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SOMISEN

Zimbabwe : le gouvernement est prêt à soutenir la production locale de batteries au lithium

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La hausse des recettes minières est l’un des leviers sur lesquels s’appuie le gouvernement du Zimbabwe pour relancer l’économie locale. Dans cette optique, une attention particulière est portée au lithium, produit minier qui promet des revenus conséquents vu son rôle dans la transition énergétique.

Le Zimbabwe cherche à accroitre les revenus générés par le lithium, produit minier dont il est le seul producteur en Afrique, non seulement en augmentant l’extraction, mais en investissant aussi dans la transformation au niveau local. Le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, a ainsi indiqué le mois dernier que le gouvernement est prêt à avancer 20 millions $ aux investisseurs porteurs de projets de fabrication de batteries au lithium dans le pays.

Selon les détails donnés par le média local The Herald, cette stratégie est soutenue par le Parlement où un projet de loi portant révision du code minier est actuellement débattu en Commission. Selon Edmond Mkaratigwa, président de la Commission parlementaire des mines et du développement minier, le pays doit obtenir de meilleures retombées financières grâce à son lithium, compte tenu de l’intérêt que ce produit suscite actuellement dans le monde.

« Il est impératif que nous nous attelions à la tâche et que nous élaborions une loi qui aura un impact positif sur la génération actuelle ainsi que sur notre postérité. Nous devrions faire en sorte que […] le Zimbabwe exporte des produits finis tels que des batteries qui ont une meilleure valeur », a-t-il indiqué.

Rappelons que les autorités zimbabwéennes ont déjà pris un certain nombre de décisions s’alignant derrière cette politique. En septembre dernier, un accord de 2,83 milliards $ a ainsi été annoncé entre le gouvernement et les entreprises chinoises Eagle Canyon International Group et Pacific Goal Investment Ltd pour la construction d’un complexe industriel étendu sur 5 000 hectares et destiné à transformer localement plusieurs métaux, dont le lithium.

Le gouvernement a également interdit l’exportation du minerai brut de lithium, une mesure qui cible en particulier les mineurs artisanaux. Harare a également annoncé en juillet 2022 l’introduction d’une redevance de 5 % sur la production du lithium dès 2023.

Source : Agence Ecofin

Avec 700 milliards $ de minéraux dans son sous-sol, le Nigeria ne parvient pas à développer son secteur minier

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En février dernier, l’AFC a conclu un accord de partenariat avec le fonds nigérian de développement des minéraux solides (SMDF). L’institution financière panafricaine veut à travers ce partenariat apporter son soutien financier et technique pour aider le pays à accélérer les projets miniers d’échelle commerciale pilotés par le secteur privé. 

Malgré le succès rencontré par le Nigeria avec la mise en service fin 2021 de sa première mine d’or industrielle (Segilola), déjà avec l’appui de l’AFC, les objectifs que le régime Buhari s’était fixé pour le secteur minier n’ont globalement pas été atteints. Ce sera donc au gouvernement du nouveau président Bola Tinubu de s’atteler à cette tâche ardue qui est de concrétiser le potentiel de ce secteur qui a beaucoup à apporter à l’économie, mais qui est encore plombé par plusieurs maux.

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Les projets de la présidence Buhari dans le secteur minier ne se sont pas concrétisés. 

Les données officielles existantes sur le secteur minier nigérian indiquent que du pays héberge 44 minéraux solides, dont l’or, le minerai de fer, le charbon, l’étain, le zinc, le nickel, répartis sur plus de 500 sites répertoriés. Certains de ces minéraux existent en abondance dans le sous-sol. C’est le cas par exemple du minerai de fer, dont les réserves du pays s’élèveraient à 2 milliards de tonnes, selon plusieurs estimations. En outre, les ressources de charbon sont estimées à plusieurs milliards de tonnes selon plusieurs évaluations concordantes, alors que des matières premières comme l’or, l’étain seraient également présentes en quantités importantes.

Malgré ce potentiel, le secteur des Mines et Carrières n’a représenté qu’une création de richesse de 686,64 milliards de nairas (1,65 milliard $) en 2020, soit 0,45 % du produit intérieur brut, contre 0,26 % en 2019, d’après les données de l’ITIE. Et selon l’organisation, cette contribution est principalement portée par les carrières, les mines étant toujours à la traine. Cela peut s’expliquer par le fait que le potentiel minier est encore largement inexploité, les matières premières minières sont extraites à petite échelle et artisanalement. La première mine industrielle d’or du pays développée par la compagnie Thor Explorations, n’est par exemple entrée en production que très récemment, en 2021.

Des progrès notables, mais un bilan globalement mitigé

Il y a quelques années, le gouvernement nigérian déclarait vouloir augmenter l’apport du secteur minier au PIB, le faisant passer de moins de 0,3% à 3% à l’horizon 2025. Pour réussir ce pari, sept minéraux ont été déclarés « stratégiques », y compris l’or, le plomb, le zinc, le calcaire et le charbon. L’Etat comptait alors miser sur une réglementation minière avantageuse et compétitive pour développer une industrie minière solide, alors que la plupart des minéraux cités étaient encore exploités de manière artisanale. Quelques mois après cette annonce, le gouvernement a commencé la révision de sa charte minière, en vigueur depuis 2007. L’idée derrière ce projet de révision était de « mettre la législation en conformité avec les meilleures pratiques mondiales, de limiter le rôle du gouvernement à celui de la réglementation et de créer un espace permettant au secteur privé de maintenir une présence plus étendue dans le secteur ».

Les deux principales compagnies minières alors présentes dans le secteur étaient Kogi Iron, qui développe le projet de minerai de fer Agbaja, et Thor Explorations active sur le projet aurifère Segilola.

Les deux principales compagnies minières alors présentes dans le secteur étaient Kogi Iron, qui développe le projet de minerai de fer Agbaja, et Thor Explorations active sur le projet aurifère Segilola

Le projet d’Agbaja est encore à l’étape d’exploration, Kogi Iron ayant déclaré en mars 2022 préparer une étude de faisabilité définitive pour l’actif. Cette étude permettra d’optimiser les estimations d’une étude exploratoire publiée en décembre 2021 et indiquant que le projet peut livrer, grâce à un investissement de plus de 500 millions $, 1,7 million de tonnes de minerai par an à une teneur moyenne en fer de 46,7 % sur une durée de vie initiale de 25 ans.

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Kogi Iron va devoir investir 500 millions $ pour exploiter la mine d’Agbaja.

Kogi Iron, qui veut y associer une aciérie, prévoit de produire 500 000 tonnes de billettes d’acier par an pour un total de 12,32 millions de tonnes sur les 25 ans.

Quant à la mine Segilola, elle est entrée en production commerciale en octobre 2021, après avoir livré ses premiers lingots d’or en juillet de la même année. Située dans l’Etat d’Osun, au sud-ouest de l’Etat fédéral, et détenue à 100 % par Thor, Segilola a livré 98 006 onces en 2022, pour sa première année d’exploitation complète. Pour 2023, Thor Explorations s’attend à y produire entre 85 000 et 95 000 onces.

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Segilola a livré 98 006 onces en 2022, pour sa première année d’exploitation complète.

Au-delà de ces deux projets, l’Etat a essayé de nouer différents partenariats. En janvier 2022, le ministre des Mines et du Développement de l’Acier a indiqué que les compagnies minières Barrick Gold et Rio Tinto « étudient la possibilité de venir examiner les opportunités au Nigeria », respectivement dans le secteur de l’or et du fer. En avril 2022, le pays a communiqué sur des discussions pour une potentielle coopération sur le secteur minier avec la Belgique. Toujours en 2022, le Nigeria a annoncé avoir obtenu une promesse d’investissement de 2 milliards de dollars de la part des Emirats arabes unis, pour valoriser ses ressources minérales. Aucune suite n’a néanmoins été donnée pour chacun de ces trois dossiers.

La route vers l’industrialisation du secteur minier

Selon les données du SMDF, les 44 minéraux répertoriés au Nigeria et commercialement viables auraient une valeur estimée à 700 milliards de dollars.

Selon les données du SMDF, les 44 minéraux répertoriés au Nigeria et commercialement viables auraient une valeur estimée à 700 milliards de dollars.

Les principaux problèmes qui empêcheraient le pays de tirer profit de ces ressources seraient selon le Fonds, les injections limitées de capitaux, le manque d’outils adéquats de collecte de données géo-scientifiques, ou encore l’exploitation minière illégale généralisée. Aussi, apprend-on d’une note de fDi Intelligence, les rapports faisant état de banditisme et d’insurrections dans plusieurs régions minières, notamment dans les Etats de Zamfara et de Kaduna, ont également découragé les investisseurs étrangers. En outre, la faible qualité des infrastructures est aussi vue comme une problématique majeure. « Le réseau national d’infrastructures est actuellement mal équipé pour soutenir les grandes opérations minières industrielles qui seraient nécessaires […] », indique Alexandre Raymakers, analyste au cabinet de conseil Verisk Maplecroft.

Pour réussir à développer une industrie minière, les défis à relever par le pays sont connus et il faudra davantage d’efforts pour surmonter les obstacles. S’il ne peut résoudre tous ces problèmes du jour au lendemain, le Nigeria peut continuer de travailler pour multiplier les réussites comme celle de Thor Explorations à Segilola. « Une exploration cohérente et davantage d’histoires à succès ne pourront qu’entraîner une nouvelle croissance du secteur », déclare à fDi le PDG de la compagnie, Segun Lawson.

Il sera donc intéressant de voir quelle stratégie le nouveau gouvernement nigérian adoptera concernant le secteur minier. Pour le moment, on en sait peu sur la place qu’occupe le secteur dans les plans du président élu Bola Tinubu. Dans l’une des rares mentions des Mines qu’il a faites avant les élections, il promettait de « créer des emplois pour les jeunes, depuis les gisements d’or de Zamfara et d’Osun jusqu’aux vastes terres agricoles du pays ». Il a également indiqué que l’exploitation minière peut devenir un élément essentiel du développement industriel promis dans son manifeste de campagne intitulé « Renewed Hope ». Par ailleurs, il a aussi promis de mettre fin aux activités illégales d’exploitation aurifère et « réguler le secteur de sorte à maintenir la protection de l’environnement et permettre aux artisans locaux de gagner plus de revenus en transformant l’or brut en bijoux finis ». 

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Fer de Simandou : Rio Tinto payera 15 millions $ aux États-Unis afin d’arrêter des poursuites pour corruption

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Selon le gendarme américain de la bourse, Rio Tinto a employé en 2011 un consultant français qui a tenté de verser des centaines de milliers de dollars à un fonctionnaire guinéen, afin de conserver les droits liés au fer de Simandou. Accusations que la compagnie n’a ni admises ni niées.

La Securities and Exchange Commission, le gendarme américain de la bourse, a annoncé le lundi 6 mars la fin des poursuites engagées contre Rio Tinto pour violation de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA), en lien avec le projet de minerai de fer guinéen Simandou. Le géant anglo-australien a en effet accepté de payer une amende de 15 millions de dollars, sans toutefois admettre ni nier les conclusions de la SEC.

Les faits à l’origine de l’enquête de l’agence gouvernementale américaine remontent à juillet 2011, quand la compagnie minière a engagé un banquier d’investissement français, dont la seule qualification apparente consistait en une « relation personnelle avec un haut fonctionnaire du gouvernement » en Guinée.

Il aurait travaillé pour le compte de la compagnie sans accord écrit définissant l’étendue de ses services ou les résultats attendus. À cette procédure d’embauche irrégulière s’ajoute, selon la SEC, un paiement irrégulier s’élevant à au moins 822 000 dollars, proposé par le consultant à un fonctionnaire du gouvernement guinéen.

« Nous sommes heureux d’avoir résolu cette affaire liée à des événements survenus il y a plus de dix ans dans des conditions appropriées et raisonnables. Lorsque Rio a eu connaissance du problème, une enquête interne a été immédiatement lancée et nous avons prévenu les autorités compétentes », a commenté Dominic Barton, président de Rio Tinto.

Pour rappel, Rio Tinto détient toujours les droits d’exploitation sur deux des quatre blocs du gisement Simandou, lequel peut positionner la Guinée comme l’un des principaux fournisseurs mondiaux de ce produit indispensable aux aciéries. L’actuel régime tente depuis quelques mois d’accélérer la mise en exploitation du gisement, retardée depuis plusieurs décennies, avec l’intention d’exporter les premières tonnes d’ici 2025.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Marula Mining crée une filiale au Zimbabwe pour exploiter le lithium et le cuivre

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Le rachat pour environ 400 millions $ du projet Arcadia fin 2021, par le chinois Huayou Cobalt, a ouvert la voie à l’accélération des investissements étrangers dans le lithium du Zimbabwe. Le pays est le seul producteur africain de ce métal indispensable aux batteries des véhicules électriques.

La compagnie minière Marula Mining active sur des projets de cuivre, de lithium et de graphite dans l’est et le sud de l’Afrique, étend sa présence au Zimbabwe. Elle a annoncé le mardi 7 mars la création d’une filiale locale afin de tirer profit des opportunités d’exploitation de cuivre, mais surtout de lithium, pour lequel le pays est actuellement le seul producteur africain.

Dénommée Muchai Mining, cette filiale est détenue à 20 % par une société locale, Gondo Mineral Resources, contre une participation de 80 % pour Marula. Depuis janvier 2023, l’équipe de direction de la nouvelle société et des représentants de Marula sont au Zimbabwe pour examiner des projets qui pourraient intégrer le portefeuille de Muchai Mining.

« Le Zimbabwe abrite certains des gisements de lithium en roche dure les plus importants au monde […]. En outre, le Zimbabwe abrite plus de 70 gisements de cuivre connus, et l’exploitation minière du cuivre a connu un renouveau dans le pays, coïncidant avec une augmentation des prix du métal », a indiqué Jason Brewer (photo), PDG de Marula Mining.

Pour rappel, Marula contrôle des projets de graphite et de cuivre en Tanzanie et un projet de lithium en Afrique du Sud.

PDAC 2023

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Dr Ousmane CISSE DG SOMISEN S.A en compagnie de Monsieur Abdou Aziz Diop Directeur général de MIFERSO et de Monsieur Carlos Rojas-Arbulù Délégué Commercial Senior de l’ambassade du Canada au Chili, en marge de la 11ème édition du Forum FrancoMines, en marge du Congrès de l’Association des Prospecteurs et Developpeurs du Canada (PDAC).
Dr Ousmane Cissé, Monsieur Rojas-Arbulù, ancien délégué commercial du Canada au Sénégal, Jean Vavrek, ancien Directeur Exécutif de l’institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) et Monsieur Pierre Boivin, avocat au cabinet McCarthy Tétrault ont été à l’initiative de FrancoMines en juin 2011, en marge du salon de ICM à Montréal.

Sibanye-Stillwater obtient une participation majoritaire dans New Century Resources

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Le mineur de métaux précieux Sibanye-Stillwater (JSE : SSW) (NYSE : SBSW) a annoncé mardi avoir porté à près de 71 % sa participation dans la société australienne New Century Resources (ASX : NCZ), qu’il tente d’acquérir.

Cette décision intervient seulement deux semaines après que la société sud-africaine a lancé son offre publique d’achat non sollicitée sur le mineur de zinc, la valorisant à 144,1 millions de dollars australiens (97,2 millions de dollars).
Sibanye-Stillwater veut radier New Century de la bourse australienne une fois qu’elle aura obtenu plus de 75 % des actions.

“Étant donné que Sibanye Australia détient actuellement 70,55% des actions, Sibanye Australia estime que la probabilité qu’une proposition concurrente émerge pour New Century est faible”, a déclaré la société.

Il a également passé un ordre d’achat sur la bourse locale et sur le Chicago Board Options Exchange pour acheter des actions sur le marché au prix d’offre de 1,10 $ A ou en dessous.

“Cela permettra en outre aux actionnaires restants du New Century qui cherchent à vendre leurs actions sur le marché de disposer de leurs avoirs de manière ordonnée et de recevoir un paiement”, a déclaré Sibanye.

New Century, qui avait jusqu’à présent conseillé à ses actionnaires de ne pas agir, a déclaré mardi que l’offre était désormais ouverte à l’acceptation.

La mine de zinc Century de la société a commencé la production à ciel ouvert en 1999. Les opérations ont été mises en état d’entretien et de maintenance en 2016, suite à l’épuisement des réserves initiales à ciel ouvert après avoir produit et traité en moyenne 475 ktpa de zinc et 50 ktpa de concentré de plomb pendant 16 ans.  

New Century a converti l’infrastructure de traitement existante pour permettre le retraitement des décharges de résidus de résidus hérités. La mise à jour a été achevée en août 2018 et l’entreprise  retraite les résidus depuis . 

La mine de zinc devrait manquer de minerai en 2027, les ressources indiquées et présumées offrant une opportunité d’étendre les opérations au-delà de 2030. 

New Century possède également le gisement de plomb-zinc-argent Silver King dans le Queensland et la mine de cuivre Mt Lyell en Tasmanie.

Cécilia Jamasmie

Source : mining.com

Les actions de NioCorp se rallient grâce à un intérêt de financement de 800 millions de dollars pour le projet de minéraux critiques d’Elk Creek

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NioCorp Developments (TSX: NB) a vu ses actions remonter lundi après l’annonce qu’elle a reçu des intérêts de la Banque d’import-export des États-Unis (EXIM) pour un financement potentiel pouvant atteindre 800 millions de dollars pour le projet critique d’Elk Creek proposé par la société. projet minier dans le sud-est du Nebraska.

Le financement, s’il est accordé, sera fourni par le biais de l’initiative « Make More In America » d’EXIM . Comme indiqué sur le site Web d’EXIM, en février 2021, le président américain Biden a signé le décret 14017 ordonnant une approche pangouvernementale pour évaluer les vulnérabilités et renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement essentielles du pays.

L’installation de NioCorp sera colocalisée avec une mine souterraine qui contient la ressource de niobium primaire de la plus haute qualité en Amérique du Nord et l’une des plus grandes ressources de scandium au monde. Une étude de faisabilité de juin 2022 a estimé qu’il produira environ 7 300 tonnes de ferroniobium comme produit principal, plus 102 tonnes de trioxyde de scandium et 12 000 tonnes de dioxyde de titane par an au cours de sa durée de vie de 38 ans.

Dans une lettre exprimant son intérêt pour le financement des coûts du projet Elk Creek, estimés à 1,1 milliard de dollars dans le rapport de faisabilité, EXIM a déclaré : « Sur la base des informations préliminaires soumises sur les exportations prévues et les emplois soutenus, EXIM pourrait être en mesure d’envisager un financement potentiel de jusqu’à 800 millions de dollars des coûts du projet.

La Banque a ensuite noté que la lettre d’intérêt pour le financement du projet ne représente «qu’une étape préliminaire» dans le processus formel de candidature EXIM, et que la communication «ne représente pas un engagement de financement» et «n’est pas une indication explicite de la viabilité financière ou commerciale de une opération. »

NioCorp a déclaré qu’il prévoyait de soumettre une demande à EXIM pour commencer la première phase du processus de souscription dès que possible. Dans la lettre adressée à la société, EXIM a déclaré que “dès réception de la demande de financement de NioCorp, EXIM effectuera toutes les vérifications préalables nécessaires pour déterminer si un engagement définitif peut être émis pour cette transaction”.

Le processus allant de la soumission d’une demande de phase I à un engagement final de financement par EXIM, le cas échéant, devrait prendre environ six à neuf mois et est soumis à un certain nombre de risques et d’incertitudes, a déclaré EXIM.

« Nous sommes très satisfaits de cette lettre d’intérêt de l’Export-Import Bank des États-Unis pour le projet de minéraux critiques d’Elk Creek de NioCorp, et du fait que nous pourrions être admissibles à un financement par emprunt pouvant atteindre 800 millions de dollars auprès d’EXIM », Mark Smith, président-directeur général de NioCorp, a déclaré dans un communiqué de presse.

L’action de NioCorp a clôturé la séance de lundi en hausse de 7 % à 1,37 $ par action. La valeur marchande de l’entreprise est de 386,9 millions de dollars canadiens (284 millions de dollars).

Rédacteur personnel 

Source : mining.com

Le Canada déclare travailler pour faciliter le processus d’autorisation des sociétés minières

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Le Canada s’efforce d’assouplir le processus d’octroi de permis aux sociétés minières afin que l’obtention de permis ne prenne pas plusieurs années, a déclaré lundi le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, lors de la conférence de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC) à Toronto.

Le Canada pourrait envisager une réforme fiscale offrant des incitations à l’investissement dans l’énergie propre – similaire à ce que les États-Unis ont fait – dans son prochain budget pour tented’attirer des investissements dans son secteur essentiel des minéraux, a déclaré Wilkinson.
« Nous examinons le processus réglementaire du Canada pour les projets d’énergie propre, y compris les minéraux critiques », a déclaré Wilkinson.

Le Canada et ses alliés, dans une tentative de moins dépendre de la Chine, ont cherché à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement et à trouver des sources locales pour l’extraction et le traitement de métaux critiques comme le lithium.

Citant les incitations aux investissements dans les énergies propres dans la loi de 430 milliards de dollars sur la réduction de l’inflation aux États-Unis, Wilkinson a déclaré que le Canada avait besoin d’un environnement fiscal tout aussi compétitif.

À la PDAC, l’une des plus grandes conférences minières en Amérique du Nord, les sociétés minières recherchent des indices sur la politique, d’autant plus que l’administration du premier ministre Justin Trudeau adopte une position belliciste sur la Chine, l’un des plus grands investisseurs dans les mines du monde.

Certaines petites sociétés minières ont exprimé des inquiétudes quant au fait que la décision du Canada de restreindre les investissements de certains pays comme la Chine pourrait nuire à leurs plans.

Le ministre de l’Industrie, François Philippe Champagne, également présent, a répondu qu’il n’était pas inquiet et qu’un nombre record d’entreprises étaient intéressées à investir au Canada.

“La décision de bloquer les investissements chinois dans le lithium a été bien accueillie par nos partenaires et alliés du monde entier.” dit Champagne.

(Reportage de Divya Rajagopal à Toronto; écrit par Ismail Shakil – Montage par Deepa Babington)

Source : mining.com

Codelco cherche à remettre un projet retardé sur les rails

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Le principal producteur de cuivre Codelco cherche à atténuer une série de perturbations qui ont retardé l’échéancier et dépassé le budget de l’un de ses projets d’investissement.

L’entreprise publique chilienne avait envisagé de transformer sa mine principalement souterraine de Salvador en une mine à ciel ouvert d’ici le premier semestre 2023 avant un accident mortel, des perturbations liées à la pandémie et le licenciement de l’entreprise engagée pour effectuer des travaux de terrassement. Les retards signifient que la production cette année sera «presque nulle», a déclaré Christian Toutin, chef de division, dans une interview vendredi.
La production l’année prochaine sera proche de 70 000 tonnes métriques, atteignant les taux maximums au second semestre de cette année et la capacité nominale de 90 000 tonnes en 2025, a-t-il déclaré. Le prix initial de 1,4 milliard de dollars sera également dépassé, la direction devant publier un budget révisé d’ici la fin mars.

Pour atténuer les retards et limiter les coûts, Salvador a formé du personnel, remis en état des camions usagés d’une autre mine et prévoit de nommer une nouvelle entreprise contractante ce mois-ci.

“Nous nous concentrons sur la manière dont nous pouvons repositionner le projet et le mener à bien le plus rapidement possible”, a déclaré Toutin.

Codelco et d’autres entreprises de l’industrie se heurtent à des vents contraires dans les projets nécessaires pour maintenir la production de leurs opérations vieillissantes, tout comme les mines deviennent plus coûteuses et plus difficiles à construire. Alors que Goldman Sachs estime que les mineurs doivent dépenser environ 150 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie pour surmonter un déficit de cuivre de 8 millions de tonnes, les dernières contraintes du projet soutiennent le scénario haussier du cuivre.

(Par James Attwood)

Actualités Bloomberg

Source : mining.com

La protéine nouvellement découverte soutient le raffinage efficace des terres rares

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Dans un article récent publié dans le Journal of Biological Chemistry , des chercheurs de l’ETH Zurich décrivent la découverte de lanpepsy, une protéine qui lie spécifiquement les lanthanides – ou éléments de terres rares – et les distingue des autres minéraux et métaux.

En raison de leur similitude avec d’autres ions métalliques, la purification des ETR de l’environnement n’est lourde et économique que dans quelques endroits. Sachant cela, les scientifiques ont décidé d’explorer les matériaux biologiques à haute spécificité de liaison pour les lanthanides en tant que mécanismes qui pourraient offrir une voie à suivre.

La première étape a consisté à passer en revue les études précédentes qui suggèrent que la nature a développé une variété de protéines ou de petites molécules pour piéger les lanthanides. D’autres groupes de recherche ont découvert que certaines bactéries , des méthylotrophes qui convertissent le méthane ou le méthanol, possèdent des enzymes qui nécessitent des lanthanides dans leurs sites actifs. Depuis les premières découvertes dans ce domaine, l’identification et la caractérisation des protéines impliquées dans la détection, l’absorption et l’utilisation des lanthanides sont devenues un domaine de recherche émergent.

Pour identifier de nouveaux acteurs du lanthanome, Jethro Hemmann et Philipp Keller, en collaboration avec des collaborateurs du D-BIOL et du laboratoire de Detlef Günther au D-CHAB, ont étudié la réponse aux lanthanides du méthylotrophe obligatoire Methylobacillus flagellatus . 

En comparant le protéome de cellules cultivées en présence et en l’absence de lanthane, ils ont trouvé plusieurs protéines qui n’étaient pas liées auparavant à l’utilisation des lanthanides.

Parmi eux se trouvait une petite protéine de fonction inconnue, que l’équipe nommait désormais lanpepsy. La caractérisation in vitro de la protéine a révélé des sites de liaison pour les lanthanides avec une spécificité élevée pour le lanthane par rapport au calcium chimiquement similaire. 

Lanpepsy est capable d’enrichir les lanthanides à partir d’une solution et détient ainsi un potentiel pour le développement de procédés bioinspirés pour la purification durable des terres rares.

Rédacteur personnel

Source : mining.com