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SOMISEN

Eurasian Resources investira 1,8 milliard $ pour doubler sa production africaine de cuivre et cobalt

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Selon son site web, Eurasian Resources Group possède des opérations de cuivre-cobalt en RDC dans les provinces minières du Katanga et du Lualaba, ainsi qu’à Kitwe en Zambie. Elle revendique une production annuelle de plus de 200 000 tonnes de cuivre et plus de 25 000 tonnes de cobalt.

La compagnie minière Eurasian Resources Group (ERG), active sur plusieurs projets miniers en Afrique, va investir 1,8 milliard $ pour doubler sa production de cuivre sur le continent. C’est ce que son PDG Benedikt Sobotka a indiqué à Bloomberg, en marge du Mining Indaba qui s’est achevé jeudi 9 février en Afrique du Sud.

Il faut souligner que les opérations actuelles de cuivre-cobalt de la compagnie sont réparties entre la Zambie et la RDC, avec une capacité de production annuelle supérieure à 200 000 tonnes de cuivre et de plus de 25 000 tonnes de cobalt dans ces deux pays. Le dirigeant n’a pas détaillé comment l’investissement annoncé sera réparti, mais il a évoqué la construction de petites centrales hydroélectriques en RDC pour résoudre le problème de l’approvisionnement électrique irrégulier.

Notons par ailleurs que cet investissement de 1,8 milliard de dollars s’inscrit dans la même optique que ceux effectués ces dernières années par d’autres compagnies actives sur le cuivre et le cobalt en Afrique centrale et australe. L’objectif est de profiter de la demande importante pour ces deux métaux nécessaires à la transition énergétique.

Pour rappel, ERG, détenue à 40 % par le gouvernement du Kazakhstan, n’est pas une société cotée en bourse et ne fournit donc pas de mises à jour régulières sur ses opérations.

Source : Agence Ecofin

La traçabilité des “minerais de sang” reste un défi

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Malgré la mise en place des mécanismes internationaux, les minerais dits de sang continuent d’alimenter les conflits dans certaines régions du continent africain.

Plusieurs études l’ont confirmé : le commerce illégal des minerais finance les conflits sur le continent africain. Si la République démocratique du Congo est souvent citée, désormais les pays comme la Centrafrique, le Mali, le Burkina Faso, ou encore la Guinée figurent sur la liste.

Les mécanismes internationaux mis en place paraissent incapables d’arrêter le phénomène.

Pour les importateurs européens de minerais par exemple, des obligations de traçabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement sont devenues contraignantes depuis le 1er janvier 2021.

Lutter contre le financement des conflits

L’objectif était de freiner le financement des conflits et le travail des enfants dans les pays en guerre ou dans lesquels se déroulent des violations graves des droits humains.

Pour le spécialiste des questions minières Akoumba Diallo, il serait bien de mettre aussi la pression sur les pays voisins ou de transit des minerais, qui en vendent plus qu’ils n’en possèdent.

C’est le cas par exemple du Rwanda, soupçonné d’importer illégalement des minerais congolais.

“À supposer que les pays limitrophes de la RDC, leurs dirigeants, contrôlent strictement les frontières et n’acceptent pas d’être en complicité avec les groupes qui exploitent illégalement les minerais, je suppose que si cela était effectif, les minerais congolais n’auraient pas transité les frontières pour être valorisés ailleurs”, a estimé le spécialiste des questions minières.

Empêcher que les minerais soient valorisés ailleurs, c’est ce qu’affirment les autorités centrafricaines. Elles disent faire de la traçabilité des minerais, leur priorité.

“Dans le nouveau code minier qui est en cours d’adoption, et pour la transparence, on a introduit les normes d’ITIE. Et toutes les entreprises, qui désormais, vont intervenir en République centrafricaine doivent mettre en œuvre l’ITIE, c’est-à-dire qu’elles doivent publier les contrats, leurs données de production et d’exportation”, a expliqué Robert Moidokana, ministre coordinateur de l’Initiative pour la transparence des industries extractives en Centrafrique (ITIE-RCA).

Le processus de Kimberley

Un autre mécanisme est le processus de Kimberley, un système de certification internationale visant à réglementer le commerce des diamants bruts. Mais tout comme l’ITIE, il est souvent contourné, selon le spécialiste des questions minières, Akoumba Diallo.

“Le processus de Kimberley et l’ITIE sont des boubous qui ont la même taille mais conçus pour des personnes ayant des tailles variables. Le processus de Kimberley, c’est pour la traçabilité, par exemple du diamant. Alors si nous prenons l’Afrique de l’Ouest, ce sont pratiquement les mêmes peuples qui sont de part et d’autre des frontières”, a déclaré Akoumba Diallo.

En prenant l’exemple de son pays la Guinée, Akoumba Diallo précise que : “Quelqu’un qui prendrait un diamant en Sierra Leone, il traverserait facilement la frontière parce qu’il y a de la porosité et surtout quand il parle effectivement les langues guinéennes. Donc, il pourrait échapper aux contrôles à la barrière douanière et aux autres barrières sécuritaires. Le fait que des ethnies se retrouvent de part et d’autre des frontières et le fait que nos frontières soient poreuses, fragilisent le processus de Kimberley. Mais ça ne se vérifie pas dans tous les cas.”

Les entreprises sont tenues d’être plus regardantes lors de l’achat des matières premières et de les faire vérifier. En la matière, en Allemagne, c’est l’Institut fédéral des géosciences et des ressources naturelles qui s’en occupe.

Et en Afrique du Sud se tient, en ce moment et jusqu’au 9 février, le Mining Indaba. Un rendez-vous important pour l’industrie minière. 92 pays y sont représentés. Parmi eux, la RDC avec la présence du président Félix Tshisekedi.

Cette année, ce sont les métaux pouvant aider dans la transition énergétique qui sont à l’honneur au moment où les pays cherchent à assurer leur sécurité énergétique.

Kossivi Tiassou

Source: dw.com

Fusion Newmont-Newcrest : le 1er producteur mondial d’or veut racheter le plus grand producteur australien d’or

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Basé à Denver dans le Colorado, Newmont est le plus grand producteur mondial d’or, avec des opérations en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et au Ghana. La société veut continuer de renforcer son empreinte sur le secteur aurifère.

Le géant aurifère américain Newmont Corp, leader mondial dans la production d’or, veut acquérir 100 % d’intérêts dans l’australien Newcrest Mining. La transaction proposée valoriserait le plus grand mineur d’or du pays d’Océanie, également membre du top 10 mondial des compagnies productrices d’or, à hauteur de 17 milliards $.

Selon les détails révélés lundi 6 février par les deux entreprises, les actionnaires de Newcrest recevront 0,38 action Newmont pour chaque action Newcrest détenue. Cela leur donnerait un contrôle de 30 % dans la nouvelle entité, contre 70 % pour les actionnaires de Newmont.

« Nous estimons qu’une fusion de Newmont et de Newcrest présente une proposition de valeur puissante pour nos actionnaires respectifs, notre main-d’œuvre et les communautés dans lesquelles nous opérons », a commenté Tom Palmer, PDG de Newmont.

La proposition de fusion est soumise aux conditions suspensives habituelles, notamment l’accord des actionnaires des deux entreprises et une due diligence positive. Une précédente proposition du géant américain accordant 0,363 action Newmont à chaque actionnaire Newcrest avait déjà été rejetée. Malgré l’absence de rivaux dans cette acquisition, une nouvelle offre de Newmont n’est pas à exclure.

Interrogés sur la question, le canadien Barrick, grand rival de Newmont, et le sud-africain Sibanye-Stillwater ont en effet tous deux déclaré ne pas s’intéresser à une fusion similaire dans l’immédiat. L’offre actuelle représente cependant une prime de 21 % par rapport au cours de clôture de l’action Newcrest avant l’annonce, alors que l’analyste Jon Mills de Morningstar, cité par Reuters, estime que la prime traditionnelle pour une telle opération est de 30 %.

Pour rappel, Newcrest est également présente en Amérique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quant à Newmont, il fait partie des géants aurifères actifs sur le continent africain, précisément au Ghana où le groupe exploite deux mines d’or.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

La Chine s’engage pour l’industrialisation des minerais de la RDC

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L’ambassadeur de Chine en RDC ZHU Jing, a été reçu  en audience par Madame la Ministre des Mines, Antoinette N’SAMBA KALAMBAYI ce 2 février 2023 dans son cabinet de travail.

Au coeur des échanges, les deux personnalités ont  parlé du partenariat Sino-Congolais sincère et gagnant-gagnant  dans le domaine des mines. Le représentant de la Chine étant satisfait de bonnes relations entre son pays et la RDC, a promis que son pays s’est focalisée dans la dynamique d’apporter sa technologie pour l’industrialisation des minerais sur place en RDC.

La République de Chine suivant la politique du Chef de l’État Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO  matérialisée par Madame la Ministre des Mines, est dans la logique du partenariat gagnant-gagnant ce, pour le bonheur de deux États, la RDC et la Chine.

Au terme de  son mandat de plus de 3 ans  en RDC, le Diplomate a profité de l’occasion pour faire ses adieux à la patronne des Mines.

Source: Ministère des Mines de la RDC

L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE)

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L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE) est une norme mondiale, lancée en 2003, visant à promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles. Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance.

Les ressources naturelles telles que les métaux et les minéraux appartiennent aux citoyens d’un pays et l’extraction de ces ressources peut contribuer à la croissance économique et au développement social. Toutefois, là où elle a été mal gérée, elle a trop souvent abouti à la corruption et même au conflit. Il faut plus de transparence sur la manière dont un pays gère ses ressources naturelles pour s’assurer que ces ressources peuvent profiter à tous les citoyens.

L’ICMM soutient activement l’ITIE, ayant été étroitement impliquée dans le développement de la norme de l’ITIE.

Dans les plus de 50 pays s’étant engagés à mettre en œuvre l’ITIE, les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble dans un processus multipartite pour faire en sorte que les informations sur les opérations pétrolières et minières soient disponibles au public. Ceci comprend :

  • d’une description du cadre juridique et du régime fiscal ;
  • la contribution du secteur à l’économie, y compris l’emploi ;
  • les registres et les attributions de permis ;
  • la propriété réelle de l’entreprise ;
  • les données de production ;
  • les informations concernant la participation de l’État dans les industries extractives ;
  • les recettes et les versements entre les entreprises et le gouvernement, y compris au niveau régional, et la répartition des revenus, et
  • les contributions sociales réalisées par les entreprises.

De nombreux rapports comprennent aussi des informations sur l’exploitation minière artisanale ou à petite échelle.

Ces informations sont publiées dans un rapport annuel de l’ITIE qui permet aux citoyens de voir par eux-mêmes comment les ressources naturelles de leur pays sont gérées et la quantité de revenus ainsi générée.

La transparence ne peut qu’aboutir à la responsabilisation s’il existe une compréhension de la signification des chiffres et un débat public sur la manière dont la richesse en ressources du pays doit être gérée. Par conséquent, la norme ITIE exige que les rapports de l’ITIE soient compréhensibles, activement promus et qu’ils contribuent au débat public.

La norme ITIE fournit un cadre qui encourage la bonne gouvernance, réduit les tensions sociales, crée une concurrence loyale entre les entreprises et renforce le dialogue des entreprises avec le gouvernement et la société civile. En savoir plus sur l’ITIE.

Implication de l’ICMM et de ses membres dans l’ITIE

À l’heure actuelle, les représentants de deux entreprises membres de l’ICMM siègent au sein du Comité international de l’ITIE, et un troisième en tant que suppléant. Nombre des entreprises membres de l’ICMM sont des participants actifs dans les groupes multipartites nationaux de l’ITIE. L’industrie minière a demandé à l’ICMM d’agir en tant qu’organisme de coordination pour l’intégralité du secteur, pour faire en sorte que la voix de l’industrie en général soit entendue au niveau international.

Dans les pays qui ne respectent pas l’ITIE, nous continuons à promouvoir une implication constructive des entreprises minières dans des forums appropriés afin d’améliorer la transparence des revenus miniers conformément à notre déclaration de principe sur la transparence des revenus miniers (uniquement disponible en anglais). Nous sommes toutefois conscients qu’une transparence unilatérale peut créer un désavantage concurrentiel pour les entreprises si le gouvernement hôte ne soutient pas la publication des informations.

© Copyright ICMM 2023

Burkina Faso : le gouvernement veut traiter localement l’or pour augmenter ses revenus miniers

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L’or est un véritable pilier de l’économie du Burkina Faso, représentant plus de 16 % du PIB et 80 % des exportations. La mise en place d’une chaîne de transformation locale de ce produit minier pourrait néanmoins générer des revenus encore plus importants pour les caisses de l’État.

Au Burkina Faso, le régime au pouvoir veut construire une raffinerie pour assurer la transformation de la production nationale d’or. C’est l’une des informations à tirer de l’interview du président Ibrahim Traoré diffusée à la télévision nationale la semaine dernière.

Alors que l’or représente déjà plus de 16 % du PIB et contribue à 80 % des exportations, la mise en service d’une raffinerie devrait encore plus renforcer la place du secteur dans l’économie avec davantage de recettes pour les caisses de l’État et plus d’emplois créés. Notons que d’autres changements sont prévus dans les prochains mois, avec une révision du code minier actuel, mais l’option de la nationalisation des mines opérées par les compagnies étrangères a été écartée.

Poursuivre la lutte contre le terrorisme

Au cours de cet entretien inédit, l’actuel chef de l’État burkinabé a également fait part de l’objectif du gouvernement de renforcer la sécurité des opérations dans le secteur minier. L’atteinte de cet objectif devrait prévenir la fermeture de nouvelles mines, favoriser la réouverture de celles déjà fermées et assurer ainsi un climat propice à l’installation d’une raffinerie pour transformer l’or.

Les compagnies minières actives au Burkina Faso composent en effet avec la menace terroriste depuis plusieurs années maintenant, les obligeant parfois à fermer des mines comme celle de Taparko en 2022, opérée par le russe Nordgold. De nombreuses attaques meurtrières ont été perpétrées contre d’importants sites d’exploitation aurifère, en l’occurrence les mines Karma, Boungou ou encore Essakane.

Rappelons que les mines d’or du Burkina Faso ont livré 66,85 tonnes en 2021.

Source: Agence Ecofin

Gabon : Fortescue prévoit investir 200 millions $ d’ici 2024 pour le fer de Belinga

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Deuxième producteur mondial de manganèse, le Gabon cherche à diversifier son secteur minier en exploitant les autres ressources de son sous-sol, notamment le minerai de fer. Deux groupes australiens accompagnent déjà l’Etat dans cette démarche, Genmin à Baniaka et Fortescue à Belinga.

L’australien Fortescue Metals Group investira 200 millions $ pour le développement du projet de fer Belinga sur la période 2023-2024. C’est ce qu’a déclaré la compagnie minière à l’issue de la cérémonie de signature de la convention minière et du pacte d’associés relatifs à ce projet mardi 7 février à Libreville, la capitale du Gabon.

Selon les détails obtenus par l’Agence Ecofin, ce document donne à Fortescue et à son partenaire émirati, Africa Transformation and Industrialization Fund basé à Abu Dhabi, un intérêt de 90 % dans Ivindo Iron, la société gabonaise qui détient le projet Belinga. Conformément au code minier, l’État gabonais conservera une participation gratuite de 10 % dans ladite société.

Fortescue table sur une production annuelle allant jusqu’à 2 millions de tonnes, même si le potentiel du gisement permet de viser plus haut. L’exploitation devrait commencer au second semestre 2023 avec des mines à ciel ouvert et la production sera transportée par camion et rail jusqu’au port minéralier d’Owendo pour expédition. 800 emplois directs seront générés au troisième trimestre 2023, grâce à ce projet.

Pour rappel, l’État gabonais fonde de grands espoirs sur l’exploitation du minerai de fer, non seulement à Belinga, mais aussi à Baniaka, afin de diversifier un secteur minier actuellement dominé par le manganèse.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Botswana : l’usine de traitement de la mine de cuivre Khoemacau atteint sa capacité nominale

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Selon le plan minier élaboré avant l’entrée en production de Khoemacau, la capacité nominale de l’usine de traitement peut permettre à la mine de produire annuellement 60 à 65 000 tonnes de cuivre. Un but désormais à portée de main en 2023, deux ans après l’entrée en production commerciale.

Au Botswana, la compagnie minière Khoemacau Copper Mining a enregistré en décembre 2022 un nouveau succès dans l’exploitation de sa mine de cuivre éponyme. Depuis cette date, l’extraction du minerai et son traitement se déroulent en effet à la capacité nominale du projet, soit 3,65 millions de tonnes par an, d’après un communiqué publié le mercredi 8 février.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir atteint la pleine production au cours du mois de décembre 2022. Les opérations d’exploitation minière et de traitement ont continué à fonctionner à leur niveau nominal tout au long du mois de janvier 2023 et tous les paramètres clés d’exploitation et de coûts sont conformes aux attentes », a assuré Johan Ferreira, PDG de la compagnie.

Pour rappel, le fonctionnement à plein régime de Khoemacau permet à la compagnie d’espérer la production de 60 à 65 000 tonnes de cuivre cette année, conformément à son plan minier.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : pour la première fois de son histoire, le secteur minier n’a enregistré aucun décès en janvier

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Les pertes en vies humaines font malheureusement partie du cycle de vie d’une mine. En Afrique du Sud où de nombreuses opérations se déroulent à des centaines de mètres sous terre, avec un risque d’accidents mortels accru, la réduction du nombre de décès dans l’industrie reste un défi permanent.

En janvier 2023, aucun mineur n’a perdu la vie des suites d’un accident au travail en Afrique du Sud. C’est ce que le Minerals Council (la Chambre sud-africaine des Mines) indique dans un communiqué publié le 7 février, précisant qu’il s’agit d’une situation inédite pour le premier mois de l’année, dans l’histoire de l’industrie minière.

« Il ne s’agit pas d’une réussite. Il s’agit d’un jalon- encourageant – sur notre chemin vers le zéro accident », a déclaré Japie Fullard, président de l’organe de la Chambre des Mines en charge de la lutte contre les accidents dans le secteur (CEO Zero Harm Forum).

Il faut tout de même souligner que cette première historique s’inscrit dans une tendance à la baisse des accidents mortels ces derniers mois, dans le secteur minier sud-africain. En 2022, les compagnies ont déploré ainsi 49 décès, contre 74 l’année précédente.

Cette baisse importante s’explique en partie par l’amélioration de la sécurité dans les mines souterraines où les effondrements de terre ont historiquement provoqué plusieurs dizaines de décès. En 2022, « seulement » six mineurs ont perdu la vie de cette façon, contre 20 décès en 2021 et 76 en 2007.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : le gouvernement prête 14 millions $ à Orion Minerals pour la mine de cuivre-zinc Prieska

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Situé dans le Cap Nord, le projet Prieska peut livrer 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc en 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable publiée en 2020.

Industrial Development Corporation, une institution financière du gouvernement sud-africain, a finalisé un accord avec Orion Minerals afin de lui octroyer un prêt convertible de 250 millions de rands (14 millions $). Selon un communiqué d’Orion publié le mercredi 8 février, cet argent sera affecté aux travaux préliminaires liés à la construction de la mine de cuivre-zinc Prieska.

A échéance, le prêt et les intérêts capitalisés pourront être convertis en actions de la filiale d’Orion qui détient le projet. Ce financement vient compléter celui de 87 millions $ obtenu auprès du canadien Triple Flag pour financer le début de l’exploitation minière à Prieska.

« Cela permettra à Orion d’effectuer des tests miniers de démonstration et de commencer à assécher les puits de mine souterrains. Ces deux volets du travail sont essentiels pour notre étude de faisabilité bancable des premiers travaux que nous prévoyons d’achever d’ici la mi-2023, et marquent le début officiel du développement de la mine », explique Errol Smart, PDG de la compagnie.

Pour rappel, l’étude de faisabilité bancable (BFS) en cours porte sur le début précoce de l’exploitation minière, avec une méthode d’exploitation à ciel ouvert. Selon la BFS publiée en 2020, le projet peut être initialement exploité sur 12 ans avec la production annuelle de 22 000 tonnes de cuivre et de 70 000 tonnes de zinc.

Source: Agence Ecofin