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Bien qu’il détienne l’un des potentiels gaziers les plus grands du monde, le Nigéria sous-exploite ses réserves. Une situation que les politiques de développement du secteur veulent inverser, en encourageant les investisseurs à développer des usines de production de GNL, entre autres.

Jeudi 20 juillet, la société publique nigériane du pétrole (NNPC) a signé avec UTM Offshore un accord sur les conditions générales (HoT) relatives au premier projet flottant de liquéfaction de gaz naturel du pays du pays. L’accord implique entre autres une garantie de la NNPC à livrer à son partenaire, le gaz nécessaire à l’exécution de ses activités.

Pour rappel, l’usine d’UTM Offshore devrait avoir une capacité de production de 1,5 million de tonnes de GNL par an. S’exprimant sur le partenariat, le directeur général de la NNPC, M. Mele Kyari, a souligné l’engagement de la société à sécuriser la matière première gazière pour le projet, en insistant sur le fait que le projet de GNL flottant est crucial pour le paysage énergétique du Nigéria.

Julius Rone, directeur général du groupe UTM Offshore Ltd, a exprimé son enthousiasme pour la collaboration avec NNPC Ltd. Il a souligné l’importance de cette étape qui démontre le potentiel des entreprises locales à s’associer à des géants mondiaux de l’énergie, renforçant ainsi le secteur énergétique nigérian.

UTM s’affaire actuellement à réaliser son projet en s’appuyant sur l’accompagnement de nombreuses entreprises étrangères ayant une connaissance solide dans le domaine du GNL. Comme annoncé il y a quelques mois, l’importance de celui-ci va au-delà de la réduction du niveau de gaz torché et du respect des engagements en matière de réduction des émissions de carbone. Il devrait en outre générer plus de 7 000 emplois.

En avril dernier, la NNPC a annoncé qu’elle installerait elle aussi, une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel, en collaboration avec Golar.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

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