répercussions sur la compétitivité nord-américaine et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, a déclaré le ministère canadien du Commerce.

Ng a également “exhorté le Mexique à s’assurer qu’il respecte l’esprit des engagements pris par les dirigeants lors du Sommet des dirigeants nord-américains et de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique”.

La refonte de la loi minière a également été critiquée par les chefs de file de l’industrie, qui affirment qu’elle coûterait au Mexique des milliards de dollars en investissements et en emplois perdus.

Le Mexique est le troisième partenaire commercial du Canada après les États-Unis et la Chine et le commerce bilatéral entre les deux pays était évalué à 49,7 milliards de dollars canadiens (36,5 milliards de dollars) en 2022.

Lors de son appel avec Buenrostro, qui doit se rendre au Canada en juin, Ng a réitéré l’importance des consultations avec “toutes les parties prenantes concernant les réformes proposées, y compris avec les entreprises canadiennes, qui représentent le plus grand groupe d’investisseurs étrangers dans le secteur minier mexicain”.

(1 $ = 1,3628 dollar canadien)

(Par Ismail Shakil et Steve Scherer; Montage par Bernadette Baum et Emelia Sithole-Matarise)

Source : mining.com

Un développeur de lithium se joint à la course pour produire du carburant vert dans le désert aride du Chili

By Actualités No Comments

Un groupe d’investisseurs américains se joint à la course pour produire du carburant vert à partir du vaste potentiel d’énergie renouvelable du Chili, avec l’ambition de construire une usine de 2,5 milliards de dollars dans le désert du nord baigné de soleil.

MAE – qui a commencé sa vie en tant qu’entreprise solaire soutenue par un groupe d’investisseurs dirigé par James Calaway, l’ancien président du mineur de lithium Orocobre et actuel président du développeur de lithium basé au Nevada Ioneer – est actuellement en pourparlers avec des acheteurs potentiels et se prépare de demander des permis environnementaux plus tard cette année pour une usine d’ammoniac vert, a déclaré le directeur général Gonzalo Moyano dans une interview.

Le gouvernement chilien encourage les investissements dans l’hydrogène vert pour exploiter les abondantes ressources solaires et éoliennes du pays et créer une nouvelle industrie d’exportation. Il y a environ 50 projets à différents stades dans le pays, selon l’organisation de l’hydrogène vert H2, certains d’entre eux soutenus par des services publics tels qu’Engie, AES Andes et Enel.

“L’industrie a un grand potentiel, en particulier sur les marchés européens et asiatiques, avec des objectifs de décarbonisation pertinents, tandis que la situation géopolitique accélère la demande d’hydrogène vert et d’ammoniac”, a déclaré Moyano.

Le projet Volta du MAE dans la ville portuaire de Mejillones devrait commencer ses opérations en 2027 à un rythme annuel de 300 000 tonnes métriques, avec une production qui devrait doubler ultérieurement, a-t-il déclaré.

(Par Eduardo Thomson et Valentina Fuentes)

Source : mining.com