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Plus tôt cette semaine, Galp annonçait la cession de ses actifs dans le segment amont de l’industrie pétrolière de l’Angola. Un portefeuille acquis par la société locale Somoil, pour 830 millions de dollars.

Après l’Angola, la compagnie pétrolière portugaise Galp souhaite limiter ses investissements au Mozambique. Des sources anonymes au sein du secteur ont révélé jeudi 16 février qu’elle a sollicité les services de Bank of America, l’un des plus importants groupes bancaires des États-Unis, pour se délester de sa participation de 10 % détenue dans la zone 4 du bassin gazier de Rovuma, situé dans le nord du pays.

Le prix de cession de l’actif n’a pas filtré et comme dans le cas de la vente de son portefeuille d’actifs dans le segment amont en Angola, l’entreprise n’a pas précisé les motifs de ce projet. On sait néanmoins que lors de précédentes sorties médiatiques, Galp a exprimé son souhait de réduire ses opérations dans le fossile pour s’engager davantage dans le renouvelable.

Ce choix pourrait probablement aussi avoir un lien avec la situation sécuritaire dans le nord mozambicain. En effet, l’insurrection armée qui a éclaté en 2017 dans la région de Cabo Delgado a mis en difficulté deux des trois projets de monétisation des gisements gaziers identifiés dans la région à savoir Rovuma LNG et Mozambique LNG.

Récemment, la Française TotalEnergies qui opère Mozambique LNG, a dépêché l’expert en action humanitaire Jean-Christophe Rufin, au Mozambique avec pour mission « d’évaluer si la situation actuelle permet une reprise des activités dans le respect des droits humains ».

Abdel-Latif Boureima 

Source: Agence Ecofin

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