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La SNPC accueille la 5e réunion des PDG des SNH de l’APPO à Brazzaville

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(SNPC) – La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) est fière d’avoir accueilli la 5ème édition de la réunion des PDG des sociétés nationales d’hydrocarbures de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), le 16 novembre 2023 à Brazzaville. La réunion s’est tenue en présence du Ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua et de S.E.M. Le Secrétaire Général de l’APPO, M. Omar Farouk Ibrahim et des PDG des Sociétés Nationales d’Hydrocarbures des pays membres de l’APPO.

Cette rencontre prestigieuse a réuni les délégations des compagnies pétrolières nationales des pays membres de l’APPO pour une journée de réunions de haut niveau, de discussions et de collaborations stratégiques. La réunion a pour but d’encourager la coopération, de partager des idées et d’explorer des solutions innovantes pour relever les défis et saisir les opportunités dans le secteur de l’énergie. Les membres ont ainsi développé leur coopération et exploré les possibilités d’accords de collaboration qui renforceront les liens entre les nations.

Témoignage de cet engagement, les membres ont acté la création du comité d’experts des sociétés nationales d’hydrocarbures des pays membres de l’APPO qui a pour objectif d’assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions prises. Ce comité se chargea également d’élaborer l’ordre du jour et le rapport de la réunion du forum des PDG de l’APPO.

Signature de 5 accords de coopération entre les membres

Plusieurs accords importants ont été signés au cours de la matinée. La SNPC est fière d’annoncer la signature de trois protocoles d’accord dont deux avec la Sonatrach (Algérie) portant sur la formation et l’optimisation du capital humain. Le troisième accord a été conclu avec la SONIDEP (Niger) et couvre des domaines clés de coopération, notamment l’exploration et la production et le partage des pratiques industrielles et opérationnelles.

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D’autres accords ont été conclus entre la Sonatrach (Algérie) et la SNH-B (Benin) ; entre la Sonatrach (Algérie) et la Cohydro (RDC) ; et enfin entre la Sonatrach (Algérie) et la GNPC (Ghana).

Ces partenariats soulignent l’engagement en faveur de la collaboration régionale et de la poursuite d’initiatives mutuellement bénéfiques et l’essor des solutions sud-sud plus pérennes.

Avancées sur la création d’une Banque Africaine de l’Energie

Les membres de l’APPO ont eu l’occasion de continuer les discussions dessinant les périmètres du projet de Banque Africaine de l’Energie en partenariat avec l’Afreximbank. Les membres ont rappelé leur intention de créer une institution stable, fiable et irréprochable avec les plus hauts standards de gouvernance. Les discussions ont ensuite porté sur les besoins de financement.

Renforcement de la coopération pour la transition énergétique

H.E. Dr. Sultan Al Jaber, président de la COP28, envoyé spécial des Émirats Arabes Unis Unis pour le changement climatique et ministre de l’industrie et des technologies avancées, a adressé un message vidéo spécial aux membres de l’APPO, appelant à une coopération accrue en matière de transition énergétique et à l’adoption de la charte du pétrole et du gaz pour la décarbonisation. Les membres de l’APPO ont discuté de l’opportunité de signer la charte, concluant sur une recommandation générale d’adhésion.

Création d’un forum des directeurs des institutions de formation

Les membres sont revenus sur les résultats du tout premier forum des directeurs des institutions de formation qui s’est tenu en Algérie en juin 2023. Ce forum a pour objectif de renforcer la coopération et la collaboration des pays membres en termes de formation et de développement d’expertise en identifiant et mettant en œuvre les bonnes pratiques. Le forum inaugural a permis aux membres d’identifier les principaux défis à adresser, notamment, l’optimisation des ressources, la formation digitale, la formation spécialisée, la disparité des contenus dans les programmes de formation.

M. Raoul Maixent Ominga, directeur général de la SNPC, président de la séance, a exprimé son enthousiasme à l’égard de cette assise, et appelé au renforcement de la collaboration sud-sud en déclarant : “Nous sommes honorés d’accueillir cette éminente assemblée et les discussions productives qui façonneront sans aucun doute l’avenir de l’industrie de l’énergie en Afrique. Les accords signés avec la Sonatrach et SONIDEP marquent des étapes importantes dans notre engagement en faveur de la collaboration régionale et du développement durable“.

Prochaine réunion

Les membres ont annoncé en fin de journée que la prochaine réunion des PDG des Sociétés Nationales d’Hydrocarbures aura lieu la dernière semaine du mois de septembre 2024 sous la présidence de la GEPETROL, Guinée Equatoriale. 

SNPC

Créée le 23 avril 1998, la Société Nationale des Pétroles du Congo est une société pétrolière nationale dont la mission est de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais, avec pour mission d’explorer, d’exploiter, de développer et de distribuer les hydrocarbures du Congo, en partenariat avec des sociétés internationales.

APPO

Créée en 1987 à Lagos (Nigeria), l’APPO a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et les autres institutions internationales dans le domaine des hydrocarbures, et d’encourager une collaboration et des partenariats fructueux en utilisant les hydrocarbures comme catalyseur de la sécurité énergétique, du développement durable et de la diversification économique en Afrique.

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Source : Agence Ecofin

Angola : Sonangol officialise la reprise des opérations d’exploration pétrolière sur le bloc à terre KON-11

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La reprise de l’exploration pétrolière sur le bloc à terre KON-11 avait filtré début septembre. Le périmètre est stratégique pour l’Angola qui espère, en cas de succès des opérations, stimuler la production d’or noir.

En Angola, la société publique du pétrole Sonangol s’est exprimée jeudi 16 novembre au sujet de l’exploration du bassin Kwanza en particulier sur le bloc KON-11. Interrompue depuis plusieurs décennies, la prospection sur cette zone d’intérêt située à terre est effective depuis quelques semaines, avec le lancement du forage du puits d’exploration Tobias-13.

Selon les informations communiquées par l’entreprise d’État, les activités de forage du puits ont été exécutées jusqu’à une profondeur totale de 960 mètres atteignant Binga, la principale cible du site qui révèle la présence de ressources pétrolières potentiellement exploitables.

Les parties prenantes comptent procéder à l’évaluation du potentiel de production d’or noir du site, une fois que les travaux liés au puits Tobias-14, le deuxième puits du bloc dont le forage est en cours, auront été achevés.

Selon les projections, le forage de Tobias-14 devrait s’étendre sur une durée de 40 à 50 jours. Une période au cours de laquelle sera parallèlement réalisée l’analyse géologique et géophysique des données résultant du forage du puits Tobias-13.

Dans l’ensemble, ces opérations sont stratégiques pour l’industrie pétrolière de l’Angola qui fait face depuis plusieurs années à une baisse soutenue de sa production, liée au déclin des champs pétroliers producteurs.

Rappelons que Sonangol est l’opérateur du bloc KON-11 sur lequel elle détient 30 % d’intérêts. Sont également engagées sur ce périmètre, les sociétés pétrolières Brite’s Oil & Gas (25 %), Grupo Simples Oil (20 %), APEX (20 %), et Omega Risk Solutions Angola (5 %).

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Ghana : les prévisions de production annuelle de Tullow, affectées par des défis liés au champ pétrolier Jubilee

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Vers le milieu du mois d’octobre, la société pétrolière Tullow Oil a annoncé un plan de maintien de sa production d’or noir en Afrique de l’Ouest, au cours des six années prochaines.

La compagnie pétrolière britannique Tullow Oil a revu à la baisse, mercredi 15 novembre, ses prévisions de production de pétrole brut pour l’année 2023. Celles-ci devraient être légèrement inférieures au plateau annuel de 58 000 à 60 000 b/j, annoncé plus tôt en septembre.

Pour expliquer la baisse de ses ambitions de production de brut qui intervient pour la deuxième fois cette année, la compagnie invoque des retards et des défis opérationnels, en l’occurrence des problèmes d’injection, en lien avec l’exploitation du gisement pétrolier ghanéen Jubilee.

« Cela est principalement dû aux retards du programme Jubilee South East et à la réduction de l’injection d’eau, qui est en train d’être résolue avec des taux d’injection d’eau plus élevés prévus d’ici la fin de l’année », a notamment déclaré Rahul Dhir, le PDG de Tullow Oil.

L’entreprise s’est par ailleurs exprimée sur sa santé financière globale. Malgré une dette nette qui devrait afficher 1,6 milliard de dollars au terme de l’année 2023, Tullow indique que son flux de trésorerie passe de 100 à 150 millions de dollars, porté, d’une part, par l’augmentation des volumes de ventes au Gabon, et d’autre part, par le report de certaines dépenses d’investissement.

En ce qui concerne l’investissement, la compagnie a récemment obtenu du négociant suisse de matières premières Glencore, une facilité de crédit de 400 millions de dollars remboursable sur cinq ans. Des fonds essentiellement destinés à la gestion d’obligations arrivant à échéance en mars 2025.

Tullow table sur l’opérationnalisation et la monétisation du gisement Jubilee South East (JSE) dont le développement a coûté environ 1 milliard de dollars, pour continuer d’honorer ses engagements financiers tout en améliorant ses flux de trésorerie.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Nigéria : Oando obtient 800 millions $ d’Afreximbank pour financer l’acquisition des actifs pétrogaziers d’Eni

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La compagnie pétrolière nigériane Oando est active dans l’expansion de ses intérêts dans l’écosystème énergétique local. Récemment, elle a conclu un accord pour produire l’hydrogène vert et de l’électricité bas carbone.

La société énergétique nigériane Oando a obtenu de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), un prêt de 800 millions. Un financement matérialisé par un accord signé en marge de la foire commerciale biennale intra-africaine qui s’est tenue au Caire en Égypte, du jeudi 9 au mercredi 15 novembre 2023.

Ces fonds, Oando devrait les utiliser pour financer l’acquisition de la Nigerian Agip Oil Company (NAOC), la filiale de la compagnie énergétique italienne Eni. Début septembre, Eni et Oando ont d’ailleurs officialisé un accord ciblant l’acquisition des 20 % de participation de la NAOC couvrant les OML producteurs 60, 61, 62 et 63 et les OPL 282 et 135.

Ce financement devrait accélérer le processus d’acquisition par Oando, de ces actifs pétrogaziers nigérians d’Eni, situés à terre. Une transaction soumise à l’approbation des autorités du Nigéria qui, d’après l’annonce faite par les parties prenantes en septembre, est budgétisée à hauteur de 500 millions de dollars.

Si elle va à son terme, cette opération devrait permettre à la société énergétique locale de doubler ses intérêts dans l’ensemble de ces actifs. Ses participations passeraient alors de 20 % actuellement, à 40 %.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Namibie : Andrada Mining obtient 25 millions $ pour accélérer son projet de production de lithium à Uis

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En Namibie, Andrada Mining s’est lancé activement dans l’exploration du lithium sur le site de sa mine d’étain Uis et dans la région avoisinante. La compagnie veut devenir un producteur de lithium à moyen terme, pour tirer profit de la croissance du marché des véhicules électriques.

Andrada Mining a reçu 25 millions de dollars dans le cadre d’un financement associant une émission d’actions, des billets de prêt convertibles et des bons de souscription d’action. Dans un communiqué publié le 16 novembre, la compagnie indique qu’une partie des fonds sera affectée à la mise en œuvre de son projet de production de lithium à la mine d’étain Uis en Namibie.

Dans le détail, Andrada a mobilisé, grâce à Orion Resource Partners, 10 millions de dollars via des billets de prêt convertibles et 2,5 millions de dollars par le biais d’une souscription de 30 505 755 actions ordinaires. Ce financement sera utilisé pour des programmes de forage destinés à déterminer l’étendue de la minéralisation de lithium. Des essais métallurgiques seront également réalisés pour comprendre la composition des pegmatites de la région.

Notons que l’autre moitié des 25 millions de dollars sera exclusivement affectée à l’augmentation de la production d’étain. L’objectif étant d’atteindre des taux de production de 2 000 tonnes d’étain métal par an, contre 482 tonnes au cours de l’exercice financier 2023 achevé le 28 février dernier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : MTN et Huawei s’associent au développement d’une mine de charbon intelligente

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La technologie apporte des gains d’efficacité et renforce la sécurité dans le secteur minier. Le développement rapide de la 5G et de l’Internet des objets incite donc davantage de compagnies minières à développer des outils d’automatisation minière. C’est le cas de Menar en Afrique du Sud.

La société d’investissement Menar, active dans l’exploitation minière en Afrique du Sud, a annoncé le 16 novembre la signature d’un protocole d’accord avec le géant des télécommunications sud-africain MTN et la société chinoise de technologie Huawei. Ce partenariat tripartite porte sur le développement d’une mine de charbon intelligente à Gugulethu.

Gugulethu est située dans la province sud-africaine du Mpumalanga et a une durée de vie estimée à plus de 20 ans. Exploitée par Canyon Coal, une filiale de Menar, elle devrait entrer en production en 2024.

Entre autres avantages, l’accord avec MTN et Huawei permettra l’installation de la connectivité 5G sur le site et dans les puits, ce qui offrira d’importantes possibilités en matière d’automatisation. L’automatisation permet notamment une amélioration de la sécurité des opérations minières, grâce à la délégation de certaines tâches à risque aux machines et la surveillance en temps réel. Il s’agit d’avantages déjà expérimentés par Menar grâce à un accord similaire signé en décembre 2022 pour la mine de charbon Phalanndwa.

« Il est important de noter que la 5G prend en charge les analyses en temps réel basées sur l’intelligence artificielle, permettant ainsi une prise de décision basée sur les données, ce qui est essentiel dans l’environnement minier », explique Jason Shao, directeur de compte de Huawei MTN KAD.

Il faut souligner que l’automatisation des mines se développe depuis quelques années en Afrique, avec certains projets qui jouent même un rôle de pionnier au niveau mondial. C’est le cas de la mine d’or Syama au Mali et de la mine d’or Kibali en RDC. Avec le développement rapide de la 5G et de l’Internet des objets, cette tendance pourrait bien s’accélérer.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

L’investissement minier en Afrique présente moins de difficultés qu’en Australie et au Canada (CMOC)

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Les pays africains attirent ces dernières années des milliards d’investissements dans le secteur minier, notamment en raison de la richesse du sous-sol du continent pour les minéraux critiques. La Chine fait partie des principaux bailleurs de fonds dans ce domaine.

L’investissement minier dans les pays développés comme l’Australie et le Canada présente des difficultés à cause des « relations géopolitiques ». C’est du moins ce qu’affirme cette semaine Li Chaochun (photo), vice-président et directeur des investissements du chinois CMOC, qui préfère, pour cette raison, investir dans d’autres régions comme l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Le Canada et l’Australie sont deux pays dans lesquels CMOC n’exploite pas de mine, contrairement à l’Afrique et l’Amérique du Sud. CMOC exploite notamment des mines de cuivre-cobalt en RDC. Mais la sortie de M. Li intervient surtout dans un contexte marqué depuis plus d’un an par plusieurs blocages des investissements chinois dans les métaux critiques au Canada et en Australie.

Au Canada par exemple, le gouvernement fédéral a ordonné à Sinomine, Zangge Mining et Chengxin Lithium de céder leurs différentes participations dans trois sociétés cotées en bourse et actives sur le lithium. Du côté de l’Australie, Canberra a empêché des investissements de Yibin Tianyi et de Baogang dans AVZ Minerals et Northern Minerals.

Pour les autorités de ces deux pays, il s’agit d’une question de « sécurité nationale », car les minéraux critiques sont essentiels aux plans de transition énergétique, notamment pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables. Or, la Chine domine ce secteur et les pays occidentaux cherchent à réduire son influence.

Tout n’est pas rose sur le continent…

Pour les raisons évoquées plus haut, l’affirmation de M. Li pourrait passer pour une opération de communication destinée surtout à promouvoir les juridictions où CMOC est présente. Elle n’est cependant pas dénuée d’éléments objectifs, quand on examine l’engouement que suscite le continent auprès des investisseurs miniers. En 2019 déjà, Robert Friedland, dont la compagnie Ivanhoe est aussi présente en RDC, affirmait que ce pays est un meilleur endroit où investir dans le cuivre que le Chili, pourtant premier producteur mondial du métal rouge.

La RDC est devenue en 2022 le troisième producteur mondial de cuivre et domine toujours l’approvisionnement mondial en cobalt avec 70 % de l’offre. Le Zimbabwe fait partie des principaux producteurs mondiaux de lithium, alors que le Mozambique est le premier producteur de graphite en dehors de la Chine. D’autres pays du continent hébergent d’immenses réserves de ces différents minéraux, qui sont tous indispensables à la transition énergétique.

L’australien Atlantic Lithium, soutenu par l’américain Piedmont Lithium, s’apprête ainsi à consacrer environ 200 millions $ à la construction de la première mine de lithium du Ghana, alors que le canadien Barrick prévoit d’investir 2 milliards $ pour augmenter sa production de cuivre en Zambie. L’importance du sous-sol africain a également incité les États-Unis, en partenariat avec l’Union européenne, à s’impliquer dans le développement du corridor de Lobito qui reliera les mines de cuivre et cobalt congolaises et zambiennes au marché mondial.

Tout n’est cependant pas rose sur le continent, à commencer par la question de l’approvisionnement énergétique. M. Li a ainsi souligné que la capacité d’électricité disponible actuellement en RDC suffit à alimenter les opérations de CMOC, mais ne permettrait pas à long terme un agrandissement des opérations.

« Il n’y aura pas d’amélioration majeure dans un court laps de temps étant donné que les projets, par exemple dans le domaine de l’hydroélectricité, peuvent prendre du temps et être limités par les conditions de l’infrastructure locale », explique M. Li.

Le cas de la RDC n’est pas isolé, puisque l’approvisionnement énergétique fait partie des raisons évoquées en 2022 par Huayou Cobalt, pour ne pas développer à court terme des projets de transformation locale au Zimbabwe. Outre le défi de l’énergie, l’instabilité réglementaire et politique fait partie des autres raisons souvent évoquées par les investisseurs miniers pour ne pas venir en Afrique.

Dans son dernier rapport portant sur l’attractivité des juridictions minières dans le monde, le Fraser Institute ne classe ainsi que deux pays africains dans le top 20 mondial, soit le Botswana à la 10ème place et le Maroc à la 16ème place. Huit des dix juridictions les moins bien moins classées se trouvent par ailleurs en Afrique. Il faut dire que l’indice utilisé par le think tank canadien est une synthèse entre le potentiel minéral et la politique minière de la juridiction concernée. Sur ce second aspect, l’Afrique accuse en effet du retard par rapport à d’autres régions minières.

« Il nous compare à la RDC qui a une histoire d’instabilité et de non-respect des règles du jeu. Le Chili est un pays sérieux avec des règles claires et permanentes », reprochait d’ailleurs à M. Friedland en 2019, le ministre des Mines chilien, Baldo Prokurica.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La promesse et les risques de l’exploitation minière en haute mer

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L’Autorité internationale des fonds marins s’efforce d’établir des réglementations pour l’exploitation minière en haute mer, alors que les entreprises engagées dans la transition énergétique propre réclament davantage de minéraux. Cette transition sera au centre des préoccupations du sommet climatique COP28 des Nations Unies à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.

Le plus important des trois types d’exploitation minière en haute mer proposés consiste à utiliser un robot géant envoyé au fond de l’océan depuis un navire de soutien.

Le fond marin, en particulier dans certaines parties de l’océan Pacifique, est recouvert de roches en forme de pomme de terre appelées nodules polymétalliques, remplies de métaux utilisés pour fabriquer des batteries lithium-ion pour véhicules électriques.

De nombreux scientifiques affirment qu’il n’est pas clair si et dans quelle mesure la suppression de ces nodules pourrait endommager l’écosystème océanique. Le constructeur automobile BMW, le géant de la technologie Google et même Rio Tinto, la deuxième plus grande société minière au monde, ont appelé à une interdiction temporaire de cette pratique.

Composés de manganèse, de nickel, de cuivre, de cobalt et d’autres oligo-éléments, ces nodules contiennent certains des ingrédients clés nécessaires pour alimenter la transition énergétique.

Les métaux contenus dans ces nodules peuvent être utilisés pour fabriquer des batteries de véhicules électriques (VE), des téléphones portables, des panneaux solaires et d’autres appareils électroniques. Ils sont distincts des terres rares, un groupe de 17 métaux également utilisés dans les véhicules électriques.

Avec l’escalade du changement climatique, les gouvernements sont sous pression pour maîtriser les émissions – en particulier celles du secteur des transports, qui était responsable d’environ 20 % des émissions mondiales en 2022.

D’ici 2040, le monde devra utiliser deux fois plus de ces métaux qu’aujourd’hui afin d’atteindre les objectifs mondiaux de transition énergétique, selon l’Agence internationale de l’énergie. Et le monde aura besoin d’au moins quatre fois la quantité actuelle pour atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre.

De nombreux minéraux entrant dans la fabrication des véhicules électriques sont de plus en plus difficiles à trouver sur terre, ce qui fait grimper les coûts miniers ces dernières années. Cela a entraîné une augmentation des prix des véhicules électriques et autres appareils électroniques après avoir chuté pendant des années jusqu’en 2020. Un véhicule électrique typique a besoin de six fois plus de minéraux au total qu’un véhicule propulsé par un moteur à combustion interne.

Source : AIE (2021), Le rôle des minéraux critiques dans les transitions énergétiques propres

La rareté et la demande croissante ont incité certains gouvernements et entreprises à autoriser l’exploitation minière dans les océans, qui couvrent plus de 70 % de la surface de la planète.

Découverts pour la première fois par des marins britanniques en 1873, les nodules polymétalliques en forme de pomme de terre mettent des millions d’années à se former lorsque les minéraux présents dans l’eau de mer précipitent sur des morceaux de sable, des fragments de coquilles ou d’autres petits matériaux.

Les minéraux se trouvent également à proximité des sources hydrothermales des grands fonds, où ils sont appelés sulfures de sources, et dans les monts sous-marins appelés croûtes de ferromanganèse. Les processus d’extraction de ces minéraux sont similaires à ceux de l’exploitation minière terrestre, mais plus difficiles à réaliser sous l’eau. C’est en partie pourquoi les nodules sont si attrayants.

Terre contre mer ?

L’industrie minière a longtemps eu une réputation mitigée sur terre. Bien qu’il fournisse les matériaux utilisés pour construire nos vies modernes, il a contribué à  la déforestation , produit de grandes quantités de  déchets toxiques  et, dans certaines régions du monde, a alimenté une augmentation du travail des enfants. En 2019, un  barrage à résidus  – une structure qui stocke les déchets boueux du processus minier – s’est effondré et a tué des centaines de personnes dans une mine de minerai de fer au Brésil.

La teneur moyenne des mines terrestres – c’est-à-dire le pourcentage de minéraux extraits pour chaque tonne métrique de roche – a diminué au cours de la dernière décennie, obligeant les mineurs à creuser plus profondément pour extraire la même quantité de minéraux.

Tous ces facteurs rendent l’exploitation minière en haute mer plus attrayante, affirment ses partisans. Les écologistes estiment cependant qu’il s’agit d’une fausse dichotomie, dans la mesure où l’exploitation minière à terre se poursuivra, que l’exploitation minière en haute mer soit autorisée ou non.

N’importe quel pays peut autoriser l’exploitation minière en haute mer dans ses eaux territoriales, et la Norvège, le Japon et les Îles Cook sont sur le point de l’autoriser. L’Autorité internationale des fonds marins (ISA), soutenue par les Nations Unies, régit la pratique dans les eaux internationales. L’ISA n’a pas respecté la date limite de juillet 2023 pour établir des normes acceptables en matière de perturbation des sédiments, de bruit et d’autres facteurs liés à l’exploitation minière en haute mer – un faux pas bureaucratique qui permet désormais à quiconque de demander un permis d’exploitation minière commerciale pendant que l’ISA poursuit les  négociations .

« Quelles sont les alternatives si nous n’allons pas chercher ces métaux dans l’océan ? La seule alternative est davantage d’exploitation minière terrestre et davantage d’efforts dans les écosystèmes sensibles, y compris les forêts tropicales », a déclaré Gerard Barron, PDG de The Metals Co, basée à Vancouver, la société minière en eaux profondes la plus active et l’une des 31 sociétés auxquelles l’ISA a accordé des subventions. ont obtenu des permis pour explorer – mais pas encore produire commercialement – ​​des minéraux des grands fonds marins.

Parmi les autres sociétés détenant des permis d’exploration figurent la société russe JSC Yuzhmorgeologiya, Blue Minerals Jamaica, China Minmetals et Marawa Research and Exploration de Kiribati. Leurs activités futures potentielles sont considérées comme augmentant l’exploitation minière sur terre.

Où sont ces minéraux ?

The Metals Co – qui est soutenue par le géant des métaux Glencore – prévoit d’utiliser le robot pour aspirer des nodules polymétalliques au large d’une vaste plaine de l’océan Pacifique entre Hawaï et le Mexique, connue sous le nom de zone Clarion-Clipperton (CCZ).

La société souhaite que l’ISA fixe des normes pour l’exploitation minière en haute mer, mais a déclaré qu’elle se réservait le droit de demander un permis commercial après juillet 2024 si le processus réglementaire s’enlisait à nouveau. L’ISA a déclaré que ses travaux pourraient ne pas se terminer avant 2025.

Les entreprises ont besoin que les membres de l’ISA les parrainent avant de pouvoir demander des permis d’exploration ou commerciaux. La nation insulaire de Nauru, qui est lentement engloutie par l’océan Pacifique et considère l’exploitation minière en haute mer comme la clé de la transition énergétique mondiale, a parrainé The Metals Co.

Ralentir le rythme du changement climatique sera essentiel pour les pays vulnérables au climat comme Nauru s’ils espèrent avoir une chance de s’adapter.

« Notre existence est menacée par la crise climatique mondiale », a déclaré Margo Deiye, ambassadrice de Nauru auprès des Nations Unies et de l’ISA. « Nous n’avons pas le luxe du temps. Il s’agit d’une toute nouvelle industrie naissante. Il serait très utile de disposer de lignes directrices claires, y compris de normes.

Les données de l’US Geological Survey et d’autres organismes montrent que la CCZ – qui couvre environ 1,3 % des fonds marins de la planète – contient plus de nickel, de cobalt et de manganèse que tous les gisements terrestres, un volume stupéfiant qui, selon ses partisans, montre que cette pratique devrait aller de l’avant. . Pour le cuivre, les gisements de la CCZ sont à peu près égaux à ceux de la terre.

Plusieurs entreprises ont collecté un petit nombre de nodules dans le cadre de leurs tests de robots dans la zone abyssale, la partie de l’océan située en dessous de 2 000 mètres. Une de ces études est en cours en novembre. Si l’ISA accorde à The Metals Co un permis commercial, les nodules seront envoyés à une raffinerie au Japon où les métaux seront traités. L’entreprise affirme qu’elle vendra toutes les parties des nodules et qu’il n’y aura donc aucun sous-produit de déchet au-delà du sable étranger.

L’océan Indien et certaines parties de l’océan Pacifique sont également riches en gisements minéraux.

Une étude de mars 2023 menée par le cabinet de conseil en métaux Benchmark Mineral Intelligence a révélé que les plans de The Metals Co pour la CCZ réduiraient les émissions minières d’au moins 70 %. L’étude s’est concentrée sur sept critères, dont les contributions à l’appauvrissement de la couche d’ozone et au réchauffement climatique. L’  étude  a toutefois révélé que l’exploitation terrestre du cobalt utilisait moins d’eau. “Nous ne parlons pas d’exploiter la totalité de l’océan”, a déclaré Barron de The Metals Co, qui a financé l’étude Benchmark mais a déclaré n’avoir aucun contrôle sur ses résultats. “Nous parlons d’un petit patch.”

Des gisements de nodules, de croûtes et de sulfures d’évents peuvent être trouvés dans le monde entier, mais seule une fraction de ces zones est explorée et est considérée comme des zones d’intérêt économique.

L’ISA a accordé 19 contrats d’exploration de nodules, sept de sulfures de cheminée et cinq de croûtes. La Metals Co en détient un ; d’autres sont détenus par des gouvernements ou des sociétés contrôlées par l’État en Chine, en Russie, en France, en Inde, en Pologne et au Japon.

Des décennies de recherche ont montré que l’exploitation minière en haute mer pouvait nuire à la vie ou aux écosystèmes marins. Par exemple, les panaches de sédiments soulevés par l’aspirateur robot pourraient perturber les migrations des animaux, selon  une étude publiée  en février dans Nature Ocean Sustainability.

L’importance réelle des nodules au sein de l’écosystème océanique n’est pas claire et la repousse des nodules pourrait prendre des millions d’années. Les nodules abritent  des  anémones, des balanes, des coraux et d’autres formes de vie, tandis que les bactéries et autres invertébrés prospèrent au fond de l’océan.

« Ces nodules sont des architectes essentiels des écosystèmes. Si vous supprimez les nodules, vous supprimerez l’architecture qui soutient l’ensemble de l’écosystème océanique », a déclaré Beth Orcutt, océanographe au laboratoire Bigelow du Maine pour les sciences océaniques, qui a participé au débat sur les normes ISA.

Qu’est-ce qui peut être perdu pour toujours

Les nodules vifs

Autrefois considéré comme un désert dépourvu de vie, on estime aujourd’hui que les fonds marins abritent une vaste diversité de biodiversité. Une étude de 2016 a révélé une corrélation statistiquement significative entre la vie aquatique dans la ZCC et  l’abondance des nodules .

Source : Reuters

Le panache de sédiments

Lorsque le robot se déplace sur le fond de l’océan, les nuages ​​​​de sédiments sont remués et peuvent irriter les animaux filtreurs tels que les coraux et les éponges qui habitent dans les nodules.

Coraux en croissance

Les coraux de bambou des monts sous-marins, comme tous les coraux, grandissent lentement, de seulement quelques millimètres par an. Cependant, les panaches déforment l’habitat et peuvent perturber la croissance. Lorsque les coraux sont recouverts de sédiments, leurs larves auront du mal à trouver de nouveaux sites où s’attacher, préviennent certains scientifiques.

Pépinières de poulpes

Quatre pépinières de poulpes ont été découvertes dans des sources hydrothermales autour des monts sous-marins dans certaines parties de l’océan Pacifique près de la CCZ. Ces sources agissent comme une sorte de « spa chaud » et stimulent le taux métabolique des poulpes en développement, accélérant ainsi le développement embryonnaire. Ces sources sont difficiles à trouver et l’exploitation minière pourrait détruire certaines sources non découvertes avant de pouvoir les protéger, a déclaré Orcutt.

Sources hydrothermales

L’exploitation minière cible les cheminées inactives, qui possèdent des habitats uniques encore moins compris que les écosystèmes autour des cheminées actives. L’  escargot écailleux , par exemple, ne se trouve que dans une zone de 300 km² de l’océan Indien, à proximité de certains évents. C’est le premier animal répertorié par l’Union internationale pour la conservation de la nature comme étant en voie de disparition en raison de la menace minière en haute mer.

Microbes essentiels

Les espèces les plus sensibles sont celles qui dépendent de la chimie unique des eaux qui s’échappent du fond marin. Les nodules ont évolué en symbiose avec des microbes capables de transformer ces étranges produits chimiques en nourriture. L’exploitation minière menace également les conditions de vie de ces minuscules microbes, affirment certains scientifiques.

Des dégâts irréversibles

Dans les eaux profondes, il faut environ 10 000 ans pour que la couche de sédiments du fond océanique augmente d’à peine 1 millimètre, un processus qui inclut la séquestration du carbone. La perturbation du robot aspirateur atteint 10 centimètres dans le fond marin, « remettant en suspension un million d’années de carbone », explique le biologiste marin Orcutt.

Panaches de rejet

Les nodules, une fois collectés, sont lavés et stockés sur un navire, l’excédent de sable étant rejeté dans l’océan. Les scientifiques craignent que le sable rejeté ne nuise à la vie aquatique, notamment au plancton situé au bas de la chaîne alimentaire et au thon. La Metals Co affirme qu’elle rejettera des sédiments à des profondeurs inférieures à 1 000 mètres pour éviter la plupart de la vie marine.

Bruit industriel

Des études montrent que les bruits forts peuvent parcourir jusqu’à 500 kilomètres, affectant les communications entre les animaux marins comme les baleines et provoquant un stress comportemental.

Pollution lumineuse

Sur le fond marin, les projecteurs du robot aspirateur peuvent nuire aux larves de crevettes, selon des études. En surface, la lumière émise par les navires qui soutiennent les robots peut affecter les calmars et autres créatures aquatiques, ainsi que les oiseaux marins. Selon les scientifiques, des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les dommages potentiels causés par la lumière artificielle.

Impact humain

Dans une pétition adressée à l’ISA en mars 2023, plus de 1 000 signataires de 34 pays et 56 groupes autochtones  ont appelé  à une interdiction totale de l’exploitation minière en haute mer. Certaines communautés insulaires autochtones sont intimement liées à l’océan pour la pêche et d’autres traditions culturelles et s’opposent à l’exploitation minière en haute mer, déclenchant un conflit avec Nauru, les Îles Cook et d’autres nations insulaires qui la soutiennent.

Existe-t-il une meilleure façon ?

Alors que la soif mondiale de métaux et de minéraux verts se heurte de plus en plus aux réalités du processus minier, les fonds marins sont devenus le dernier point focal. À terme, les fabricants visent à créer un système circulaire « en boucle fermée », dans lequel les vieux appareils électroniques sont recyclés et leurs métaux sont utilisés pour fabriquer de nouveaux produits.

Mais il faudra probablement des décennies pour atteindre cet objectif. Le débat sur la question de savoir si les écosystèmes terrestres sensibles devraient être déterrés a donné du pouvoir aux défenseurs de l’exploitation minière en haute mer. Certaines entreprises concurrentes de The Metals Co estiment que le robot aspirateur est le problème et proposent des solutions potentielles.

La startup Impossible Metals a développé un dispositif robotique doté d’une grande griffe qui collecte les nodules lorsque la griffe glisse sur le fond marin. Grâce à l’intelligence artificielle, la griffe du robot est capable de faire la distinction entre les nodules et la vie aquatique, affirme l’entreprise.

« Dès le premier jour, nous nous concentrons sur la préservation de l’écosystème », a déclaré Jason Gillham, PDG d’Impossible Metals. Cependant, même si le robot d’Impossible Metals est alimenté par batterie, son énergie provient d’un générateur diesel installé sur un navire à la surface de l’océan, ce qui alimente les accusations selon lesquelles les méthodes de l’entreprise ne sont pas entièrement écologiques.

Une entreprise japonaise prévoit de démarrer l’année prochaine des activités minières dans les eaux territoriales contrôlées par Tokyo. Les responsables chinois ont reconnu qu’ils étaient à la traîne des autres pays dans la course aux eaux profondes, mais ils s’engagent à rivaliser vigoureusement dans cette « nouvelle frontière de la compétition internationale ». La Chine explore déjà une grande partie des fonds marins du Pacifique à l’ouest d’Hawaï – une zone qui éclipse la CCZ. La Norvège, déjà un producteur prolifique de pétrole offshore, est en passe d’être le premier pays à autoriser l’exploitation minière en haute mer si son parlement  approuve , comme prévu, les projets d’exploitation de sources hydrothermales.

Pour l’instant, les membres de l’ISA débattent avec ardeur des meilleures normes pour l’exploitation minière en haute mer.

“Rien de ce que nous ferons n’aura un impact nul”, a déclaré Joe Carr, ingénieur minier au sein du cabinet de conseil en métaux Axora. “Nous allons avoir besoin de l’exploitation minière pour la transition énergétique verte.”

Sources:

NOAA Ocean Exploration and Research, Agence internationale de l’énergie, Monterey Bay Aquarium Research Institute,  Beth Orcutt  du Bigelow Laboratory for Ocean Sciences,  Pradeep Singh  du Research Institute for Sustainability,  Kira Mizell  de l’US Geological Survey, The Metals Co., Impossible Metals, Natural Terre, bathymétrie Blue Earth, Autorité internationale des fonds marins, base de données InterRidge Vents.

(Par Daisy Chung, Ernest Scheyder et Clare Trainor ; édité par Julia Wolfe, Katy Daigle et Claudia Parsons)

Source : mining.com

L’UE conclut un accord pour stimuler l’approvisionnement intérieur en matières premières clés

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L’Union européenne est parvenue à un accord sur des mesures visant à devenir plus autosuffisante en matières premières clés dont elle a besoin pour contribuer à la transition énergétique propre.

Les négociateurs du Parlement européen et des États membres ont négocié un accord visant à stimuler l’exploitation minière nationale et à réduire la dépendance à l’égard d’un pays donné pour les matières premières essentielles à la production de produits allant des batteries aux panneaux solaires, selon un communiqué.

Les discussions vont désormais se tourner vers l’autre pilier clé de la tentative de l’UE de relocaliser le secteur des technologies propres : le Net Zero Industry Act. La France fait pression pour que l’énergie nucléaire soit davantage reconnue comme l’une des principales technologies sur lesquelles l’UE devrait se concentrer.

L’accord comprend :

  • Règlements couvrant 34 matières premières essentielles à la transition vers les technologies propres, dont la majeure partie sont des métaux
  • Objectifs visant à augmenter la contribution de l’UE à ces matériaux (10 % pour l’extraction ; 40 % pour la transformation et au moins 25 % pour le recyclage)
  • Identification de mesures visant à diversifier les importations de matières premières critiques garantissant que pas plus de 65 % de la consommation de l’UE de chaque matière première stratégique ne provienne d’un seul pays tiers
  • Rationalisation afin que la durée totale du processus d’octroi des permis ne dépasse pas 27 mois pour les projets d’extraction et 15 mois pour les projets de transformation et de recyclage.

(Par John Ainger)

Source : mining.com

Abidjan va accueillir la première édition du Salon international des mines, de l’énergie et des hydrocarbures de l’UEMOA

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Sigma Lithium (NASDAQ : SGML, TSXV : SGML) a annoncé mercredi un chiffre d’affaires de 97 millions de dollars pour le troisième trimestre 2023, marquant le premier trimestre générateur de revenus de l’entreprise.

Le mineur a annoncé mercredi des ventes de 38 000 tonnes de concentré de lithium et de 16 500 tonnes de sous-produits lithiés au troisième trimestre 2023.
Le bénéfice sous-jacent ajusté (BAIIA) a totalisé 54,6 millions de dollars, pour une marge du BAIIA ajusté de 56 %. Elle a également réalisé un bénéfice net de 36,4 millions de dollars et une marge bénéficiaire nette de 37 %.

Pour l’ensemble de l’année, la société prévoit une production de concentré de lithium de 130 000 tonnes.

Sigma a déclaré avoir atteint jusqu’à présent des émissions nettes de carbone nulles pour ses trois expéditions grâce à la mise en œuvre de ses méthodes de production respectueuses de l’environnement et à l’achat de crédits carbone.

La société a déclaré qu’elle continue de progresser vers l’achèvement de son étude de faisabilité définitive et sa décision d’investissement finale pour ses extensions de phases 2 et 3.

L’agrandissement porterait le potentiel de production de l’usine Greentech à 766 000 tonnes, contre 270 000 tonnes actuellement.

L’usine Greentech, située dans la mine Grota do Cirilo de Sigma dans l’État du Minas Gerais, est la première installation de lithium au monde à produire un concentré de lithium de qualité chimique sans barrage à résidus et avec une réutilisation à 100 % de l’eau utilisée dans le traitement.

Sigma prévoit de produire 270 000 tonnes de concentré de lithium au cours de sa première année d’exploitation complète, soit plus du double des 112 000 tonnes de concentré de lithium produites dans tout le Brésil l’année dernière, selon l’Association minière brésilienne.

Les actions Sigma étaient en hausse de 11 % à 10 h 50 HAE. Le développeur de lithium a une capitalisation boursière de 4,08 milliards de dollars canadiens (2,9 milliards de dollars).

Source : mining.com