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Afrique du Sud : une seule entité contrôlera les intérêts du Japon dans le projet de platine Waterberg

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Le projet de métaux du groupe du platine Waterberg en Afrique du Sud regroupe cinq sociétés, dont la Japan Organization for Metals and Energy Security (JOGMEC) et Hanwa. En mai 2022, ces deux entreprises ont signé un protocole d’entente en vue de coopérer plus étroitement sur l’actif.

Les compagnies japonaises JOGMEC et Hanwa ont décidé de combiner leurs participations respectives de 12,195 % et 9,755 % dans le projet de métaux du groupe du platine Waterberg en Afrique du Sud. La coentreprise HJ Platinum Metals créée à cet effet détiendra 21,95 % du projet Waterberg et se chargera de gérer les intérêts et futurs investissements des deux sociétés dans l’actif.

Selon les détails fournis la semaine dernière par l’opérateur du projet Waterberg, Platinum Group Metals (PGM), JOGMEC assumera 75 % des investissements futurs au sein de cette nouvelle entité contre 25 % pour Hanwa. Depuis l’obtention du permis minier en 2021, PGM travaille à rassembler le financement nécessaire pour construire la mine et cet accord pourrait contribuer à accélérer le processus.

Avec la hausse de la demande de palladium et de platine due à leur rôle dans la transition énergétique, les partenaires du projet Waterberg pourraient rapidement rentabiliser leur investissement en faisant du projet une source d’approvisionnement supplémentaire pour le marché. Cela consoliderait par ailleurs le statut de l’Afrique du Sud comme le plus grand fournisseur au monde de ces deux métaux.

« Le platine, le palladium, le rhodium et l’or, ainsi que le cuivre et le nickel, sont largement utilisés dans l’industrie japonaise, notamment dans les piles à combustible, la catalyse automobile et les hydrolyseurs, et devraient jouer un rôle essentiel dans la décarbonisation », insiste Frank R. Hallam, PDG de Platinum Group Metals.

Notons que la participation restante dans Waterberg est contrôlée par Platinum Group Metals (37,05 %), Mnombo Wethu Consultants (26 %) et Impala Platinum (15 %). Le projet a une capacité de production annuelle de 420 000 onces de platine, palladium, rhodium et or (4E), en plus de 16,7 millions de livres de nickel et de cuivre, d’après une étude de faisabilité publiée en 2019.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Afrique – Les exportations africaines de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient enregistrer une augmentation de 51% d’ici 2035 pour s’établir à 100 milliards de m3, selon un rapport publié en mai dernier par la Chambre africaine de l’énergie (AEC). Intitulé « The State of African Energy », ce rapport précise que la hausse des exportations du continent devrait notamment découler de l’entrée en production de plusieurs grands projets dans plusieurs pays comme le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie. (Agenceecofin.com)

Gabon – Le géant du minerai de fer Fortescue Metals a attribué un important contrat de services de terrassement et de concassage à la société de services miniers Capital sur le projet de minerai de fer de Belinga. Ce contrat durerait cinq ans et devrait générer des revenus d’environ 30 millions de dollars. (Miningweekly)

Ghana – Le pays a enregistré une augmentation de 32% de sa production d’or l’année dernière, ce qui lui a permis de reprendre à l’Afrique du Sud la place de premier producteur d’or du continent, a déclaré vendredi le président de la Chambre des mines. Le Ghana avait perdu cette place au profit de l’Afrique du Sud en 2021 après une chute drastique de sa production. (Zonebourse.com)

Guinée – Le pays dispose officiellement d’une nouvelle mine d’or. C’est l’annonce faite le 9 juin par Hummingbird Resources, après la première coulée d’or à Kouroussa. La mine devrait produire en moyenne entre 120 000 et 140 000 onces d’or au cours des trois premières années de production commerciale, et en moyenne 100 000 onces par an sur la durée de vie actuelle de la mine. (Hummingbirdresources)

Nigeria – Le Président nigérian Bola Tinubu a appelé lundi ces concitoyens à faire preuve de patience et accepter des “sacrifices” en échange d’investissements futurs, après la suppression des subventions sur le carburant qui a fait envoler les prix de l’essence, des transports et des denrées alimentaires. Le gouvernement fera des investissements massifs dans les infrastructures de transport, l’éducation et d’autres services publics. (Connaissancedesenergies.org)

Togo – L’année 2022 a été marquée par une croissance substantielle dans l’industrie du phosphate, avec une production en hausse et des ventes en augmentation. D’après la BCEAO, la production a augmenté de 5,9% pour atteindre 1 541 772 tonnes, tandis que les ventes ont progressé de 14%, passant de 1 386 811 à 1 583 180. (TogoFirst)

Canada – Malgré les perspectives d’amélioration des conditions météorologiques, avec des précipitions prévues et des températures plus fraiche, l’industrie minière des provinces canadiennes de l’Ontario et du Québec est confrontée à des perturbations causées par des incendies de forêt persistants. (Mining.com)

Suisse – Glencore PLC a confirmé lundi avoir soumis une proposition de rachat de l’activité de charbon sidérurgique de Teck Resources Ltd. Le mineur et négociant en matières premières basé en Suisse, a déclaré qu’il avait fait cette proposition car elle devrait permettre à ses actionnaires de réaliser une scission créatrice de valeur de l’activité combinée de charbon et de matériaux en acier au carbone. (Zonebourse.com)

Mexique  Plusieurs militants menés par Greenpeace se sont réunis au port de Veracruz pour protester contre l’exploitation minière en haute mer et exiger que le gouvernement mexicain prenne une position ferme pour protéger l’océan mondial. Le navire de forage “Hidden Gem” a passé huit semaines d’essais miniers dans la zone Clarion Clipperton, un tronçon de 5 000 kilomètres entre le Mexique et Hawaï, et aurait extrait et soulevé à bord 3 000 tonnes de nodules polymétalliques. (Mining.com)

ActuLex

 Décision de justice portant fermeture d’une mine – Un tribunal chilien prolonge la fermeture de la mine de cuivre de Lundin. En effet, une ordonnance d’arrêt de travail a été rendue jeudi par le tribunal environnemental chilien pour empêcher le canadien Lundin de rouvrir sa mine de cuivre d’Alcaparrosa, qu’il a fermé il y a près d’un an après l’ouverture d’un gouffre béant dans un village. (Mining.com)

Adoption d’une loi relative au marché de carburants – Les parlementaires new-yorkais examinent vendredi une loi qui créerait le premier marché de carburants à faible teneur en carbone sur la côte est des États-Unis afin d’aider l’État à atteindre ses objectifs de décarbonisation. Cette loi vise à réduire de 20 % l’intensité carbonique du secteur des transports routiers dans l’État de New York d’ici à 2031. (Zonebourse.com)

Adoption d’une loi relative au Tokenisation des ressources naturelles – En Centrafrique, l’Assemblée nationale a adopté par acclamation, lundi 29 mai, un projet de loi sur la « tokenisation » des ressources naturelles, qui permet aux investisseurs d’acquérir des actifs tels que les terrains et les concessions minières en utilisant des cryptomonnaies. (Agenceecofin.com)

Signature d’un MoU – China Baowu, le grand producteur d’acier au monde, et Rio Tinto, plus grand producteur de minerai de minerai de fer au monde, ont signé un protocole d’accord (MoU) pour explorer une gamme de nouveau projets pointe en Chine et en Australie pour aider à décarboner la chaine de valeur de l’Acier. (Riotinto)

Adoption d’une loi de finance en faveur de l’investissement – Le Parlement irakien a approuvé lundi le budget du pays pétrolier pour les trois ans à venir, une loi de finances qui dope les investissements et donne à Bagdad plus de contrôle dans la gestion du brut du Kurdistan d’Irak. Habitué aux retards budgétaires, le gouvernement avait envoyé son projet de loi de finances aux députés en mars. Fait inédit, il couvre l’année fiscale 2023, mais aussi 2024 et 2025.  (Lorientlejour.com)

Termes de référence du dialogue national – Dans le cadre des termes de référence du dialogue national initié par le président sénégalais Macky Sall plusieurs thèmes font l’objet de débat parmi lesquels figure le secteur extractif.  Le point 37 est intitulé L’exploitation des ressources gazières et pétrolières : gestion concertée et transparente (COS-Pétro gaz), affectation de ces ressources à des priorités définies consensuellement, étude de cas dans le tiers-Monde pour l’optimisation de l’exploitation et la jugulation des menaces ; le point 38, traite du secteur extractif : l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Ne faites rien, dit Alpha Lithium aux actionnaires

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La société canadienne Alpha Lithium a confirmé vendredi avoir reçu une offre publique d’achat non sollicitée de TechEnergy Lithium Canada – une nouvelle filiale de la société espagnole Tecpetrol Investments – et a exhorté les actionnaires à ne prendre aucune mesure.

La société a déclaré que son conseil d’administration et son comité spécial d’administrateurs indépendants examineraient l’offre de Tecpetrol et la circulaire d’offre connexe dans les 15 prochains jours.

Alpha a précédemment annoncé qu’il était impliqué dans un processus visant à explorer la vente potentielle de l’actif de Tolilar. La société estime que l’offre de Tecpetrol est une “tentative transparente de contrecarrer” le processus en cours à un “prix nettement inférieur aux transactions précédentes”.

Tecpetrol a d’abord fait une offre non contraignante non sollicitée le 15 mai 2023, qui a été rejetée par le conseil d’administration après avoir déterminé que l’offre était opportuniste avec une prime faible et décroissante par rapport au cours des actions ordinaires de la société et non dans le meilleur intérêt de Actionnaires d’Alpha Lithium.

Par la suite, le 2 juin 2023, Tecpetrol a annoncé son intention de présenter la même offre sous-évaluée directement aux actionnaires via une offre publique d’achat formelle à faire par une filiale canadienne qui n’existait pas alors.

Tecpetrol offre aux actionnaires d’Alpha 1,24 $ CA par action en espèces. L’offre est ouverte à l’acceptation jusqu’au 22 septembre.

La société a déclaré qu’elle restait ouverte aux discussions avec Alpha et qu’il était possible d’augmenter le prix de l’offre. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Glencore propose de racheter les activités de charbon sidérurgique de Teck

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La grande entreprise diversifiée Glencore a proposé d’acheter l’activité de charbon sidérurgique du mineur canadien Teck Resources, Elkview Resources (EVR), ont confirmé lundi les sociétés.

Cela survient alors que Teck a rejeté à deux reprises la proposition de fusion de Glencore.

Glencore a déclaré dans un communiqué que, même s’il restait désireux de poursuivre son projet de fusion avec Teck, la proposition alternative d’EVR permettrait une scission relutive de valeur de l’activité combinée de charbon et de matériaux en acier au carbone (CoalCo) pour ses actionnaires.

Si une transaction devait se concrétiser, Glencore scissionnerait CoalCo. Le délai pour cela est d’environ 12 à 24 mois à compter de la clôture.

Le conseil d’administration de Teck s’est opposé à la proposition initiale de fusion de Glencore, évaluée à environ 23 milliards de dollars. Au lieu de cela, il voulait poursuivre la séparation de ses actifs de charbon et de métaux, mais a retiré ce plan quelques heures avant que les actionnaires ne se réunissent sur le développement fin avril.

Teck a annoncé la semaine dernière qu’il évaluait des propositions pour son activité EVR. La proposition en espèces de Glencore pour l’unité de charbon sidérurgique était l’une de celles-ci, a déclaré la société canadienne dans un communiqué lundi, notant que la proposition était préliminaire en détail, conditionnelle et non contraignante.

Teck a également déclaré qu’il avait reçu un « degré élevé d’intérêt » de la part d’un « large éventail de parties ».

« [Cela] souligne la valeur des actifs de charbon sidérurgique à marge élevée et à longue durée de vie de Teck. Teck a l’intention de continuer à s’engager avec toutes les parties qui ont manifesté leur intérêt pour identifier une voie qui crée de la valeur pour les actionnaires tout en assurant la poursuite des opérations responsables dans la vallée d’Elk afin de soutenir un avenir durable au profit des employés, des communautés locales et des peuples autochtones », Teck a dit.

Dans une déclaration distincte, Glencore a déclaré qu’il s’était engagé à faire en sorte que l’acquisition proposée d’EVR profite au Canada et qu’il était ouvert à travailler avec Teck pour identifier des engagements au profit de toutes les parties prenantes concernées.

Le Premier ministre canadien  Justin  Trudeau  a déclaré que toute offre publique d’achat sur Teck devra passer par un “processus rigoureux” pour obtenir l’approbation du gouvernement, compte tenu de l’importance de l’entreprise pour l’économie canadienne.

Le Parti conservateur du Canada avait précédemment appelé au blocage de la prise de contrôle de Teck par Glencore, arguant que la fusion « ferait sortir des milliers d’emplois du pays ».

Teck exploite quatre mines de charbon sidérurgiques dans la vallée d’Elk en Colombie-Britannique qui emploient plus de 4 000 personnes.  

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Fortescue remporte un important contrat au Gabon

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Le géant du minerai de fer Fortescue Metals a attribué un important contrat de services de terrassement et de concassage à la société de services miniers Capital sur le projet de minerai de fer de Belinga, au Gabon.

Fortescue a signé plus tôt cette année une convention minière pour le projet, l’exploitation minière devant commencer au second semestre 2023.

Capital a déclaré lundi dans un communiqué que le contrat durerait cinq ans et devrait générer des revenus pouvant atteindre 30 millions de dollars par an pour la société, une fois pleinement opérationnelle.

Le contrat comprend à la fois des services de terrassement et de concassage. Capital utilisera l’équipement existant et est en train d’acheter 15 millions de dollars d’équipement supplémentaire.

Capital a déjà commencé à mobiliser des équipements sur le site. Ce contrat de services d’extraction et de concassage s’ajoute au contrat de services de circulation inverse et de forage au diamant de trois ans sur le site, annoncé plus tôt cette année, où le forage a récemment commencé.

Balinga devrait nécessiter un investissement en capital de 200 millions de dollars pour l’exploitation à un stade précoce, l’investissement devant avoir lieu en 2023/24. Le projet impliquera une exploitation conventionnelle à ciel ouvert avec le minerai devant être transporté par camion et par rail sur l’infrastructure existante, et expédié depuis le port minier d’Owendo, près de Libreville.

Le projet est exploité par Ivindo Iron, qui est détenu à 90 % par la coentreprise Belinga, elle-même détenue à 80 % par Fortescue et à 20 % par son partenaire en coentreprise, le Fonds africain de transformation et d’industrialisation.

En vertu du code minier gabonais, le gouvernement gabonais aura un intérêt de portage gratuit de 10 % dans Ivindo Iron. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Ghana : la production industrielle d’or a établi un record historique en 2022 (Chambre des Mines)

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En février 2023, l’Agence Ecofin rapportait que le Ghana est redevenu le premier producteur africain d’or en 2022. Après avoir perdu ce statut l’année précédente au profit de l’Afrique du Sud, Accra a pu compter sur les producteurs industriels actifs dans le pays pour le retrouver.

Au Ghana, « le sous-secteur de l’or à grande échelle a enregistré sa production la plus élevée dans l’histoire du pays en 2022 ». C’est par ces mots que le président de la Chambre des Mines, Joshua Mortoti a félicité ses membres pour leur contribution à la production nationale d’or l’année dernière, au cours de la 95ème assemblée générale annuelle de l’association tenue la semaine dernière.

Cette performance a été rendue possible, selon les détails relayés par Reuters, grâce à une hausse de 13 % en glissement annuel de la production industrielle d’or, à 3,1 millions d’onces. Cela a aussi largement aidé le Ghana à redevenir en 2022 le premier producteur africain d’or devant l’Afrique du Sud, comme le rapportait l’Agence Ecofin en février dernier, citant des chiffres de la Banque centrale du pays.

Pour rappel, on retrouve plusieurs grandes compagnies étrangères dans l’exploitation de l’or au Ghana, notamment le premier producteur mondial Newmont, les géants sud-africains AngloGold Ashanti et Gold Fields, ou encore les canadiens Asante Gold et Galiano Gold.

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : hausse du prix de l’électricité prévue à partir du 1er juillet 2023

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Sur proposition des autorités en charge de la gestion de l’électricité, le gouvernement ivoirien a décidé d’augmenter le prix moyen de l’électricité en Côte d’Ivoire pour optimiser la rentabilité de secteur.

En Côte d’Ivoire, le prix de l’électricité au kilowattheure va augmenter de 9,6 % à partir du 1er juillet prochain. L’information a été annoncée jeudi 8 juin, lors d’une conférence de presse tenue par Mamadou Sangafowa Coulibaly, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Selon ce dernier, la mesure est limitative. Elle concerne essentiellement les consommateurs ayant un abonnement de 15 A et plus, les professionnels et les abonnés utilisant la moyenne et la haute tension.

De fait, la mesure exclut les consommateurs ayant souscrit un abonnement de 5A à 10A, soit environ 89 % du total des abonnés. Un choix, souligne le ministre, motivé par « le souci de protéger les couches vulnérables et limiter l’impact de la mesure sur le coût de la vie ».

Cette augmentation tarifaire a pour objectif de limiter les pertes financières liées à la production de l’électricité en améliorant la rentabilité globale du secteur. « Cet ajustement permettra de réduire la perte d’exploitation du secteur de 76 milliards de FCFA [soit 124,7 millions $, Ndlr] en année pleine », a souligné Mamadou Sangafowa Coulibaly.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

L’Afrique devrait augmenter ses exportations de GNL de 51% d’ici 2035, à 100 milliards de m3 (rapport)

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La hausse de la production du gaz naturel sur le continent sera essentiellement portée par de nouveaux projets situés dans des pays qui n’exploitaient pas jusqu’ici les combustibles fossiles comme le Mozambique, le Sénégal et la Mauritanie.

Les exportations africaines de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient enregistrer une augmentation de 51% d’ici 2035 pour s’établir à 100 milliards de m3, selon un rapport publié en mai dernier par la Chambre africaine de l’énergie (AEC).

Intitulé « The State of African Energy », ce rapport précise que la hausse des exportations du continent devrait notamment découler de l’entrée en production de plusieurs grands projets dans plusieurs pays comme le Mozambique, qui devrait voir sa capacité d’exportation de GNL passer de 3,4 millions de tonnes en 2023 à 16,3 millions en 2030, puis à 31,5 millions de tonnes en 2035.

Le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie devraient également voir leurs capacités d’exportation de GNL croître rapidement d’ici 2035.

A l’échelle continentale, les capacités cumulées des terminaux d’exportation de GNL devraient passer de 80 millions de tonnes par an actuellement, à environ 110 millions de tonnes par an en 2030, et à plus de 175 millions de tonnes par an en 2040.

Sept pays devraient être à l’origine de la quasi-totalité de ces capacités additionnelles : le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, le Nigeria, l’Algérie et l’Egypte.

Le rapport révèle également que la production globale de gaz naturel en Afrique devrait s’établir à environ 268 milliards de m3 durant l’année en cours. Plus de 85 % de cette production proviendra des gisements situés dans les sous-régions de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Ouest.

La production du continent devrait ensuite augmenter progressivement pour atteindre à 272 milliards de m3 en 2025 avant de culminer à 340 milliards de m3 en 2030, puis à environ 420 milliards de m3 en 2040.

De nouveaux entrants sur le marché du gaz naturel

Alors que la production des gisements gaziers qui sont déjà en exploitation connaîtra une baisse de 5% en moyenne par an entre 2025 et 2040, l’essentiel des capacités de production supplémentaires proviendra de champs actuellement en phase de pré-décision finale d’investissement (Pre-final investment decision). Ces champs sont notamment situés dans des pays qui jusqu’ici n’exploitaient pas les combustibles fossiles comme le Mozambique, la Tanzanie, la Mauritanie, le Sénégal, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie.

Le rapport souligne d’autre part que la production africaine d’hydrocarbures liquides (pétrole brut et condensats) devrait se situer à environ de 7 millions de barils par jour durant l’année en cours contre 6,8 millions en 2022. Ce volume représente environ 8% de la production mondiale. Le Nigeria, la Libye, l’Algérie, l’Angola et l’Egypte, devraient représenter ensemble plus de 80 % de la production du continent.

Après avoir vu un déclin de sa production au cours des dernières années dans un contexte de luttes armées entre le gouvernement basé à Tripoli et son rival installé à Toubrouk (Est), la Libye verra sa production augmenter progressivement dans la foulée de l’amélioration de la situation politique et sécuritaire. La production de brut de ce pays d’Afrique du Nord devrait se situer à une moyenne de 1,2 million de barils par jour en 2023.

La Chambre africaine de l’énergie révèle d’autre part que la capacité totale annoncée des énergies renouvelables en Afrique est actuellement légèrement supérieure à 375 gigawatts (GW). Plus des trois-quarts de cette capacité sont actuellement au stade de la conception et un peu plus de 5 % seulement sont en phase d’exploitation. Cela laisse entrevoir un important potentiel, qui pourrait encore s’accroître à mesure qu’un plus grand nombre d’opérateurs et d’investisseurs s’intéressent aux abondantes ressources renouvelables du continent.

Source : Agence Ecofin

Togo : la production de phosphate en hausse de 5,9% et les ventes de 14% en 2022

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L’industrie togolaise du phosphate a connu une croissance substantielle en 2022 avec une production et des ventes en hausse. Cet essor, stimulé par la flambée des prix mondiaux du phosphate brut et l’ambition du pays de renforcer sa chaîne de valeur locale, coïncide avec des initiatives majeures visant à stimuler l’agriculture.

Selon les statistiques de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, l’industrie togolaise du phosphate a connu une croissance significative en 2022. La production a augmenté de 5,9% pour atteindre 1 541 772 tonnes, tandis que les ventes ont progressé de 14%, passant de 1 386 811 t à 1 583 180 t.

Une progression soutenue par une augmentation exceptionnelle de 116% des prix mondiaux du phosphate brut, prolongement d’une tendance haussière observée depuis fin 2020, et la récente hausse du cours du dollar. Le cours du kilo est en effet passé de 48,9 FCFA au premier trimestre 2021 à 197 FCFA à la fin de l’année, soit une moyenne de 300 USD la tonne en moyenne tout au long de l’année écoulée.

Cette hausse des prix est attribuable à l’augmentation des coûts des intrants tels que l’ammoniac et le soufre, ainsi que de l’énergie et du transport des récoltes agricoles, en raison de la guerre en Ukraine et de la relance économique mondiale après la pandémie du Covid. Le Togo n’avait plus connu un volume de ventes aussi élevé depuis 1999, et pourrait enregistrer un record en termes de valeur des ventes.

Ce dynamisme est aussi le fruit des efforts du pays pour relancer son industrie extractive, le phosphate étant l’un de ses minerais stratégiques. Figurant parmi les 15 plus grands producteurs mondiaux, il ambitionne de renforcer la chaîne de valeur locale en le transformant sur place.

Dans cette optique, un ensemble d’accords a été signé fin mai 2023 avec l’Office chérifien des phosphates (OCP), le géant marocain des engrais phosphatés, pour l’implantation d’une usine d’engrais locale. Le projet avait initialement confié en 2019 au Nigerian Dangote Industries, sans se concrétiser. La société singapourienne d’intrants NutriSource Pte Ltd devrait aussi lancer bientôt la production dans sa nouvelle usine d’engrais NPK, d’une capacité de 200 000 tonnes par an, sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

Par ailleurs, le gouvernement togolais a conclu un important accord sur la mécanisation avec le groupe Bonkoungou. Le 5 mai 2023 à Lomé, Bonkoungou Distribution (BKG) et Bank of Africa Togo ont signé une convention de partenariat pour permettre aux agriculteurs de disposer à moindre coût de matériel agricole de dernière génération auprès de BKG, via la solution BOA-leasing.

Ces développements peuvent être perçus comme un tournant pour l’agriculture togolaise, qui est au centre des projets du gouvernement, et qui pourra bénéficier des performances de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo.

Source : Agence Ecofin

Didier Drogba, l’ancien international ivoirien veut investir dans le secteur aurifère gabonais

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L’arrivée de Didier Drogba, tout comme de nouveaux investisseurs dans ce secteur, permettrait d’exploiter davantage cette ressource au moment où le Gabon pense à interdire l’exportation de l’or brut pour le traiter sur place.

Didier Drogba, l’ancien capitaine de l’équipe de football de la Côte d’Ivoire est intéressé par le secteur aurifère gabonais et ambitionne d’y investir, nous apprend Le Nouveau Gabon. Il l’a fait savoir au cours d’un échange avec le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, le 5 juin à Abidjan en Côte d’Ivoire, informe le membre du gouvernement. « Nos discussions ont porté sur l’intérêt de ce dernier à investir dans le secteur or au Gabon. Occasion pour moi de promouvoir les potentialités d’investissement de l’ensemble des ressources minières dont dispose notre pays », a indiqué Chen Sylvestre Mezui M’Obiang.

En effet, le Gabon dispose d’un sous-sol riche en ressources minières telles que le manganèse, uranium, fer, or… dont plusieurs sont encore sous-exploitées, voire inexploitées. Et selon des estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes pour une production de deux tonnes par an.

À noter que l’ancien international ivoirien manifeste son intérêt pour le secteur aurifère gabonais trois jours après l’inauguration de la première usine de transformation de l’or du Gabon d’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an. Une usine qui est le fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM).

SG

Source : Agence Ecofin