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Au Nigeria, le secteur minier représente moins de 1 % du PIB, alors que le pays dispose de ressources minérales évaluées à 700 milliards de dollars. La spéculation qui entoure les permis miniers est l’une des explications à ce paradoxe auquel le gouvernement veut mettre fin.

Au Nigeria, le ministre des Mines Dele Alake (photo) a annoncé mercredi 24 avril, le retrait de 924 licences minières dormantes aux compagnies qui ne les utilisent pas. Ces titres miniers seront désormais proposés à de nouveaux investisseurs intéressés, selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».

Ce développement s’inscrit dans la stratégie des autorités visant à accroitre la contribution du secteur minier à l’économie. Malgré des ressources minérales évaluées à 700 milliards de dollars, la contribution des Mines au PIB est inférieure à 1 %, notamment parce que les titulaires des permis miniers ne mettent pas en valeur les projets qu’ils possèdent.

Selon les autorités, ce sont 273 licences d’exploitation minière à petite échelle, 528 licences d’exploration, 20 baux miniers et 101 licences d’exploitation de carrières qui ont été retirés. « Je pense que cette mesure contribuera à assainir le système d’octroi de licences et à dissuader ceux qui abusent des possibilités offertes par le secteur. À l’avenir, le gouvernement fédéral sévira contre le racket des licences et les pratiques spéculatives, tout en encourageant les investisseurs sérieux à créer des emplois dans le pays », a expliqué le ministre Alake.

Rappelons que le Nigeria a annoncé fin mars son intention d’octroyer de nouveaux permis d’exploitation minière seulement aux compagnies qui présenteront un plan de transformation locale des minerais. Cette mesure qui devrait favoriser le développement d’une industrie minière locale plus forte s’accompagne de la mise en place annoncée d’une nouvelle compagnie minière cogérée avec le secteur privé.

Source : Agence Ecofin

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