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SOMISEN

Sénégal : le secteur minier a généré 235,71 milliards FCFA de revenus en 2022 (ITIE)

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Au Sénégal, le secteur extractif, dominé par les Mines, représente près de 5 % du PIB. Les principaux produits miniers exploités sont l’or, les phosphates et les sables minéraux.

Au Sénégal, les revenus extractifs ont atteint 275,33 milliards FCFA (443,27 millions $) en 2022. C’est l’annonce faite le 21 décembre par le comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), à l’occasion de son rapport final 2022. Il précise que les revenus miniers représentent 85,61 % du total, soit 235,71 milliards FCFA.

Les revenus miniers ont augmenté de 16 % en glissement annuel, grâce à l’amélioration des flux « Impôt sur le revenu des valeurs mobilières » et « Dividendes versés à l’État ». Les revenus extractifs (Mines et Hydrocarbures) affectés au budget de l’État ont également progressé de 14 % par rapport à 2021, atteignant 242 milliards FCFA. 88 % des revenus du secteur extractif vont donc au budget de l’État, le reste étant réparti entre divers organismes dont PETROSEN, les paiements sociaux et environnementaux et ceux de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Le secteur extractif représente par ailleurs 6,85 % des recettes de l’État en 2022, contre 6,94 % l’année précédente. En ce qui concerne le PIB, la part du secteur a aussi légèrement chuté, passant d’environ 5 % en 2021 à 4,5 % en 2022. Les revenus d’exportations extractifs ont en revanche progressé à 32,16 % du total national, contre 30,63 % en 2021.

Pour rappel, le secteur minier sénégalais est dominé par l’exploitation de l’or et de l’acide phosphorique, qui sont les deux principaux produits d’exportation. Suivent les sables minéraux (ilménite et zircon) et le ciment.

Mines de demain : vers une hausse de la production ouest-africaine d’or en 2024

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En 2023, l’or a continué à s’échanger à un niveau élevé, terminant l’année avec un gain de plus de 13 % par rapport à fin 2022. C’est dans cet environnement favorable que plusieurs nouvelles mines d’or sont entrées en service sur le continent, alors que d’autres projets devraient les rejoindre en 2024. La rédaction de l’Agence Ecofin vous propose de découvrir ces projets, dans cette première partie d’un diptyque consacré aux nouvelles mines africaines.

Croissance robuste en Côte d’Ivoire

En 10 ans, la production d’or en Côte d’Ivoire a été plus que triplée, passant d’environ 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022. Le pays a poursuivi sur cette dynamique cette année avec l’entrée en production de plusieurs mines d’or (Abujar, Séguéla), et vise une production de 50 tonnes. En 2024, la mine d’or Lafigué devrait s’ajouter à cette longue liste, selon son propriétaire Endeavour.

Située à environ 500 km d’Abidjan par la route, dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire, la future mine Lafigué devrait livrer son premier lingot d’or au troisième trimestre 2024. Les travaux de construction ont démarré au dernier trimestre de 2022, pour un investissement total annoncé de 448 millions de dollars. Selon l’étude de faisabilité, Lafigué pourra livrer annuellement 203 000 onces d’or sur 12,8 ans, soit 2,6 millions d’onces au total (près de 74 tonnes).

La mine est détenue à 80 %¨par Endeavour, tandis que la compagnie minière publique ivoirienne SODEMI contrôle 10 % de l’actionnariat, et enfin 10 % pour l’État ivoirien. Durant la phase d’exploitation, Lafigué devrait employer plus de 1 500 personnes.

L’or de Kiniero brillera à nouveau en 2024

Cinq ans. C’est le temps qu’il a fallu aux autorités guinéennes pour trouver une société capable de relancer la mine d’or Kiniero, abandonnée en 2014 par SEMAFO. En 2019, le gouvernement a en effet attribué le projet à la société Sycamore Mining, laquelle a fusionné en 2022 avec Robex Resources. C’est cette compagnie qui pilote actuellement la mine d’or Kiniero, qui a déjà livré un total de 418 000 onces d’or au cours de ses 12 années d’opération.

Selon l’étude de faisabilité publiée plus tôt cette année, Kiniero peut encore produire 851 000 onces (24,12 tonnes) sur une durée de vie de 9,5 ans. Un investissement de 160 millions de dollars pour les travaux de construction est prévu. La mine est située dans l’est de la Guinée, à 546 km de la capitale Conakry.

Sabodala-Massawa : l’agrandissement de la plus importante mine d’or du Sénégal

Au Sénégal, la production d’or a baissé à 15 tonnes en 2022, contre-performance que l’ITIE attribue à une diminution de la production de la mine Sabodala-Massawa. Plus grande mine d’or du pays, cette propriété d’Endeavour devrait cependant voir ses performances s’améliorer significativement à partir de la fin 2024.

C’est en effet cette échéance qu’a donné la compagnie basée à Londres pour la mise en service d’une nouvelle usine qui ajoutera au complexe aurifère une capacité de production annuelle moyenne de 194 000 onces d’or sur les cinq premières années d’activité. Lancés en 2022, les travaux de construction devraient nécessiter un investissement de 290 millions de dollars.

Ouverture de la première raffinerie du Burkina Faso

Le Burkina est l’un des principaux producteurs ouest-africains d’or, avec environ 58 tonnes en 2022. L’or produit dans le pays est cependant exporté pour être raffiné ailleurs, essentiellement en Suisse, privant l’État d’une partie des revenus générés par le secteur. C’est pour répondre à ce problème que le gouvernement a lancé cette année la construction de la première raffinerie d’or du pays. D’une capacité de 150 tonnes d’or par an, cette raffinerie livrera ses premiers lingots fin 2024 et devrait créer à terme 100 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects.

Dans le reste du secteur aurifère ouest-africain…

En dehors des nouvelles mines d’or attendues, d’autres projets devraient aussi connaitre d’importants développements dans la sous-région en 2024. C’est le cas de la mine d’or Sadiola où un investissement de 62 millions $ a été validé cette année par Allied Gold pour un agrandissement. Il devrait permettre de produire environ 200 000 onces en moyenne entre 2024 et 2028.

On peut aussi mentionner l’étude de préfaisabilité (PFS) du projet Tanda-Iguela d’Endeavour, hébergeant 133 tonnes d’or de ressources minérales en Côte d’Ivoire, qui est attendue fin 2024. Toujours en Côte d’Ivoire, Centamin compte publier mi-2024 une étude de faisabilité définitive pour le projet aurifère Doropo, qui peut livrer 1,73 million d’onces d’or (49 tonnes) sur une décennie, selon la PFS.

Source: Agence Ecofin

Atelier de partage de la stratégie d’encadrement et de promotion de l’exploitation minière artisanale

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Atelier de partage de la stratégie d’encadrement et de promotion de l’exploitation minière artisanale suivi de la remise d’unités de traitement aux GIEs d’orpailleurs organisé le vendredi 15 décembre à Kédougou par la Direction de l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Échelle [DEMAPE] du Ministère des Mines et de la Géologie [MMG].
Cet atelier a été présidé par le Dr Oumar Sarr, Ministre des Mines et de la Géologie et a été notée la participation des autorités administratives, de la Société Civile, des orpailleurs, des associations de jeunes, des chefs coutumiers; ce qui constitue un gage d’implication inclusive des parties prenantes dans la gestion des ressources minérales au Sénégal 🇸🇳.
Revivez la cérémonie en images.

Ousmane Cissé, DG de la Somisen: « La roche qui permet de croire à l’existence de diamant au Sénégal, n’existe… »

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Dans ses déclarations, ce lundi 11 décembre 2023, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, pointe du doigt le ministre Aly Ngouille Ndiaye et le Président Macky Sall, les accusant d’être impliqués dans l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une pierre précieuse au Sénégal. Cette fois-ci, c’est Ousmane Cissé, ancien Directeur général des Mines et actuel Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (Somisen), qui s’ajoute aux accusations et aux contre-accusations, concernant un possible scandale, lié à un contrat minier pour l’exploitation de diamants avec le groupe Mimran, appartenant à l’homme d’affaires Jean Claude Mimran.

Lors d’une conférence de presse cet après-midi du lundi, le Directeur général de la Somisen a cherché à éclaircir les accusations de Me Moussa Diop. M. Cissé a formellement nié l’existence d’un contrat minier concernant l’exploitation de diamants au Sénégal.

« Dans le portefeuille de la Somisen, il n’existe aucune société qui exploite le diamant au Sénégal », a-t-il déclaré, avant d’esquisser brièvement l’histoire de la quête du diamant, pierre précieuse, au Sénégal, affirmant que, « depuis 1911, beaucoup de missions ont été effectuées et les quelques petites pierres découvertes, ont été effectuées dans la Falémé sur le fleuve Sénégal ».

D’après M. Cissé, depuis cette époque, aucune ressource minière semblable n’a été observée dans le pays. « La roche qui permet de croire à l’existence de diamant au Sénégal, n’existe pas (…) C’est à Kédougou qu’on alimentait de l’espoir dans les localités telles que Wassangara, Bandafassi, mais il n’y en a pas », a lancé le responsable de la Somisen.

Selon lui, « au Sénégal, 15 sociétés sont dans l’exploitation, avec une part accordée à l’Etat entre l’or, le phosphate et le zircon ».

D’autres détails ont été communiqués par l’ancien Directeur général des Mines, notamment concernant les permis d’exploitation. Dans ses récentes déclarations, Me Moussa Diop a mentionné l’émission d’un tel document à Mimran, réalisée par le ministre Aly Ngouille Ndiaye, sur instruction du président de la République, Macky Sall. Ousmane Cissé a saisi cette opportunité pour éclaircir la situation.

« S’il n’y a pas de roche, s’il n’y a pas de diamant à exploiter, donc nécessairement, il n’y a pas un permis d’exploitation ni une concession minière, mais tout de même, l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la promotion pour la meilleure connaissance du sous-sol, a eu à délivrer des permis de recherche », ajoute-t-il.

Pour lui, en se référant aux rapports de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), « le permis est différent de l’autorisation de prospection, laquelle est délivrée par le ministère des Mines, avec la signature du directeur. L’autorité a notamment rappelé les conditions dans lesquelles le permis de recherche est octroyé et exempte le Chef de l’Etat dans le processus de délivrance. S’il s’agit d’un permis de recherche, c’est le ministre qui s’en occupe et non le président de la République », a-t-il conclu.

Birame Khary Ndaw

Dr. Ousmane Cissé, ancien Directeur des Mines : «Le Diamant n’est pas exploité au Sénégal »

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Ancien Directeur général des Mines et de la Géologie, de 2011-2019, le Dr Ousmane Cissé a réagi lundi aux accusations de Me Moussa Diop, leader de AG/Jotna qui, au cours d’un point de presse, évoqué un supposé contrat minier relatif à l’exploitation du diamant. (source: lesoleil.sn)

Dans une contribution parcourue par lesoleil.sn, l’actuel Directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen S.A) a apporté des précisions de taille. D’emblée, il rappelle que «le Diamant  n’est pas exploité au Sénégal, particulièrement dans la « zone Nord » où malheureusement il n’y a pas de roches diamantifères ».

Dr. Cissé a, par ailleurs, souligné qu’en Droit minier au Sénégal, « il n’existe pas une ‘’autorisation d’exploration’’. Soit on détient une autorisation de prospection soit un permis de recherche. Ces deux titres miniers sont de nature différente en droits et obligations et ne confèrent pas des droits d’exploitation ». Mieux, a-t-il ajouté, « la société citée dans la « lettre » de Maître Diop est inconnue du registre des titres miniers du Sénégal. Seules deux (02) sociétés minières détenaient des permis de recherche de Diamant. Il s’agit de 2SH à Wassangara (2016) et de ICT à Ylimalo (2018) à Kedougou ».

Ce n’est pas tout. Ainsi, d’après l’ancien directeur général des Mines, le 1er décembre 2016, Aly Ngouille Ndiaye était Ministre de l’Industrie et des Mines. Par conséquent, « il ne peut être le Ministre de l’Energie et des Mines qui a signé la lettre lue par Maître Diop. Il faut rappeler que depuis 2013, l’appellation Ministère de L’Energie et des Mines ne figurait plus dans la composition du gouvernement ».

Il rapprote également que « le Président Macky Sall ne délivre pas de titres miniers de reconnaissance ou de recherche. Aussi, il n’en a jamais ordonné l’octroi à quiconque ». Mieux, précise Dr Cissé, «le Président Macky Sall n’a pas signé la « lettre » du 8 février 2018 adressée à son « cher collaborateur « . En effet, il a quitté Dakar le 7 février 2018, pour prendre part au 18ème Sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) qui s’est tenu le même jour à Niamey. Le 8 février, le Chef de l’Etat a quitté Niamey pour se rendre en Mauritanie où il a effectué une visite de travail ».
A l’en croire, « le lundi 26 février 2018, le Président Macky Sall ne pouvait pas être à Paris car il était à Dakar pour la visite officielle au Sénégal du 28 février au 02 mars 2018 de S.E.M Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie ».

SENEGAL-ECONOMIE-POLITIQUE / Il n’existe pas une mine de diamant dans le territoire sénégalais, selon l’ingénieur géologue Ousmane Cissé

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Dakar, 11 déc (APS) – Toutes les missions de recherche de diamant effectuées au Sénégal sont restées infructueuses, a soutenu le directeur général de la Société des mines du Sénégal, Ousmane Cissé, à la suite des propos tenus par l’avocat et opposant Moussa Diop faisant état de l’existence dans le pays de mines produisant ce précieux minerai.

‘’De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal’’, a déclaré M. Cissé.

Moussa Diop, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain et ancien collaborateur du président de la République, a cité les noms de personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière, lors d’une conférence de presse donnée samedi.

‘’Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux’’, a argué Ousmane Cissé, ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines.

‘’Il n’y a pas eu de nouvelles découvertes’’ de diamant parce que ‘’du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment’’ cette précieuse pierre, a soutenu M. Cissé.

Il ajoute qu’‘’il n’existe pas une société minière qui exploite du diamant’’ dans le portefeuille de la SOMISEN.

‘’Le Sénégal n’a pas de roches qui renferment [du diamant]’’

‘’S’il n’y pas de diamant à exploiter, il ne peut pas y avoir un permis d’exploitation, ni une concession minière’’, a fait valoir Ousmane Cissé, un proche du président de la République.

Ce dernier, selon plusieurs médias, a été mis en cause dans le présumé scandale dénoncé par Moussa Diop.

‘’Les permis de recherche sont délivrés par le ministre chargé du secteur (le ministère des Mines), pas par le président de la République’’, a argué M. Cissé, défendant Macky Sall.

Le ministère des Mines et de la Géologie déclare, à la suite de la conférence de Moussa Diop, qu’‘’il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée, pour lesquels des résultats concluants n’ont pas été encore obtenus’’.

Me Diop a cité les noms de Macky Sall et de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.

M. Ndiaye, candidat à la candidature à l’élection présidentielle, l’a également démenti.

Me Diop a déclaré, lundi, avoir été convoqué à la Sûreté urbaine de Dakar en raison des propos tenus lors de sa conférence de presse.

L’avocat a rejoint l’opposition à la suite de son limogeage du poste de directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk. Son limogeage a lieu après qu’il a soutenu dans une interview que Macky Sall n’avait pas le droit d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024.

M. Sall refusait à l’époque de dire s’il serait candidat ou pas.

PD/BB/OID/ESF/ASG

Réponse du Dr Ousmane CISSE à Moussa DIOP: Les contre-vérités de Maître Moussa Diop

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Les contre-vérités de Maître Moussa Diop

1- Le 1er décembre 2016, Monsieur Aly Ngouille Ndiaye était Ministre de l’industrie et des Mines. Donc il ne peut être le Ministre de l’Energie et des Mines qui a signé la lettre lue par Maître Diop. Il faut rappeler que depuis 2013, l’appellation Ministère de L’Energie et des Mines ne figurait plus dans la composition du gouvernement.

2- Le Président Macky Sall ne délivre pas de titres miniers de reconnaissance ou de recherche. Aussi, il n’en a jamais ordonné l’octroi à quiconque.

3- Le Président Macky Sall n’a pas signé la « lettre » du 8 février 2018 adressée à son « cher collaborateur « . En effet, il a quitté Dakar le 7 février 2018, pour prendre part au 18ème Sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) qui s’est tenu le même jour à Niamey. Le 8 février, le Chef de l’Etat a quitté Niamey pour se rendre en Mauritanie où il a effectué une visite de travail.

4- Le lundi 26 février 2018, le Président Macky Sall ne pouvait pas être à Paris car il était à Dakar pour la visite officielle au Sénégal du 28 février au 02 mars 2018 de S.E.M Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie.

5- En Droit minier au Sénégal, il n’existe pas une ‘autorisation d’exploration’. Soit on détient une AUTORISATION DE PROSPECTION soit un PERMIS DE RECHERCHE. Ces deux titres miniers sont de nature différente en droits et obligations et ne confèrent pas des droits d’exploitation.

6- la société citée dans la « lettre » de Maître Diop est inconnue du registre des titres miniers du Sénégal. Seules deux (02) sociétés minières détenaient des permis de recherche de Diamant. Il s’agit de 2SH à Wassangara (2016) et de ICT à Ylimalo (2018) à Kedougou.

7- Le Diamant 💎 n’est pas exploité au Sénégal, particulièrement dans la « ZONE NORD » où malheureusement il n’y a pas de roches diamantifères.

En politique, la Vérité est l’Ami, l’Honnêteté est le Compagnon !

Dr Ousmane CISSÉ
DG SOMISEN S.A
Directeur des Mines et de la Géologie (2011-2019)

Les composantes du secteur minier sont « peu développées » au Sénégal (Ousmane Cissé)

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Le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen Sa) Ousmane Cissé, a déclaré ce jeudi, que les composantes du secteur minier sont « peu développées » au Sénégal, à l’exception du ciment et des phosphates, ce que le Plan stratégique de développement (Psd) va aider à améliorer avec « un business model résilient et à forte valeur ajoutée ».

S’exprimant lors d’un atelier d’information sur le plan stratégique de développement, M. Cissé a fait savoir que « la Somisen est une société nationale créée par l’Etat du Sénégal qui va promouvoir, développer et contrôler l’activité minière et mettre en valeur de façon responsable et durable les mines du pays ». Soulignant qu’elle détient 10% de chaque projet minier en phase d’exploitation.
En 2016, dit-il, « le président Macky Sall a proposé dans la constitution qui a été largement adoptée par le peuple sénégalais de «  conférer la propriété des ressources au peuple sénégalais pour permettre de générer de l’emploi sur toute la chaîne depuis l’exploitation jusqu’à l’utilisation du produit ».
Selon lui, plus de 52 actions seront mises en œuvre sur les cinq prochaines années.
Le Plan stratégique de développement va permettre à la Somisen Sa « d’assurer une bonne gestion des participations de l’État dans les opérations minières et la commercialisation des produits et titres miniers », ajoute-t-il.
M. Cissé juge nécessaire de renforcer le leadership de la Somisen Sa pour un bon exercice de sa mission de représentation de l’État.
Le ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr s’est pour sa part réjoui de l’existence du PSD de la Somisen Sa. Selon lui, son élaboration est une étape charnière dans la vie de la Société des mines du Sénégal.
« Malgré les importantes potentialisés, le secteur minier ne fournit que 5 % du produit intérieur brut du pays », ajoute M. Sarr qui estime que la loi attribue que 25% des actions de la Somisen Sa au secteur privé national.

La Société des Mines du Sénégal expose son plan stratégique pour le développement de l’industrie minière

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Le Sénégal est un pays minier. La contribution de ce secteur dépasse les 5% du PIB, et rien qu’en 2021, sa valeur ajoutée avait atteint les 730 milliards de Fcfa. Malgré cela, l’impact de ce secteur dans l’économie peut encore être améliorée.

C’est dans ce sens que la société des mines du Sénégal s’est réunie ce jeudi 30 novembre pour partager son plan stratégique pour la période 2023-2027 avec comme objectif : l’amélioration de la gouvernance du secteur minier et des conditions de vie des populations.

Cette rencontre a été marquée par la présence du ministre des mines Oumar Sarr, qui lors de son allocution, a insisté sur les objectifs de cette société mise en place en 2020.

« Il est attendu que la Somisen Sa contribue fortement à une bonne valorisation du potentiel minier, dans l’optique d’une bonne optimisation des retombées financières tirées des opérations minières au bénéfice des populations », a déclaré M. Sarr

Pour le directeur général de la société des mines du Sénégal, cette vision entre en droite ligne avec les initiatives du gouvernement sénégalais depuis plusieurs. « En 2016, l’État du Sénégal a introduit dans la nouvelle constitution l’article 25.1 qui confère la propriété des ressources au peuple sénégalais. Donc en créant la Somisen on traduit cette vision constitutionnelle en cela que l’exploitation et la valorisation doivent d’abord profiter au Sénégal » a tenu à rappeler Ousmane Cissé.

Les mines : un secteur « à haut potentiel de création d’emploi »

Depuis plusieurs années maintenant le Sénégal est un pays producteur d’or. D’ailleurs cet or représente à lui seul 512 milliards de la valeur ajoutée de tout le secteur minier en 2021. Toutefois, cette exploitation ne profite pas à l’une des franges de la population les plus demandeurs de la population : les bijoutiers.

« Ce que l’on n’arrive pas à comprendre, c’est comment dans un pays producteur d’or, des bijoutiers aillent au chômage parce qu’ils n’ont pas de matière première », s’est plaint Ibrahima Niang, Président de l’Association des bijoutiers du Sénégal. D’après ce dernier, cette situation est due à la TVA sur l’or, qui le rend quasi inaccessible pour les bijoutiers locaux.

M. Niang a d’ailleurs plaidé auprès du ministre des mines, pour une levée de cette TVA sur l’or produite au Sénégal, ce qui permettra selon de renforcer le secteur privé national.

Au-delà du secteur aurifère, c’est tout le secteur minier qui peut être un grand pourvoyeur d’emploi. C’est du moins ce que pense le directeur exécutif du Club des investisseurs sénégalais, Abdoulaye Ly. Pour lui, ce secteur est capable de générer 134000 emplois par an.

La création de la société des mines du Sénégal devra donc répondre à ces besoins manifestés par les différentes parties prenantes dans ce secteur qui espèrent que les sujets abordés et les perspectives entrevues permettront à toute la population sénégalaise de tirer profit des richesses de son sous-sol.

Source : intelligences magazine