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Les revenus de vente de diamants de Petra baissent de 23 %

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Le marché des diamants naturels subit depuis quelques mois un ralentissement de la demande qui a un impact négatif sur les prix. Petra Diamonds, active en Afrique du Sud et en Tanzanie, fait partie des producteurs qui voient leurs revenus affectés par la situation.

La compagnie minière Petra Diamonds a généré 79,3 millions de dollars de revenus lors de sa première vente de diamants comptant pour l’exercice financier 2024. C’est ce qu’elle a annoncé le 25 août, précisant avoir écoulé 696 194 carats au cours de cette session.

Malgré la hausse de 88 % des revenus par rapport à la dernière vente de l’exercice précédent, ce résultat constitue une nouvelle illustration du ralentissement du marché des diamants et de la baisse des prix. Quand on compare les revenus de cette première session aux revenus générés pour la première session de l’exercice financier 2023, on constate en effet une baisse de 23 %. Le prix moyen par carat vendu est ainsi passé de 198 dollars le carat à 114 dollars.

« Les incertitudes macroéconomiques ont entraîné une approche plus prudente de la part des entreprises de taille moyenne en ce qui concerne la conservation des stocks. Il semblerait que ces taux aient atteint leur maximum et qu’ils commencent à diminuer, ce qui conforte notre point de vue sur l’amélioration de la demande à moyen terme en raison du déficit structurel de l’offre », nuance néanmoins Richard Duffy, PDG de Petra.

Petra espère notamment une amélioration de la situation du marché dans les mois à venir, portée notamment par les fêtes de fin d’année. Le festival Diwali en Inde, Thanksgiving aux USA ou encore le Nouvel An chinois sont en effet des occasions pour les consommateurs d’offrir des bijoux en diamants.

Source : Agence Ecofin

Le projet Kombat s’affirme comme un atout pour la production de cuivre en Namibie

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La mine de cuivre Kombat a livré son premier concentré de cuivre vers la mi-août 2023. Son redémarrage, après des années de régime d’entretien et de maintenance, intervient dans un contexte de forte demande pour les métaux liés à la transition énergétique, dont le cuivre.

En Namibie, la mine de cuivre Kombat a enregistré le lundi dernier, son premier jour complet de production de concentré. C’est ce que son propriétaire Trigon Metals a indiqué dans un communiqué publié le jeudi 24 août, précisant que 436 tonnes de minerai ont pu être traitées à l’usine, soit environ 44 % de la capacité nominale de l’installation.

D’ici la fin septembre, Trigon veut porter sa production de cuivre à 70 % de la capacité de l’usine qui est de 1 000 tonnes par jour. Alors que le taux de récupération est déjà « impressionnant » avec un concentré titrant 33,5 % de cuivre provenant d’un minerai à faible teneur, la société a indiqué que cela pouvait être amélioré en alimentant l’usine avec du minerai à plus forte teneur en cuivre, dans les mois à venir. Pour l’exercice actuel s’achevant le 31 mars 2024, rappelons que Trigon veut produire 4,4 millions de livres de cuivre.

« L’usine fonctionne très bien. Ce niveau d’efficacité sur notre alimentation de départ nous place dans une excellente position alors que nous commençons à alimenter nos teneurs cibles », a commenté Fanie Müller, directrice de la mine Kombat.

Il faut souligner que la montée en puissance de cette mine jouera un rôle majeur dans la production de cuivre en Namibie. En tant que seule mine commerciale de cuivre en activité dans le pays, elle devrait aider le pays à mieux se positionner sur le marché des métaux indispensables à la transition énergétique. Avec le lithium et les terres rares dont l’exploitation est imminente, la Namibie est ainsi bien placée pour profiter des perspectives prometteuses autour de ces métaux.

Source : Agence Ecofin

Afrique : le lobbying de 15 multinationales pétrolières en faveur du Gaz pourrait entraver la transition énergétique

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Entre 1970 et 2020, la part du gaz naturel dans le bouquet énergétique africain est passée de 1,8 % à 29,6 %. Au-delà des intérêts des majors pétrolières, plusieurs gouvernements africains voient en cette énergie la solution à moyen terme pour régler le déficit énergétique du continent.

Selon une étude publiée le 24 aout et à laquelle le journal The Guardian a pu accéder, plus de 15 compagnies pétrolières internationales sont impliquées dans des activités de lobbying de haut niveau visant à influencer la transition vers des énergies moins polluantes en Afrique.

L’étude menée par InfluenceMap, qui suit les activités de plaidoyer du secteur européen du GNL depuis 2021, montre que les organisations mènent une campagne d’influence sur plusieurs fronts qui pourrait maintenir le continent africain dans la production massive de gaz naturel en faveur des exportations vers l’Europe.

Le plaidoyer de ces entreprises se déroulerait en trois phases distinctes selon l’étude : promotion de l’exploration gazière et des infrastructures de GNL en Afrique, campagne en faveur des importations et des infrastructures de GNL en Europe et lobbying contre les politiques européennes visant à réduire l’utilisation du gaz fossile.

Les entreprises ont été sélectionnées sur la base des données du Global Energy Monitor, précise le rapport qui ajoute que chacune d’entre elles dispose d’une infrastructure GNL nouvellement proposée ou en construction soit en Afrique (en Mauritanie et au Mozambique, entre autres), soit dans l’UE. C’est le cas notamment de BP et TotalEnergies qui font l’objet de l’étude en plus de 13 autres sociétés.

Hasard du calendrier, l’étude est publiée quelques jours après que 16 pays d’Afrique australe ont approuvé un programme d’investissement de 17 milliards de dollars dans des infrastructures gazières pour les prochaines années.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

En un an, le Cameroun a multiplié par 4 ses exportations vers la France grâce aux hydrocarbures

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Les exportations du Cameroun vers la France ont quadruplé en 2022, atteignant 656 milliards de FCFA, principalement grâce à une augmentation des ventes d’hydrocarbures. Cette hausse a permis au Cameroun de passer d’un déficit commercial à un excédent de 235 milliards de FCFA en 2022.

Selon les données de la direction générale du Trésor français, publiées le 4 août dernier, les exportations du Cameroun vers la France se sont établies à 656 milliards de FCFA en 2022, contre 170,5 milliards en 2021. En un an, la valeur des marchandises vendues à la France par le Cameroun a pratiquement été multipliée par 4. Cette hausse des exportations est le fait de l’augmentation exponentielle des ventes d’hydrocarbures à l’hexagone, relève Investir au Cameroun.

Quasi inexistants en 2020 (65,6 millions de FCFA), elles se sont élevées à 26,8 milliards de FCFA en 2021 avant d’exploser à 495,9 milliards de FCFA en 2022. Il s’agit des huiles brutes (299,7 milliards de FCFA) et du gaz naturel liquéfié (196,2 milliards de FCFA). Les hydrocarbures à eux seuls ont ainsi contribué pour 96,5% à la hausse de la valeur des exportations (+487,4 milliards de FCFA).

Il est donc fort probable que la France se soit tournée vers le Cameroun pour substituer ses importations d’hydrocarbures en provenance de Russie, frappée par un embargo après l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Il faut dire que c’est une entreprise française qui y est le principal producteur des hydrocarbures. Selon le dernier rapport ITIE, en 2020, sur une production totale de brut de 26,56 millions de barils, 18,81 millions sont venus des champs opérés par Perenco, soit 70,8%. Le pétrolier est aussi responsable de 97,64% de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) estimée à 72,34 Bcf et de 100% de la production de gaz de pétrole liquéfié (GPL) chiffrée à 25 064 TM.

D’un déficit à un excédent commercial

Cette forte hausse des exportations a redressé la balance commerciale du Cameroun vis-à-vis de la France. Le pays d’Afrique centrale est en effet passé d’un déficit de 185 milliards de FCFA en 2021 à un excédent de 235 milliards en 2022. Depuis au moins 2015, cette balance commerciale est déficitaire. Mais, la performance du Cameroun est un record. Sur la période, aucun des deux pays n’avait obtenu un excédent de 235 milliards de FCFA. Le plus important excédent de la France, enregistré en 2016, ayant été de 232,2 milliards.

Les exportations du Cameroun à destination de l’hexagone restent néanmoins concentrées sur peu de produits. Hors hydrocarbures, elles n’augmentent que de plus de 18,3 milliards de FCFA. Cet excédent est principalement porté par les produits agricoles et sylvicoles (+5,9 milliards), les produits agroalimentaires (+5,2 milliards), les produits métallurgiques et métalliques (+5,2 milliards), ainsi que le bois, papier et carton (+3,9 milliards), mais minoré par la baisse des exportations de matériels de transport (- 2,6 milliards).

Frédéric Nonos

Source : Agence Ecofin

Égypte : TransGlobe Energy envisage d’accroître ses investissements dans les activités pétrolières

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En janvier 2022, TransGlobe Energy avait renforcé sa présence dans le secteur pétrolier égyptien en signant un nouvel accord de concession avec l’Egyptian General Petroleum Corporation.

La compagnie pétrolière canadienne TransGlobe Energy souhaite réaliser des investissements supplémentaires dans le secteur pétrolier de l’Égypte. Cet objectif a été évoqué jeudi 24 août à l’occasion d’une rencontre entre le ministre égyptien du Pétrole, Tarek El-Molla, et le PDG de la société, George Maxwell.

Les parties prenantes ciblent particulièrement un accroissement des réserves et de la production pétrolière égyptienne. À ce titre, elles ont évoqué la possibilité d’effectuer une étude sismique pour réaliser cette ambition. Par ailleurs, Tarek El-Molla et George Maxwell ont discuté des résultats opérationnels de TransGlobe en matière d’exploration pétrolière. Des activités qui ont permis à l’entreprise d’augmenter de 25 %, le plateau de sa production pétrolière dans le pays.

Cette dernière a ainsi atteint 12 500 b/j au cours de l’exercice fiscal actuel. Ceci à travers l’exploitation des concessions productrices situées dans le désert occidental et oriental, notamment celles de West Gharib, West Bakr et North West Gharib dont TransGlobe a signalé l’augmentation des ressources prospectives.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin      

Exploration pétrolière : PGS obtient un marché d’acquisition de données sismiques 3D en Afrique

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La compagnie PGS devrait bientôt achever plusieurs marchés de fourniture de services géophysiques en Afrique, notamment en Namibie, en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Petroleum Geo-Services (PGS), le fournisseur de services géophysiques pour l’industrie pétrolière et gazière, a annoncé jeudi 24 août qu’il a obtenu un contrat d’acquisition de données sismiques 3D multiclients couvrant une zone offshore en Afrique.

La société n’a fourni aucune information sur son contractant. PGS a néanmoins indiqué que les travaux s’inscrivant dans le cadre de ce contrat devraient commencer au 4ème trimestre et durer entre 4 à 5 mois. « Nous sommes très heureux de l’attribution de ce contrat qui améliore notre visibilité jusqu’au premier semestre 2024. L’Afrique suscite un intérêt croissant pour l’exploration et ce contrat s’appuie sur le succès récent de nos navires de la classe Titan dans cette région », a déclaré Rune Olav Pedersen, le PDG de PGS.

Ces derniers mois, PGS a obtenu plusieurs contrats d’acquisition de données sismiques à travers le continent africain, dont deux en Afrique occidentale.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Sommet des BRICS : signature de plusieurs accords sur l’énergie entre l’Afrique du Sud et la Chine

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L’Afrique du Sud est en proie à une grave crise de l’électricité, avec des coupures de courant forcées qui s’aggravent d’année en année. Cette pénurie est la conséquence des pannes fréquentes de ses centrales à charbon vieillissantes qui représentent environ 80 % de sa capacité de production.

L’Afrique du Sud a signé le 23 aout, à l’occasion du sommet des BRICS qu’elle accueille, une série d’accords avec la Chine pour l’aider à réformer son secteur énergétique défaillant, notamment en modernisant sa centrale nucléaire.

Les accords, signés avec des compagnies d’électricité chinoises, comprennent également des améliorations du réseau de transmission et de distribution d’électricité du pays d’Afrique australe qui traverse une sévère crise d’électricité depuis plusieurs mois.

« Le réseau de transport d’électricité, la capacité de production et les centrales d’énergie renouvelable de la Chine sont les plus importants au monde et ont été mis en place en peu de temps, c’est de cette expertise que l’Afrique du Sud veut s’inspirer », a déclaré le ministre sud-africain de l’électricité, Kgosientsho Ramokgopa, après la signature des accords.

En effet, l’Afrique du Sud pourrait également bénéficier de l’expertise de la Chine dans la mise en œuvre des projets d’énergies renouvelables et de ses capacités techniques dans la manufacture des produits solaires notamment.

Pour rappel, la capacité solaire installée par la Chine sur la seule année 2022 représentait 10 fois toute la capacité solaire déjà disponible en Afrique, alors même que le continent dispose d’un potentiel énergétique solaire important.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : Cheiron réalise une nouvelle découverte pétrolière dans le golfe de Suez

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En mars, Cheiron Energy avait rendu publique la mise en service d’une installation de production pétrolière dans le golfe de Suez, plus précisément dans le gisement de brut GNN.

En Égypte, l’entreprise pétrolière locale Cheiron Energy a annoncé, mardi 22 août, qu’elle a identifié un nouveau gisement d’or noir dans la concession de Geisum et Tawila West située dans le golfe de Suez.

La découverte a été faite près du champ pétrolifère GNN, sur lequel une infrastructure de production anticipée (EPF) avait été installée en mars. Elle est consécutive aux travaux de forage du puits d’exploration GNN-11, le quatrième puits foré sur le site.

À travers ce dernier, les parties prenantes du périmètre ont intercepté un réservoir de 165 pieds riche en hydrocarbures, localisé dans la formation géologique de Nubie prémiocène. C’est la première fois que des quantités intéressantes d’hydrocarbures y sont identifiées, le principal réservoir de production du champ principal de GNN étant dans la formation de Nukhul.

Cheiron indique avoir réussi la mise en production du puits GNN-11 qui fournit désormais une production pétrolière dépassant les 2 500 b/j. Une opération effectuée à partir de l’EPF récemment mise en place sur le périmètre.

Les parties prenantes notent une augmentation substantielle du plateau de production de la concession qui s’élève désormais à 23 000 b/j. Une hausse remarquable par rapport aux 4 000 b/j enregistrés avant les travaux de développement du champ de GNN.

D’après Cheiron Energy, cette nouvelle découverte souligne le potentiel d’exploration de la concession. Elle prévoit en conséquence de mettre en œuvre une campagne de forage de trois autres puits d’exploration dans la zone. Cheiron opère cette dernière avec une participation de 60 %. Les 40 % d’intérêts restants sont détenus par la société koweïtienne Kufpec.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Angola : TechnipFMC obtient de TotalEnergies un nouveau marché sur le bloc offshore 17

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Vers la fin du mois de février, la multinationale française TotalEnergies avait déjà sollicité les services de la compagnie TechnipFMC pour exécuter des opérations d’ingénierie pétrolière sur le bloc 17, situé au large des côtes de l’Angola.

La compagnie internationale de services pétroliers TechnipFMC a annoncé, mercredi 23 août, qu’un marché lui a été attribué par la major énergétique française TotalEnergies pour réaliser des opérations d’ingénierie sur le gisement Girassol du bloc 17, situé dans les eaux territoriales de l’Angola.

Selon la compagnie, il s’agit d’un contrat « significatif » qui l’engage concrètement à mettre en place des installations de production sur le champ ainsi que les équipements qui leur sont associés. Un ensemble d’infrastructures concernant le projet Girassol Life Extension (GIRLIFEX) destiné à prolonger la durée de vie du champ Girassol.

En début d’année, TechnipFMC avait déjà été recruté pour fournir une gamme de conduits Subsea flexibles et d’équipements sous-marins associés sur ce même projet. Un marché qui, comme celui maintenant octroyé, s’insère dans un plan d’investissement visant à renforcer la production du bloc 17.

« L’intégration transparente de l’ingénierie, de la fabrication et de l’installation offre à nos clients la flexibilité et l’agilité dont ils ont besoin pour atteindre les objectifs de leurs projets. Nous avons une bonne connaissance de ce domaine, puisque nous avons construit les systèmes d’arbres sous-marins pour le développement initial de Girassol », précise Jonathan Landes, patron de la division Subsea de TechnipFMC.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Nigéria : encore un mois de baisse de la production pétrolière

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Entre janvier et mai 2023, la production pétrolière du Nigéria a maintenu un certain niveau de stabilité. Depuis mai, la situation s’est légèrement inversée dans un contexte de défis opérationnels.

Le dernier rapport de l’OPEP sur la situation du marché pétrolier global publié jeudi 10 août montre que le plateau de la production pétrolière du Nigéria a baissé au terme du mois de juillet par rapport au mois précédent. Ainsi durant le mois, le pays a extrait de son sous-sol 1,29 million b/j de brut, soit 14,4 % de moins par rapport à la production moyenne réalisée en juin.

Habituellement, les actes de vandalisme sur les installations pétrolières et le vol endémique de brut qui en découle sont évoqués pour expliquer la baisse de la production d’or noir au Nigéria. Mais pour ce qui est de la baisse observée au terme du mois de juillet, elle est essentiellement attribuée aux travaux de maintenance effectués sur le terminal pétrolier de Forcado.

Ce dernier a en effet vu ses capacités de stockage et d’exportation tomber à 3,29 millions de barils en juillet contre 4,61 millions de barils en juin. Une situation similaire pour le terminal pétrolier de Bonny dont les capacités sont passées dans la même période de 3,2 millions de barils à 2,6 millions de barils.

Depuis le début de l’année, les autorités nigérianes ont multiplié les initiatives visant à stimuler et rehausser la production pétrolière locale avec pour objectif d’atteindre le quota fixé par l’OPEP qui est de 1,8 million b/j.

Pour l’heure, ce but semble hors d’atteinte malgré le recrutement de Chief Government Ekpemukpolo, l’ancien chef du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND), pour protéger les infrastructures de production.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin