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Depuis plusieurs mois, le marché mondial des diamants est frappé par un ralentissement de la demande de diamants naturels et la baisse des prix. Cela intervient dans un contexte économique qui pousse les consommateurs à moins dépenser et à s’orienter davantage vers les diamants synthétiques.

Le groupe De Beers actif dans l’exploitation des diamants en Afrique australe et au Canada, a annoncé le 30 août un chiffre d’affaires de 370 millions de dollars pour sa dernière vente aux enchères. Cette septième session de l’année est marquée par une quatrième baisse consécutive par rapport à la précédente qui avait atteint 411 millions de dollars.

Il s’agit par ailleurs d’une baisse de 42 % par rapport à la même période en 2022. Selon Al Cook, PDG de la compagnie, l’environnement économique a entrainé une baisse de la demande de bijoux en diamants des clients finaux sur les principaux marchés de consommation. Cette situation s’ajoute à la demande faible déjà constatée pour les transactions intermédiaires pendant la période estivale.

Pour rappel, De Beers n’est pas le seul producteur de diamants touché par le ralentissement du marché. La situation concerne par exemple aussi Petra Diamonds et Gem Diamonds, deux compagnies actives également en Afrique australe. Le Botswana, la Namibie ou encore l’Afrique du Sud sont donc les pays qui devraient voir leurs revenus miniers diminuer dans ce contexte.

Source : Agence Ecofin

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