Skip to main content

Le principal parti d’opposition du Canada a appelé le gouvernement à bloquer le projet de rachat de Teck Resources Ltd par Glencore Plc.

Des milliers d’emplois seraient menacés si la société suisse de matières premières réussissait son offre non sollicitée de 23 milliards de dollars sur le mineur basé à Vancouver, a déclaré jeudi le chef conservateur Pierre Poilievre dans un communiqué. Il a averti que cela marquerait également la perte de la dernière grande société minière diversifiée de métaux de base du Canada détenue et basée dans le pays.
« Le Canada a besoin d’un gouvernement qui s’engage à créer et à soutenir des emplois canadiens », a déclaré Poilievre. « La tentative de prise de contrôle hostile de Glencore entraînera des milliers d’emplois à l’extérieur du pays et menacera des milliers d’autres Canadiens qui travaillent pour Teck.

L’annonce du chef de l’opposition augmente la pression sur le premier ministre Justin Trudeau pour qu’il prenne position sur la question. Ses ministres des Finances et des Ressources naturelles ont déclaré ces dernières semaines que le gouvernement surveillait de près l’accord.

Teck essaie de repousser l’approche de Glencore. Mais son projet de scission de son activité charbon a subi un coup dur mercredi lorsqu’il a retiré la proposition faute de soutien, quelques heures avant qu’elle ne soit soumise au vote des actionnaires.

Les actions de Teck ont ​​augmenté de 1,3 % jeudi pour atteindre 62,13 $ CA à 14 h 25 à Toronto, prolongeant son gain cette année à plus de 22 %. Glencore a clôturé la journée en baisse de 1,7% à Londres.

L’accord devient rapidement une question politique plus large.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, s’y oppose. Et dans une lettre adressée lundi à la chambre de commerce de Vancouver, la vice-première ministre Chrystia Freeland a déclaré que le pays avait besoin d’entreprises comme Teck au Canada alors qu’il se prépare pour l’avenir de l’exploitation minière des minéraux essentiels à la transition énergétique.

Toute prise de contrôle de Teck nécessiterait l’approbation du gouvernement. Après un examen, qui pourrait être long, la décision finale reviendrait probablement au ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui a signé la lettre de Freeland aux côtés du ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.

Le Canada a bloqué le rachat proposé par le groupe BHP de Potash Corp. of Saskatchewan en 2010, lorsque Stephen Harper était premier ministre. Poilievre faisait partie de ce gouvernement.

(Par Randy Thanthong-Knight, avec l’aide de Joe Deaux)

Source : mining.com

Leave a Reply