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Burkina Faso : le gouvernement veut traiter localement l’or pour augmenter ses revenus miniers

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L’or est un véritable pilier de l’économie du Burkina Faso, représentant plus de 16 % du PIB et 80 % des exportations. La mise en place d’une chaîne de transformation locale de ce produit minier pourrait néanmoins générer des revenus encore plus importants pour les caisses de l’État.

Au Burkina Faso, le régime au pouvoir veut construire une raffinerie pour assurer la transformation de la production nationale d’or. C’est l’une des informations à tirer de l’interview du président Ibrahim Traoré diffusée à la télévision nationale la semaine dernière.

Alors que l’or représente déjà plus de 16 % du PIB et contribue à 80 % des exportations, la mise en service d’une raffinerie devrait encore plus renforcer la place du secteur dans l’économie avec davantage de recettes pour les caisses de l’État et plus d’emplois créés. Notons que d’autres changements sont prévus dans les prochains mois, avec une révision du code minier actuel, mais l’option de la nationalisation des mines opérées par les compagnies étrangères a été écartée.

Poursuivre la lutte contre le terrorisme

Au cours de cet entretien inédit, l’actuel chef de l’État burkinabé a également fait part de l’objectif du gouvernement de renforcer la sécurité des opérations dans le secteur minier. L’atteinte de cet objectif devrait prévenir la fermeture de nouvelles mines, favoriser la réouverture de celles déjà fermées et assurer ainsi un climat propice à l’installation d’une raffinerie pour transformer l’or.

Les compagnies minières actives au Burkina Faso composent en effet avec la menace terroriste depuis plusieurs années maintenant, les obligeant parfois à fermer des mines comme celle de Taparko en 2022, opérée par le russe Nordgold. De nombreuses attaques meurtrières ont été perpétrées contre d’importants sites d’exploitation aurifère, en l’occurrence les mines Karma, Boungou ou encore Essakane.

Rappelons que les mines d’or du Burkina Faso ont livré 66,85 tonnes en 2021.

Source: Agence Ecofin

Gabon : Fortescue prévoit investir 200 millions $ d’ici 2024 pour le fer de Belinga

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Deuxième producteur mondial de manganèse, le Gabon cherche à diversifier son secteur minier en exploitant les autres ressources de son sous-sol, notamment le minerai de fer. Deux groupes australiens accompagnent déjà l’Etat dans cette démarche, Genmin à Baniaka et Fortescue à Belinga.

L’australien Fortescue Metals Group investira 200 millions $ pour le développement du projet de fer Belinga sur la période 2023-2024. C’est ce qu’a déclaré la compagnie minière à l’issue de la cérémonie de signature de la convention minière et du pacte d’associés relatifs à ce projet mardi 7 février à Libreville, la capitale du Gabon.

Selon les détails obtenus par l’Agence Ecofin, ce document donne à Fortescue et à son partenaire émirati, Africa Transformation and Industrialization Fund basé à Abu Dhabi, un intérêt de 90 % dans Ivindo Iron, la société gabonaise qui détient le projet Belinga. Conformément au code minier, l’État gabonais conservera une participation gratuite de 10 % dans ladite société.

Fortescue table sur une production annuelle allant jusqu’à 2 millions de tonnes, même si le potentiel du gisement permet de viser plus haut. L’exploitation devrait commencer au second semestre 2023 avec des mines à ciel ouvert et la production sera transportée par camion et rail jusqu’au port minéralier d’Owendo pour expédition. 800 emplois directs seront générés au troisième trimestre 2023, grâce à ce projet.

Pour rappel, l’État gabonais fonde de grands espoirs sur l’exploitation du minerai de fer, non seulement à Belinga, mais aussi à Baniaka, afin de diversifier un secteur minier actuellement dominé par le manganèse.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Botswana : l’usine de traitement de la mine de cuivre Khoemacau atteint sa capacité nominale

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Selon le plan minier élaboré avant l’entrée en production de Khoemacau, la capacité nominale de l’usine de traitement peut permettre à la mine de produire annuellement 60 à 65 000 tonnes de cuivre. Un but désormais à portée de main en 2023, deux ans après l’entrée en production commerciale.

Au Botswana, la compagnie minière Khoemacau Copper Mining a enregistré en décembre 2022 un nouveau succès dans l’exploitation de sa mine de cuivre éponyme. Depuis cette date, l’extraction du minerai et son traitement se déroulent en effet à la capacité nominale du projet, soit 3,65 millions de tonnes par an, d’après un communiqué publié le mercredi 8 février.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir atteint la pleine production au cours du mois de décembre 2022. Les opérations d’exploitation minière et de traitement ont continué à fonctionner à leur niveau nominal tout au long du mois de janvier 2023 et tous les paramètres clés d’exploitation et de coûts sont conformes aux attentes », a assuré Johan Ferreira, PDG de la compagnie.

Pour rappel, le fonctionnement à plein régime de Khoemacau permet à la compagnie d’espérer la production de 60 à 65 000 tonnes de cuivre cette année, conformément à son plan minier.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : pour la première fois de son histoire, le secteur minier n’a enregistré aucun décès en janvier

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Les pertes en vies humaines font malheureusement partie du cycle de vie d’une mine. En Afrique du Sud où de nombreuses opérations se déroulent à des centaines de mètres sous terre, avec un risque d’accidents mortels accru, la réduction du nombre de décès dans l’industrie reste un défi permanent.

En janvier 2023, aucun mineur n’a perdu la vie des suites d’un accident au travail en Afrique du Sud. C’est ce que le Minerals Council (la Chambre sud-africaine des Mines) indique dans un communiqué publié le 7 février, précisant qu’il s’agit d’une situation inédite pour le premier mois de l’année, dans l’histoire de l’industrie minière.

« Il ne s’agit pas d’une réussite. Il s’agit d’un jalon- encourageant – sur notre chemin vers le zéro accident », a déclaré Japie Fullard, président de l’organe de la Chambre des Mines en charge de la lutte contre les accidents dans le secteur (CEO Zero Harm Forum).

Il faut tout de même souligner que cette première historique s’inscrit dans une tendance à la baisse des accidents mortels ces derniers mois, dans le secteur minier sud-africain. En 2022, les compagnies ont déploré ainsi 49 décès, contre 74 l’année précédente.

Cette baisse importante s’explique en partie par l’amélioration de la sécurité dans les mines souterraines où les effondrements de terre ont historiquement provoqué plusieurs dizaines de décès. En 2022, « seulement » six mineurs ont perdu la vie de cette façon, contre 20 décès en 2021 et 76 en 2007.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : le gouvernement prête 14 millions $ à Orion Minerals pour la mine de cuivre-zinc Prieska

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Situé dans le Cap Nord, le projet Prieska peut livrer 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc en 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable publiée en 2020.

Industrial Development Corporation, une institution financière du gouvernement sud-africain, a finalisé un accord avec Orion Minerals afin de lui octroyer un prêt convertible de 250 millions de rands (14 millions $). Selon un communiqué d’Orion publié le mercredi 8 février, cet argent sera affecté aux travaux préliminaires liés à la construction de la mine de cuivre-zinc Prieska.

A échéance, le prêt et les intérêts capitalisés pourront être convertis en actions de la filiale d’Orion qui détient le projet. Ce financement vient compléter celui de 87 millions $ obtenu auprès du canadien Triple Flag pour financer le début de l’exploitation minière à Prieska.

« Cela permettra à Orion d’effectuer des tests miniers de démonstration et de commencer à assécher les puits de mine souterrains. Ces deux volets du travail sont essentiels pour notre étude de faisabilité bancable des premiers travaux que nous prévoyons d’achever d’ici la mi-2023, et marquent le début officiel du développement de la mine », explique Errol Smart, PDG de la compagnie.

Pour rappel, l’étude de faisabilité bancable (BFS) en cours porte sur le début précoce de l’exploitation minière, avec une méthode d’exploitation à ciel ouvert. Selon la BFS publiée en 2020, le projet peut être initialement exploité sur 12 ans avec la production annuelle de 22 000 tonnes de cuivre et de 70 000 tonnes de zinc.

Source: Agence Ecofin

Ghana : une première estimation de ressources pour le graphite de Kambale est attendue d’ici mars 2023

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Le secteur minier du Ghana est dominé par l’or. Engagé depuis quelques années dans une politique de diversification, le gouvernement peut bénéficier de la transition énergétique pour exploiter ses ressources de lithium et de graphite, deux matériaux utilisés dans les véhicules électriques.

Au Ghana, Castle Minerals a annoncé le mercredi 4 janvier la fin d’un programme de forage à circulation inverse (RC) sur environ 2 300 m à son projet de graphite Kambale. Destinés à mieux définir des zones à haute teneur interceptées lors d’une précédente campagne, les résultats de ce programme seront utilisés pour fournir une première estimation de ressources minérales conforme au code JORC 2012 d’ici la fin du premier trimestre 2023.

Parmi les objectifs de la junior minière pour 2023 figure également le lancement d’une étude exploratoire au deuxième trimestre. Cette évaluation permettant de fournir des indications préliminaires sur la viabilité économique d’une exploitation minière, sera associée aux résultats d’une série de tests. Il s’agit principalement de produire des échantillons de concentré de graphite dont la qualité sera évaluée pour une vente aux fabricants d’anodes de batteries de véhicules électriques.

« Ce sera une année très intéressante pour le projet, soutenue par les nombreuses prévisions d’un déficit imminent de l’offre de graphite en raison de l’augmentation prévue des ventes mondiales de véhicules électriques et d’unités de stockage d’énergie », résume Stephen Stone, DG de Castle Minerals.

Selon une estimation conforme au code JORC 2004, le projet Kambale héberge 14,4 millions de tonnes titrant 7,2 % de carbone graphitique pour 1,03 million de tonnes de graphite. Fin novembre 2022, une évaluation indépendante a estimé que le projet pourrait héberger entre 16,82 et 50,46 millions de tonnes à une teneur en carbone graphitique total (TGC) comprise entre 6,74 % et 10,40 %.

Source: Agence Ecofin

Cameroun : le Président Paul Biya annonce le lancement de trois grands projets miniers en 2023

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Le Cameroun, doté d’un important potentiel géologique, entend augmenter la part de son secteur minier dans le produit intérieur brut. Ce secteur représente actuellement environ 1% du PIB. Pour 2023, le président Paul Biya a annoncé, dans son discours à la nation le 31 décembre, l’exploitation du minerai de fer de Kribi-Lobé, le gisement de fer de Mbalam-Nabeba et l’exploitation du fer de Bipindi – Grand Zambi. Des projets envisagés dans un contexte sécuritaire que le président a qualifié de “maîtrisé et sous contrôle” sur l’ensemble du territoire.

Malgré un environnement international difficile, marqué par le renchérissement des coûts de plusieurs produits essentiels du fait du conflit russo-ukrainien, le Cameroun a enregistré de meilleures données macro-économiques en 2022 par rapport à l’année précédente. Le Produit intérieur brut du pays d’Afrique centrale a connu une croissance de 3,8 % en 2022 contre 3,6 % en 2021, selon les statistiques présentées par le président camerounais Paul Biya dans son discours à la nation le 31 décembre.   Le chef de l’Etat entrevoit, pour 2023, de meilleures perspectives, avec le lancement annoncé de projets d’exploitation de fer de Kribi-Lobé, Mbalam-Nabeba et  Bipindi – Grand Zambi. Pour les trois projets, les conventions minières y afférentes ont déjà été signées et les permis d’exploitation accordés aux entreprises adjudicataires.

“S’il est vrai que notre pays dispose d’un sous-sol riche en ressources minières, le secteur minier, hors pétrole, ne contribue qu’à hauteur de 1% du Produit Intérieur Brut. En développant la mine solide, nous pourrons assurer le relais des hydrocarbures dont les stocks s’amenuisent et disposer de ressources financières supplémentaires, qui pourront être affectées au financement de nos investissements.” Paul BiyaPrésident de la République – Cameroun

Au titre des éléments qui pourraient freiner les ambitions de développement du Cameroun, le président Paul Biya a mentionné les carburants, dont les subventions n’ont pas été supprimées dans la loi de finances 2023. En 2022, ces subventions ont officiellement absorbé environ 700 milliards de F CFA contre contre des projections initiales de 480 milliards de F CFA.

il est de plus en plus évident que notre pays, comme bien d’autres en Afrique et ailleurs, ne pourra pas indéfiniment échapper à un réajustement des prix des produits pétroliers, si nous voulons préserver nos équilibres budgétaires et poursuivre sereinement la mise en œuvre de notre politique de développement.” Paul BiyaPrésident de la République – Cameroun

Le développement harmonieux du Cameroun réside, selon le président Paul Biya, dans la poursuite du transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales décentralisées. En 2023, des élections sénatoriales sont prévues dans le pays d’Afrique centrale, une occasion de consolider l’option de décentralisation d’après le chef de l’Etat Camerounais.

Source: https://africa24tv.com/cameroun-le-president-paul-biya-annonce-le-lancement-de-trois-projets-dexploitation-de-fer-en-2023/

Le Zimbabwe est en bonne voie pour atteindre 12 milliards de dollars de revenus miniers en 2023 (gouvernement)

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(Agence Ecofin) –

Les revenus miniers du Zimbabwe sont passés de 2,7 milliards de dollars en 2018 à 5,3 milliards de dollars en 2021. Selon les plans annoncés il y a quelques années par l’État, 2023 devrait voir le pays générer des revenus de 12 milliards $ grâce à son secteur minier.

Au Zimbabwe, le gouvernement reste optimiste quant à la réalisation de l’objectif de 12 milliards de dollars de revenus miniers cette année. Selon des propos du vice-ministre des Mines et du Développement minier Polite Kambamura (photo), relayés par plusieurs médias locaux, dont The Zimbabwe Mail, le but sera atteint grâce aux projets d’extension massive en cours, à l’ouverture de nouvelles mines et à une exploration accrue.

« Par exemple, rien que l’année dernière, nous avons assisté à une augmentation de l’activité grâce à la mise en service de projets dans les secteurs du lithium, de l’or, du platine, du fer et de l’acier », a-t-il indiqué.

Concernant l’or, on apprend ainsi que les volumes produits par le pays ont atteint l’année dernière un record de 35,3 tonnes, ce qui devrait assurer une croissance des revenus générés qui étaient de 2,2 milliards de dollars en 2021.

Pour ce qui est du lithium, le haut fonctionnaire a mis en avant l’investissement à grande échelle réalisé par Bikita Minerals (opérant sur la mine de Bikita pour le moment) ainsi que les investissements d’autres acteurs, le tout devant permettre à l’État « de certainement dépasser la contribution prévue de 500 millions de dollars pour le secteur ».

MKambamura a également évoqué un certain nombre d’avancées notables dans les secteurs du platine et du diamant, deux matières premières pour lesquelles le Zimbabwe est l’un des plus grands producteurs du continent.

Malgré l’optimisme des autorités zimbabwéennes, peu d’indicateurs permettent de savoir si l’objectif sera réellement atteint. Si les revenus générés par le secteur minier ont atteint 5,3 milliards de dollars en 2021, aucune mise à jour n’a encore été faite concernant les performances de 2022.

Il faut seulement noter qu’en avril dernier la Chambre des mines du pays tablait sur des recettes minières de 5,5 milliards $ pour l’année 2022. Si cette prévision venait à se réaliser, le cap de 12 milliards de dollars fixé pour 2023 nécessiterait une croissance en glissement annuel de 118 %.

Louis-Nino Kansoun 

Guinée/ Qualité de minerais: les autorités exigent plus de transparence dans les résultats de l’analyse.

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Le Bureau d’Évaluation Quantité et Qualité des Produits Miniers destinés à l’Exportation (BEQQ), une Direction Générale du Ministère des Mines et de la Géologie a tenu une réunion de travail avec les responsables des compagnies minières le jeudi 19 janvier 2023 dans la salle de conférence dudit ministère. Au menu, la gestion transparente des résultats d’analyse qualité des échantillons des minerais. Cette rencontre présidée par le Secrétaire Général Bachir CAMARA, a connu la présence de plusieurs cadres du département.

A l’entame, le Secrétaire Général Bachir CAMARA, a dit que cette démarche est initiée afin que les autorités du département et les partenaires miniers puissent mettre en place un cadre permettant aux différents groupes de travailler ensemble pour plus de transparence dans l’évaluation qualité des échantillons. « Le but de la rencontre avec vous c’est de définir ensemble un cadre de coopération permettant aux agents évaluateurs d’avoir accès aux résultats d’analyse qualité des échantillons. Nous avons nos évaluateurs sur le terrain, nous souhaitons qu’ils aient accès à un certain nombre d’information sur l’évaluation qualité » a – il affirmé.

Et de poursuivre: « l’Etat confère strictement les responsabilités d’analyse qualité au Laboratoire National de la Géologie et d’autres compagnies minières. Nous voulons savoir que ceux qui font l’évaluation qualité s’ils ont l’autorisation de faire des analyses qualité et faire en sorte que les évaluateurs du Ministère aient l’accès aux échantillons d’analyses qualité comme prévoit le code minier guinéen ».

Ensuite, le Directeur Général du Bureau des Evaluateurs Quantité et Qualité des Produits Miniers à l’Exportation, a rappelé qu’avant le déploiement des évaluateurs sur le terrain, un courrier avait été adressé à toutes les sociétés pour leur dire ce que ces agents comptent faire avec elles (sociétés) sur le terrain. Aussi des avancées notables sont enregistrées au niveau de l’évaluation Quantité grâce à la synergie entre les agents et les partenaires.  » Au niveau de l’évaluation Quantité, au début ça été un peu difficile, mais aujourd’hui grâce à notre synergie sur le terrain, la communication passe très bien entre nous et l’accès aux données s’améliore. Au niveau de la Qualité nous souhaitons la même coopération pour que les agents puissent avoir accès aux sites et aux laboratoires d’analyse, puisque nous sommes mandatés par l’Etat guinéen. Nous souhaitons prendre part au prélèvement, au traitement chimique et à la compilation des résultats. On a un droit de regard sur toutes les étapes d’analyse afin de donner des bonnes informations à la douane et à la Direction Nationale des Impôts pour une bonne liquidation. Par conséquent nous devons travailler main dans la main car nous sommes des partenaires  » a expliqué Moussa NIMAGA.

Pour sa part, la Directrice Générale du Laboratoire National de la Géologie a rassuré les responsables des compagnies minières d’être chez eux en Guinée et que les autorités minières n’ont aucune intention de les chasser mais qu’ils doivent travailler sur la base du code minier guinéen. « Dans les conditions normales, comme le prévoit le code minier guinéen, seul L’Etat guinéen est sensé d’analyser les échantillons prélevés sur le territoire guinéen ; mais aujourd’hui presque toutes les sociétés minières disposent de leur propre laboratoire et d’autres expédient des échantillons. Cette défaillance, ce refus de coopérer avec nous doit être corrigée, on doit avoir les mêmes visions et les mêmes points de vue sur les résultats. Il faut une transparence nette à ce niveau. Nous souhaitons une franche collaboration avec les sociétés afin d’avoir les résultats d’évaluation Qualité à temps réel ». A souligné Odia Magassouba.

Pour l’Inspecteur Général des Mines et Géologie, plusieurs mesures sont en train d’être prises par l’inspection Générale afin que les sociétés respectent le code minier guinéen. « Ceux qui expédient ou ceux qui envoient les échantillons chez les sous-traitants, c’est un rôle régalien de l’Etat, on a plusieurs fois notifié. Donc, vous avez une grâce période de 30 jours pour vous mettre à jour et après ces trente jours, nous allons envoyer des équipes sur le terrain pour contrôler et voir si les échantillons qui sont en train d’être analyser ont reçu des certificats venant des autorités minières ». A – t – il indiqué.

Pour terminer le Directeur Général du BSD, Mamadou Saidou Bimbirinko Barry souhaite que les autorités du ministère et les partenaires miniers créent un cadre de collaboration dans le cadre du contrôle de Qualité comme le stipule le code minier en vigueur en République de Guinée ; afin que nous sachions la valeur commerciale du produit et que nous les ayons comme statistique au ministère.

Il faut noter que depuis la prise du pouvoir par le CNRD, le département des Mines et de la Géologie s’est engagé dans plusieurs actions, notamment la construction d’un laboratoire de géologie pour l’analyse qualité des échantillons afin de permettre à l’Etat de mieux cerner la teneur des produits miniers destinés à l’exportation et accroître les revenus miniers pour la Guinée.

Service Communication et Relations Publiques du Ministère des Mines et de la Géologie/Guinée

Guinée/ Laboratoire National de la Géologie : vers la réglementation de l’analyse des échantillons de minerais.

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La salle de conférence du Ministère des Mines et de la Géologie a servi de cadre de la rencontre entre la Direction Générale du Laboratoire National de la Géologie et les compagnies minières.

Cette rencontre de rappel s’articulait autour de l’article 198 du code minier en vigueur en République de Guinée. Présidée par le Secrétaire Général, Bachir CAMARA, elle a connu la participation de plusieurs cadres du département dont l’Inspecteur Général des Mines Karamoko Soumah et le Directeur Général du Bureau de Stratégie et de Développement Mamadou Saidou Bimbirinko Barry.

A l’entame, Bachir CAMARA a indiqué que cette rencontre avec les responsables miniers rentre dans le cadre des analyses des ressources minières et qu’il y’a un article dans le code minier guinéen qui peut permettre à l’Etat de gouverner cette activité.

Ensuite, il dira que les prérogatives sont données au Laboratoire National pour tout ce qui concerne l’analyse des minerais. « Comme vous le savez bien l’application de cette règle va permettre à l’Etat dans un premier temps d’avoir un contrôle ou une connaissance en terme de qualité des ressources qui sont dans le pays. C’est dans ce cadre de rappel ou de partage d’information qu’on a appelé nos partenaires et dans un futur proche, nous allons travailler individuellement avec chaque entité pour définir le cadre de travail et de collaboration avec le Ministère des Mines et de la Géologie particulièrement avec le Laboratoire National de la Géologie ». A- t – il précisé.

La Directrice Générale du Laboratoire National de la Géologie, Odia MAGASSOUBA prenant la parole dira que cette rencontre est un simple rappel du code minier dans son article 198.

« Le code minier est au-dessus de tous dans le secteur minier ; donc nous (Laboratoire), nous nous battons pour mettre son application en évidence. Il faut leur rappeler que nous sommes des partenaires mais chacun doit savoir ses limites. Cette activité qui est l’analyse des échantillons, le droit confère le plein pouvoir au Laboratoire National de le faire. Cette paternité est une exclusivité du Laboratoire.  S’ils veulent que leur analyse soit certifiée ils doivent accepter la mise à disposition ».

A la question de savoir si l’analyse des échantillons a des avantages pour le pays ? L’Inspecteur Général, Karamoko SOUMAH mentionne : « L’analyse des échantillons est une question de souveraineté nationale. Pour calculer les taxes d’extractions ou minières, nous prenons la quantité on multiplie par la teneur et celle-ci est multipliée par une taxe qui est de 0,75% et est multipliée par London métal exchange (LME). En Guinée, cette teneur est donnée par les sociétés minières et plus elle est faible plus la taxe minière est faible. Donc les sociétés minières n’ont aucun intérêt de dire que la teneur est élevée elles feront tout pour nous donner une teneur faible ».

Il faut rappeler que le code minier en son article 198 stipule : « obligation d’analyse des échantillons par le Laboratoire National de la Géologie.

Les titulaires des titres miniers ou d’autorisation sont tenus de déposer au Laboratoire National de la Géologie, des échantillons provenant des recherches géologiques et minières ainsi que des échantillons des produits miniers destinés à l’exportation.

La teneur et la qualité de référence sont celles déterminées par le Laboratoire National de la Géologie et éventuellement par un laboratoire tiers en cas de contestation.

Toutefois, sur l’autorisation du Directeur Général du Laboratoire National de la Géologie, le titulaire d’un titre minier peut, lorsque le Laboratoire n’a pas les capacités requises, effectuer des analyses d’échantillons en dehors de la Guinée. Les résultats des analyses sont communiqués au Laboratoire National de la Géologie.

Ces analyses porteront aussi bien sur les substances du Titre octroyé que sur tous autres éléments du groupe auquel il appartient ». A conclu l’Inspecteur Général du Ministère des Mines et de la Géologie.

Service Communication et Relations Publiques du Ministère des Mines et de la Géologie/Guinée