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RDC : le gouvernement veut racheter des gisements de cuivre-cobalt d’une entreprise basée en Europe

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Depuis quelques années, le gouvernement congolais s’efforce de renégocier les contrats miniers conclus sous le régime précédent. Il s’agit pour Kinshasa d’accroitre son contrôle sur les immenses ressources de cuivre et de cobalt, à l’heure où la demande pour ses métaux explose.

Dans le but d’élargir le contrôle qu’elle a sur les ressources minières, la RDC a entamé des négociations avec Eurasian Resources Group (ERG). Selon les détails relayés jeudi 24 août par Bloomberg qui cite une correspondance du bureau du président Félix Tshisekedi datant de juillet, le gouvernement a informé les actionnaires de la compagnie basée au Luxembourg de son intention de lui racheter certains projets de cuivre et de cobalt, sans toutefois mentionner un prix.

ERG est une société non cotée, contrôlée à 60 % par ses fondateurs et à 40 % par le gouvernement du Kazakhstan. L’entreprise exploite non seulement les mines de cuivre Frontier et Boss Mining, mais possède aussi le projet de résidus de cuivre et de cobalt Metalkol et plusieurs autres permis miniers près de la frontière zambienne.

Si aucune source officielle ne confirme cette information, il faut souligner qu’elle cadre avec les ambitions actuelles de l’exécutif congolais. Après avoir dénoncé les hommes d’affaires étrangers qui viennent s’enrichir dans le secteur minier congolais au détriment de la population en mai 2021, le président Tshisekedi a en effet lancé un vaste audit des contrats miniers conclus sous le régime précédent.

La Gécamines a, par exemple, mené un long bras de fer avec son partenaire chinois CMOC, ayant bloqué pendant près d’un an les exportations de cuivre et de cobalt de la mine Tenke Fungurume. Un accord a finalement été annoncé en avril, permettant la reprise des exportations en échange du versement par la compagnie chinoise d’un montant de 800 millions de dollars jusqu’en 2028 à Gécamines. La compagnie publique congolaise a aussi obtenu la promesse d’un minimum de 1,2 milliard de dollars de dividendes pour la durée de vie restante de la mine.

Kinshasa souhaite également renégocier le mégacontrat « mines contre infrastructures » signé il y a plus d’une décennie avec des entreprises chinoises et qualifié de « léonin » pour la partie congolaise. Ce sujet a d’ailleurs été abordé par le président Félix Tshisekedi lors de sa visite d’État en Chine plus tôt cette année.

Pour rappel, la RDC est depuis 2022 le 3ème producteur mondial de cuivre et représente plus de deux tiers de l’approvisionnement mondial en cobalt. La plupart des mines industrielles sont cependant contrôlées par des intérêts étrangers et l’exploitation artisanale est touchée par la contrebande.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le canadien Deep-South cherche des fonds pour financer l’exploration en Zambie et en Namibie

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Au bout d’une longue procédure judiciaire remportée en Namibie, Deep-South a obtenu en juillet dernier le droit de reprendre l’exploration sur son projet de cuivre Haib. La compagnie cherche désormais du financement pour mener ces travaux.

Deep-South Resources a annoncé le 24 août un placement privé visant à lever un produit brut de 2 millions de dollars canadiens (environ 1,5 million $). Les fonds, obtenus via la vente d’un minimum de 30 769 231 unités de la société, seront destinés à financer le développement de son projet de cuivre Haib en Namibie, et de ses permis d’exploration en Zambie.

Chaque unité mise en vente dans le cadre de cette levée de fonds coûte 0,065 dollar canadien. Elle est composée d’une action ordinaire Deep-South et de la moitié d’un bon de souscription. Un bon complet permet l’acquisition, sur une période de 24 mois après l’émission des unités, d’une action ordinaire Deep-South au prix de 0,10 dollar canadien.

Notons que cette levée de fonds intervient quelques semaines après le renouvellement de la licence d’exploration détenue par la société au projet Haib. Selon une évaluation économique préliminaire publiée fin 2020, cet actif devrait avoir une durée de vie de 24 ans et rapporter en moyenne 234 millions $ par an à Deep South, pour un prix du cuivre de 3 $ la livre.

Source : Agence Ecofin

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L’Égypte ne figure pas parmi les principaux producteurs africains d’or. Cette situation, qui s’explique par la présence pendant longtemps d’une seule mine industrielle, est en train de changer grâce notamment à l’adoption en 2020 d’une règlementation plus favorable aux investissements miniers.

La compagnie minière Aton Resources a déposé le 24 août une demande auprès de l’Autorité égyptienne des ressources minérales (EMRA) portant sur les « découvertes commerciales » sur ses projets Hamama West et Rodruin. Il s’agit de la première étape vers l’octroi d’un permis d’exploitation minière pour ces deux projets situés au sein de la concession Abu Marawat.

« Au cours des prochaines semaines, nous nous réjouissons de travailler en étroite collaboration avec l’EMRA pour examiner et approuver ces découvertes commerciales […]. Une fois que cela sera fait, nous conviendrons avec l’EMRA des zones à inclure dans la licence minière », explique Tonno Vahk, PDG par intérim d’Aton.

Détenue à 100 % par Aton Resources, la concession Abu Marawat est située à environ 200 km au nord de la plus grande mine d’or d’Égypte, Sukari. Un permis minier a déjà été approuvé pour cette concession en 2020, le premier dans le pays en quinze ans.

Source : Agence Ecofin

Les mineurs espèrent que « l’or brille » au Mali malgré la loi sur la propriété

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Certains des principaux producteurs d’or du Mali ont déclaré qu’une nouvelle loi autorisant le gouvernement militaire à accroître sa propriété des mines ne devrait pas s’appliquer aux opérations existantes, mais les analystes ont déclaré qu’elle risquait de décourager les investissements futurs.

Conformément à la montée du nationalisme lié aux ressources à travers le monde, stimulée par la hausse des prix des matières premières, le code adopté par le Parlement du Mali permettrait à l’État et aux investisseurs locaux de prendre des participations allant jusqu’à 35 % dans des projets miniers, contre 20 % actuellement.

Les sociétés minières opérant au Mali ont déclaré que les mines en production seraient protégées par des conventions antérieures, qui pourraient leur permettre de recourir à un arbitrage international si nécessaire.

La deuxième plus grande société minière d’or au monde, Barrick, a déclaré que son PDG, Mark Bristow, s’était personnellement engagé avec les dirigeants actuels au sujet de leur projet de loi.

“Nous sommes optimistes que, comme par le passé, nous trouverons un moyen mutuellement acceptable de faire briller l’or du Mali”, a déclaré un porte-parole à Reuters, affirmant que Barrick entretenait “des relations constructives avec les gouvernements successifs”.

L’exploitation de l’or représente 9 % du produit intérieur brut du Mali et la moitié des revenus de l’État.

Lassana Guindo, conseiller technique du ministère des mines, a déclaré à Reuters que le Mali souhaitait maintenir son attractivité, sa stabilité et respecter ses engagements envers les investisseurs, bien qu’il ait refusé de dire quand la loi entrerait en vigueur et si elle aurait un impact uniquement sur les nouveaux projets.

« Il faudra attendre sa promulgation et les décrets d’application, notamment les décrets d’application. Il y a des choses qui sont encore en cours”, a-t-il déclaré.

Jusqu’à présent, les mines d’or, concentrées dans le sud du Mali et autour de la capitale, à l’écart du nord plus instable du pays, ont été largement à l’abri de l’instabilité et des régimes fiscaux volatils qui ont dissuadé les investissements dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest.

B2Gold Corp, basée à Vancouver, qui augmente la production de sa mine phare de Fekola au Mali, a déclaré qu’il est peu probable que l’exploitation soit matériellement affectée par le changement de loi au cours de sa durée de vie.

“Un projet minier existant comme la mine Fekola avec une convention conforme aux règles minières en vigueur au moment de la signature de la convention ne devrait pas être impacté par le nouveau code minier”, a déclaré B2Gold à Reuters .

Un autre opérateur, Hummingbird Resources, a déclaré que les investisseurs surveilleraient l’évolution de la situation.

“Cela devrait finalement être pris en compte dans toute décision d’investissement future pour des projets potentiels qui relèvent de la compétence de cette nouvelle loi minière”, a déclaré un porte-parole de Hummingbird à Reuters .

Les analystes prévoyaient que les investissements diminueraient à mesure que les sociétés minières anticipaient que la nouvelle loi pourrait annoncer des changements plus profonds.

“Cela découragera probablement les opérateurs existants de développer de nouveaux projets et dissuadera les mineurs étrangers d’investir au Mali”, a déclaré Mucahid Durmaz, analyste principal pour l’Afrique chez Verisk Maplecroft.

« Il y a un risque que la nouvelle loi minière ne soit que le bout du fossé. Les mineurs seront préoccupés par la possibilité de nouvelles demandes à long terme, telles que la renégociation des contrats existants.

(Par Felix Njini ; édité par Barbara Lewis)

Source : mining.com

16 pays d’Afrique australe approuvent un programme d’investissement de 17 milliards $ dans des infrastructures gazières

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Le plan directeur régional pour le gaz vise à améliorer l’approvisionnement en énergie et de diversifier le mix énergétique, qui demeure dominé par le charbon.

Les seize pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont approuvé un programme d’investissement de 17 milliards de dollars sur quinze ans dans des infrastructures gazières, a annoncé le bloc régional dans un communiqué publié le 17 août dernier.

Baptisé « Plan directeur régional pour le gaz 2023-2038 » (Regional Gas Master Plan 2023 -2038), ce programme a été approuvé lors du 43e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la SADC, qui s’est tenu à Luanda, la capitale angolaise Luanda.

Le plan prévoit des investissements dans des infrastructures telles que les gazoducs et les terminaux de gaz naturel liquéfié en vue d’améliorer l’approvisionnement en énergie et de diversifier le mix énergétique, qui demeure dominé par le charbon à l’échelle régionale.

Plusieurs découvertes d’importants gisements de gaz naturel ont été annoncées ces dernières années dans plusieurs pays membres de la SADC comme le Mozambique, la Tanzanie, la Namibie, l’Afrique du Sud, l’Angola et la RD Congo.

« Les nouveaux projets de charbon étant peu probables, l’énergie nucléaire étant considérée comme coûteuse et le changement climatique menaçant la production hydroélectrique, il ne reste que peu d’options. Le gaz constitue une source d’énergie qui peut accélérer le développement du réseau électrique », a souligné la SADC, indiquant que les Etats membres du bloc régional ont des populations croissantes ainsi qu’un besoin urgent de stimuler la croissance économique inclusive et de réduire la pauvreté et les inégalités des revenus.

Source : Agence Ecofin

Lesotho : le ralentissement du marché des diamants touche aussi le propriétaire de la mine Letšeng

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En 2023, le géant De Beers a déjà enregistré trois baisses consécutives de revenus pour les séries de ventes aux enchères qu’il organise chaque année. Un résultat lié à la faiblesse de la demande mondiale et à la baisse des prix, qui concerne la plupart des producteurs de diamants naturels.

Au Lesotho, Gem Diamonds a publié le 22 août une mise à jour sur ses résultats opérationnels et financiers au cours du premier semestre 2023. Elle annonce notamment une baisse de 22 % en glissement annuel du prix moyen atteint pour chaque carat vendu sur la période. C’est le dernier exemple en date du ralentissement observé sur le marché mondial depuis quelques mois.

Dans le détail, la compagnie cotée à la bourse de Londres explique que ses revenus sont passés de 88,9 millions de dollars au premier semestre 2022 à 71,6 millions de dollars pour la même période cette année. Pourtant, la quantité de diamants vendus a progressé de 3 % pour atteindre 52 163 carats. Ces ventes impliquent un diamant rose de 6,63 carats, pour lequel Gem Diamonds a enregistré le troisième prix en dollar le plus élevé par carat dans l’histoire de la mine Letšeng, soit 282 889 dollars.

« Le marché mondial des diamants bruts a connu un ralentissement en 2023. Une diminution du nombre de gros diamants de grande valeur récupérés, combinée à la pression du marché, a eu un impact négatif sur le dollar moyen par carat et sur les recettes réalisées au cours de la période », conclut la compagnie.

Les raisons de la baisse des prix

Gem Diamonds est loin d’être le seul producteur de diamants touché par le ralentissement du marché. Les trois dernières ventes aux enchères organisées par De Beers se sont par exemple conclues par une baisse en glissement annuel des revenus générés, alors que Petra a reporté en juin une session de vente de diamants dans l’espoir d’une remontée des prix dans l’année.

Pour le géant De Beers qui exploite des diamants au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud, la situation sur le marché est liée en partie aux « défis macroéconomiques mondiaux ». L’inflation élevée et les risques de récession réduiraient la demande, ce qui favorise une baisse des prix. Cela ne signifie cependant pas que les consommateurs achètent moins de diamants, mais plutôt qu’ils se rabattent sur les diamants synthétiques dont les ventes explosent.

Selon Paul Zimnisky, l’un des principaux analystes mondiaux de l’industrie du diamant, les ventes de bijoux en diamants synthétiques ont enregistré un bond de 38 % en glissement annuel en 2022, atteignant près de 12 milliards de dollars. À titre de comparaison, ces ventes se situaient à moins d’un milliard en 2016. C’est également en 2022 que les ventes de bijoux en diamants synthétiques ont dépassé pour la première fois la barre des 10 % des ventes totales de bijoux en diamants.

Autre donnée intéressante, les diamants de laboratoire ont engrangé en juillet une part de marché estimée à 49,9 % des diamants en vrac vendus par les détaillants spécialisés américains, contre 20 % en janvier 2021. Selon Edahn Golan, autre analyste du marché qui a donné l’information, c’est une tendance qui pourrait se poursuivre l’année prochaine.

Ces évolutions peuvent inquiéter plusieurs pays africains, le Botswana en tête, qui tirent une large part de leurs revenus miniers de l’exploitation des diamants naturels. Elles obligent surtout les différents acteurs impliqués (compagnies et gouvernements notamment) à réexaminer les stratégies de vente et de marketing, afin de maintenir l’attrait des consommateurs pour ces merveilles de la nature.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : la cotation en bourse du propriétaire de la mine de lithium Goulamina est suspendue depuis plus d’un mois

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Le Mali devrait devenir en 2024 le premier producteur ouest-africain de lithium, grâce au projet Goulamina piloté par la compagnie Leo Lithium. Cette dernière a volontairement suspendu son inscription en bourse depuis plusieurs semaines, en raison de discussions encore confidentielles avec Bamako.

La compagnie minière Leo Lithium cotée sur la bourse australienne ASX, a soumis le 23 août une nouvelle demande destinée à prolonger sa suspension volontaire de la bourse. Cette mesure en place depuis le 20 juillet dernier, et déjà prolongée à plusieurs reprises, s’explique par des « discussions incomplètes en cours avec le gouvernement du Mali », pays ouest-africain dans lequel la compagnie développe la mine de lithium Goulamina.

Les discussions portent sur une correspondance transmise il y a plus d’un mois à Leo Lithium par les autorités locales et dont le contenu n’a pas été divulgué. La suspension volontaire ne devrait prendre fin qu’une fois qu’un communiqué plus détaillé à propos de ces discussions sera publié.

Pour rappel, Leo Lithium est en train d’achever les travaux de construction de la première mine de lithium du Mali. Avant l’entrée en production complète de Goulamina au premier semestre 2024, avec la production du premier concentré de spodumène, la compagnie australienne compte exporter jusqu’à 180 000 tonnes de minerai à expédition directe (DSO) via le port d’Abidjan. Les premières livraisons devraient commencer au dernier trimestre 2023.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la durée de vie de la mine d’or Yaouré sera bientôt prolongée

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La Côte d’Ivoire vise une production d’or supérieure à 50 tonnes en 2023, grâce à l’entrée en service de nouvelles mines. Le pays ouest-africain peut également compter sur les mines déjà existantes, où l’exploration se poursuit.

Perseus Mining va lancer au cours du dernier trimestre de septembre 2023 une actualisation du plan minier à sa mine d’or ivoirienne Yaouré. Cette mise à jour, destinée à prolonger la durée de vie actuelle du projet, intervient après l’annonce le 23 août par la compagnie d’une hausse des réserves de minerai souterraines de CMA, l’un des gisements de la mine.

D’après le communiqué, les réserves en question ont augmenté de 300 000 onces et atteignent désormais 4,9 millions de tonnes titrant 3,51 g/t d’or, soit 559 000 onces. Le programme de forage qui a permis cette amélioration s’est aussi étendu au gisement principal de Yaouré et a permis de découvrir 6,9 millions de tonnes de minerai avec une teneur en or de 1,82 g/t, soit 403 000 onces de réserves supplémentaires à la mine à ciel ouvert. Notons que la viabilité économique de l’exploitation de ces réserves est déjà confirmée.

« Depuis la première coulée d’or à Yaouré, cette mine a dépassé à plusieurs reprises nos attentes à presque tous les niveaux […]. Sur la base de ce que nous avons vu jusqu’à présent, nous sommes optimistes et pensons qu’une fois établie, l’exploitation souterraine de Yaouré se poursuivra pendant de nombreuses années à l’avenir », a commenté Jeff Quartermaine, PDG de la compagnie.

Pour rappel, Perseus est également présent à la mine d’or Sissingué en Côte d’Ivoire. Avec sa mine Edikan au Ghana, la compagnie australienne a produit 535 281 onces d’or sur ses trois opérations en Afrique de l’Ouest, au cours de l’exercice financier 2023 achevé le 30 juin dernier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : revenus et production en hausse au premier semestre 2023 pour le propriétaire de la mine d’or Syama

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L’australien Resolute Mining est propriétaire des mines d’or Syama au Mali et Mako au Sénégal. Elle a produit 170 903 onces sur les deux actifs au premier semestre 2022 et généré 317,7 millions de dollars.

La compagnie minière australienne Resolute Mining a enregistré des revenus de 329,5 millions de dollars au premier semestre 2023, en hausse de 3,7 % en glissement annuel. Cette performance s’accompagne d’une production d’or qui a également augmenté de 3 % pour atteindre 176 629 onces, précise un communiqué publié le 23 août par le propriétaire des mines d’or Syama au Mali et Mako au Sénégal.

Au Mali, la production d’or au premier semestre 2023 a atteint 112 787 onces à Syama, contre 103 679 onces pour la même période l’année dernière. Dans le même temps, la mine d’or sénégalaise Mako a enregistré une baisse de 5 % en glissement annuel de la production, qui a atteint 63 843 onces. Cette baisse au Sénégal n’a cependant pas remis en cause les objectifs de Resolute qui vise toujours une production d’or de 350 000 onces en 2023.

Source : Agence Ecofin

Zambie : Vedanta prêt à régler 250 millions de dollars dus par Konkola pour récupérer ses actifs de cuivre

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La Zambie a saisi les actifs de Vedanta en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses. Alors que la production nationale de cuivre baissera pour la troisième année consécutive en 2023, des investissements sont plus que jamais nécessaires dans le pays, notamment à Konkola.

Le géant minier anglo-indien Vedanta Resources est prêt à régler une dette de 250 millions de dollars due par son ancienne filiale Konkola Copper Mines à des fournisseurs en Zambie. C’est ce qu’a indiqué le milliardaire indien Anil Agarwal, dans une interview à Bloomberg.

Il s’agit d’un énième appel du pied de l’homme d’affaires, à qui appartient Vedanta, au gouvernement zambien. Lusaka a en effet repris à Vedanta les actifs de cuivre de Konkola Copper Mines en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses d’investissements et de payer peu d’impôts. Depuis, Vedanta tente de négocier un retour dans le pays et a notamment promis investir 1 milliard de dollars pour doubler la production à Konkola.

Actuellement, les actifs de Konkola, puits miniers, fonderie et raffinerie, permettent de produire seulement 50 000 tonnes de cuivre. Le gouvernement dirigé par le président Hakainde Hichilema élu en 2021, s’est engagé à porter la production de cuivre jusqu’à 3 millions de tonnes d’ici la fin de la décennie. Pour cela, il doit notamment trouver le moyen d’augmenter les investissements miniers, à Konkola, mais aussi au niveau des actifs de Mopani rachetés à Glencore.

En attendant, la production de cuivre devrait enregistrer cette année une troisième baisse consécutive et atteindre, à 682 431 tonnes, son plus bas niveau depuis 14 ans.

Source : Agence Ecofin