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Andrada met en service une usine d’échantillonnage en vrac du lithium en Namibie

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La demande mondiale de minéraux critiques nécessaires à la transition énergétique, comme le lithium, devrait doubler d’ici 2030, selon l’AIE. Plusieurs pays africains veulent en profiter pour exploiter leurs réserves de minéraux stratégiques.

Andrada Mining a annoncé le 18 juillet la mise en service d’une usine pilote d’échantillonnage en vrac du lithium à sa mine d’étain Uis en Namibie. Capable de générer des revenus annuels estimés entre 5 et 20 millions de dollars lorsque les niveaux de production les plus élevés seront atteints, elle s’inscrit dans la stratégie de la compagnie visant à produire à grande échelle du lithium sur ce projet dans quelques années.

« L’achèvement de la phase de construction de l’installation d’échantillonnage en vrac du lithium est une étape importante pour Andrada, car elle permet à la société de faire avancer son passionnant programme de croissance de la production de lithium », a commenté Anthony Viljoen, PDG d’Andrada.

Pour ledit programme, la compagnie a également annoncé une levée de fonds à hauteur de 7,7 millions de livres sterling (environ 10 millions $) via un prêt convertible. Les fonds soutiendront la mise en service de l’usine d’échantillonnage en vrac et du circuit de tantale associé. Selon un plan stratégique quinquennal dévoilé en avril 2022, Andrada table à terme sur une production annuelle de 48 000 tonnes d’équivalents carbonate de lithium (LCE) et 320 tonnes de concentré de tantale à Uis.

Source : Agence Ecofin

Angola : la production a augmenté de 18 % au premier semestre à la mine de diamants Lulo

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Détenue à 32 % par la compagnie d’État Endiama, Lulo est l’une des mines de diamants les plus prolifiques d’Angola, voire d’Afrique. Début juillet, son copropriétaire australien Lucapa Diamond annonçait la découverte du 37ème diamant de plus de 100 carats livré par ce projet.

En Angola, la mine de diamants Lulo a livré 15 367 carats de diamants au premier semestre 2023, en hausse de 18 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite par l’australien Lucapa Diamond qui ajoute que les ventes ont également augmenté de 37 % par rapport à la période correspondante en 2022, atteignant 14 337 carats.

Les revenus générés par ces ventes ont par ailleurs augmenté de 47 % en glissement annuel pour s’établir à 33,3 millions de dollars. Le prix moyen par carat vendu étant de 2 326 dollars, contre 2 177 dollars au premier semestre 2022.

Notons que Lucapa reste en bonne voie pour atteindre son objectif de produire 31 000 carats à Lulo en 2023. La mine, l’une des plus prolifiques du continent en gros diamants (une quarantaine de diamants de plus de 100 carats y ont été récupérés), est détenue par une coentreprise dans laquelle la compagnie nationale angolaise Endiama détient 32 % d’intérêts.

Source : Agence Ecofin

Angola : Afentra s’offre des intérêts supplémentaires dans les blocs 3/05 et 3/05A

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En mai, Afentra avait finalisé l’acquisition des parts détenues en Angola par INA-Industrija nafte (INA). L’opération a marqué l’entrée de la compagnie dans les blocs angolais 3/05 et 3/05 A, dans lesquels elle a obtenu respectivement 4 % et 5,33 % de participation.

La compagnie pétrolière britannique Afentra a annoncé, ce mercredi 19 juillet, l’acquisition de participations supplémentaires dans les blocs 3/05 et 3/05 A, deux périmètres situés en Angola. Ce développement s’est matérialisé par la signature d’un accord de vente et d’achat (SPA) avec Azule Energy, la joint-venture qui exploite ces périmètres.

Conformément au deal conclu entre les deux parties prenantes, Afentra déboursera un montant de 84,5 millions de dollars, en contrepartie de 12 % d’intérêts sur le premier bloc et de 16 % de participation sur le second. Ces parts s’ajoutent aux 4 % et 5,33 % de participation précédemment acquis par la société sur ces deux périmètres.

Ce montant comprend, d’une part, une contrepartie ferme de 48,5 millions de dollars et d’autre part, des paiements conditionnels différés pouvant atteindre 36 millions de dollars, en fonction du prix du pétrole, de la production et des conditions de développement des sites.

Par ailleurs, l’accord prévoit la modification des conditions précédemment convenues par les parties prenantes concernant le bloc 3/05. L’objectif, c’est de réduire les parts de Sonangol dans le bloc 3/05. Celles-ci passeraient de 20 % à 14 % en vue de garantir un équilibre des intérêts sur les périmètres.

Selon les prévisions, le deal sera bouclé au 4ème trimestre 2023, une fois les approbations réglementaires obtenues. Le cas échéant, la budgétisation de l’acquisition serait réduite proportionnellement, et se traduirait par des contreparties fermes et conditionnelles de 56 millions de dollars et jusqu’à 35 millions de dollars, respectivement.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Pétrole : les investissements en intervention sur les puits devraient dépasser 58 milliards $ cette année

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Alors que les prix de l’énergie flambent depuis la guerre en Ukraine, les compagnies pétrolières travaillent activement à optimiser leur production plutôt qu’à miser sur la découverte de nouveaux gisements exploitables.

Une étude publiée lundi 10 juillet par le fournisseur norvégien de données sur le secteur énergétique Rystad Energy montre que les investissements dédiés aux interventions sur les puits pétrogaziers connaîtront une hausse significative en 2023.

Rystad prévoit que ces dépenses dépassent les 58 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Une croissance qui est essentiellement liée à un changement dans la stratégie opérationnelle déployée par les compagnies pétrogazières. De plus en plus, ces entreprises préfèrent maximiser leurs efforts dans l’optimisation de la production des périmètres qu’elles exploitent.

Ainsi, ce serait jusqu’à 11 milliards de dollars qui seraient investis par les compagnies dans des opérations de perforation et de câblage. Un montant qui monte à 20 milliards dans les activités de tubage et d’injection d’eau, entre autres.

D’après Rystad, environ 35 % du total de ces investissements devrait être consacré aux équipements et aux produits chimiques utilisés dans le cadre des interventions sur les champs pétrolifères.

Par ailleurs, le cabinet estime qu’avec la reprise de la demande pétrolière au second semestre 2023, l’intérêt pour les opérations d’intervention sur les puits devrait se renforcer. Ces techniques étant perçues par les sociétés comme rapides, efficaces et rentables pour maximiser les ressources existantes.

Selon les projections de Rystad, le marché africain, mais aussi asiatique et sud-américain devrait soutenir cette croissance à hauteur de 9 % au terme de l’année 2024. Une hausse qui atteindrait les 17 % à l’horizon 2027, pour des travaux d’intervention impliquant jusqu’à 260 000 puits à travers le monde.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Le marché mondial du nickel en surplus de 11 900 t en mai – INSG

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Le marché mondial du nickel a enregistré un excédent de 11 900 tonnes métriques en mai, contre un excédent de 13 900 tonnes le même mois l’an dernier, ont révélé mardi les données de l’International Nickel Study Group (INSG).

Cela se compare à un excédent de 18 800 tonnes métriques en avril 2023, a ajouté l’INSG, basée à Lisbonne.
Mai 2023 Mai 2022 avril 2023 2022
Production minière 296.4 272.2 290.3 3 210,8
Fabrication raffinée 269,9 253.3 263,5 3 058,9
Utilisation raffinée 258.1 239.4 244.7 2 956,4
Équilibre* 11.9 13.9 18.8 102,5
* Équilibre entre production raffinée et utilisation

(Par Rahul Paswan; Montage par David Goodman)

Source : mining.com

Vale augmente sa production de minerai de fer de 6 %, ses ventes accusent un retard

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Le minier brésilien Vale a enregistré une croissance de 6,3% de la production de minerai de fer au deuxième trimestre tandis que les ventes étaient à la traîne, a annoncé mardi la société dans un dépôt de titres.

Vale a déclaré avoir extrait 78,7 millions de tonnes métriques du principal minéral sidérurgique au cours de la période d’avril à juin, soutenue par la montée en puissance de projets miniers clés, notamment la mine S11D de la société dans le nord du Brésil.

Les ventes du deuxième trimestre, cependant, étaient pour la plupart stables par rapport à la période de l’année précédente à 63,3 millions de tonnes.

L’écart entre la production et les ventes, qui était déjà présent au trimestre précédent, devrait se réduire au troisième trimestre, a prédit Vale, soutenu par la vente des approvisionnements accumulés au cours du premier semestre de cette année mais en fonction des «conditions du marché», le a déclaré la société.

La baisse des ventes de minerai de fer devrait réduire les attentes concernant les bénéfices de Vale au deuxième trimestre, mais « soulever également des inquiétudes concernant le marché du minerai de fer », ont déclaré les analystes de RBC dans une note aux clients.

« Il est très inhabituel pour une constitution de stocks dans la forte demande saisonnière au deuxième trimestre », a déclaré RBC, ajoutant que cela exercera une pression sur les équilibres du marché de l’entreprise pour le reste de l’année, ou qu’elle « continuera à maintenir des niveaux de stocks record ».

La production de nickel a augmenté d’environ 8% par rapport à il y a un an pour atteindre 36 900 tonnes au deuxième trimestre, tandis que les ventes ont totalisé 40 300 tonnes, en hausse de 2,5% sur une base annuelle.

La production de cuivre de la société, quant à elle, a bondi de près de 30% au deuxième trimestre pour atteindre 78 800 tonnes, stimulée par la production croissante de métal rouge à la mine Salobo III de Vale. Les ventes de cuivre au cours de la période de trois mois ont augmenté de 43 % pour atteindre 73 800 tonnes.

Vale s’apprête à vendre une participation dans ses opérations de nickel et de cuivre, le Fonds d’investissement public saoudien devenant l’un des principaux soumissionnaires, selon des informations.

(Par Peter Frontini; Montage par Brendan O’Boyle, David Alire Garcia et Chris Reese)

Source : mining.com

Gabon : BW opérationnalise un compresseur de gaz sur le FPSO BW Adolo

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Entré dans les eaux territoriales gabonaises en 2018, l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) BW Adolo est depuis, en activité sur le bloc Dussafu où il permet l’exploitation du gisement pétrolier Tortue.

L’entreprise pétrolière BW Energy a annoncé mardi 18 juillet qu’elle a procédé à la mise en service d’un nouveau compresseur de gaz (GLC) sur le FPSO BW Adolo, opérationnel sur le champ de brut Tortue, de la licence en mer de Dussafu au Gabon.

L’opération couronne le succès des activités de lancement du compresseur menées ces dernières semaines. L’équipement, le deuxième ainsi installé sur le FPSO, est conçu pour soutenir les travaux de production liés aux six puits de brut forés sur la réserve Tortue.

Les parties prenantes envisagent une hausse substantielle des volumes de brut produits à partir de ce gisement. Selon leurs prévisions, ceux-ci devraient augmenter d’environ 3 000 barils par jour, une fois que le GLC sera au maximum de ses capacités.

Notons qu’outre le champ pétrolier Tortue, BW Energy est active dans l’exploitation du champ Hibiscus/Ruche, également logé sur la licence offshore de Dussafu. Récemment, la compagnie a d’ailleurs annoncé le bouclage de la campagne de forage engagée sur le site et son entrée en production.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mozambique : Syrah a réduit sa production de graphite au deuxième trimestre pour s’adapter aux stocks élevés

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Selon un rapport d’Ecofin Pro publié fin juin, un éventuel essoufflement des ventes de véhicules électriques pourrait entrainer une adaptation des stratégies des pays africains fournisseurs de minéraux stratégiques. L’une des solutions évoquées étant une modération de la production minière.

Au Mozambique, la mine Balma a livré 15 000 tonnes de graphite naturel au deuxième trimestre 2023, en baisse de 66 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le rapport d’activités publié le 18 juillet par son propriétaire australien Syrah Resources qui explique cette baisse par sa décision d’interrompre la production en mai et juin.

Cette mesure est rendue nécessaire par des conditions volatiles sur le marché chinois des matériaux actifs d’anode (dont la matière première est le graphite), et des stocks élevés de graphite. Attirés par les prix élevés observés sur le marché ces dernières années, de nouveaux acteurs spécialisés dans la production de graphite synthétique ont en effet augmenté l’offre totale.

Syrah espère donc que sa décision de suspendre la production permettra la consommation des stocks en aval et l’amélioration des conditions de la demande de graphite naturel. « La décision de redémarrer la production dépendra de l’augmentation des ventes à partir des stocks et de nouvelles commandes à des prix supérieurs aux coûts d’exploitation unitaires pour des volumes de production d’au moins 10 000 tonnes par mois », ajoute la compagnie.

Pour rappel, Balama est la plus grande mine de graphite d’Afrique et constitue l’atout majeur du Mozambique pour maintenir son statut de premier producteur du continent pour ce matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques. Bien que justifiée par les conditions du marché, l’interruption de la production de graphite affectera les revenus que le pays tire de ce projet, aussi bien en matière de paiements aux fournisseurs locaux, de salaires des travailleurs ou encore de redevance minière.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La Tanzanie condamnée à verser plus de 100 millions $ pour l’expropriation d’un projet de nickel

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Fin septembre 2020, Indiana Resources a lancé une procédure d’arbitrage contre l’État tanzanien pour l’expropriation « illégale » au projet de nickel Ntaka Hill. Près de trois ans plus tard, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements a rendu sa décision.

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), tribunal d’arbitrage de la Banque mondiale, a condamné l’État tanzanien à verser 76,7 millions $ à titre de dommages à Indiana Resources pour l’avoir illégalement exproprié du projet de nickel Ntaka Hill. C’est l’annonce faite le 17 juillet par la compagnie minière cotée sur l’ASX, qui précise que l’indemnité finale dépasse déjà les 100 millions $ et continuera de grimper jusqu’au paiement effectif par la Tanzanie.

Au montant des dommages, il faut en effet ajouter des intérêts composés au taux de 2 % au-dessus du taux préférentiel du dollar américain sur le montant accordé, à partir du 10 janvier 2018 jusqu’à la date du paiement, ce qui représentait 109,5 millions $ à la date de la sentence arbitrale le 14 juillet dernier. Par ailleurs, le tribunal a également condamné l’État tanzanien à supporter les coûts de l’arbitrage et à verser 3 859 161 $ à Indiana au titre des frais de justice.

« Nous passons maintenant à la phase d’exécution. La convention CIRDI a été ratifiée par 158 États membres de la Banque mondiale, dont la Tanzanie. Cela signifie que toute sentence émise par un tribunal CIRDI est exécutoire dans n’importe lequel de ces 158 États membres, comme s’il s’agissait d’un jugement rendu par l’un de leurs propres tribunaux », a commenté Bronwyn Barnes, président exécutif de la compagnie.

Notons que les sentences du CIRDI sont définitives et ne peuvent pas faire l’objet de recours devant les juridictions locales. La Tanzanie a néanmoins la possibilité d’utiliser certaines voies de recours devant le CIRDI, en demandant notamment une correction sur une erreur matérielle ou de calcul, ou une décision supplémentaire sur une question qu’elle estime que le tribunal n’a pas abordée.

Pour rappel, le différend judiciaire entre les deux parties remonte à 2020, quand Indiana Resources a lancé la procédure d’arbitrage contre l’État. La source de ce conflit se trouve dans la révision du code minier supprimé en 2017, en particulier la licence de rétention. Il s’agit d’un titre minier permettant au détenteur d’un permis d’exploration ou d’exploitation de différer ses travaux sur la zone du permis en raison de différentes contraintes.

C’est cette licence de rétention qu’Indiana Resources détenait depuis 2015 sur le projet Ntaka Hill pour une durée de cinq ans. Un appel d’offres est pourtant lancé en 2019 par le gouvernement pour attribuer la licence à une autre compagnie, sans prévoir une indemnisation pour Indiana.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : les Émirats arabes unis et la SAKIMA vont développer un projet minier de 1,9 milliard $

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En décembre 2022, la RDC a conclu un accord avec la société émiratie Primera Group pour exporter de l’or et des minerais 3T. En quelques mois, Kinshasa a pu exporter davantage d’or artisanal qu’au cours des dernières années.

En RDC, la compagnie d’État Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) a signé lundi 17 juillet un partenariat avec une délégation conduite par Sheilk Shakhboot Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats arabes unis. L’accord porte sur un projet de plus de 1,9 milliard de dollars destiné à la construction de plus de quatre mines industrielles, renseigne un communiqué de la présidence congolaise.

Les mines en question devraient « connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema » et contribuer à transformer la partie est de la RDC. Dans cette région en effet, l’exploitation minière est essentiellement artisanale et les conditions de vie des populations restent très difficiles, malgré la richesse du sous-sol en or, étain et tantale. Notons cependant qu’aucun détail n’a été donné sur les minerais concernés par ce projet.

Avec ce nouvel accord, il faut souligner que les Émirats arabes unis renforcent leur présence dans le secteur minier congolais. Fin 2022, la RDC a en effet signé un partenariat avec la société émirati Primera Group pour l’exportation de l’or et des minerais 3T produits artisanalement dans le pays. L’accord, qui a permis au pays d’accroitre significativement ses exportations artisanales d’or, est néanmoins critiqué par une partie de la société civile congolaise.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin