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Burkina Faso : six mines industrielles doivent 7,5 milliards FCFA au Fonds de réhabilitation et de fermeture

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Le Burkina Faso est l’un des principaux producteurs africains d’or. Parmi les compagnies actives dans l’exploitation du métal jaune, on retrouve les canadiens Iamgold et Orezone, l’australien West African Resources ou encore le premier producteur ouest-africain d’or, Endeavour Mining.

Au Burkina Faso, six mines industrielles n’ont toujours pas versé leurs cotisations au Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine (FRFM), à la date du 31 décembre 2022. C’est ce qui ressort d’un point fait en Conseil des ministres le 14 février par le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières qui précise que ces cotisations s’élèvent à 7,53 milliards FCFA (12,26 millions $).

Le compte-rendu de la rencontre ne précise pas les noms des mines concernées ni ceux des 49 carrières industrielles en production qui ne sont également pas à jour dans leurs cotisations. Le FRFM est en effet alimenté par les compagnies exploitant les mines industrielles, ainsi que les sociétés pilotant des mines semi-mécanisées et de substances de carrières. Les ressources de ce Fonds, qui s’élevaient à 57,13 milliards FCFA au 31 décembre 2022, sont affectées aux activités de réhabilitation et de fermeture des différentes mines du pays.

Face aux difficultés rencontrées dans la collecte de ces ressources, le Conseil a demandé aux ministres concernés de prendre certaines mesures, notamment l’ouverture de comptes au titre du FRFM pour les mines industrielles qui n’en disposent pas et la relecture des textes législatifs et règlementaires qui encadrent le fonctionnement de ce Fonds.

Rappelons que l’efficacité du processus de fermeture et de réhabilitation des mines est indispensable pour atténuer l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement et les communautés locales. Mal gérées, les fermetures de mines peuvent déclencher l’envahissement des sites par des mineurs artisanaux ou encore dégrader les conditions de vie des communautés locales. Au Niger par exemple, la société civile dénonce depuis 2021, le risque de contamination des nappes phréatiques de la région d’Agadez, après la fermeture de la mine d’uranium d’Akouta par le français Orano.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Zambie : Vedanta veut quadrupler la production annuelle de cuivre à Konkola Copper Mines

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Après environ 4 ans de litige, Vedanta Resources et le gouvernement zambien ont trouvé en 2023 un accord pour relancer la production de cuivre à Konkola. Le groupe du milliardaire indien Anil Agarwal s’est notamment engagé à investir 1,3 milliard $ dans la reprise des opérations.

Vedanta Resources veut atteindre une production annuelle de 300 000 tonnes sur son complexe de cuivre Konkola Copper Mines (KCM) en Zambie, soit plus de 4 fois la production actuelle (70 000 tonnes). C’est ce qu’a déclaré jeudi 15 février Masuzyo Ndhlovu, le porte-parole de l’entreprise cité par l’agence de presse chinoise Xinhua.

Dans l’attente du transfert effectif de la propriété de KCM par le gouvernement zambien, Vedanta affirme avoir déjà déboursé 25 millions USD pour soutenir ses plans. Les fonds seront affectés au règlement des arriérés de salaires des employés de KCM et à d’autres services nécessaires au maintien des activités de la filiale locale de Vedanta.

« L’objectif est de s’assurer que l’entreprise est prête à fonctionner une fois que Vedanta aura pris le contrôle de l’entreprise à la fin du plan d’arrangement qui est devant le tribunal », a précisé M. Ndhlovu.

Pour rappel, le gouvernement a saisi les actifs de KCM en 2019, invoquant notamment des promesses d’investissements non tenues. L’arrivée du président Hakainde Hichilema à la tête du pays a permis aux deux parties de trouver un compromis et un accord a été signé en novembre 2023. Vedanta a récupéré ses 80% d’intérêts dans KCM et devrait en échange investir 1,3 milliard USD pour agrandir et moderniser les installations de KCM. Le gouvernement maintient sa participation de 20% dans la société.

Pour mobiliser les fonds, la compagnie envisage de vendre une participation minoritaire dans KCM, selon Chris Griffith, à la tête des opérations africaines de Vedanta.

Source : Agence Ecofin

Botswana : cinq mois après la rupture, Lucara s’associe à nouveau au belge HB pour écouler des diamants

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(Agence Ecofin) – En septembre 2023, Lucara a mis fin à un accord avec HB qui lui permettait depuis quelques années d’écouler les diamants de grande valeur de sa mine Karowe au Botswana. La reprise de ce partenariat intervient alors que le marché des diamants, en crise ces derniers mois, tente de redécoller.

Lucara Diamond a annoncé le 18 février la conclusion d’un nouvel accord avec le négociant belge de diamants HB Antwerp. D’une durée de 10 ans, il permettra à la compagnie minière canadienne d’écouler les diamants de plus de 10,8 carats produits par sa mine Karowe au Botswana.

Le prix d’achat de ces diamants bruts sera basé sur la valeur estimée à l’issue du polissage, résultat obtenu grâce à une technologie de pointe en matière de scannage et les données de ventes de Lucara sur plus d’une décennie. Une majoration sera versée en plus à la compagnie, sur la base des ventes de pierres polies effectivement réalisées ensuite, après déduction d’une marge fixe pour HB. À en croire Lucara, cet accord garantit à la compagnie des flux de trésorerie réguliers, une potentielle hausse significative des revenus et la création d’une chaine d’approvisionnement en diamants efficace.

En cas d’approbation de certains créanciers de Lucara, l’accord entrera en vigueur avec un effet rétroactif, soit à partir du 1er décembre 2023, date à laquelle Lucara a recommencé à fournir des diamants bruts à HB. En effet, la compagnie canadienne avait unilatéralement en septembre 2023 rompu un accord de plusieurs années avec la société belge, accusant cette dernière d’une « violation substantielle des engagements financiers de HB ».

Rappelons que HB cherche aussi à boucler un accord annoncé il y a à peu près un an avec le gouvernement botswanais qui devrait prendre une participation de 24 % dans la société belge. Gaborone fournira en retour des diamants bruts à HB afin qu’ils soient polis et taillés, dans le but de maximiser les revenus générés par l’exploitation de ces pierres précieuses. Les diamants représentent actuellement environ 20 % du PIB au Botswana et plus de 80 % des exportations.

Emiliano Tossou

Hydrocarbures : le raffineur indien Bharat Petroleum prospecte des actifs pétrogaziers en Afrique

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Détenant déjà des intérêts pétrogaziers en Afrique, la compagnie indienne de raffinage de pétrole brut Bharat Petroleum souhaite renforcer encore plus sa présence sur le continent.

Bharat PetroResources Ltd, la branche exploration de la société indienne de raffinage de brut Bharat Petroleum Corp, a annoncé mercredi 8 février qu’elle recherche activement des actifs pétroliers et gaziers en Afrique et Brésil.

Concernant l’Afrique particulièrement, Barnali Tokhi, la responsable de Bharat PetroResources, a expliqué que la compagnie s’intéresse particulièrement à la région occidentale du continent notamment la Côte d’Ivoire, l’offshore du Nigeria et le Sénégal. Alors que la compagnie détient déjà une participation de 10 % dans la zone Rovuma Area-1 offshore au Mozambique, elle a également signalé son intérêt pour le secteur pétrogazier de l’Angola.

Au-delà de cet intérêt affiché, Bharat PetroResources n’a fourni aucune précision quant à ses plans pour concrétiser ses ambitions. Néanmoins, Barnali Tokhi s’est exprimée concernant les projets de la société au Mozambique qui consisteront en l’achat de volumes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) au fur et à mesure de la mise en service de nouveaux trains de production à Rovuma.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Diamants : De Beers a atteint ses objectifs avec 32 millions de carats produits en 2023

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La compagnie De Beers est présente dans l’exploitation des diamants dans trois pays africains, à savoir le Botswana, l’Afrique du Sud et la Namibie. En 2022, la filiale d’Anglo American a produit 34,6 millions de carats, y compris sur sa seule opération en dehors du continent, Gahcho Kué au Canada.

La compagnie minière De Beers a annoncé le 8 février ses résultats de production pour 2023. Les mines de diamants appartenant à la filiale d’Anglo American ont livré 31,8 millions de carats l’année dernière, soit une production en baisse de 8 % en glissement annuel, mais conforme aux prévisions de 30 à 33 millions de carats.

Dans le détail, le Botswana demeure le premier pays d’origine des diamants de la compagnie, avec 24,7 millions de carats livrés par les exploitations Jwaneng et Orapa. Cela représente 78 % de la production du groupe. La production namibienne a augmenté de 9 % en glissement annuel à 2,32 millions d’onces, là où la production en Afrique du Sud a chuté de 64 % par rapport à 2022. La seule mine de diamants, Venetia, passe en effet d’une exploitation à ciel ouvert à une exploitation souterraine et n’a en conséquence livré « que » 2 millions de carats.

Au total, les mines africaines du groupe ont représenté 91 % de la production, le reste de la production provenant de la mine canadienne Gahcho Kué contrôlée à 51 %. Partenaire majeur du Botswana dans l’exploitation des diamants, rappelons que De Beers a conclu en juin 2023 un nouvel accord valable 10 ans avec le gouvernement, après deux années de négociations.

En 2024, la compagnie vise une fourchette de production comprise entre 29 et 32 millions de carats.

Source : Agence Ecofin

Dans le reste de l’actualité minière africaine de la semaine… : Top 5

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Cette semaine s’est tenue en Afrique du Sud le sommet Mining Indaba, la plus grande conférence minière du continent. L’occasion de grandes annonces par les compagnies et décideurs politiques, au point d’éclipser d’autres développements dans le secteur minier africain. La rédaction Ecofin fait le tour des infos passées relativement inaperçues.

De Beers signe un accord d’exploitation de diamants avec l’Angola

Le gouvernement angolais a signé avec De Beers un protocole d’accord portant sur l’exploitation des diamants dans ce pays d’Afrique centrale. Les deux parties ont officialisé l’accord le 6 février, en marge du Mining Indaba, précisant que la collaboration portera notamment sur l’évaluation du potentiel économique de certains gisements angolais, ainsi que la promotion de la transparence et de la traçabilité de la production de diamants.

Liberia : Pasofino Gold lève des fonds pour l’étude de faisabilité du projet aurifère Dugbe

La junior minière Pasofino Gold a annoncé le 9 février une levée de fonds à hauteur de 2,3 millions de dollars. Le produit net de ce placement d’actions sera utilisé pour optimiser l’étude de faisabilité définitive achevée en 2022 sur ce projet. Selon l’étude, Dugbe peut livrer 200 000 onces par an au cours de ses 5 premières années de vie, pour une production totale de 2,27 millions d’onces sur 14 ans.

Le think tank américain Atlantic Council lance un programme de travail de trois ans axé sur les minéraux critiques en Afrique

Le Centre pour l’Afrique de l’Atlantic Council, un think tank américain spécialisé dans les relations internationales, a annoncé le 7 janvier le lancement d’un programme de trois ans axé sur les minéraux critiques en Afrique. Le groupe de travail constitué à cet effet a tenu une réunion inaugurale en marge du Mining Indaba. Les travaux de ce groupe fourniront une orientation aux investisseurs sur le climat des affaires en Afrique, notamment des pistes sur la nécessité de développer des chaines de valeur locales liées aux minéraux critiques.

Zimbabwe : l’État devient seul propriétaire de la société Kuvimba Mining House

Au Zimbabwe, le Fonds souverain a acquis la totalité de la société minière d’État Kuvimba Mining House, a rapporté Bloomberg le 8 février. Auparavant contrôlée à 35% par des investisseurs privés, la société possède plusieurs actifs miniers qui appartenaient autrefois à une société contrôlée par le magnat Kudakwashe Tagwirei, sous sanctions américaines. Le gouvernement n’a jamais donné de détails sur la façon dont ces actifs sont passés sous son contrôle.

Namibie : Bezant Resources a finalisé l’étude d’impact environnemental et social pour son projet d’or et de cuivre Hope

La junior minière britannique Bezant Resources a publié le 9 février une mise à jour pour son projet de cuivre-or Hope en Namibie. Elle y indique notamment avoir achevé une étude d’impact environnemental et social, dont les résultats sont désormais soumis aux parties prenantes pour commentaire. Cette étape précède l’obtention du permis d’exploitation minière qui permettra à Bezant d’accélérer son plan visant à produire de l’or et du cuivre dès 2024.

Source : Agence Ecofin

Volt négocie un financement de plus de 100 millions de dollars des États-Unis pour transformer le graphite tanzanien

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Les États-Unis accélèrent depuis quelques années les mesures visant à sécuriser l’approvisionnement des industries américaines en minéraux nécessaires à la transition énergétique. Parmi ceux-ci, on retrouve le graphite, dont plus de 10 % de l’offre mondiale devrait provenir de Tanzanie d’ici 2030.

Volt Resources active notamment sur le projet Bunyu, a annoncé le 12 février l’approbation par le département américain de l’Énergie, du document de projet de son usine de production intégrée d’anodes en graphite naturel. La compagnie minière précise que des discussions restent encore à mener pour débloquer une subvention de 100 millions $, avec dans la course plus d’une dizaine d’autres candidats qui visent le même financement.

Les fonds permettraient de construire et mettre en service aux États-Unis une usine d’une capacité de 10 250 tonnes par an destinée à la production de poudre d’anodes à partir du graphite de Bunyu, entre autres. Les anodes sont utilisées par les fabricants de batteries électriques, notamment pour les voitures électriques.

La subvention serait accordée dans le cadre de la loi bipartisane sur les infrastructures, votée en 2021 par le Congrès américain, et destinée notamment à garantir l’approvisionnement des États-Unis en minéraux critiques, comme le graphite.

Alors que la demande de ce matériau explose, l’offre reste en effet largement dominée par la Chine. Les États africains producteurs et futurs producteurs de graphite peuvent donc se positionner comme des alternatives à l’offre chinoise, en approvisionnant les marchés occidentaux en matières premières, mais surtout en négociant des accords permettant de transformer localement la production.

Notons que la plus grande mine de graphite d’Afrique, Balama au Mozambique, fournit déjà l’usine de matériau d’anodes de Vidalia aux États-Unis, destinée notamment à approvisionner le constructeur automobile Tesla.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : la mine Loulo-Gounkoto permet à Barrick de réduire sa dépendance vis-à-vis des acquisitions et du prix de l’or

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Plus grande mine d’or du Mali, le complexe Loulo-Gounkoto continue de démontrer son importance pour le portefeuille de la compagnie Barrick. Alors que sa production est restée stable en 2023, l’actif performe également sur le plan de l’exploration.

Fin 2023, les réserves prouvées et probables de la compagnie minière Barrick ont augmenté de plus de 1 million d’onces d’or en glissement annuel, passant de 76 millions oz à 77 millions oz. Il s’agit de la troisième année consécutive de croissance, performance que la société attribue entre autres aux succès de l’exploration à sa mine malienne de Loulo-Gounkoto.

Plus précisément, c’est l’extension du gisement Yalea qui a été évoquée comme ayant porté la croissance des réserves de la région Afrique/Moyen-Orient. Les autres projets évoqués dans la région comprennent les mines Bulyanhulu (Tanzanie) et Kibali (RDC).

En continuant d’augmenter ses réserves prouvées et probables d’or par le biais d’activités internes comme l’exploration et le développement de nouveaux gisements, Barrick réduit sa dépendance à l’égard des acquisitions de nouvelles propriétés minières pour maintenir ou accroître sa production future.

Cette stratégie qui consiste à investir dans la croissance organique présente plusieurs avantages, parmi lesquels on retrouve la réduction des risques associés aux fluctuations des prix des métaux et à l’incertitude liée à l’intégration des acquisitions, tout comme la création d’une valeur durable pour les actionnaires grâce à la pérennité des opérations minières sur le long terme.

C’est d’ailleurs l’avis du PDG de Barrick, Mark Bristow qui indique que la stratégie d’investir dans la croissance organique par l’exploration et la gestion des ressources minérales a distingué la société au sein de l’industrie, « créant une réelle valeur par la découverte et le développement, plutôt que de compter sur l’augmentation des prix des matières premières pour apporter de la valeur à des fusions et acquisitions à hauts prix ».

Par ailleurs, le rôle joué par la mine Loulo-Gounkoto dans cette stratégie continue de démontrer l’importance de cet actif pour le portefeuille de Barrick. Pour l’année 2023, rappelons que la compagnie a annoncé une production attribuable d’or de 4,05 millions d’onces, dont 547 000 onces sur son complexe aurifère Loulo-Gounkoto détenu à 80 % au Mali.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Namibie : découverte de ressources pétrogazières dans le bloc en mer 2913B opéré par TotalEnergies

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Le groupe TotalEnergies avait conclu une entente avec l’un de ses partenaires sur le bloc 2913B pour augmenter sa participation dans cette zone d’intérêt située dans les eaux territoriales de la Namibie.

La compagnie canadienne Africa Oil, propriétaire d’intérêts dans Impact Oil and Gas, elle-même partenaire de la société française TotalEnergies dans le bloc en mer 2913B situé en Namibie, a annoncé, jeudi 8 février, la découverte d’un potentiel en hydrocarbures sur ce périmètre d’exploration.

Selon les détails fournis par Roger Tucker, le PDG d’Africa Oil, ce développement est intervenu dans le cadre des activités de prospection menées par TotalEnergies sur le site à travers notamment le forage du puits Mangetti-1X du champ Mangetti Fan.

Ce dernier a entrecoupé des intervalles contenant des hydrocarbures confirmant non seulement la présence d’hydrocarbures sur le site, mais aussi sur la zone d’extension nord du trend pétrolier Venus, l’autre découverte pétrolière majeure réalisée par TotalEnergies en 2022.

Africa Oil détient une participation de 31,1 % dans Impact Oil & Gas qui a récemment cédé une partie de ses intérêts dans le bloc 2913B à TotalEnergies. Parallèlement des travaux sur le puits Venus-2A sont en cours en plus de l’acquisition de données sismiques 3D dans la partie sud du bloc visant à identifier des pistes d’explorations potentielles.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Guinée équatoriale : le départ d’ExxonMobil du pays pourrait intervenir plus tôt que prévu

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Fin 2022, des sources proches de la compagnie pétrolière américaine ExxonMobil ont annoncé l’intention de la société de se retirer du pays une fois sa licence pétrolière arrivée à expiration en 2026.

La décision d’ExxonMobil de se retirer de la Guinée équatoriale après près de trois décennies de présence active dans l’industrie pétrogazière, pourrait se concrétiser en avance sur le calendrier initialement annoncé.

Selon des informations communiquées jeudi 8 février par des analystes du secteur pétrolier, l’entreprise devrait officialiser son départ de la Guinée équatoriale dans les semaines à venir, ceci dans un contexte de réorientation stratégique de ses plans opérationnels.

Récemment, Darren Woods, le PDG d’ExxonMobil a réitéré l’ambition de la compagnie de miser davantage sur des opportunités à la fois à forte croissance et à faible coût, soulignant l’évolution des priorités de l’entreprise.

Or, la baisse des niveaux de production des actifs pétrogaziers d’ExxonMobil en Guinée équatoriale, ajoutée à la perte d’attractivité pour les investissements, a soutenu l’entreprise dans son projet de départ.

En novembre 2023, la compagnie a concrétisé un processus de transfert au gouvernement équato-guinéen de ses intérêts dans le bloc producteur offshore B. ExxonMobil avait tenté de trouver un potentiel repreneur pour son portefeuille d’actifs en Guinée équatorial, mais en vain.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin