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Les conservateurs canadiens veulent bloquer le rachat de Teck par Glencore

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Le principal parti d’opposition du Canada a appelé le gouvernement à bloquer le projet de rachat de Teck Resources Ltd par Glencore Plc.

Des milliers d’emplois seraient menacés si la société suisse de matières premières réussissait son offre non sollicitée de 23 milliards de dollars sur le mineur basé à Vancouver, a déclaré jeudi le chef conservateur Pierre Poilievre dans un communiqué. Il a averti que cela marquerait également la perte de la dernière grande société minière diversifiée de métaux de base du Canada détenue et basée dans le pays.
« Le Canada a besoin d’un gouvernement qui s’engage à créer et à soutenir des emplois canadiens », a déclaré Poilievre. « La tentative de prise de contrôle hostile de Glencore entraînera des milliers d’emplois à l’extérieur du pays et menacera des milliers d’autres Canadiens qui travaillent pour Teck.

L’annonce du chef de l’opposition augmente la pression sur le premier ministre Justin Trudeau pour qu’il prenne position sur la question. Ses ministres des Finances et des Ressources naturelles ont déclaré ces dernières semaines que le gouvernement surveillait de près l’accord.

Teck essaie de repousser l’approche de Glencore. Mais son projet de scission de son activité charbon a subi un coup dur mercredi lorsqu’il a retiré la proposition faute de soutien, quelques heures avant qu’elle ne soit soumise au vote des actionnaires.

Les actions de Teck ont ​​augmenté de 1,3 % jeudi pour atteindre 62,13 $ CA à 14 h 25 à Toronto, prolongeant son gain cette année à plus de 22 %. Glencore a clôturé la journée en baisse de 1,7% à Londres.

L’accord devient rapidement une question politique plus large.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, s’y oppose. Et dans une lettre adressée lundi à la chambre de commerce de Vancouver, la vice-première ministre Chrystia Freeland a déclaré que le pays avait besoin d’entreprises comme Teck au Canada alors qu’il se prépare pour l’avenir de l’exploitation minière des minéraux essentiels à la transition énergétique.

Toute prise de contrôle de Teck nécessiterait l’approbation du gouvernement. Après un examen, qui pourrait être long, la décision finale reviendrait probablement au ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui a signé la lettre de Freeland aux côtés du ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.

Le Canada a bloqué le rachat proposé par le groupe BHP de Potash Corp. of Saskatchewan en 2010, lorsque Stephen Harper était premier ministre. Poilievre faisait partie de ce gouvernement.

(Par Randy Thanthong-Knight, avec l’aide de Joe Deaux)

Source : mining.com

L’engagement des compagnies minières russes en Afrique n’obéit pas uniquement à une logique économique (rapport)

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La présence de la Russie dans le secteur minier africain s’appuie non seulement sur des compagnies animées par une logique de rentabilité économique, mais aussi sur des sociétés connectées au groupe paramilitaire Wagner qui servent à promouvoir l’influence géopolitique de Moscou et à réduire les effets des sanctions occidentales.

Au-delà de ses objectifs purement économiques, l’engagement croissant de la Russie dans le secteur minier en Afrique constitue un important instrument d’influence géopolitique et un moyen qui permet à Moscou de contourner les sanctions économiques et financières occidentales, a estimé l’Institut français des relations internationales (IFRI) dans un rapport publié le 7 avril.

Intitulé « La stratégie minière russe : ambitions géopolitiques et défis industriels », le rapport souligne que la présence des compagnies minières russes sur le continent s’appuie, d’une part, sur l’expertise et la maîtrise de la chaîne de valeur dans certaines filières, et sur la sécurité et l’assistance militaire d’autre part. Ces deux dimensions obéissent à des logiques différentes.

La première logique est économique. Elle vise à exploiter de minerais et métaux dans lesquels les groupes miniers russes sont présents et reconnus dans ce secteur. C’est notamment le cas de la compagnie diamantaire Alrosa (Angola, Zimbabwe et République démocratique du Congo) et de la société Rusal (Guinée), qui maîtrisent respectivement la filière du diamant et du bauxite. Bien qu’ils puissent indirectement servir les intérêts de Moscou sur le continent, l’objectif de ces acteurs miniers ayant pignon sur rue est avant tout de nature économique.

La seconde logique concerne les intérêts géopolitiques de Moscou en Afrique. À cet égard, l’exploitation des gisements de minerais constitue un moyen plus qu’une finalité. Dans ce cadre, le groupe Wagner, dirigé par Evgueni Prigojine, un oligarque russe proche du président Vladimir Poutine, est loin d’être un électron libre, bataillant au gré de ses intérêts propres. Cette société militaire privée monnaie largement son appui à des régimes contestés en échange de contrats miniers lucratifs, pour accumuler les profits et promouvoir l’influence russe sur le continent. En République centrafricaine, l’intrication entre les activités de Wagner et les sociétés minières Finans M (Russie) et Lobaye Invest (République centrafricaine), supposément contrôlées par Evgueni Prigojine, révèle la nature de ces liens, loin des logiques économiques qui opèrent traditionnellement dans l’industrie minière. En 2018, des licences d’exploitation de gisements de diamant et d’or ont été ainsi attribuées à une entreprise russe réputée proche du fondateur de Wagner. Pour renforcer cette mainmise, le groupe de mercenaires a même entrepris de modifier le code minier local afin d’y établir un monopole sur ces deux minerais précieux dans le pays.

Les minerais, des alternatives au circuit financier traditionnel

En 2017, des sociétés liées à la galaxie Wagner ont également obtenu d’importantes concessions minières pour des gisements d’or et de diamant au Soudan.

Le rapport souligne d’autre part que ces sociétés connectées au groupe paramilitaire s’avèrent utiles pour contrebalancer les effets des sanctions économiques et financières imposées à Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine. L’exploitation des ressources minérales africaines constitue un moyen de contourner le régime de sanctions, en particulier l’isolement de la Russie du système bancaire international. Alternatives au circuit financier traditionnel, les minerais précieux comme l’or et les diamants sont utiles pour échapper aux sanctions bancaires, car ils peuvent être vendus et échangés sans contrôle, ni restriction.

Le Soudan, troisième producteur mondial d’or, constituerait dans ce cadre un fournisseur stratégique pour la Russie, laquelle dispose déjà de réserves d’or équivalentes à 130 milliards de dollars. Celles-ci demeurent un important bouclier pour atténuer les conséquences économiques de la guerre menée en Ukraine.

L’IFRI indique dans ce cadre que l’industrie minière russe n’a pas été directement visée par les vagues successives de sanctions imposées par les pays occidentaux à Moscou depuis l’annexion de la Crimée en 2014. Pour les puissances occidentales, il est difficile de viser un secteur fortement intégré dans les chaînes de valeur de nombreux segments économiques (aéronautique, automobile, communication, énergie, etc.). La Russie figure en effet parmi les principaux fournisseurs de nombreux minerais et métaux (aluminium, titane, palladium, nickel) et dispose, dès lors, d’un levier sur le marché de ces matières premières. Son imbrication dans l’économie mondiale est telle que le Marché des métaux de Londres (LME) a finalement pris la décision de ne pas interdire de négocier et de stocker des métaux en provenance de Russie dans son système. De son côté, l’Union européenne (UE) a renoncé in extremis à imposer des sanctions contre le géant du diamant Alrosa sous la pression de la Belgique. Le fait que la ville d’Anvers demeure le plus grand centre de commerce de diamants au monde n’y est probablement pas étranger.

Source : Agence Ecofin

L’Algérie compte consolider ses liens avec la Syrie en matière d’énergie

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Depuis que l’Algérie s’est fixé comme objectif de renforcer son influence sur l’échiquier énergétique international, le pays a multiplié les accords de partenariats avec plusieurs pays.

L’Algérie et la Syrie consolideront leurs relations bilatérales dans le domaine énergétique, de manière globale. C’est ce qui ressort de la rencontre, à Alger ce jeudi 27 avril, entre le ministre algérien l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et son homologue syrien, Firas Kaddour.

Dans le cadre de cette visite, les deux responsables ont abordé des possibilités de collaboration, mais aussi d’investissement dans le secteur des hydrocarbures. Des perspectives qui prennent en compte le segment de la commercialisation du brut et des produits pétroliers.

Un partenariat en matière de transport et de distribution d’électricité, ainsi qu’un échange de bons procédés entre la compagnie algérienne des hydrocarbures, Sonatrach et les compagnies pétrolières syriennes, a été également évoqué.

Ces derniers mois, l’Algérie a conclu plusieurs accords de partenariats ciblant particulièrement la consolidation des relations bilatérales dans le secteur de l’énergie. Le plus récent en date a été conclu en décembre dernier, avec l’Azerbaïdjan.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Nigeria : la NNPC s’accorde avec Golar pour l’installation d’une infrastructure flottante de GNL

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Le Nigeria travaille depuis plusieurs mois à renforcer la production et la monétisation du gaz naturel dont une partie significative est brûlée à la torche.

Au Nigeria, la société publique du pétrole NNPC a annoncé jeudi 27 avril via ses réseaux sociaux, la signature, à Abuja, d’un mémorandum d’accord avec la compagnie Golar LNG, l’une des plus importantes sociétés en matière de gaz naturel liquéfié (GNL) à travers le monde.

L’entente cible particulièrement la construction d’une usine flottante de GNL. D’après la NNPC Ltd, ce projet s’inscrit dans le cadre des mesures entreprises par les autorités pour stimuler d’une part, l’utilisation du gaz domestique au Nigeria, et la monétisation du combustible de l’autre.

Notons que l’initiative n’est pas la première du genre au Nigeria. En effet, la NNPC œuvre actuellement avec sa compatriote UTM Offshore sur un projet similaire. Ce dernier concerne particulièrement le champ pétrogazier Yoho, situé en eaux peu profondes dans l’OML 104.

Jusqu’ici, les volumes de gaz naturel extrait dans le cadre de l’exploitation de ce gisement étaient réinjectés en vue d’optimiser la production du site.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

L’OPEP rejette les critiques de l’AIE concernant sa politique de production

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Récemment, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, a critiqué la décision de huit membres de l’OPEP+, consistant à réduire collectivement leur production de brut de 1,16 million de b/j à partir du mois de mai. Pour lui, l’OPEP+ n’est guidée que par la hausse des prix du baril.

Le secrétaire général de l’OPEP, Haitham al-Ghais (photo), a répondu aux nouvelles critiques de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant la politique de production du cartel. Il a notamment déclaré que l’OPEP et ses partenaires « ne visent pas les prix du pétrole », avant d’indiquer que « la coalition se concentre uniquement sur les fondamentaux du marché et sur le fait de permettre des investissements vitaux dans l’industrie pétrolière ».

Rappelons que le responsable de l’AIE a mis en garde l’OPEP et ses partenaires contre de nouvelles mesures politiques visant à augmenter les prix du pétrole, car cela ne ferait qu’affaiblir l’économie mondiale. Fatih Birol a surtout vivement critiqué la politique de production de l’OPEP+, la qualifiant de mauvaise, pour l’économie mondiale.

Al-Ghais a rétorqué que l’AIE sait très bien que de nombreux facteurs influencent les marchés et qu’il est erroné et techniquement incorrect de rendre les prix du pétrole responsables de l’inflation, car de nombreux autres facteurs sont à l’origine de l’inflation.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’OPEP s’en est pris à la feuille de route Net Zero de l’AIE pour 2050, qui prévoit de ne plus investir dans de nouveaux projets pétroliers ou gaziers. Il a ainsi déclaré que « s’il y a quelque chose qui conduira à la volatilité des prix, ce sont les appels répétés de l’AIE, à cesser d’investir dans le pétrole. Ceci, sachant que toutes les perspectives envisagent la nécessité d’une plus grande quantité de pétrole et de gaz pour alimenter la croissance économique mondiale et la prospérité dans les décennies à venir ».

Les relations entre l’OPEP et l’AIE sont de plus en plus tendues depuis la montée en flèche des prix de l’énergie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière. L’OPEP+ a notamment cessé d’utiliser les données de l’AIE comme source secondaire pour les estimations de production.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : l’ITIE salue les efforts en faveur de la transparence dans les Mines et Hydrocarbures

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La Côte d’Ivoire a adhéré à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2008. Devenu un grand producteur africain d’or et disposant d’importantes ressources pétrogazières, le pays a plus que jamais besoin de meilleures pratiques de gestion des ressources naturelles.

La Côte d’Ivoire a obtenu un « score global modéré » de 80,5 points sur 100 dans la mise en œuvre de la Norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). C’est ce que révèle l’organisation dans un communiqué publié le 27 avril estimant que la Côte d’Ivoire a amélioré plusieurs aspects de la gestion de ses ressources minérales, pétrolières et gazières, depuis la dernière évaluation en 2020.

Concernant la transparence où le pays obtient un score modéré, des agences gouvernementales ivoiriennes ont collaboré pour améliorer la ponctualité et l’accessibilité des données, notamment via un portail public fournissant les informations sur l’octroi des licences minières, un registre public répertoriant les actionnaires des compagnies minières, pétrolières et gazières enregistrées localement, et la divulgation des contrats pétroliers et gaziers au Journal Officiel. Des efforts « significatifs » sont par ailleurs en cours pour divulguer le contenu des contrats miniers.

En matière de participation des parties prenantes, un des trois aspects évalués par l’ITIE, la société civile en Côte d’Ivoire a continué de jouer un rôle clé pour « l’amélioration de la transparence, en particulier en ce qui concerne le contenu local et les dépenses sociales ». Le Groupe multipartite (gouvernement – entreprises – société civile) est également mieux représentatif, même si l’équilibre des sexes peut être encore amélioré. Le pays obtient donc un score modéré.

Enfin, l’ITIE note que la Côte d’Ivoire obtient un score élevé pour les résultats et l’impact, un aspect qui évalue comment le pays utilise sa mise en œuvre de la Norme ITIE pour « susciter un débat public et soutenir des réformes dans des domaines tels que la divulgation des contrats et les dépenses sociales ». La Côte d’Ivoire a notamment émis plusieurs rapports thématiques sur la propriété effective, les entreprises d’État et les octrois de licences et encouragé les parties prenantes concernées à utiliser ces informations.

Viser un score élevé en 2025 ?

La politique d’évaluation de l’ITIE attribue un score très élevé aux pays qui mettent parfaitement en œuvre sa Norme. Avec sa récente évaluation, la Côte d’Ivoire se trouve à quelques pas de cette note finale et doit encore fournir des efforts d’ici la prochaine évaluation qui démarrera en avril 2025, afin de correspondre aux attentes restantes de l’organisation.

Le Conseil d’administration de l’ITIE recommande notamment la disponibilité d’éléments probants plus étendus sur le débat public lié à l’ITIE ou à l’utilisation des données ITIE par toutes les parties prenantes. Le pays devra également mettre en œuvre des procédures publiques, équitables, ouvertes et transparentes de nomination et de remplacement des représentants siégeant au Groupe multipartite, tout en améliorant l’accessibilité des informations sur l’aperçu du secteur minier et les activités de prospection minière.

« J’encourage toutes les parties prenantes […] à renforcer la supervision multipartite de la gouvernance de l’industrie extractive et j’appelle l’ITIE Côte d’Ivoire à aborder les questions d’intérêt public, telles que les récents cas avérés de corruption dans le secteur pétrolier et gazier », a ajouté Helen Clark, présidente du Conseil d’administration de l’ITIE.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré à l’ITIE en 2008. Cette organisation œuvre notamment pour la promotion d’une gouvernance dans les industries extractives plus profitable aux communautés locales et exempte de corruption.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : le suisse Glencore achètera une partie de la future production de la mine de zinc Kipushi

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Après plusieurs décennies d’arrêt, la production devrait reprendre à la mine de zinc Kipushi en 2024. Ses deux propriétaires, le canadien Ivanhoe Mines et le congolais Gécamines, viennent de conclure un accord d’achat de la future production avec le géant suisse des matières premières Glencore.

En RDC, le suisse Glencore fournira une facilité de financement de 250 millions de dollars au profit du redémarrage de la mine de zinc Kipushi, dont la première production de concentré est attendue au troisième trimestre 2024. C’est l’annonce faite par le canadien Ivanhoe Mines, propriétaire majoritaire du projet, qui précise qu’il a aussi conclu un accord tripartite d’achat avec le géant suisse des matières premières et le propriétaire minoritaire Gécamines, pour la future production du projet.

L’accord en question porte sur la livraison annuelle de 400 à 600 000 tonnes de concentré de zinc à Glencore, soit 100 % de la production de la mine, sur une période de cinq ans. Notons que le concentré devrait afficher une teneur d’environ 55 % de zinc. Selon Marna Cloete, présidente d’Ivanhoe, ces accords constituent des étapes essentielles dans le développement du projet.

« La mine souterraine de Kipushi sera la plus importante exploitation de zinc au monde, avec une teneur moyenne d’environ 36 % de zinc au cours des cinq premières années de production […]. Nous nous efforcerons également, avec notre partenaire Gécamines, de poursuivre l’exploration de Kipushi, y compris dans les zones riches en cuivre et en argent », a-t-elle ajouté.

Ivanhoe Mines détient 68 % d’intérêts dans le projet, contre 32 % pour la Gécamines, la compagnie minière nationale congolaise. Conformément à un accord annoncé en février dernier, la Gécamines devrait porter sa participation à 38 % d’ici l’entrée en service de la mine.

Source : Agence Ecofin

Vale s’apprête à vendre sa participation de 40% dans Mineração Rio do Norte

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Vale a annoncé jeudi un accord contraignant avec Ananke Alumina, filiale de Norsk Hydro, pour vendre sa participation de 40% dans Mineração Rio do Norte (MRN).

MRN est le plus grand producteur et exportateur de bauxite du Brésil, situé dans la région de Porto de Trombetas dans l’ouest du Para. La société est une coentreprise entre Vale (40%), South32 (33%), Rio Tinto (12%), CBA (10%) et Hydro (5%).

(Reportage de Leticia Fucuchima; Écriture de Steven Grattan; Montage de Bernadette Baum)

Source : mining.com

Les bénéfices de Grupo Mexico dépassent les prévisions, alimentés par le fret

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Le conglomérat minier et de transport Grupo Mexico a enregistré mercredi un bond de 8% de son bénéfice net au premier trimestre, dépassant les estimations grâce à sa filiale de transport alors même que son segment minier perdait du terrain, touché par la baisse des prix du cuivre.

Le bénéfice net de Grupo Mexico s’est élevé à 1,1 milliard de dollars, devant les 873,4 millions de dollars estimés par les analystes interrogés par Refinitiv, que la société a attribués aux résultats « record » de sa branche transport et aux solides bénéfices de sa division infrastructure.

La division transport est en croissance sur tous les fronts, avec des volumes record d’expédition, principalement dans le secteur agricole, qui fait progresser le chiffre d’affaires du segment de 18,3 %.

Cependant, la division minière de Grupo Mexico a vu ses revenus baisser de 1,1 % par rapport à la même période de l’année précédente, ce que la société a principalement attribué à la baisse des prix du cuivre, même si les opérations au Pérou ont contribué à augmenter la production de 3,6 % au cours du trimestre.

Le Pérou a connu des mois de manifestations meurtrières au milieu d’une crise politique prolongée, mais un ministre péruvien a déclaré à Reuters en mars que les mines recommençaient à transporter du concentré de cuivre vers les ports pour l’exportation.

Grupo Mexico, propriétaire de Southern Copper – l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde – a déclaré que malgré la hausse de la production, les prix du métal rouge avaient chuté de près de 10 % par rapport à l’année précédente.

La société a également réduit son plan d’investissement pour 2023 à 1,76 milliard de dollars, en baisse par rapport aux 1,83 milliard de dollars qu’elle avait précédemment prévus.

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de Grupo Mexico pour le trimestre s’est élevé à 2,11 milliards de dollars, en baisse de 4,5 %, mais dépassant les 2,04 milliards de dollars prévus par les analystes interrogés par Refinitiv.

Le conglomérat est contrôlé par le milliardaire German Larrea, l’un des entrepreneurs les plus riches du Mexique, et serait l’un des soumissionnaires pour acquérir Banamex, la branche locale de banque de détail du prêteur américain Citigroup.

(Par Kylie Madry, Carolina Pulice et Valentine Hilaire; Montage par Sarah Morland et Stephen Coates)

Source : mining.com

La poussée du lithium par l’État chilien apparaît comme un test pour le nationalisme des ressources latines

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Le discours du président chilien Gabriel Boric la semaine dernière pour consacrer un plus grand contrôle de l’État sur le lithium apparaît comme le dernier test du nationalisme des ressources adopté par la gauche ascendante d’Amérique latine, mais qui s’est avéré difficile à mettre en œuvre dans la pratique.

Alors que la proposition de l’ancien leader de la manifestation étudiante de donner au gouvernement une participation majoritaire dans tous les futurs projets de lithium fait face à une voie incertaine au Congrès, sa simple introduction a secoué l’un des coins les plus lucratifs de l’industrie minière.

« Au Chili, ce sera probablement le cas le plus significatif », a déclaré Carlos Pascual, haut responsable de l’énergie chez IHS Markit, faisant référence à d’autres efforts régionaux pour exercer un contrôle accru du gouvernement sur le minerai considéré comme la clé d’un avenir plus vert et citant la taille démesurée du Chili. sur le marché mondial des métaux en tant que premier producteur mondial de cuivre et n° 2 de lithium.

« Cela est considéré comme une opportunité d’assurer des revenus directs à l’État, tout comme de nombreux pays ont décidé de nationaliser le pétrole à une autre époque », a-t-il ajouté.

L’année dernière, le collègue de gauche de Boric au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador, a promulgué une nationalisation radicale du lithium et a ensuite ordonné la création d’une nouvelle société de lithium gérée par l’État, LitioMx, même si le pays est encore loin de vendre sa première cargaison de métal ultra-léger.

Le lithium est en forte demande pour les batteries rechargeables des futures flottes de véhicules électriques dans la transition mondiale vers l’énergie verte.

Lopez Obrador, qui vénère la nationalisation pétrolière historique du pays en 1938, a justifié sa politique comme son prolongement logique. Il a invoqué les abus passés aux mains des maîtres coloniaux et des titans corporatifs plus récents, arguant que seul le gouvernement peut empêcher l’exploitation et garantir des avantages largement distribués.

Partout dans le monde, la nationalisation des industries pétrolières en particulier s’est avérée attrayante comme moyen de tirer profit de matières premières précieuses et de stimuler le développement, même si les marchés concurrentiels des produits de base voient souvent plus de production et d’innovation.

Illustrant les défis de partir de zéro, un responsable mexicain bien informé sur les plans du gouvernement pour l’exploitation minière, a toutefois minimisé la possibilité que le nouveau mineur de lithium de l’État puisse atteindre la production de sitôt, proposant plutôt une option différente.

« LitioMx pourrait stimuler la chaîne de valeur en important du lithium », a déclaré le responsable à Reuters.

Interrogé pour commenter, un porte-parole du ministère mexicain de l’énergie a souligné que LitioMx reste concentré sur la recherche et l’extraction de lithium, et bien que de futures importations puissent être envisagées « il est trop tôt pour cela ».

Sans surprise, les sociétés minières sont loin d’être ravies de l’inclinaison étatiste de Lopez Obrador et Boric, qui ont souligné que dans le cadre de son plan, les mineurs privés pourraient s’associer à un producteur public non encore créé, mais uniquement en tant qu’acteurs minoritaires.

« C’est un pari courageux de demander à un investisseur de préférer un mariage incertain avec une société d’État et une participation minoritaire risquant le capital et la technologie plutôt que de simplement voler seul », a déclaré Armando Ortega, qui préside le comité exécutif de Baramin, le plus grand producteur mexicain de barytine, un minéral utilisé dans le forage pétrolier.

Tendance statistique

On pense que le Chili et ses voisins, la Bolivie et l’Argentine, détiennent plus de la moitié du lithium extractible dans le monde dans des salines d’un autre monde qui utilisent généralement des bassins d’évaporation pour concentrer le métal, bien que de nouvelles technologies soient également en cours de développement.

Les socialistes au pouvoir en Bolivie ont également insisté pour que l’État prenne le contrôle du déblocage de ses énormes réserves inexploitées, bien qu’il compte sur l’aide de partenaires comme le géant chinois des batteries CATL pour le faire.

Le Pérou, une centrale minière surtout connue pour le cuivre, aurait pu poursuivre une approche similaire à Boric pour renforcer son développement du lithium si l’ancien président Pedro Castillo n’avait pas été évincé à la fin de l’année dernière.

Le gauchiste Castillo a remporté une courte victoire en 2021, s’engageant à nationaliser le métal ultra-léger avec d’autres minéraux, dont le cuivre, mais a ensuite modéré sa position, laissant la promesse non tenue.

Ivan Merino, qui a été le premier ministre de l’énergie et des mines de Castillo, a déclaré lundi dans une interview que le Pérou surveillait pour l’instant de côté la tendance au nationalisme des ressources qui prend de l’ampleur.

« C’est maintenant presque monnaie courante », a-t-il déclaré. « Nous verrons l’histoire se faire, mais sans y participer. »

Cela laisse l’exception à la tendance, l’Argentine, en tant que destination latino-américaine de plus en plus probable pour de nouveaux capitaux privés pour le lithium.

« Ce n’est pas parce que l’Argentine fait ce qui doit être fait, mais plutôt à cause des bouleversements de notre quartier et de la forte demande mondiale », a déclaré Santiago Dondo, son ancien vice-ministre des Mines.

Un solide pipeline de projets de lithium en Argentine, le 4e producteur mondial, est déjà sur le point d’être mis en service.

Dondo a déclaré que les quatre partis politiques de la principale coalition d’opposition au président de gauche sortant Alberto Fernandez ont récemment voté pour approuver l’entreprise privée comme principal moteur du secteur avant les élections de cette année.

Il a noté que le contrôle local de l’exploitation minière dans trois provinces clés du nord-ouest de l’Argentine avait réussi à contrecarrer toute initiative de nationalisation du lithium au niveau national il y a quelques années, renforçant ainsi le sentiment des investisseurs.

Mais Dondo craint toujours que le lithium ne soit éclipsé par une autre technologie de batterie.

« Nous ne savons pas combien d’années nous aurons cette énorme fenêtre d’opportunité », a-t-il déclaré. « Le changement dans la transition énergétique s’accélère tout le temps. »

(Reportage de David Alire Garcia à Mexico; Reportage supplémentaire de Marco Aquino à Lima; Montage par Christian Plumb et Marguerita Choy)

Source : mining.com