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Mozambique : Syrah a réduit sa production de graphite au deuxième trimestre pour s’adapter aux stocks élevés

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Selon un rapport d’Ecofin Pro publié fin juin, un éventuel essoufflement des ventes de véhicules électriques pourrait entrainer une adaptation des stratégies des pays africains fournisseurs de minéraux stratégiques. L’une des solutions évoquées étant une modération de la production minière.

Au Mozambique, la mine Balma a livré 15 000 tonnes de graphite naturel au deuxième trimestre 2023, en baisse de 66 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le rapport d’activités publié le 18 juillet par son propriétaire australien Syrah Resources qui explique cette baisse par sa décision d’interrompre la production en mai et juin.

Cette mesure est rendue nécessaire par des conditions volatiles sur le marché chinois des matériaux actifs d’anode (dont la matière première est le graphite), et des stocks élevés de graphite. Attirés par les prix élevés observés sur le marché ces dernières années, de nouveaux acteurs spécialisés dans la production de graphite synthétique ont en effet augmenté l’offre totale.

Syrah espère donc que sa décision de suspendre la production permettra la consommation des stocks en aval et l’amélioration des conditions de la demande de graphite naturel. « La décision de redémarrer la production dépendra de l’augmentation des ventes à partir des stocks et de nouvelles commandes à des prix supérieurs aux coûts d’exploitation unitaires pour des volumes de production d’au moins 10 000 tonnes par mois », ajoute la compagnie.

Pour rappel, Balama est la plus grande mine de graphite d’Afrique et constitue l’atout majeur du Mozambique pour maintenir son statut de premier producteur du continent pour ce matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques. Bien que justifiée par les conditions du marché, l’interruption de la production de graphite affectera les revenus que le pays tire de ce projet, aussi bien en matière de paiements aux fournisseurs locaux, de salaires des travailleurs ou encore de redevance minière.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La Tanzanie condamnée à verser plus de 100 millions $ pour l’expropriation d’un projet de nickel

By Actualités No Comments

Fin septembre 2020, Indiana Resources a lancé une procédure d’arbitrage contre l’État tanzanien pour l’expropriation « illégale » au projet de nickel Ntaka Hill. Près de trois ans plus tard, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements a rendu sa décision.

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), tribunal d’arbitrage de la Banque mondiale, a condamné l’État tanzanien à verser 76,7 millions $ à titre de dommages à Indiana Resources pour l’avoir illégalement exproprié du projet de nickel Ntaka Hill. C’est l’annonce faite le 17 juillet par la compagnie minière cotée sur l’ASX, qui précise que l’indemnité finale dépasse déjà les 100 millions $ et continuera de grimper jusqu’au paiement effectif par la Tanzanie.

Au montant des dommages, il faut en effet ajouter des intérêts composés au taux de 2 % au-dessus du taux préférentiel du dollar américain sur le montant accordé, à partir du 10 janvier 2018 jusqu’à la date du paiement, ce qui représentait 109,5 millions $ à la date de la sentence arbitrale le 14 juillet dernier. Par ailleurs, le tribunal a également condamné l’État tanzanien à supporter les coûts de l’arbitrage et à verser 3 859 161 $ à Indiana au titre des frais de justice.

« Nous passons maintenant à la phase d’exécution. La convention CIRDI a été ratifiée par 158 États membres de la Banque mondiale, dont la Tanzanie. Cela signifie que toute sentence émise par un tribunal CIRDI est exécutoire dans n’importe lequel de ces 158 États membres, comme s’il s’agissait d’un jugement rendu par l’un de leurs propres tribunaux », a commenté Bronwyn Barnes, président exécutif de la compagnie.

Notons que les sentences du CIRDI sont définitives et ne peuvent pas faire l’objet de recours devant les juridictions locales. La Tanzanie a néanmoins la possibilité d’utiliser certaines voies de recours devant le CIRDI, en demandant notamment une correction sur une erreur matérielle ou de calcul, ou une décision supplémentaire sur une question qu’elle estime que le tribunal n’a pas abordée.

Pour rappel, le différend judiciaire entre les deux parties remonte à 2020, quand Indiana Resources a lancé la procédure d’arbitrage contre l’État. La source de ce conflit se trouve dans la révision du code minier supprimé en 2017, en particulier la licence de rétention. Il s’agit d’un titre minier permettant au détenteur d’un permis d’exploration ou d’exploitation de différer ses travaux sur la zone du permis en raison de différentes contraintes.

C’est cette licence de rétention qu’Indiana Resources détenait depuis 2015 sur le projet Ntaka Hill pour une durée de cinq ans. Un appel d’offres est pourtant lancé en 2019 par le gouvernement pour attribuer la licence à une autre compagnie, sans prévoir une indemnisation pour Indiana.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : les Émirats arabes unis et la SAKIMA vont développer un projet minier de 1,9 milliard $

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En décembre 2022, la RDC a conclu un accord avec la société émiratie Primera Group pour exporter de l’or et des minerais 3T. En quelques mois, Kinshasa a pu exporter davantage d’or artisanal qu’au cours des dernières années.

En RDC, la compagnie d’État Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) a signé lundi 17 juillet un partenariat avec une délégation conduite par Sheilk Shakhboot Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats arabes unis. L’accord porte sur un projet de plus de 1,9 milliard de dollars destiné à la construction de plus de quatre mines industrielles, renseigne un communiqué de la présidence congolaise.

Les mines en question devraient « connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema » et contribuer à transformer la partie est de la RDC. Dans cette région en effet, l’exploitation minière est essentiellement artisanale et les conditions de vie des populations restent très difficiles, malgré la richesse du sous-sol en or, étain et tantale. Notons cependant qu’aucun détail n’a été donné sur les minerais concernés par ce projet.

Avec ce nouvel accord, il faut souligner que les Émirats arabes unis renforcent leur présence dans le secteur minier congolais. Fin 2022, la RDC a en effet signé un partenariat avec la société émirati Primera Group pour l’exportation de l’or et des minerais 3T produits artisanalement dans le pays. L’accord, qui a permis au pays d’accroitre significativement ses exportations artisanales d’or, est néanmoins critiqué par une partie de la société civile congolaise.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Le Consortium sénégalais des mines et de l’énergie, une association regroupant des sociétés minières installées du Sénégal, a fait part de son souhait de mettre ses ressources financières à la disposition du gouvernement pour l’accompagner dans ses projets de développement économique et social. (Aps.sn)

– Woodside reporte le premier baril de Sangomar à la mi-2024, en raison de coûts plus élevés. Woodside, qui détient 82 % du champ pétrolier et gazier en cours de développement au large du Sénégal, a également relevé le coût du projet à une fourchette de 4,9 milliards à 5,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7 % à 13 % par rapport à l’estimation précédente de 4,6 milliards de dollars. (Zonebourse.com)

Afrique du Sud – Rainbow Rare Earths a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec The Mosaic Company, premier producteur intégré mondial de phosphate et de concentrés de potasse, en vue de développer conjointement un schéma de traitement et une évaluation économique préliminaire concernant l’extraction de terres rares dans la région d’Uberaba, dans le Minas Gerais, au Brésil. (Rainbowrareearths)

Maroc – UE – La Commission européenne botte en touche sur les phosphates marocains. Deux eurodéputés ont soulevé, il y a quelques mois, la question du statut des phosphates marocains importés en Europe, alors que le royaume en extrait au Sahara occidental. (Africaintelligence.fr)

Soudan du Sud – Une source proche du gouvernement a indiqué, vendredi 14 juillet, que l’État attendra 2026 pour tenter de rehausser substantiellement le plateau de sa production de brut qui est actuellement de l’ordre de 170 000 b/j. Initialement, les autorités sud-soudanaises envisageaient de porter la production d’or noir à 230 000 b/j d’ici fin 2024, objectif semble désormais inaccessible. (Agenceecofin.com)

Zambie – Goviex a publié une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) pour son projet d’uranium Muntanga en Zambie, qu’elle détient à 100%. Les ressources mesurées et indiquées ont presque triplé, passant de 29 % à 74 % des ressources totales. Les résultats soutiennent pleinement la poursuite de l’étude de faisabilité. (Goviex.com)

Israël – BP et la compagnie pétrolière nationale azerbaïdjanaise Socar ont participé pour la première fois à un appel d’offres israélien pour l’exploration du gaz naturel, dernier signe en date de l’intérêt international croissant pour le bassin méditerranéen oriental, selon des sources. (Zonebourse.com)

Royaume-Uni – Adriatic Metals PLC s’est rapproché de sa première estimation des ressources pour le gisement Rupice Northwest (RNW) du projet d’argent de Vares en Bosnie-Herzégovine, car il a reçu aujourd’hui le lot final d’essais qui seront inclus dans le prochain rapport. (Proactiveinvestors.co.uk)

Emirats Arabes Unis – Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est rendu lundi aux Émirats arabes unis, deuxième étape de sa tournée dans le Golfe axée sur la coopération énergétique, à l’approche de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP28 de Dubaï. (Connaissancedesenergies.org)

Minerais critiques – Alors que l’Occident se tourne vers l’Afrique pour sécuriser son approvisionnement en terres rares et réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine, les pays du continent sont appelés à faire de douloureux arbitrages entre les enjeux économiques et les dangers environnementaux liés à l’exploitation de ces minerais indispensables à la fabrication de technologies-phares de la transition énergétique et d’appareils électroniques, selon un rapport publié en juin dernier par Ecofin Pro. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 Lutte contre les flux financier Illicites – Au Burkina Faso, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) réalise une étude sur les Flux financiers Illicites (FFI) dans le secteur extractif. L’étude est réalisée par la méthode des pays partenaires et le rapport est attendu en 2024. (Minesactu.info)

Contrat de vente de participations Glencore et Metals – Glencore et Metals Acquisition Corp ont conclu aujourd’hui la vente et l’achat de la participation de 100 % de Glencore dans Cobar Management Pty Ltd (CMPL), le propriétaire de la mine de cuivre Cobar en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Glencore a reçu 775 millions de dollars en espèces et 100 millions de dollars en actions à la clôture. (Glencore.com)

Informations supplémentaires sur un contrat de partenariat – Mosman Oil & Gas Ltd a fourni lundi aux investisseurs des détails supplémentaires sur un partenariat potentiel pour la production d’hélium. En avril, Mosman a signé un protocole d’accord non contraignant portant sur une éventuelle prise d’hélium à partir de l’EP 145, son bloc d’exploration dans le bassin d’Amadeus, dans le centre de l’Australie. L’accord définit un cadre entre Mosman, Beijing Sinoscience Fullcyro Technology Co Ltd et Beltway Group. (Zonebourse.com)

Conclusion d’un accord d’exploration – Ridgeline Minerals Corp. a annoncé qu’elle avait conclu une transaction avec Nevada Gold Mines LLC, une coentreprise entre Barrick Gold et Newmont Corp. en vertu de laquelle NGM peut acquérir une participation dans le projet aurifère Carlin-East de Ridgeline, situés directement dans l’axe de la découverte Fallon de NGM au nord de la mine Leeville dans le district minier de Carlin-Trend, au Nevada. (Zonebourse.com)

Accord sur un barrage hydroélectrique – L’Egypte et l’Ethiopie conviennent de finaliser l’accord sur le barrage hydroélectrique Grande Renaissance éthiopienne (GERD) dans quatre mois. Le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi s’est entretenu le 13 juillet au Caire avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au sujet du barrage hydroélectrique GERD sur le Nil. Les deux dirigeants ont convenu de la nécessité urgente de lancer des négociations sur le remplissage et l’exploitation du barrage dans un délai de quatre mois. (Agenceecofin.com)

Arbitrage CIRDI, Affaire indiana vs Tanzanie – Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), qui fait partie de la Banque mondiale, a maintenant clos la procédure d’arbitrage, un tribunal ayant conclu à l’unanimité que le gouvernement tanzanien en 2018 avait enfreint le traité bilatéral d’investissement entre le Royaume-Uni et la Tanzanie. (Miningweekly.com)

Modification du code minier Burkinabé – Le ministre des Mines, Simon-Pierre Boussim s’est rendu à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le 17 juillet 2023 pour discuter du projet de révision du Code minier, informe la direction de communication du ministère des Mines. Il a été reçu par les membres de la Commission du Développement Durable (CDD) de l’ALT. (Minesactu.info)

La licence du projet de cuivre Cascabel de SolGold renouvelée pour 25 ans

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SolGold (LON: SOLG), qui se concentre sur l’Équateur, a annoncé lundi qu’il avait obtenu un renouvellement de licence de 25 ans pour son projet phare de cuivre-or Cascabel dans le pays andin.

Le mineur a noté que le renouvellement devrait donner aux parties prenantes confiance dans la capacité de la direction actuelle à faire avancer le projet, qui a le potentiel de devenir l’une des 20 plus grandes mines de cuivre-or en Amérique du Sud.

La société a déclaré en mai qu’elle envisageait une approche progressive du développement de Cascabel afin de réduire le capital initial et le temps de construction.

SolGold a également décidé à l’époque de reporter l’étude de faisabilité définitive tant attendue de Cascabel ainsi que l’évaluation économique préliminaire de Porvenir.

Porvenir est un gisement de cuivre-or situé à environ 100 km au nord de la frontière entre l’Équateur et le Pérou et à 100 km au sud du gisement Fruta Del Norte détenu par Lundin Gold (TSX : LUG).

Le projet Cascabel, situé dans la province d’Imbabura au nord-ouest de l’Équateur, est l’un des projets miniers les plus ambitieux d’un pays désireux de développer des ressources minérales pour stimuler une économie morose. 

SolGold a noté que son président et chef de la direction, Scott Caldwell, fera jeudi une présentation en direct et répondra aux questions relatives aux activités récentes de la société.

Selon l’  étude de préfaisabilité publiée en avril  de l’année dernière, la production annuelle moyenne sera de 132 000 tonnes de cuivre, 358 000 onces d’or et 1 million d’onces d’argent pendant les 55 ans de vie de la mine de Cascabel.

On estime que l’industrie mondiale du cuivre doit  dépenser plus de 100 milliards de dollars  pour construire des mines capables de combler ce qui pourrait être un déficit d’approvisionnement annuel de 4,7 millions de tonnes d’ici 2030.

Source : mining.com

Les bénéfices d’Anglo American Platinum s’effondrent sur les prix des métaux

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Anglo American Platinum Ltd. a déclaré que les bénéfices du premier semestre auraient probablement chuté de 75% en raison de la baisse des prix des métaux et après que les pannes de courant en Afrique du Sud aient réduit les volumes de ventes.

La crise de la compagnie d’électricité publique Eskom Holdings SOC Ltd. met les mineurs sud-africains sous pression, les obligeant à freiner leurs opérations et à recourir à des générateurs diesel coûteux. Cela réduit la rentabilité à mesure que la production diminue et que les coûts augmentent.

Amplats s’attend à ce que le bénéfice pour la période se situe entre 6,6 milliards de rands (364 millions de dollars) et 9,3 milliards de rands, contre 26,7 milliards de rands un an plus tôt. Le bénéfice avant certains éléments ponctuels, connus sous le nom de bénéfice global, a également probablement chuté de 75%, a-t-il déclaré.

Les actions ont chuté de 6,7%, cassant quatre jours de gains. Ils étaient en baisse de 5,6 % à 14 h 17, heure locale, entraînant le recul d’un indice sud-africain des producteurs de métaux précieux.

Lire : Amplats voit un BPA 1H entre 65 % et 75 % inférieur d’une année sur l’autre

Amplats devrait publier ses ventes et ses résultats de production pour le semestre le 20 juillet et publiera ses résultats pour la période le 24 juillet.

(Par Rene Vollgraaff et William Clowes, avec l’aide de John Viljoen)

Source : mining.com

Seabridge et Tudor Gold se disputent le permis d’occupation et le permis de KSM

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Seabridge Gold (TSX : SEA) (NYSE : SA) conteste une demande faite par Tudor Gold (TSXV : TUD) pour annuler une certaine licence d’occupation et un permis détenu par la société à son projet Kerr-Sulphurets Mitchell (KSM) situé dans le triangle d’or de la Colombie-Britannique.

KSM est classé le plus grand projet aurifère au monde , selon les données de Mining Intelligence .

Selon Seabridge, les droits cédés par sa licence et les activités pertinentes autorisées par ce permis ont été initialement cédés et autorisés en septembre 2014. Il s’agit notamment des droits et autorisations d’exercer certaines activités sur des terres sur lesquelles Tudor n’a acquis des droits miniers qu’en 2016.

Plus précisément, le permis M-245 de la loi sur les mines permet à Seabridge de mener diverses activités, notamment sur des concessions détenues par Tudor le long du tracé des tunnels reliant les côtés est et ouest du projet KSM. La licence donne à l’entreprise le droit d’occuper la zone dans laquelle elle a l’intention de construire les tunnels.

Une fois qu’ils seront construits, le permis sera converti en un droit de passage légal pour toute la longueur des tunnels, y compris les 12,5 km qui traverseraient les concessions minières appartenant à Tudor, a fait valoir Seabridge.

Le projet phare de Tudor, Treaty Creek, consiste en un ensemble de terres de 17 913 hectares bordant la propriété KSM de Seabridge au sud-ouest dans la région du Triangle d’Or. Il abrite l’une des plus grandes découvertes d’or des 30 dernières années, avec 23,4 millions d’onces d’équivalent or. dans les ressources indiquées combinées à ciel ouvert et souterraines.

“L’argument selon lequel le gouvernement de la Colombie-Britannique n’a pas le pouvoir d’accorder ces autorisations est absurde”, a déclaré le PDG de Seabridge, Rudi Fronk, dans un communiqué . “Ces types d’autorisations sont couramment utilisés par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour gérer les activités qui se déroulent sur l’assise foncière appartenant au gouvernement.”

Fronk a ajouté que “la licence et l’autorisation des activités autorisées par le permis M-245 auxquelles Tudor s’oppose sont en place depuis près d’une décennie” et ont été accordées après un “processus réglementaire approfondi” qui comprenait la participation des Premières Nations ainsi que Tudor. partenaires de coentreprise, American Creek Resources et Teuton Resources, qui étaient les propriétaires des concessions à l’époque.

Seabridge a déclaré qu’elle considérait la soumission de Tudor comme “particulièrement injustifiable” étant donné que les activités autorisées et les droits détenus par la société étaient en place et connus du public au moment où Tudor a acquis sa participation dans la propriété de Treaty Creek en juin 2016.

En conséquence, Seabridge poursuivra activement le rejet de la demande de Tudor.

KSM est considéré comme le plus grand projet or-cuivre non développé au monde. Les réserves prouvées et probables sont actuellement estimées à 2,3 milliards de tonnes titrant 0,64 gramme d’or par tonne (47,3 millions d’onces d’or contenu) et 0,14 % de cuivre (7,3 milliards de livres de cuivre contenu).

Une évaluation économique préliminaire préparée l’année dernière a décrit une opération de 39 ans qui nécessitera un investissement de préproduction de 1,5 milliard de dollars, suivi de coûts de maintien de 12,8 millions de dollars.

Source : mining.com

Emirates Gold travaille sur le retour de l’accréditation d’approvisionnement responsable des EAU

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Emirates Gold DMCC, basée à Dubaï, l’une des plus grandes raffineries d’or du Moyen-Orient, a déclaré lundi qu’elle travaillait à revenir à la liste des “bonnes livraisons”, un système de certification qui fixe des règles d’approvisionnement responsable.

Les Émirats arabes unis ont temporairement retiré Emirates Gold, qui opère depuis 30 ans, de sa liste de « bonnes livraisons » à partir du 7 juillet, a montré le site Web du gouvernement la semaine dernière.

La semaine dernière, la London Bullion Market Association (LBMA) a également suspendu l’affiliation d’Emirates Gold jusqu’à nouvel ordre “en raison des résultats du récent examen de diligence raisonnable de la LBMA”.

La suspension de la LBMA a été purement une réaction à la suspension des Émirats arabes unis, a déclaré Emirates Gold dans le communiqué, ajoutant que la raffinerie respecte strictement les exigences d’approvisionnement responsable de la LBMA et les règles anti-blanchiment du ministère de l’Économie des Émirats arabes unis.

(Par Polina Devitt; Montage par Conor Humphries)

Source : mining.com

Coup de pied dans les pneus : il est temps de parler du problème ESG négligé du secteur minier

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L’industrie minière ne parle pas assez des pneus. 

Ou, plus précisément, ELT — pneus en fin de vie.

De ce nombre, 93 % ou 63 300 tonnes ont été éliminées sur place – soit entassées, soit enfouies. 3 % supplémentaires ont été envoyés en décharge (2 000 t) tandis que seulement 1 % (700 t) ont été recyclés, le reste étant stocké ou utilisé dans le génie civil.

Les pneus ne se dégradent pas, donc tout ce qui n’est pas recyclé fait indéfiniment partie du paysage. Il y a probablement des millions d’ELT enfouies ou empilées dans les sites miniers du monde entier – et il n’y a qu’un nombre limité de bermes de sécurité sur les routes de transport, d’abreuvoirs, de surfaces de jeux et de paillis de pelouse où le caoutchouc peut trouver d’autres utilisations finales.

Inutile de dire que pour une industrie qui lutte pour redorer son blason ESG, les pneus sont une grosse tache noire sur sa réputation environnementale et une cible facile pour les militants écologistes.

Le mois dernier, MINING.COM a visité une installation au cœur de la région du cuivre du Chili et abritant plusieurs des plus grandes mines à ciel ouvert du monde, dans une vitrine sur la façon dont ce problème insoluble peut être résolu.

Coentreprise 

Kal Tire, une entreprise familiale basée en Colombie-Britannique, au Canada, qui remonte au début des années 1950, exploite une première usine de recyclage de pneus en son genre à La Negra, une zone industrielle à l’extérieur d’Antofagasta et l’épicentre minier du meilleur cuivre au monde. producteur.

Dan Allan, vice-président senior du groupe Mining Tire de Kal Tire, déclare que l’entreprise n’essaie pas de réinventer la roue : « Nous n’avons pas l’intention d’être le plus grand ou de conquérir le monde avec le recyclage des pneus.

“Nos clients miniers avaient un problème et nous avons travaillé pour trouver une solution.”

Les opérations de Kal Tire au Chili, les premières à l’extérieur de son siège social canadien, ont commencé en 1997 et aujourd’hui, la division minière de l’entreprise fournit des services à plus de 150 sites miniers sur les cinq continents.

Salle de contrôle des pneus de conversion thermique de Kal Tyres à La Negra. Image : Kal Tire.

L’usine de conversion thermique a commencé à fonctionner à titre d’essai en 2021 après environ trois ans de R&D (initialement en Italie) et est entrée en exploitation commerciale cette année.

En septembre de l’année dernière, Kal Tire a signé un accord de coentreprise avec le conglomérat japonais Mitsui & Co. pour étendre et développer davantage l’entreprise. Les revenus annuels de Mitsui s’élèvent à près de 100 milliards de dollars et la société a d’importants investissements dans les mines et les métaux à travers le monde.

Noir carbone

La pyrolyse est un processus relativement simple vieux de plusieurs décennies, mais la mise en place d’une usine pour traiter les pneus dits de classe ultra utilisés sur les camions miniers est une entreprise spécialisée. Un seul pneu de camion peut peser jusqu’à cinq tonnes, donc le simple fait de le transporter depuis des endroits souvent éloignés est une tâche difficile et coûteuse.

L’installation de recyclage de Kal Tire a la capacité de traiter cinq pneus de 63 pouces ou 1,6 m de diamètre pesant 20 000 kilogrammes chaque jour. Le processus crée 8 000 kg de noir de carbone, 6 500 litres de pétrole, 4 000 kg d’acier à haute résistance (recherché comme ferraille pour la fabrication de l’acier) et suffisamment de gaz synthétique pour alimenter l’usine elle-même pendant sept heures.

Les pneus des camions miniers sont généralement fabriqués avec principalement du caoutchouc naturel avec seulement un petit pourcentage de l’équivalent synthétique. Près de 100 % des matériaux constitutifs entrant dans l’installation peuvent être réutilisés et l’usine a été conçue pour être évolutive et, ce qui est crucial dans cette partie du monde, peut supporter des tremblements de terre jusqu’à 8 sur l’échelle de Richter.

Coup de pied dans les pneus : il est temps de parler du problème ESG négligé du secteur minier
Récupération d’acier à l’usine de recyclage de pneus de Kal Tire Mining à La Negra, au Chili. Image : Kal Tire.

Déploiement de la législation

Le Chili est un chef de file dans la promotion de pneus plus écologiques avec une nouvelle loi qui stipule que de 2023 à 2026, 25 % de tous les pneus miniers doivent être recyclés. Ce chiffre passe à 75 % en 2027 et à 100 % d’ici 2030. Les estimations évaluent les stocks de pneus OTR usagés dans le pays à 500 000 tonnes.

Kal Tire a créé l’entreprise avec la contribution du gouvernement chilien et Allan affirme que la législation est un moteur clé d’un plus grand recyclage dans l’industrie mondiale.

L’Afrique du Sud a introduit une petite taxe de recyclage sur les pneus neufs, mais l’efficacité du programme, compte tenu de l’économie du recyclage des pneus, reste incertaine. L’Australie et d’autres pays envisagent de mettre en place des programmes, tandis que la législation canadienne, introduite en 2016, couvre le déchiquetage et la réutilisation du caoutchouc, et non le recyclage complet.

Industrie autonome

Allan n’a pas pu savoir exactement où et quand Kal Tire Mining pourrait construire une prochaine usine, mais étant donné l’impulsion ESG dans l’exploitation minière mondiale et les règles environnementales de plus en plus strictes mises en place par les régulateurs, ses plans d’expansion pourraient ne pas tarder à devenir publics. .

Allan s’attend à ce que les autres entrants sur le marché et le recyclage des pneus soient une industrie autonome avec des fabricants de pneus comme Bridgestone ou Michelin, malgré leur taille et leurs ressources, peu susceptibles d’entrer sur le marché de manière significative.

L’évolution du recyclage des pneus miniers dans le monde n’est pas encore claire non plus. Compte tenu de la taille et de l’éloignement de nombreuses mines, les solutions sur site peuvent mieux fonctionner dans certains cas compte tenu de la logistique et des coûts de transport, tandis que dans d’autres régions, une approche centrale peut être la solution idéale.

Coup de pied dans les pneus : il est temps de parler du problème ESG négligé du secteur minier
Noir de carbone récupéré à l’usine de recyclage de pneus de Kal Tire Mining à La Negra, au Chili. Image : Kal Tire.

L’endroit où cela s’intègre dans les structures économiques des mineurs est également à l’étude et Allan pense que le transfert du recyclage des pneus des coûts d’exploitation vers les budgets de remédiation peut offrir une solution.

Croissance de l’industrie RCB

Allan dit que Kal Tire n’a pas à chercher de clients pour le noir de carbone récupéré (rCB) de l’usine – c’est une industrie en croissance rapide avec certains analystes prédisant un TCAC supérieur à 30 % pour les cinq prochaines années. Le rCB peut être utilisé pour produire des pneus et une variété de produits en plastique, d’encres et de revêtements.

L’Amérique du Nord est le plus grand marché pour le rCB et les prix au premier trimestre de cette année étaient fixés à environ 2 300 $ la tonne (haute qualité FOB Texas). Et cela après de fortes baisses en 2022 en raison des inquiétudes concernant la croissance du secteur automobile.

La construction de la phase suivante de l’usine est sur le point de commencer afin d’affiner et de standardiser davantage la production de noir de carbone grâce à des processus comprenant le broyage et la granulation.

Plus tôt ce mois-ci, l’usine de recyclage a reçu la certification internationale de durabilité et de carbone (ISCC) PLUS, un programme volontaire visant à faire progresser les normes relatives aux matériaux recyclés chimiquement afin de promouvoir l’économie dite circulaire.

Allan dit que la question qu’il se pose le plus fréquemment est : qu’en est-il des bandes transporteuses ?

Que faire des systèmes de convoyeurs en fin de vie – dont certains, comme à la mine de Mt Saddleback en Australie-Occidentale, parcourent 51 kilomètres ou près de 32 miles – est un casse-tête aussi important pour l’industrie minière que les pneus. Kal Tire a étudié le problème, mais a décidé qu’étant donné la composition différente et les propriétés uniques des convoyeurs, cela nécessite un ensemble de solutions différent.

Dernier recours 

Le bureau chilien de Kal Tire emploie quelque 330 personnes et compte parmi ses clients un certain nombre de mines dans la région synonyme de l’industrie mondiale du cuivre.

Particulièrement dans les mines à ciel ouvert, les pneus peuvent facilement figurer parmi les cinq principales préoccupations des mineurs en termes de coûts d’exploitation, explique Allan. À environ 60 000 $ par pneu pour les plus grandes tailles, équiper des camions à benne basculante à six roues est une entreprise coûteuse.

Sans dommage – qui, même à ces tailles, peut être causé par quelque chose d’aussi simple qu’un caillou coincé dans la bande de roulement – les pneus ne durent qu’environ 6 000 heures.

Et dans des endroits comme l’Atacama très sec, les conditions d’usure et de détérioration des pneus sont en fait favorables.

De manière quelque peu contre-intuitive, l’eau est le plus grand ennemi d’un pneu, a déclaré Carlos Zuniga, directeur général de Kal Tire Chile lors d’une visite de l’usine de réparation et de vulcanisation adjacente.

“Le recyclage des pneus est toujours le dernier recours”, déclare Zuniga. “La principale priorité est de prolonger la durée de vie du pneu.”

Source : mining.com

Libye : reprise des opérations sur le champ pétrolier Al-Sharara après la récente suspension

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La production du champ pétrolier Al-Sharara a été interrompue le vendredi 14 juillet. Une situation en lien avec l’arrestation, deux jours plutôt, d’un ancien ministre libyen des Finances.

En Libye, les activités de production sur le champ pétrolifère d’Al-Sharara ont repris samedi 15 juillet. Elles avaient été entièrement suspendues vendredi 14 juillet suite à l’action de manifestants réclamant la libération de Faraj Boumtari, l’ex-ministre libyen des Finances, arrêté mercredi 12 juillet.

Selon une source proche des parties prenantes du champ, l’exploitation de l’un des plus importants gisements du pays devrait totalement reprendre maintenant que l’ex-responsable est libre de ses mouvements et qu’aucune action judiciaire n’est intentée contre lui.

Jusqu’ici, l’installation fonctionnait au minimum de ses capacités. Un choix assurant l’approvisionnement en huile, de la centrale électrique d’Ubari, l’une des plus importantes du pays avec ses 640 MW de capacité.

Notons que la libération de Faraj Boumtari devrait également permettre de relancer les activités de production du gisement pétrolier Al-Feel, également bloqué par les manifestants. À eux deux, Al-Sharara et Al-Feel fournissent respectivement 300 000 et 70 000 b/j, soit un peu moins du tiers des 1,2 million b/j que la Libye produit actuellement.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin