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Cuivre-Cobalt : une start-up californienne soutenue par Gates et Bezos veut investir dans le secteur minier en RDC

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La société américaine KoBold Metals utilise l’IA dans l’exploration de minéraux nécessaires à la transition énergétique. Alors qu’elle travaille déjà sur un projet de cuivre en Zambie, l’entreprise soutenue par plusieurs milliardaires américains cible la RDC pour s’étendre sur le continent.

KoBold Metals, une start-up californienne soutenue par un fonds dont les bailleurs comprennent les milliardaires Bill Gates et Jeff Bezos, envisage d’investir dans le secteur minier congolais. C’est ce qu’a déclaré le CEO, Kurt House, dans un entretien accordé à Bloomberg, indiquant que la RDC est probablement « le meilleur endroit au monde » pour les types de matériaux que recherche sa société.

Selon les détails relayés mardi par plusieurs médias internationaux, l’entreprise aurait déjà fait une offre pour un actif, qui n’a pas abouti à une transaction. Il n’a pas donné le nom de l’actif en question, ni les produits concernés.

Il faut cependant rappeler que KoBold Metals est une start-up qui utilise l’intelligence artificielle pour trouver les minéraux indispensables à la transition énergétique. Quand on sait que la RDC est le leader mondial de la production de cobalt et le premier producteur africain de cuivre, on peut avoir une idée des minerais potentiels que pourrait viser la société dans ce pays.

Par ailleurs, notons qu’il ne s’agit pas du premier pays africain auquel s’intéresse cette start-up. En décembre 2022, KoBold Metals a annoncé un investissement de 150 millions USD au profit du projet de cuivre Mingomba en Zambie. Avec ses partenaires, elle veut y développer ce qui pourrait devenir l’une des plus grandes mines de cuivre au monde, qui hébergerait 247 millions de tonnes de minerai, titrant en moyenne 3,64 % de cuivre. L’entrée en service pourrait intervenir d’ici 10 ans.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

Principaux acheteurs du pétrole du Gabon (2021)

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En 2021, l’Asie a été la principale destination du pétrole gabonais, avec l’Inde, la Chine et la Corée du Sud ayant capté 60% des 65,9 millions de barils exportés au cours de l’année pour une valeur de 2555,8 milliards FCFA, selon un rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives dans le rapport (ITIE).

Source : Agence Ecofin

Comparaison de l’évolution des productions d’or du Ghana et de l’Afrique du Sud de 1990 à 2022

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Parmi les raisons qui ont contribué à la baisse de performance de l’industrie minière sud-africaine, le rapport Ecofin Pro « Comment le Ghana a ravi à l’Afrique du Sud le titre de producteur d’or africain N°1 » mentionne les difficultés d’extraction. Les mines d’or sud-africaines sont vieillissantes et il faut creuser de plus en plus profondément pour récupérer le précieux minerai, ce qui entraine des coûts plus élevés. À cela il faut ajouter les problèmes de logistique et d’électricité qui touchent l’ensemble du secteur minier local.

Source : Agence Ecofin

Libye : OMV annonce la reprise de ses opérations d’exploration pétrolière pour février 2024

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En décembre 2022, Khalifa Abdul-Sadiq, l’un des membres du Conseil d’administration de la société publique du pétrole (NOC), avait évoqué la possibilité que la compagnie pétrolière OMV relance ses opérations de prospection pétrogazière en Libye.

La société pétrogazière OMV, basée en Autriche, a annoncé, dimanche 5 novembre, la reprise imminente de ses activités d’exploration pétrolière et gazière en Libye. La relance de ces dernières devrait intervenir d’ici le mois de février 2024.

Ce développement intervient dans la foulée d’une nouvelle rencontre à Tripoli, entre les dirigeants de l’entreprise et ceux de la National Oil Corporation (NOC), la société publique chargée des hydrocarbures en Libye.

Il s’agissait d’une réunion technique, au cours de laquelle les parties prenantes ont passé en revue les activités menées par OMV depuis le début de l’année et discuté de la feuille de route opérationnelle de l’entreprise pour 2024.

Présente en Libye depuis 1975 et ayant contribué à l’extraction de 33 000 b/j d’or noir en 2022, OMV détient des intérêts dans des champs pétroliers exploités par les opérateurs locaux Zueitina et AGOCO.

La compagnie autrichienne a activement participé à la recherche d’hydrocarbures dans les bassins sédimentaires libyens à terre et en mer, notamment ceux de Syrte, Murzuq, Cyrénaïque, Kufra, Pelagian ainsi que celui de Ghadamès sur lequel Sonatrach, la société publique du pétrole d’Algérie a récemment confirmé son retour imminent.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin       

Sénégal : Kosmos Energy s’offre des intérêts supplémentaires dans Yakaar-Teranga

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Vers la fin du mois d’octobre 2023, une information faisant état d’une procédure de cession par British Petroleum (BP), de ses parts dans le périmètre gazier sénégalais en mer Yakaar-Teranga, avait filtré.

La société pétrolière Kosmos Energy a annoncé lundi 6 novembre qu’elle a acquis des participations supplémentaires dans la zone d’intérêt Yakaar-Teranga située au Sénégal. Ses intérêts sur place passent à 90 % de participation contre 30 % précédemment.

Corrélativement à cette évolution, Kosmos Energy devient l’opérateur de ce périmètre et a désormais comme seul partenaire Petrosen, la société publique du pétrole du Sénégal qui détient les 10 % d’intérêts restants.

Ce développement vient confirmer l’information de retrait de BP, précédent opérateur de ce site. Récemment en effet, la nouvelle de négociations pour la cession des 60 % de participation de la compagnie britannique dans l’exploration de Yakaar-Teranga avait été annoncée.

Jusqu’ici, aucun détail n’a filtré concernant le montant de cette transaction qui reste soumise aux approbations gouvernementales habituelles. Pour Andrew G. Inglis, président-directeur général de Kosmos Energy, l’opération est stratégique parce qu’elle permet d’accélérer le développement du champ à un prix compétitif qui soutient, entre autres, « l’objectif du Sénégal de fournir un accès universel et fiable à une énergie à faible coût ».

Le plan de développement du gisement Yakaar-Teranga qui renfermerait environ 25 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz, prévoit la production d’environ 550 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, dont une partie destinée à l’approvisionnement énergétique local et l’autre, à l’exportation, sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Marché volontaire du carbone en Afrique subsaharienne : opportunités, défis et limites

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En 2021, le volume des transactions du MVC a dépassé les 200 millions de tonnes d’équivalents de dioxyde de carbone, pour une valeur de marché estimée à 2 milliards $. L’Afrique présente un potentiel important dans ce contexte, compte tenu de ses abondantes ressources naturelles.

Le marché volontaire du carbone (MVC) est un mécanisme de marché qui permet aux entreprises, aux gouvernements et aux particuliers d’acheter des crédits-carbone pour compenser volontairement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces crédits-carbone sont générés par des projets qui réduisent ou suppriment les émissions, tels que les projets d’énergie renouvelable hors réseau.

Ce marché connaitrait une croissance et une transformation significatives selon un rapport de l’initiative du gouvernement américain Power Africa. Un dynamisme particulièrement intéressant pour les pays africains qui pourraient en profiter pour répondre aux besoins de financement climatique de leurs économies.

C’est dans ce contexte que l’Initiative des marchés du carbone en Afrique (ACMI) a été lancée par SEforALL en 2022 afin d’accroître la participation du continent au MVC. Elle gère actuellement des programmes visant à obtenir jusqu’à 1 milliard de dollars d’engagements sur le marché afin de promouvoir des crédits-carbone africains de haute qualité.

L’ACMI a par ailleurs annoncé son objectif de produire 300 millions de crédits-carbone par an d’ici à 2030, ce qui permettrait de débloquer 6 milliards $ de revenus et de soutenir 30 millions d’emplois. À long terme, d’ici 2050, l’Initiative vise à produire plus de 1,5 milliard de crédits par an en Afrique et à mobiliser 120 milliards de dollars.

Mais si les opportunités pour les pays africains dans le marché volontaire du carbone semblent évidentes, les saisir pleinement reste tout de même un défi à relever, particulièrement pour les petits projets, comme les projets solaires hors réseau qui sont nombreux en Afrique.

Les procédures complexes et lentes liées à la production et à la vente de crédits carbone peuvent en effet retarder les recettes, ce qui est prohibitif, en particulier pour les petits projets et les entreprises locales.

La mise en place de projets carbone est également souvent coûteuse, ce qui peut constituer un obstacle important pour les petites entreprises. Enfin, la sensibilisation et la compréhension limitées du marché du carbone parmi les acheteurs et les investisseurs potentiels excluent plusieurs acteurs du MVC.

Le développement du marché volontaire du carbone en Afrique nécessite donc d’attirer les entreprises locales et les nombreux projets de petite taille par le biais de réglementations et de transactions plus simples et plus uniformes.

Limites du marché volontaire du carbone (MVC)

S’il est évident qu’intégrer le MVC présente des avantages au vu des opportunités citées, il faut néanmoins rappeler que son efficacité est remise en question par plusieurs organisations. Des publications et des organisations telles que Guardian et Greenpeace ont en effet émis des réserves et des critiques.

Ces critiques portent notamment sur les projets de compensation carbone qui ne réduiraient pas le volume d’émissions promis et sur le fait que les crédits-carbone permettent aux industries polluantes de retarder leur transition vers des technologies et des pratiques plus propres. Mais aussi par rapport à l’absence de registre central et de procédures de déclaration normalisées, ce qui permet aux entités de vendre les mêmes crédits carbone plusieurs fois.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Mauritanie : dépassé par l’or en 2022, le minerai de fer n’est plus le premier produit d’exportation (ITIE)

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Les Mines constituent un poids lourd de l’économie mauritanienne. Porté par le minerai de fer, l’or et le cuivre, le secteur a contribué à hauteur de 22 % au PIB de la Mauritanie en 2021.

En 2022, l’or est devenu pour la première fois le premier produit d’exportation de la Mauritanie. Dans son rapport annuel publié en octobre dernier, le comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) indique que les exportations du métal jaune ont plus que doublé par rapport à 2021, pour atteindre 58 milliards d’ouguiyas (1,46 milliard $).

Ce chiffre record qui représente 41 % des exportations totales de la Mauritanie, s’explique par une hausse de 171 % en glissement annuel du volume d’or exporté, à 549 700 onces contre 202 700 onces en 2021. Outre la reprise des activités de la mine d’or Tasiast, exploitée par le canadien Kinross Gold, la hausse du volume exporté provient aussi de la vente massive d’or par la Banque centrale de Mauritanie.

Pendant ce temps, les exportations de minerai de fer, historiquement premier contributeur aux exportations mauritaniennes, ont baissé de 15,3 % en glissement annuel pour s’établir à 47,2 milliards d’ouguiyas (1,18 milliard $). Il s’agit de 33,4 % des exportations totales mauritaniennes. Le rapport attribue cette situation à « la baisse des cours du fer sur le marché international, et ce, en dépit de la hausse des quantités exportées (12,7 millions de tonnes en 2021 contre 13,3 millions de tonnes en 2022) ».

Au total, les recettes d’exportations extractives ont augmenté de 34,4 % par rapport à 2021 pour atteindre 141,5 milliards d’ouguiyas (3,56 milliards $) en 2022. Le secteur extractif a représenté environ 70 % des exportations totales, en légère hausse par rapport à 2021. La part du secteur extractif dans le PIB a également progressé, passant de 22 % en 2021 à 24 % l’année dernière. Enfin, près de 30 % des recettes du budget de l’État proviennent du secteur extractif.

À titre de rappel, le secteur extractif de Mauritanie est exclusivement constitué de produits miniers. Outre l’or et le minerai de fer, le pays produit aussi du cuivre, dont les exportations ont atteint 3,4 milliards d’ouguiyas (85,64 millions $) en 2022.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : la mine de graphite Lindi Jumbo est bien placée pour entrer en service début 2024

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En Tanzanie, la mine Lindi Jumbo devrait livrer annuellement 40 000 tonnes de graphite à son entrée en production. Elle contribuera à faire du pays l’un des plus grands producteurs mondiaux de ce minéral essentiel à la transition énergétique.

Selon une mise à jour publiée le 6 novembre par Walkabout Resources, la mise en service à sec de sa mine de graphite Lindi Jumbo sera réalisée au quatrième trimestre 2023. Cela permettra l’entrée en production de la mine au début de 2024, précise la compagnie.

La mise en service à sec consiste à effectuer des tests et des procédures sur l’usine de traitement, sans y introduire du minerai. Les travaux de génie civil essentiels prévus pour l’usine sont achevés à 100 %, alors que le taux d’exécution du bâtiment du concentrateur est de 85 %. La ligne électrique est par ailleurs déjà installée sur le site et a été mise sous tension.

« La mise en service au début de 2024 [peu après l’entrée en vigueur des restrictions chinoises à l’exportation] assurera le rôle de Lindi Jumbo en tant que plus grand producteur de graphite en grandes paillettes pour le marché du graphite expansible en dehors de la Chine », a commenté Andrew Cunningham, DG de Walkabout.

Selon une estimation de Benchmark Mineral, la part de la Tanzanie dans la production mondiale de graphite devrait passer de moins de 1 % actuellement à plus de 10 % dans les années à venir. L’entrée en production de Lindi Jumbo, mine qui devrait livrer annuellement 40 000 tonnes de graphite, contribuera à l’atteinte de cet objectif.

Source : Agence Ecofin

Namibie : Celsius Resources prolonge de deux ans sa présence sur le projet de cobalt Opuwo

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La RDC est le premier producteur mondial de cobalt. D’autres pays du continent en fournissent aussi, à l’instar de la Zambie et du Maroc. La Namibie peut devenir un membre de ce cercle grâce au projet Opuwo qui héberge au moins 259 000 tonnes de cobalt selon une estimation de 2021.

En Namibie, le ministère des Mines et de l’Énergie a renouvelé pour deux ans supplémentaires le permis d’exploration relatif au projet de cobalt Opuwo. C’est l’annonce faite le 6 novembre par Celsius Resources, propriétaire du projet, qui précise que cette prolongation lui permettra de boucler des études en cours sur la viabilité économique d’une exploitation minière.

« Il s’agit d’un développement positif, car nous sommes en train d’examiner le projet Opuwo pour comprendre comment nous pouvons stratégiquement débloquer sa valeur potentielle étant donné la forte demande de cobalt du secteur des véhicules électriques », a commenté Peter Hume, DG de Celsius.

Selon une estimation de ressources minérales publiée en 2021, le projet Opuwo héberge 225,5 millions de tonnes de ressources minérales titrant 0,12 % de cobalt et 0,43 % de cuivre, soit un total de 259 000 tonnes de cobalt et 970 000 tonnes de cuivre contenues.

L’exploitation de cette ressource renforcerait la position de la Namibie comme fournisseur de métaux essentiels à la transition énergétique. Le pays s’apprête en effet à exploiter ses importantes réserves de graphite, de lithium et de terres rares, autant de métaux utilisés dans l’industrie des véhicules électriques.

Selon le Cobalt Institute, la RDC fournit plus de 70 % de la production mondiale de cobalt. En Afrique, le pays a été suivi en 2022 par Madagascar, le Maroc, la Zambie et l’Afrique du Sud.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les ours parient gros que le nickel peut combler l’écart entre les produits

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Les baissiers sont nombreux sur le marché du nickel du London Metal Exchange (LME).

Les acteurs du fonds ont augmenté leurs paris sur la baisse des prix à des niveaux observés pour la dernière fois en 2019, voire plus tôt s’ils sont exprimés en pourcentage des intérêts ouverts.

Le prix du nickel à trois mois au LME a chuté pendant la majeure partie de l’année, aspirant les fonds techniques qui suivent la dynamique. Se négociant actuellement autour de 18 000 dollars la tonne métrique, le nickel est en baisse de 42 % début janvier et défie les niveaux de support graphique remontant à fin 2021.

La faiblesse technique est le reflet d’une situation fondamentale extrêmement baissière. Le marché mondial du nickel entre dans une période d’offre massivement excédentaire grâce à un boom de la production indonésienne.

Tout laisse présager des prix encore plus bas.

Cependant, cela étant du nickel diabolique, les choses ne sont pas si simples.

Le grand short est un pari sur la rapidité avec laquelle le marché peut convertir l’excédent croissant dans la partie des produits intermédiaires de qualité inférieure du marché en métal raffiné de classe I livrable au LME.

Positionnement du fonds d'investissement sur le contrat nickel du LME
Positionnement du fonds d’investissement sur le contrat nickel du LME . Source : Reuters

Grand court

Les fonds d’investissement étaient nettement déficitaires sur le contrat de nickel du LME à hauteur de 17 678 contrats vendredi dernier, une légère réduction par rapport aux 18 550 de la semaine précédente, qui constituaient la plus forte vente en quatre ans.

En tenant compte de la baisse de l’activité depuis l’explosion du nickel au LME en mars de l’année dernière, la position courte collective par rapport aux intérêts ouverts est la plus importante depuis que le LME a commencé à publier son rapport sur les engagements des traders début 2018.

Il serait probablement encore plus important sans le fait que de nombreux fonds restent à l’écart du marché londonien après les turbulences de l’année dernière.

Le changement de positionnement des fonds au cours des deux dernières années est resté considérable. Les fonds d’investissement détenaient des positions longues record en février 2022 et le montant net long s’élevait encore à 7 000 contrats au début de cette année.

L’évolution du positionnement net des fonds d’investissement cette année seulement a été équivalente à environ 154 000 tonnes de ventes.

L'INSG évalue l'équilibre mensuel entre l'offre et la demande de nickel
“INSG a évalué l’équilibre mensuel entre l’offre et la demande de nickel “. Source : Reuters

Gros excédent

Le big short est un pari sur un gros surplus.

Le marché mondial du nickel est devenu excédentaire entre l’offre et la demande en mai de l’année dernière et demeure dans cette situation depuis, selon l’International Nickel Study Group. (INSG)

Les dernières prévisions du Groupe prévoient que l’offre dépassera la demande de 223 000 tonnes cette année, après un excédent de 104 000 tonnes en 2022. L’écart devrait se creuser jusqu’à 239 000 tonnes l’année prochaine.

L’excédent d’offre cumulé est énorme par rapport à la taille du marché mondial. La consommation mondiale était de 2,95 millions de tonnes l’année dernière, calcule l’INSG.

La demande de nickel devrait croître fortement au cours des prochaines années grâce à l’utilisation de ce métal dans les batteries des véhicules électriques (VE).

C’est juste que l’offre va croître encore plus rapidement à mesure que l’Indonésie renforce sa capacité de traitement dans le but de devenir une plaque tournante mondiale pour les matériaux pour batteries de véhicules électriques.

La production minière indonésienne de nickel a bondi de 48 % l’année dernière et a encore augmenté de 31 % jusqu’à présent cette année, selon l’INSG. La production du pays de 1,3 million de tonnes entre janvier et août représentait plus de la moitié de la production mondiale.

La vague de nouvelle offre indonésienne s’est jusqu’à présent présentée sous des formes de métal telles que la matte et l’hydroxyde qui ne sont pas considérées comme de bonnes livraisons par le LME ou le Shanghai Futures Exchange.

Les baissiers du nickel parient que cela est sur le point de changer.

Réduire l’écart

L’Indonésie est devenue un laboratoire géant pour tester la chimie singulière du nickel, avec de nombreux acteurs travaillant sur de nouvelles façons de transformer le minerai à teneur relativement faible du pays en des formes de plus grande pureté.

À mesure que l’écart technologique entre les produits intermédiaires dits de classe II et les métaux raffinés de classe I de haute pureté se réduit, l’écart entre les prix du marché s’est également réduit.

Il existe un consensus parmi les analystes selon lequel l’excédent de production de nickel se répercute de plus en plus sur le segment des métaux raffinés du marché à mesure que la gamme de produits indonésiens change.

Le LME est lui-même un accélérateur de ce processus. Le plan de récupération du nickel de la bourse comprend un traitement accéléré des demandes de marques de la part des producteurs chinois qui mettent en ligne de nouvelles capacités de métal raffiné.

Le nickel en plaque complète de Huayou Cobalt a déjà été approuvé avec des applications par Jingmen Gem et CNGR New Energy Science dans le bac d’entrée du LME. Les trois nouvelles marques ont une capacité de production annuelle combinée de 29 000 tonnes.

Il convient de noter qu’il y avait 1 236 tonnes de nickel de marque chinoise dans le système LME fin septembre, la première fois que du métal chinois apparaît dans le rapport mensuel du LME depuis qu’il a commencé à publier les chiffres d’origine des stocks en janvier.

Heure d’arrivée estimée ?

Même si la direction du mouvement semble claire sur le marché du nickel, le timing reste incertain.

Les stocks globaux du LME se sont reconstitués, passant de moins de 37 000 tonnes fin août à 44 784 tonnes actuellement, mais il s’agit toujours d’un chiffre faible par rapport aux normes historiques et trompeur.

Une récente vague d’annulations en prévision du chargement physique a laissé les stocks disponibles à seulement 37 062 tonnes métriques, peu changé depuis août.

Il est clair que le processus de modification de la composition de la chaîne d’approvisionnement en nickel n’a pas encore évolué au point que les stocks du LME puissent se reconstituer à des niveaux reflétant l’ampleur de l’excédent mondial.

Le moment exact de ce point de basculement est encore inconnu, ce qui signifie que le grand short reste un grand pari que la chaîne d’approvisionnement pourra combler le déficit de produits en nickel le plus tôt possible.

(Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur, Andy Home, chroniqueur pour Reuters.)

(Edité par Kirsten Donovan)

Source : mining.com