Skip to main content

Ivanhoe Mines qui exploite la mine de cuivre Kamoa-Kakula en RDC, va s’associer à une société cofondée par un fonds financé par l’UE et Bill Gates afin d’améliorer le processus de production minière. La compagnie peut espérer à terme réduire son empreinte carbone et augmenter ses revenus.

La compagnie minière Ivanhoe Mines active à la mine de cuivre Kamoa-Kakula en RDC, a annoncé le 15 juin un investissement de 76 millions de dollars dans la société américaine I-Pulse, maison mère d’I-ROX. Cofondée en novembre dernier par un fonds d’investissement financé par l’Union européenne et le milliardaire Bill Gates, I-ROX développe une technologie permettant de réduire l’énergie utilisée pour concasser et broyer le minerai dans les mines.

« L’énergie pulsée est une technologie qui libère l’équivalent de la puissance d’une centrale nucléaire en un milliardième de seconde. Cette technologie a déjà trouvé des applications commerciales dans le formage et le soudage des métaux à grande vitesse, ainsi que dans l’exploration minière », indique le communiqué.

Avec cet investissement dans I-Pulse, Ivanhoe pourra collaborer avec I-ROX afin d’accroitre les revenus générés par sa mine de cuivre Kamoa-Kakula. Pour atteindre cet objectif, la compagnie minière canadienne enverra des échantillons de minerai de cuivre et de résidus provenant du complexe cuprifère congolais au siège d’I-Pulse à Toulouse, en France.

Dans le sud-ouest de l’Hexagone, des tests seront menés afin d’augmenter les taux de récupération du cuivre via deux méthodes. La première consiste à améliorer le processus de broyage et de flottation pour récupérer davantage de métal rouge, alors que la deuxième devrait permettre de récupérer du cuivre supplémentaire à partir des résidus miniers. Outre le gain financier résultant d’un processus moins énergivore, Ivanhoe pourrait produire davantage de cuivre à Kamoa-Kakula et accroitre ainsi ses revenus.

Pour rappel, Kamoa-Kakula est en bonne voie pour devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde dans quelques années. En 2023, la mine devrait livrer 390 à 430 000 tonnes de métal rouge.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Leave a Reply