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A la fin de l’année 2022, le plan de 8,5 milliards $ pour une transition juste en Afrique du Sud a été approuvé. Le financement est promis par certaines des nations les plus riches du monde pour réaffecter ou fermer les centrales électriques au charbon du pays.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a affirmé en marge d’un débat sur le discours sur l’état de la nation du 16 février que l’abandon du charbon comme source d’énergie est une idée qui doit être dissipée.

« Nous nous engageons en faveur d’un futur bouquet énergétique composé d’une diversité de sources d’énergie, notamment le charbon, les énergies renouvelables, le nucléaire, le gaz, l’hydroélectricité, le stockage, la biomasse et d’autres formes d’énergie. », a déclaré M. Ramaphosa.

L’Afrique du Sud premier pollueur africain, doit réduire sa dépendance au charbon pour s’aligner sur son programme de transition équitable. Cependant, le pays doit aussi faire face à une crise énergétique majeure et une dépendance considérable au charbon.

Dans ce contexte, les autorités sud-africaines ont décidé d’être plutôt pragmatiques. Elles envisagent ainsi de laisser fonctionner les mégacentrales électriques récemment construites dans le pays, Medupi et Kusile, qui peuvent potentiellement générer environ 8 000 MW, lorsqu’elles fonctionnent à plein régime.

Même si en parallèle, elles soutiennent un déploiement rapide des énergies renouvelables à travers des projets comme le programme d’approvisionnement en énergie renouvelable (REIPPPP).

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

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