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Côte d’Ivoire : le chinois Zhaojin devient le premier actionnaire de Tietto avec son offre à 475 millions de dollars

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Depuis plusieurs mois, une compétition oppose des investisseurs chinois pour le contrôle de la compagnie australienne Tietto et sa mine d’or Abujar en Côte d’Ivoire. En réévaluant son offre de rachat à la mi-avril, Zhaojin Mining semble sur le point de l’emporter.

Avec près du quart des droits de vote, le chinois Zhaojin Mining est désormais le premier actionnaire de Tietto Minerals. Selon plusieurs documents boursiers publiés cette semaine, la participation du groupe chinois dans le propriétaire de la mine d’or Abujar en Côte d’Ivoire a plus que triplé depuis la nouvelle offre de rachat du 15 avril, passant de 7,02 % à 23,22 %.

Il faut souligner que l’offre de 733 millions de dollars australiens (environ 475 millions $) annoncée il y a quelques jours est en hausse de 16 % par rapport à la proposition d’octobre 2023. Alors que le Conseil d’administration de Tietto ne s’est pas encore prononcé, la nouvelle proposition semble néanmoins convaincre au sein des actionnaires. Des données de marché consultées par l’Agence Ecofin semblent indiquer que le chinois Chifeng Jilong, ex-premier actionnaire du Tietto et d’abord opposé au rachat, a déjà vendu des actions à Zhaojin.

Rappelons que l’acquisition de Tietto Minerals donnerait à Zhaojin 88 % d’intérêts dans la mine d’or ivoirienne Abujar. Elle a livré 37 111 onces d’or pour les trois premiers mois de 2024, soit un nouveau record de production trimestrielle depuis la coulée du premier lingot en janvier 2023. L’opération renforcerait également le contrôle opérationnel des entreprises chinoises sur des mines d’or en Afrique de l’Ouest, après des acquisitions similaires au Ghana ces dernières années.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Gabon : en 2023, la production de manganèse a baissé de 2,5% contrairement aux prévisions de +9,5%

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Ressource phare du secteur minier au Gabon, le manganèse y est essentiellement produit par la Compagnie Minière de l’Ogooué, filiale du français Eramet, qui en assure près de 90% de la production.

La dernière note conjoncturelle du ministère gabonais de l’Economie révèle qu’en 2023, la production nationale de manganèse a baissé de 2,5% en glissement annuel, sans toutefois mentionner les chiffres. Une contre-performance pour le pays qui prévoyait plutôt une hausse de 9,5% de la production par rapport à 2022, soit 10,9 millions de tonnes contre 10 millions en 2022.

Cette baisse se justifie entre autres par les résultats négatifs de l’entreprise Nouvelle Gabon Mining, filiale du groupe indien Coalsale Group, du fait du déclenchement d’un mouvement de grève par les employés des entreprises sous-traitantes qui réclamaient de meilleures conditions de vie. Le Nouveau Gabon rappelle en effet qu’en octobre 2023, les employés NGM de Franceville et Okondja affectés à la sous-traitance avaient observé une grève réclamant le paiement de leurs primes et dénonçant de mauvais traitements.

Corrélativement à cette baisse, les exportations de manganèse ont fléchi au cours de la période sous-revue. Selon les données du ministère de l’Économie, le Gabon a exporté du manganèse d’une valeur de 1113,6 milliards FCFA en 2023, contre 1152,4 milliards FCFA en 2022, soit une baisse de 3,4% entre les deux périodes.

Source : Agence Ecofin

Sénégal : Endeavour annonce la réussite du projet d’augmentation de la capacité de production d’or à Sabodala-Massawa

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Sabodala-Massawa est la plus grande mine d’or du Sénégal. Avec la mise en service d’une nouvelle usine de traitement, son propriétaire prévoit y produire jusqu’à 11,33 tonnes en 2024, contre 8,33 tonnes d’or l’année dernière.

Endeavour Mining a annoncé le 29 avril la coulée du premier lingot d’or à partir de la nouvelle usine de traitement de son complexe aurifère Sabodala-Massawa. Cette annonce marque la réussite d’un projet lancé en 2022 afin d’augmenter de 1,2 million de tonnes par an la capacité de production de la plus grande mine d’or du Sénégal.

La nouvelle usine devrait entrer en production commerciale à la fin du deuxième trimestre 2024 et atteindre sa capacité nominale au troisième trimestre. Cela devrait permettre au complexe Sabodala-Massawa d’atteindre les objectifs d’Endeavour pour cette année, soit une production d’or de 360 à 400 000 onces.

« Nous avons mis en service le projet et livré la première coulée d’or en seulement deux ans, ce qui représente le quatrième projet d’investissement que nous avons mené à bien au cours des dix dernières années », a commenté Ian Cockerill, PDG d’Endeavour.

Pour rappel, Sabodala-Massawa a livré 294 000 onces d’or l’année dernière. Le complexe fait partie des quatre mines d’or exploitées par Endeavour Mining, premier producteur d’or en Afrique de l’Ouest.

Source : Agence Ecofin

L’or indien devient premium alors que la baisse des prix fait augmenter la demande

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Les négociants en or physique en Inde ont facturé des primes cette semaine pour la première fois depuis près de deux mois, alors que le repli des prix intérieurs a attiré les acheteurs, tandis que les primes ont diminué chez les principaux consommateurs chinois.

Les négociants indiens facturaient une prime allant jusqu’à 5 dollars l’once par rapport aux prix intérieurs officiels – y compris 15 % de taxes à l’importation et 3 % de taxes sur les ventes, contre 15 dollars de réduction la semaine dernière.

« Les acheteurs attendaient une correction des prix depuis de nombreuses semaines. La récente baisse des prix a incité certains de ces acheteurs à effectuer des achats », a déclaré un bijoutier basé à New Delhi.

En Inde, deuxième consommateur mondial d’or et important importateur, les prix intérieurs sont tombés à 70 202 roupies pour 10 grammes cette semaine, après avoir atteint un niveau record de 73 958 roupies au début du mois.

Les bijoutiers effectuaient des achats après une longue période, mais les approvisionnements étaient restreints en raison des importations négligeables des dernières semaines, obligeant les acheteurs à payer un supplément, a déclaré un négociant basé à Mumbai et appartenant à une banque privée importatrice de lingots.

En Chine, les négociants ont facturé des primes de 20 à 35 dollars par once par rapport aux prix de référence, en baisse par rapport aux primes de 30 à 50 dollars observées la semaine dernière.

« Les consommateurs chinois, les investisseurs institutionnels et même la Banque populaire de Chine (PBOC) pourraient acheter de l’or, ce qui ferait grimper les prix », a déclaré Bernard Sin, directeur régional pour la Grande Chine chez MKS PAMP.

« La Banque populaire de Chine s’est verbalement opposée à la récente hausse des obligations d’État à long terme et est réticente à émettre de nouveaux quotas d’importation d’or », a ajouté Sin.

La consommation d’or de la Chine au premier trimestre 2024 a grimpé de 5,94 % par rapport à l’année précédente en raison de la demande croissante de valeurs refuge, a annoncé vendredi l’Association de l’or du pays.

À Singapour, les primes facturées se situaient entre 1,25 $ et 2,50 $, tandis que les concessionnaires de Hong Kong facturaient des primes entre 0,50 $ et 2,50 $.

Au Japon, les négociants ont vendu de l’or avec une prime de 0,5 à 1 dollar, comme la semaine dernière.

Les commerçants de Tokyo ont noté que la demande était forte, tirée par les investisseurs locaux, qui pensent que les prix de l’or pourraient augmenter et étaient également prêts à acheter en cas de nouvelle baisse.

(1 $ = 83,4682 roupies indiennes)

(Par Sherin Elizabeth Varghese, Harshit Verma, Brijesh Patel et Rajendra Jadhav ; édité par Sonia Cheema)

Source : mining.com

Le prix de l’or se dirige vers une perte hebdomadaire alors que les craintes d’inflation aux États-Unis sapent la demande

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L’or se dirige vers sa première perte hebdomadaire en six ans alors que les investisseurs ont enregistré des bénéfices après le rallye du métal qui a duré plusieurs mois.

Le lingot a gagné environ 17 % depuis son plus bas de la mi-février, atteignant une série de nouveaux sommets malgré la disparition des attentes d’assouplissement de la politique de la Fed. Ce changement a aidé le dollar et les rendements du Trésor, qui freinent traditionnellement les lingots. Les nouvelles données sur l’inflation publiées vendredi ont renforcé l’idée selon laquelle les taux d’intérêt élevés sont là pour rester pour le moment.

La solide performance du métal est liée aux achats des banques centrales, à l’intérêt croissant pour certains marchés asiatiques, dont la Chine, et à la possibilité que les investisseurs recherchent une protection contre une inflation persistante.

L’or « souffre d’une correction attendue depuis longtemps et relativement agressive, mais saine », a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Bank AS.

L’indicateur préféré de la Fed pour l’inflation sous-jacente a grimpé de 0,3 % en mars et de 2,8 % par rapport à l’année précédente, soit le même taux que le mois précédent. Les chiffres du début de cette année ont également été légèrement révisés à la hausse, selon les données gouvernementales publiées vendredi.

Les trois mois consécutifs de données d’inflation inquiétantes indiquent que les progrès vers l’objectif de 2 % de la banque centrale sont au point mort et suggèrent que la première réduction des taux d’intérêt est repoussée. Les investisseurs prévoient une à deux baisses de taux cette année, à partir de novembre, mais les inquiétudes grandissent quant à la possibilité que la Fed ne réduise pas du tout les coûts d’emprunt en 2024.

« Il convient de noter que les traders évaluent les données en cours meilleures que prévu, c’est pourquoi la réaction de l’or à la hausse de l’inflation et aux données d’aujourd’hui a été très limitée », a déclaré Bart Melek, responsable mondial de la stratégie sur les matières premières chez Valeurs Mobilières TD. Une fois que les données américaines seront négatives, l’or devrait susciter l’intérêt des investisseurs dans le monde occidental – et avec cela, avec l’adoption par la Chine, une évolution vers 2 500 dollars ou plus « serait raisonnable », a-t-il déclaré.

L’or au comptant, qui a récemment atteint un record intrajournalier il y a deux semaines, s’échange en hausse de 0,2% à 2 336,08 $ l’once à 12h33 à New York. Cela porte sa baisse cette semaine à 2,3%, la plus importante depuis décembre. L’indice Bloomberg Dollar Spot a augmenté de 0,3%. L’argent, le platine et le palladium ont tous glissé.

(Par Yvonne Yue Li)

Source : mining.com

Nigeria : Bola Tinubu dénonce l’exploitation minière illégale comme source de financement des groupes terroristes

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Tarir les sources de financement des terroristes est un chantier aussi important que la lutte armée menée par les autorités. Cette stratégie visant les ressources de ces groupes nécessite de lutter contre l’exploitation minière illégale, l’un de leurs moyens de financement phare.

Pour vaincre le terrorisme en Afrique, les dirigeants du continent doivent aussi s’attaquer à l’exploitation minière illégale. C’est le point de vue partagé lundi 22 avril par le président Bola Tinubu (photo) du Nigeria, lors de son intervention à la réunion africaine de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme qui se tenait à Abuja.

« Ceux qui pensent que l’exploitation minière illégale n’a aucun lien avec le financement du terrorisme se trompent lourdement. La communauté internationale a l’obligation morale et légale de contribuer à cette cause, car ce sont les financements extérieurs, et non l’argent africain, qui alimentent ces opérations illégales », a souligné le chef d’État nigérian.

Cette sortie intervient dans un contexte où la menace terroriste est croissante en Afrique de l’Ouest, malgré les efforts consentis par les États de la région pour l’enrayer. Au-delà de la lutte armée, les dirigeants s’efforcent de bloquer les moyens de financement des groupes extrémistes, mais la lutte contre l’exploitation minière illégale est loin d’être gagnée.

En février 2024, un rapport de la CEDEAO rappelait ainsi que les groupes armés actifs au Sahel taxent l’or extrait par les mineurs artisanaux ou pratiquent eux-mêmes cette activité. Outre la formalisation de l’exploitation artisanale et à petite échelle qui permettra aux artisans miniers d’exercer leur activité en toute légalité, les auteurs recommandent la création de zones officielles d’exploitation de gisements d’or et l’autonomisation financière des coopératives comme solutions à l’influence des groupes armés dans le secteur minier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le Kenya pourrait renégocier son accord d’importation d’électricité avec une Éthiopie en crise énergétique

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En 2023, le Kenya a plus que doublé ses importations d’électricité en provenance de l’Éthiopie et de l’Ouganda. Une dynamique qui pourrait changer face aux problèmes que rencontre Addis-Abeba en la matière.

Selon The EastAfrican, le Kenya pourrait être contraint de renégocier son accord d’achat d’électricité sur 25 ans avec l’Éthiopie si la crise énergétique qui s’aggrave dans ce pays devient « incontrôlable ». L’autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA) du Kenya s’est déclarée préoccupée par l’escalade de cette crise, affirmant qu’elle représentait un « risque » pour l’approvisionnement en électricité de Nairobi, et qu’elle pourrait appeler à une renégociation de l’accord signé en juillet 2022.

« Pour l’instant, l’Éthiopie n’a pas informé le Kenya ou le régulateur qu’elle n’était pas en mesure de répondre à la demande, car il s’agit d’obligations contractuelles. Cependant, en termes de sécurité de l’approvisionnement en électricité, oui, c’est un risque » a affirmé Daniel Kiptoo, Directeur général de l’EPRA.

L’Éthiopie est en effet confrontée à un déficit d’électrification considérable, qui se traduit par des coupures de courant généralisées et un faible accès à l’électricité dans les zones rurales. Dans un communiqué de presse le 3 avril, la Banque mondiale indique que c’est le 3ème pays d’Afrique subsaharienne avec le plus gros déficit d’accès à l’énergie, puisque près de la moitié de sa population n’a toujours pas accès à une source d’électricité viable.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Seulement 44% des ménages africains bénéficient d’un approvisionnement fiable en électricité (rapport)

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Le rapport souligne que les progrès de l’électrification sur le continent demeurent lents et inégaux. D’autant plus que de larges franges de la population comme les ménages ruraux et pauvres n’ont pas encore accès à cette forme d’énergie cruciale pour le développement économique et social.

Moins de la moitié (44%) des ménages africains bénéficient d’un approvisionnement en électricité qui est disponible « la plupart du temps » ou « tout le temps », selon un rapport publié le 11 avril 2024 par le réseau panafricain de recherche Afrobarometer.

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Intitulé « Le fossé électrique : Des progrès légers et inégaux ne touchent pas encore de nombreux Africains », le rapport se base sur un sondage réalisé entre 2021 et 2023 auprès d’un échantillon de 53 444 personnes dans 39 pays africains situés dans les diverses sous-régions du continent.

Les écarts entre les pays étudiés en matière de fiabilité de l’approvisionnement en électricité sont considérables, allant d’un ménage sur 10 au Malawi et en Sierra Leone à la quasi-totalité à Maurice (99%) et aux Seychelles (96%).

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En moyenne à travers 39 pays, un service de fourniture d’électricité fiable disponible « la plupart du temps » ou « tout le temps » est beaucoup plus courant dans les villes (65%) que dans les zones rurales (24%). Il s’accroît également avec le statut économique des répondants, allant de 27% des ménages les plus pauvres à 77% des ménages les plus riches.

Les progrès réalisés en matière de fiabilité de l’approvisionnement en électricité sont globalement lents. En moyenne à travers les 31 pays régulièrement sondés entre 2014/2015 et 2021/2023, la proportion des ménages africains bénéficiant d’un approvisionnement fiable en électricité ne s’est accrue que de 4 points de pourcentage.

Le rapport révèle d’autre part que plus des deux tiers environ des Africains vivent dans des zones de dénombrement desservies par un réseau électrique. Alors que toutes les zones de Tunisie et des Seychelles sont desservies par un réseau, seules trois zones sur 10 environ à Madagascar et au Zimbabwe bénéficient du même accès.

De grands écarts entre les pays en matière de raccordement

Mais lorsqu’un réseau électrique est accessible, des considérations de coût pourraient empêcher certains ménages de s’y raccorder. En moyenne à travers 39 pays, si 68% des zones de dénombrement sont desservies par un réseau électrique, 60% seulement des ménages sondés y sont raccordés. Ainsi, 40% des ménages ne sont pas raccordés à l’électricité, soit parce qu’il n’y a pas de réseau électrique, soit parce qu’ils ne sont pas raccordés à un réseau existant.

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Le raccordement à un réseau électrique est pratiquement universel aux Seychelles, à Maurice et en Tunisie, et dépasse neuf ménages sur dix au Maroc, en Afrique du Sud, en Eswatini et au Cap-Vert. Moins d’un tiers des ménages seulement sont cependant raccordés au Niger, au Burkina Faso, en Sierra Leone, au Zimbabwe, en Ouganda, à Madagascar et au Malawi.

De plus, les ménages ruraux (35%) et les ménages en situation de grande pauvreté (45%) ont approximativement deux fois moins de chances que les ménages urbains (86%) et les ménages non pauvres (87%) de bénéficier d’un raccordement à l’électricité.

Le rapport souligne par ailleurs que la fourniture d’électricité occupe la 9è place dans le classement des problèmes les plus importants auxquels les Africains souhaitent que leurs gouvernements s’attaquent, loin derrière le chômage, la gestion de l’économie, la santé, l’eau, les infrastructures routières, l’éducation, le crime et l’insécurité alimentaire, mais devant la corruption et l’agriculture et les salaires.

Toutefois, le niveau d’inquiétude par rapport à l’électricité varie considérablement d’un pays à l’autre. Au moins trois citoyens sur dix considèrent que l’approvisionnement en électricité est une priorité absolue pour le gouvernement au Nigeria, en Afrique du Sud et au Bénin, tandis que 1% ou moins partagent cette préoccupation en Tunisie, à Maurice, au Botswana, aux Seychelles, au Burkina Faso, au Maroc, au Malawi et en Eswatini.

Source : Agence Ecofin

Le Vietnam va vendre de l’or aux enchères pour la première fois depuis une décennie

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La Banque d’État du Vietnam reprendra les ventes aux enchères de lingots d’or après plus d’une décennie, dans le but de stimuler l’offre de métal précieux dans un contexte de prix record .

Une vente aux enchères a été fixée au 22 avril, selon Dao Xuan Tuan, chef du département de gestion des changes de la banque centrale. La dernière vente aux enchères d’or de la banque centrale a eu lieu en décembre 2013.

« Cela peut contribuer à calmer le marché local de l’or » à court terme, a déclaré Nguyen Tri Hieu, économiste basé à Hanoï, lors d’un entretien téléphonique. Néanmoins, « l’impact dépendra de la quantité d’or que la banque centrale pourra vendre ».

L’or a établi une série de records cette année alors que les tensions au Moyen-Orient et la guerre russe en Ukraine ont renforcé le rôle du métal en tant qu’actif refuge. La flambée des prix n’a pas découragé la demande au Vietnam, poussant la prime locale par rapport au tarif international jusqu’à 15 millions de dongs (590 dollars) par tael plus tôt cette année.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh a exhorté la banque centrale à prendre des mesures pour stabiliser le marché intérieur. L’écart entre les prix locaux et internationaux doit être réduit « pour éviter des évolutions défavorables », a déclaré Chinh ce mois-ci, demandant à la banque centrale d’intensifier les mesures pour calmer le marché.

La banque centrale, dans un communiqué, a annoncé qu’elle proposerait de vendre 16 800 taels d’or le 22 avril. Chacune des 15 organisations qualifiées, qui comprennent des banques commerciales et des sociétés aurifères, ne peuvent acheter qu’un maximum de 2 000 taels.

Le prix de l’or au Vietnam a atteint un niveau record cette semaine. Il s’échangeait vendredi à 83,8 millions de dongs (3.293,51 dollars) le tael, soit environ 2.744 dollars l’once.

(Par Nguyen Dieu Tu Uyen et Nguyen Xuan Quynh)

Source : mining.com

Libye : le secteur pétrolier potentiellement exposé à une nouvelle crise

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Mohamed Aoun, l’ex-ministre libyen du Pétrole a été limogé pour une controverse autour de la conclusion d’accords pétroliers et remplacé par son adjoint, Khalifa Abdul Sadiq, dont la mission pourrait connaître des entraves.

Khalifa Abdul Sadiq, le nouveau ministre du Pétrole de la Libye, pourrait faire face à des défis dans l’exercice de ses fonctions avec des effets directs sur l’industrie pétrolière. C’est ce qu’il ressort d’une étude publiée mercredi 10 avril par S&P Global Platts, le fournisseur indépendant d’informations et d’analyses pour les marchés de l’énergie et des matières premières.

Le cabinet note que la décision de la nomination de Khalifa Abdul Sadiq en remplacement de Mohamed Aoun pourrait être confrontée à l’opposition des soutiens de l’ancien ministre, exposant la production pétrogazière à des perturbations.

Pour autant, l’arrivée de Abdul Sadiq à la tête du ministère du Pétrole simplifierait selon S&P Global, les relations souvent tendues avec la National Oil Corporation (NOC), réduisant ainsi les obstacles aux accords pétroliers, pomme de la discorde avec l’ancien ministre. Ceci, en offrant une plus grande certitude aux investisseurs.

Le pays multiplie, ces derniers mois, les appels aux investisseurs dans le secteur pétrogazier pour pouvoir atteindre ses objectifs de production pétrolière actuellement limitée autour de 1,2 million b/j.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin