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Alors que les prix de l’énergie flambent depuis la guerre en Ukraine, les compagnies pétrolières travaillent activement à optimiser leur production plutôt qu’à miser sur la découverte de nouveaux gisements exploitables.

Une étude publiée lundi 10 juillet par le fournisseur norvégien de données sur le secteur énergétique Rystad Energy montre que les investissements dédiés aux interventions sur les puits pétrogaziers connaîtront une hausse significative en 2023.

Rystad prévoit que ces dépenses dépassent les 58 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Une croissance qui est essentiellement liée à un changement dans la stratégie opérationnelle déployée par les compagnies pétrogazières. De plus en plus, ces entreprises préfèrent maximiser leurs efforts dans l’optimisation de la production des périmètres qu’elles exploitent.

Ainsi, ce serait jusqu’à 11 milliards de dollars qui seraient investis par les compagnies dans des opérations de perforation et de câblage. Un montant qui monte à 20 milliards dans les activités de tubage et d’injection d’eau, entre autres.

D’après Rystad, environ 35 % du total de ces investissements devrait être consacré aux équipements et aux produits chimiques utilisés dans le cadre des interventions sur les champs pétrolifères.

Par ailleurs, le cabinet estime qu’avec la reprise de la demande pétrolière au second semestre 2023, l’intérêt pour les opérations d’intervention sur les puits devrait se renforcer. Ces techniques étant perçues par les sociétés comme rapides, efficaces et rentables pour maximiser les ressources existantes.

Selon les projections de Rystad, le marché africain, mais aussi asiatique et sud-américain devrait soutenir cette croissance à hauteur de 9 % au terme de l’année 2024. Une hausse qui atteindrait les 17 % à l’horizon 2027, pour des travaux d’intervention impliquant jusqu’à 260 000 puits à travers le monde.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

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