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Mauritanie : Shell obtient des autorités le droit d’explorer le bloc C-2 situé en mer

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La compagnie pétrolière Shell est déjà active dans la recherche d’hydrocarbures en Mauritanie où elle opère le bloc offshore C-10 avec 90 % de participation.

Bill Langin, le vice-responsable de la politique d’exploration en eaux profondes de Shell et Abdessalem Ould Mohamed Saleh, le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie ont acté, mardi 21 février, un accord de prospection et de production d’hydrocarbures relatif au bloc C-2, un périmètre situé dans les eaux territoriales de la Mauritanie.

L’accord intervient environ une semaine après la validation, par le gouvernement, du projet. Ce dernier s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises par l’Etat, pour stimuler les activités pétrogazières, en renforçant l’attractivité de l’industrie locale des hydrocarbures.

Le bloc C-2 représente la deuxième zone d’exploration que Shell obtient en Mauritanie. La concession s’ajoute au bloc offshore C-10, obtenu en 2018. Elle est logée sur le même trend que les découvertes pétrogazières, Orca et BirAllah, respectivement réalisées par Neptune Energy, et BP.

Selon les termes de l’accord convenu avec les autorités, Shell détiendra 75 % d’intérêts opérationnels sur le bloc C-2, les 25 % restants étant détenus par le gouvernement mauritanien. Aucune information n’a pour le moment été divulguée en ce qui concerne le plan d’activité qui sera mis en œuvre sur le périmètre.

Abdel-Latif Boureima 

Source: Agence Ecofin

Vers une pénurie de gaz l’hiver prochain en Europe ?

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Depuis le début de la guerre en Ukraine et sa décision de se détourner du gaz russe, l’Europe fait face à de nombreux défis concernant son approvisionnement gazier. L’hiver prochain risque d’être rude, selon l’AIE.

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a mis en garde contre de possibles pénuries d’énergie l’hiver prochain en raison d’une offre limitée de gaz naturel liquéfié (GNL) et d’une demande accrue de la Chine.

Bien que les gouvernements européens aient pris de bonnes décisions au cours de l’année écoulée, comme la construction de nouveaux terminaux GNL pour remplacer les livraisons de gaz russe, M. Birol estime que les ménages et les entreprises doivent poursuivre leurs efforts pour réduire leur consommation de gaz et la production d’énergie renouvelable doit se développer plus rapidement.

On attend 23 milliards de mètres cubes de GNL supplémentaires cette année, mais même avec cette augmentation de capacité, la Chine en consommerait probablement 80 %, estime l’AIE. Par conséquent, il pourrait ne pas y avoir assez de gaz à importer et des pénuries pourraient survenir en Europe l’hiver prochain, ce qui entraînerait probablement une nouvelle hausse des prix.

Cette mise en garde arrive quelques jours avant celle d’un dirigeant du secteur électrique allemand. Celui-ci a mis en garde contre de possibles pénuries de gaz l’hiver prochain, d’autant plus que l’Allemagne devrait remplir des installations de stockage sans son approvisionnement en provenance de Russie.

Olivier de Souza

Source: Agence Ecofin

Sanctions américaines en Ouganda : l’or perd sa place de premier produit exporté au profit du café

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Selon le Trésor américain, plus de 90 % de l’or produit en RDC passe en contrebande par les États voisins, dont le Rwanda et l’Ouganda, pour y être raffiné et exporté. L’Ouganda a exporté pour 1,03 milliard $ d’or en 2021, avant des sanctions contre la plus grande raffinerie du pays en mars 2022.

Les exportations ougandaises d’or ont baissé de 80,6 % en glissement annuel pour atteindre 200,64 millions de dollars d’or en 2022. C’est l’une des informations fournies par la Banque centrale d’Ouganda dans un rapport publié ce mois, et qui indique que les recettes d’exportation du café ont progressé dans le même temps, passant de 718,96 millions de dollars en 2021 à 859,47 millions de dollars l’année dernière.

Cette baisse drastique des exportations aurifères peut s’expliquer par les sanctions imposées depuis mars 2022 par le département américain du Trésor à African Gold Refinery, raffinerie à l’origine du boom des exportations ougandaises d’or depuis 2015. L’entreprise et son promoteur belge, l’homme d’affaires Alain Goetz, seraient en effet impliqués dans un trafic illicite d’or en provenance de la RDC voisine.

« Alain Goetz et son réseau ont contribué au conflit armé en recevant de l’or de la RDC sans remettre en question son origine […]. L’or de conflit constitue la principale source de revenus des groupes armés dans l’est de la RDC, où ils contrôlent les mines et exploitent les mineurs », expliquait alors Brian E. Nelson, sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier.

Selon Stephen Turyahikayo, consultant local spécialisé sur les chaines d’approvisionnement responsable cité par Reuters, « faire des affaires à l’échelle internationale pour eux [African Gold Refinery, Ndlr] est maintenant difficile après les sanctions ». L’analyste souligne aussi le rôle qu’a pu jouer la décision du ministère des Mines de suspendre la délivrance de nouvelles licences d’exportation, dans l’attente de la mise en œuvre du nouveau code minier adopté en février 2022 et promulgué par le président en octobre dernier.

Pour rappel, l’Ouganda dispose d’autres ressources minérales qui peuvent renforcer la contribution du secteur minier à l’économie. Il s’agit notamment du graphite, des terres rares et du cuivre, autant de matières premières indispensables à la transition énergétique et dont la demande est justement en hausse ces dernières années.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : Gold Fields veut produire 2,3 millions d’onces en 2023, en baisse par rapport à 2022

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Gold Fields détient des intérêts dans 4 mines d’or en Afrique, dont trois au Ghana et une en Afrique du Sud, son pays d’origine. La compagnie a enregistré une production attribuable de 2,4 millions d’onces en 2022, en légère hausse par rapport aux 2,34 millions d’onces de 2021.

La compagnie minière Gold Fields, basée en Afrique du Sud, vise une production d’or située entre 2,25 et 2,30 millions d’onces en 2023. C’est ce qu’elle a indiqué jeudi 23 février à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, lesquels résultats mentionnent une production d’or attribuable de 2,4 millions d’onces en 2022.

Cette baisse est en partie liée à l’épuisement des réserves de deux des trois mines ghanéennes de la compagnie, en l’occurrence Damang et Asanko. La mine d’or Damang, détenue à 90 %, a ainsi rapporté 207 000 onces à Gold Fields en 2022, contre 229 000 onces en 2021.

Quant à Asanko, une coentreprise avec le canadien Galiano qui en est l’opérateur, la production attribuable à Gold Fields a baissé de 19 % en glissement annuel pour atteindre 76 700 onces en 2022. La contribution d’Asanko est d’ailleurs exclue cette année des prévisions de la compagnie sud-africaine.

Notons que les deux dernières mines africaines de Gold Fields, Tarkwa au Ghana et South Deep en Afrique du Sud, ont respectivement rapporté 478 400 onces et 316 200 onces, soit une production totale attribuable de 1,07 million d’onces pour la compagnie sur le continent. Le reste de la production attribuable à Gold Fields provient du Pérou et d’Australie.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Botswana : Premium Nickel lève 5,7 millions $ pour ses projets de cuivre-nickel-cobalt

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Le canadien Premium Nickel Resources a pris en 2021 le contrôle d’anciennes mines de cuivre-nickel-cobalt appartenant à l’État botswanais. Il a l’intention de leur assurer un renouveau afin de profiter de la demande croissante pour ces métaux essentiels à la transition énergétique.

La compagnie minière canadienne Premium Nickel Resources a annoncé le vendredi 24 février la clôture d’un placement privé d’actions lui ayant permis de récolter 7,76 millions de dollars canadiens (5,70 millions $). Le produit net obtenu via cette émission de nouvelles actions ordinaires sera utilisé pour soutenir les travaux d’exploration et de redémarrage des mines Selebi et Selkirk, détenues à 100 % par la société au Botswana.

À en croire le PDG Keith Morrison, les travaux incluront un programme de forage des gisements de nickel-cuivre-cobalt-PGE (Platinum Group Elements) sur les deux actifs. La modernisation du puits nord de Selebi a déjà commencé, ainsi que des travaux préparatoires à un prochain programme de forage souterrain. Le but est de parvenir à une estimation de ressources vierge pour les mines.

Pour rappel, les deux projets objet de la récente levée de fonds ont été cédés en septembre 2021 par l’État botswanais qui compte sur la compagnie canadienne pour leur redonner vie. Le renouveau de ces mines, exploitées jusqu’en 2016, s’inscrit dans la stratégie de diversification du secteur minier local qui a connu un coup d’accélérateur depuis la pandémie de Covid-19.

La crise sanitaire a en effet révélé les faiblesses de l’économie botswanaise en lien avec sa dépendance à l’exploitation des diamants. Depuis, le pays développe une industrie cuprifère et place également des espoirs dans l’exploitation de ses autres réserves, y compris le manganèse et le charbon.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le spécialiste du forage Geodrill s’associe au développement du projet aurifère Napié

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Selon une première estimation de ressources minérales publiée en juin 2022, le projet Napié héberge 868 000 onces. Son potentiel serait encore plus grand d’après son propriétaire australien Mako Gold, qui y poursuit les travaux d’exploration.

La société de forage Geodrill, enregistrée sur l’île de Man au Royaume uni, a conclu un protocole d’accord contraignant lui permettant d’obtenir jusqu’à 1 million de dollars d’actions Mako Gold. C’est l’annonce faite le lundi 27 février par la junior minière australienne qui précise que ledit accord porte sur la réalisation de travaux de forage sur ses projets aurifères en Côte d’Ivoire, notamment son actif phare Napié.

Selon les termes de la transaction, Mako pourra commander à Geodrill jusqu’à 2 millions de dollars de travaux de forage à circulation inverse (RC), de forage air core (AC) et de forage au diamant (DD) sur deux périodes de six mois chacune. A chaque réception mensuelle d’une facture de Geodrill, la junior aura la possibilité de verser la moitié de son dû sous forme d’actions dont la valeur est déterminée selon un mécanisme convenu par les deux parties.

« L’accord [forage contre participation] permet à Mako de forer deux fois plus de mètres pour la même somme d’argent, doublant ainsi les chances de succès, tout en offrant la possibilité de revenir à un paiement en espèces, si Mako le souhaite », explique Dave Harper, fondateur et PDG de Geodrill.

Pour rappel, Mako Gold détient 90 % du projet Napié qui héberge 868 000 onces dans la catégorie inférée selon une première estimation datant de juin 2022. La société contrôle également à 100 % le projet Korhogo où l’exploration est encore à un stade précoce. Quant à la société Geodrill, elle est active dans les travaux de forage depuis 1998 et mène des activités au Ghana, au Burkina Faso, au Mali et en Égypte.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Rencontre MAEP/SOMISEN SA

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Une mission du MAEP (Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs), composée de cinq personnes, a été reçue hier (23 février 2023) dans les locaux de la SOMISEN SA (Société des Mines du Sénégal) pour échanger sur le secteur minier au Sénégal.

Le personnel de la SOMISEN SA et la délégation du MAEP se sont penchés sur différentes questions regroupées dans un questionnaire d’évaluation ciblée sur le thème « Les ressources minières au cœur de la transformation structurelle de l’économie du Sénégal ».

La discussion a tourné autour de plusieurs points essentiels tels que :

  • La RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) ;
  • Le fonds d’appui aux collectivités ;
  • Le cadre juridique applicable au secteur minier ;
  • La gouvernance institutionnelle du secteur ;
  • L’ambition de la politique minière sénégalaise ;
  • La transparence des contrats ;
  • La gouvernance environnementale ;
  • L’exploitation minière artisanale ;
  • Les défis en matière de gouvernance des ressources minérales ;
  • L’implication du secteur privé ;
  • L’offre de formation professionnelle ;
  • Le rôle des sociétés minières privées dans la lutte contre le chômage ;
  • La contribution au développement structurel des régions d’accueil.

La rencontre a permis aux agents de la société de faire des analyses, de donner leurs points de vue, de faire des suggestions et des recommandations sur le secteur. Elle a été fructueuse pour les deux parties et participera, sans doute, à la valorisation des ressources minérales et à l’amélioration des conditions de vie des populations en Afrique.

Isma SYLL, Responsable Communication et Partenariat                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

La plus grande mine d’Amérique centrale suspend ses activités au Panama

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Le géant minier canadien First Quantum Minerals, qui exploite une grande mine de nickel en Australie, a annoncé jeudi la suspension de ses activités dans la plus grande mine de cuivre d’Amérique centrale, située au Panama, affirmant que le gouvernement l’empêche d’exporter sa production.

La décision de suspendre les opérations de traitement à la mine Cobre (cuivre) Panama, privant de travail quelque 8.000 employés et sous-traitants, s’inscrit dans un conflit opposant la multinationale minière canadienne First Quantum Minerals et le gouvernement panaméen concernant les taxes et les redevances qui dure depuis plus d’un an.

L’arrêt des activités “est le résultat du refus de l’autorité maritime du Panama d’autoriser les opérations de chargement de concentré de cuivre au port de la mine, Punta Rincon”, indique l’entreprise, dans un communiqué.

Le cuivre, roi des métaux industriels

La mine géante à ciel ouvert de Cobre Panama, située à 240 km de la capitale, est considérée comme le plus grand investissement privé de l’histoire du Panama, représentant 4% de son PIB et 75% de ses recettes d’exportation.

Les négociations sur un nouveau contrat sont en cours depuis plus d’un an, mais restent dans l’impasse sur la question du montant que la compagnie devrait payer au Panama.

En janvier, le gouvernement panaméen envisageait la possibilité de concéder l’exploitation de la mine de cuivre à un autre groupe minier en cas d’échec des négociations en cours avec le canadien First Quantum Minerals.

Mi-décembre, le président du Panama Laurentino Cortizo avait mis un coup de pression en ordonnant l’arrêt des opérations dans la mine, découverte en 1968 et qui produit depuis février 2019 environ 300.000 tonnes de concentré de cuivre par an. Arrêt qui n’a jamais eu lieu, a précisé l’entreprise canadienne.

Le Panama exige un nouvel accord qui multiplie par 10 les redevances versées à l’Etat par la multinationale canadienne par rapport au contrat précédent.

Les pourparlers sont toujours en cours, a souligné First Quantum Minerals (FQM) jeudi.

Le nickel de la transition énergétique en Australie

First Quantum Minerals exploite aussi la Ravensthorpe Nickel Operation (RNO), une  mine de nickel et de cobalt à ciel ouvert et son usine de traitement situées dans le sud-ouest de l’Australie-Occidentale.

RNO est situé dans la région d’Esperance en Australie-Occidentale, à environ 550 km au sud-est de la capitale de l’État, Perth.

Au début de 2020, la mine a été redémarrée, créant plus de 350 emplois.

La production annuelle continue de RNO est d’environ 22 000 tonnes de nickel contenu.

En mai 2021, First Quantum a conclu un accord contraignant et a cédé une participation de 30 % au conglomérat sud-coréen POSCO, l’un des plus grands producteurs d’acier au monde. POSCO qui partage, par ailleurs, une co-entreprise (NMC) et une usine de nickel avec la société calédonienne SMSP.

LME cuivre cours provisoire le 24/02/2022 8 900 dollars/tonne -0,05%

LME nickel cours provisoire le 24/02/2022 25 302 dollars/tonne -4,22%

Alain Jeannin

Source : francetvinfo.fr

Focus sur une ressource minérale : le Kaolin

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Le Kaolin est une argile blanche friable, imperméable, réfractaire et pure. Il est
essentiellement constitué de kaolinite, un silicate d’aluminium hydraté qui résulte de
l’altération des feldspaths des roches de la croûte terrestre.

Au Sénégal, les gisements de Kaolinite sont largement répandus dans les régions
de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Ziguinchor, Kaolack et Kédougou. Le kaolin, appelé «Kew» en wolof, est consommé par certaines femmes.

A travers le monde, les États-Unis sont le plus grand producteur de kaolinite ; en
2010, ils ont produit environ 5,7 millions de tonnes métriques de kaolinite. Le
deuxième producteur de kaolinite est l’Ouzbékistan, suivi de l’Allemagne, de la République tchèque, du Brésil, du Royaume-Uni, de l’Ukraine, de l’Italie, de la
Turquie, de l’Espagne et du Mexique.

Le Ghana est redevenu en 2022 le premier producteur africain d’or (Banque centrale)

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En 2021, l’Afrique du Sud a ravi au Ghana la place de premier producteur africain d’or, un titre symbolique que le pays ouest-africain détenait depuis quelques années. L’année dernière, la production de la nation arc-en-ciel a baissé alors que celle du Ghana a suivi le chemin inverse.

Le Ghana a exporté 3,78 millions d’onces troy d’or en 2022, pour une valeur totale de 6,61 milliards de dollars. Pour la Banque centrale du Ghana qui donne l’information dans son dernier rapport de politique monétaire, il s’agit d’une hausse en glissement annuel de 33 % du volume d’or exporté, et de 30 % des revenus d’exportation générés.

Selon ce document obtenu par l’Agence Ecofin, la progression du volume exporté et son impact sur les revenus s’expliquent par l’augmentation de la production d’or, surtout du côté des petites sociétés d’exploitation aurifère. Cette augmentation a donc permis au Ghana de retrouver son fauteuil de leader africain du secteur. Son grand rival, l’Afrique du Sud, a en effet vu sa production baisser de 19 % à 84 tonnes (2,7 millions d’onces troy) sur la même période, à cause de problèmes d’électricité récurrents.

Par ailleurs, bien que la valeur des exportations de pétrole brut ait également augmenté de 37,5 % par rapport à 2021, atteignant 5,43 milliards de dollars, il faut souligner que le métal jaune reste le premier produit d’exportation du Ghana. Il a représenté 38 % des exportations totales du pays en 2022, contre 34,5 % l’année précédente.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin