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Gisement découvert en Suède : qu’est-ce qu’une « terre rare » ?

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Le « plus grand gisement connu » de terres rares d’Europe a été découvert en Suède jeudi 12 janvier, a rapporté le groupe minier LKAB. Ces métaux composés de 17 matières premières, principalement situées en Chine, possèdent des propriétés uniques permettant de développer des composants technologiques.

Le groupe minier suédois LKAB a annoncé jeudi 12 janvier avoir identifié dans la région de Kiruna, dans le grand nord de la Suède, « le plus grand gisement connu » de terres rares d’Europe, qui recèlerait plus d’un million de tonnes de métaux.

► Qu’est-ce que les « terres rares » ?

Les terres rares sont composées de 17 matières premières, possédant chacune des propriétés différentes. Ces éléments ont été regroupés sous une même appellation, car ils sont souvent présents dans les mêmes sols. Une fois le minerai récupéré dans la terre, il doit faire l’objet d’un traitement de « séparation », qui consiste à distinguer les différents minéraux, par le biais d’opérations chimiques impliquant parfois des acides.

► Quelle quantité de terres rares est-elle disponible aujourd’hui ?

Malgré leur nom, ces matières premières sont plutôt abondantes sur la planète, selon l’US Geological Survey, qui évaluait à 120 millions de tonnes les réserves mondiales de terres rares, dont plus du tiers en Chine (44 millions de tonnes). 22 millions de tonnes sont situées au Vietnam, 21 millions au Brésil, 12 en Russie et 7 en Inde.

► Pour quelle utilisation ces métaux sont-ils extraits ?

Chacun de ces minéraux a son utilité pour l’industrie : l’europium est par exemple utile aux écrans de télévision, le cerium est destiné au polissage du verre, le lanthane est exploité pour les catalyseurs dans les moteurs à essence. On peut en trouver aussi bien dans un drone, une éolienne, un disque dur, un moteur de voiture électrique, une lentille de télescope ou un avion de chasse.

Certains de ces minéraux sont irremplaçables car leurs propriétés sont parfois uniques. Ils sont par exemple privilégiés pour fabriquer les aimants permanents des éoliennes en mer, grâce aux qualités du néodyme et du dysprosium. Une fois installés, les aimants nécessitent peu d’entretien et affichent de fortes performances, facilitant le fonctionnement de ces installations installées loin des côtes.

► Pourquoi cette découverte survient-elle à un moment décisif pour l’Europe ?

Cette découverte importante intervient à un moment où l’Europe s’inquiète de sa dépendance, en particulier à la Chine, plus gros producteur mondial, pour la fourniture de ces minéraux.

Entre divergences commerciales et géopolitiques, Bruxelles et Washington sentent l’urgence à diversifier leurs approvisionnements sur ces matières premières essentielles, par crainte d’un blocage de la part du géant chinois.

Les appréhensions de blocages reposent aussi sur un douloureux précédent : Tokyo avait vu son robinet de terres rares coupé par la Chine en 2010 en raison d’un conflit territorial.

Source: La Croix (avec AFP), 

L’Égypte organisera trois appels d’offres pour l’exploration pétrolière, gazière et la production en 2023

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L’Egypte prévoit d’annoncer trois appels d’offres cette année pour des projets d’exploration et de production de pétrole et de gaz, a déclaré dimanche le ministre du pétrole et des ressources minérales du pays, Tarek El Molla, lors de la cérémonie d’ouverture de l’Egypt Petroleum Show.

« L’Egypte prévoit de tenir trois appels d’offres internationaux en 2023 pour l’exploration et la production de pétrole et de gaz », a-t-il déclaré, a rapporté la chaine de la télévision al nil .

L’événement doit durer jusqu’au 15 février et rassembler plus de 30 000 représentants de l’industrie pétrolière et gazière d’au moins 60 pays.

Agence Tass

Source: al24news

GreenRoc d’Alba Mineral se réjouit de l’approbation de l’ERMA pour le projet Amitsoq

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GreenRoc Mining PLC a présenté mercredi les opportunités de développement de son actif Amitsoq, après que l’Alliance européenne des matières premières ait déclaré son soutien au projet.

GreenRoc est une société basée à Londres qui se concentre sur le développement de projets miniers critiques au Groenland. Alba Mineral Resources PLC, un explorateur minier axé sur l’Europe du Nord, détient une participation majoritaire de 50,6 % dans GreenRoc.

Le projet de graphite Amitsoq est le principal centre d’intérêt de GreenRoc dans le sud du Groenland. La lettre de soutien d’ERMA fait suite à une augmentation de l’estimation des ressources minérales du projet à 23,05 millions de tonnes à une teneur moyenne de 20% de carbone graphitique.

La lettre, publiée aux côtés de EIT RawMaterials, souligne qu’Amitsoq est une ressource d'”importance mondiale”. Les deux parties ont indiqué leur soutien à GreenRoc Mining pour décrocher le financement nécessaire au développement d’Amitsoq.

GreenRoc a souligné que l’approbation de l’ERMA pourrait ouvrir la porte à de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariat “à toutes les étapes du développement futur d’Amitsoq”.

“Nous pensons que cette déclaration de soutien d’ERMA, qui fait partie d’EIT RawMaterials, est importante pour le développement de l’Amitsoq. Non seulement elle apporte la validation par le consortium des matières premières des qualités fondamentales du projet, mais elle ouvre la porte à de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariat”, a déclaré Stefan Bernstein, directeur général.

“Nous sommes impatients de collaborer étroitement avec l’équipe d’ERMA alors que nous cherchons à accélérer le développement d’Amitsoq vers une production commerciale au profit de nos actionnaires.”

Les actions de GreenRoc se négociaient en hausse de 0,1% à 4,60 pence chacune à Londres mercredi à midi. Les actions d’Alba Mineral étaient en hausse de 11% à 0,13 pence.

Par Holly Beveridge ; journaliste d’Alliance News

Source: zonebourse

GreenRoc 2023 : estimation des ressources d’Amitsoq trois fois supérieure à celle de 2022

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GreenRoc Mining PLC a déclaré lundi (16 janvier 2023) que son estimation des ressources minérales pour 2023 concernant le gisement de l’île d’Amitsoq est près de trois fois supérieure à celle de 2022.

Le mineur basé à Londres, qui se concentre sur des projets miniers au Groenland, a déclaré que son ERM pour 2023 était de 23,1 millions de tonnes à 20,41% de carbone graphitique, soit près du triple de l’estimation de la société pour 2022, qui était de 8,28 millions de tonnes à 19,75% de carbone graphitique.

L’annonce, notée par Alba Mineral Resources Plc, propriétaire majoritaire à 51 % de GreenRoc, ajoute que l’ERM 2023 donne une teneur totale en graphite de 4,71 millions de tonnes, contre 1,63 million de tonnes dans l’estimation 2022.

GreenRoc a déclaré que l’estimation confirme qu’Amitsoq est l’un des gisements de graphite à la teneur la plus élevée au monde.

La société a déclaré qu’un tiers du graphite contenu dans l’ERM 2023 tombe dans les catégories supérieures mesurées et indiquées, ce qui constitue “une validation importante des fondamentaux du projet alors que GreenRoc passe cette année à la phase de développement”.

Stefan Bernstein, directeur général, a déclaré : “Livrer une mise à jour des ressources de ce quantum et de cette teneur est une énorme réussite pour GreenRoc et renforce notre confiance dans le fait que notre projet Amitsoq répond aux exigences fondamentales pour devenir une mine.

“En outre, nous pensons pouvoir accélérer le développement afin de contribuer à répondre à la demande critique de nouvelles sources de graphite à haute teneur et sans conflit, et nous sommes impatients de fournir d’autres mises à jour concernant les clients et les partenaires d’écoulement intéressés en temps voulu.”

Les actions de GreenRoc étaient en baisse de 0,4% à 5,18 pence par action lundi matin à Londres, tandis que les ressources d’Alba Mineral ont augmenté de 7,5% à 0,13 pence chacune.

Par Harvey Dorset, journaliste d’Alliance News

Source: zonebourse

GCO: 12 millions d’heures sans accident

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#GCO, c’est au total 2 100 emplois occupés à 97% par des employés locaux sénégalais. Participer à la valorisation et à l’évolution des compétences nationales en offrant un cadre de travail toujours plus sûr pour l’ensemble de nos collaborateurs est primordial.
👷🏾 Abdoulaye Tanor Dieng a rejoint GCO en 2014. Il est Chef de Département Sécurité au travail. Son objectif ? Éviter tout accident de travail et promouvoir la Culture Sécurité. Avec 15 certifications internationales Safety validées, il transmet ses connaissances et forme les équipes aux procédures de sécurité.
🏆 Un engagement sans faille et qui finit par payer, en atteignant fin décembre 2022 un total de 12 millions d’heures de travail sans accident avec arrêt ! Un grand merci à Tanor de contribuer à faire de GCO une référence mondiale en terme de sécurité.

Eurasian Resources investira 1,8 milliard $ pour doubler sa production africaine de cuivre et cobalt

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Selon son site web, Eurasian Resources Group possède des opérations de cuivre-cobalt en RDC dans les provinces minières du Katanga et du Lualaba, ainsi qu’à Kitwe en Zambie. Elle revendique une production annuelle de plus de 200 000 tonnes de cuivre et plus de 25 000 tonnes de cobalt.

La compagnie minière Eurasian Resources Group (ERG), active sur plusieurs projets miniers en Afrique, va investir 1,8 milliard $ pour doubler sa production de cuivre sur le continent. C’est ce que son PDG Benedikt Sobotka a indiqué à Bloomberg, en marge du Mining Indaba qui s’est achevé jeudi 9 février en Afrique du Sud.

Il faut souligner que les opérations actuelles de cuivre-cobalt de la compagnie sont réparties entre la Zambie et la RDC, avec une capacité de production annuelle supérieure à 200 000 tonnes de cuivre et de plus de 25 000 tonnes de cobalt dans ces deux pays. Le dirigeant n’a pas détaillé comment l’investissement annoncé sera réparti, mais il a évoqué la construction de petites centrales hydroélectriques en RDC pour résoudre le problème de l’approvisionnement électrique irrégulier.

Notons par ailleurs que cet investissement de 1,8 milliard de dollars s’inscrit dans la même optique que ceux effectués ces dernières années par d’autres compagnies actives sur le cuivre et le cobalt en Afrique centrale et australe. L’objectif est de profiter de la demande importante pour ces deux métaux nécessaires à la transition énergétique.

Pour rappel, ERG, détenue à 40 % par le gouvernement du Kazakhstan, n’est pas une société cotée en bourse et ne fournit donc pas de mises à jour régulières sur ses opérations.

Source : Agence Ecofin

La traçabilité des “minerais de sang” reste un défi

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Malgré la mise en place des mécanismes internationaux, les minerais dits de sang continuent d’alimenter les conflits dans certaines régions du continent africain.

Plusieurs études l’ont confirmé : le commerce illégal des minerais finance les conflits sur le continent africain. Si la République démocratique du Congo est souvent citée, désormais les pays comme la Centrafrique, le Mali, le Burkina Faso, ou encore la Guinée figurent sur la liste.

Les mécanismes internationaux mis en place paraissent incapables d’arrêter le phénomène.

Pour les importateurs européens de minerais par exemple, des obligations de traçabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement sont devenues contraignantes depuis le 1er janvier 2021.

Lutter contre le financement des conflits

L’objectif était de freiner le financement des conflits et le travail des enfants dans les pays en guerre ou dans lesquels se déroulent des violations graves des droits humains.

Pour le spécialiste des questions minières Akoumba Diallo, il serait bien de mettre aussi la pression sur les pays voisins ou de transit des minerais, qui en vendent plus qu’ils n’en possèdent.

C’est le cas par exemple du Rwanda, soupçonné d’importer illégalement des minerais congolais.

“À supposer que les pays limitrophes de la RDC, leurs dirigeants, contrôlent strictement les frontières et n’acceptent pas d’être en complicité avec les groupes qui exploitent illégalement les minerais, je suppose que si cela était effectif, les minerais congolais n’auraient pas transité les frontières pour être valorisés ailleurs”, a estimé le spécialiste des questions minières.

Empêcher que les minerais soient valorisés ailleurs, c’est ce qu’affirment les autorités centrafricaines. Elles disent faire de la traçabilité des minerais, leur priorité.

“Dans le nouveau code minier qui est en cours d’adoption, et pour la transparence, on a introduit les normes d’ITIE. Et toutes les entreprises, qui désormais, vont intervenir en République centrafricaine doivent mettre en œuvre l’ITIE, c’est-à-dire qu’elles doivent publier les contrats, leurs données de production et d’exportation”, a expliqué Robert Moidokana, ministre coordinateur de l’Initiative pour la transparence des industries extractives en Centrafrique (ITIE-RCA).

Le processus de Kimberley

Un autre mécanisme est le processus de Kimberley, un système de certification internationale visant à réglementer le commerce des diamants bruts. Mais tout comme l’ITIE, il est souvent contourné, selon le spécialiste des questions minières, Akoumba Diallo.

“Le processus de Kimberley et l’ITIE sont des boubous qui ont la même taille mais conçus pour des personnes ayant des tailles variables. Le processus de Kimberley, c’est pour la traçabilité, par exemple du diamant. Alors si nous prenons l’Afrique de l’Ouest, ce sont pratiquement les mêmes peuples qui sont de part et d’autre des frontières”, a déclaré Akoumba Diallo.

En prenant l’exemple de son pays la Guinée, Akoumba Diallo précise que : “Quelqu’un qui prendrait un diamant en Sierra Leone, il traverserait facilement la frontière parce qu’il y a de la porosité et surtout quand il parle effectivement les langues guinéennes. Donc, il pourrait échapper aux contrôles à la barrière douanière et aux autres barrières sécuritaires. Le fait que des ethnies se retrouvent de part et d’autre des frontières et le fait que nos frontières soient poreuses, fragilisent le processus de Kimberley. Mais ça ne se vérifie pas dans tous les cas.”

Les entreprises sont tenues d’être plus regardantes lors de l’achat des matières premières et de les faire vérifier. En la matière, en Allemagne, c’est l’Institut fédéral des géosciences et des ressources naturelles qui s’en occupe.

Et en Afrique du Sud se tient, en ce moment et jusqu’au 9 février, le Mining Indaba. Un rendez-vous important pour l’industrie minière. 92 pays y sont représentés. Parmi eux, la RDC avec la présence du président Félix Tshisekedi.

Cette année, ce sont les métaux pouvant aider dans la transition énergétique qui sont à l’honneur au moment où les pays cherchent à assurer leur sécurité énergétique.

Kossivi Tiassou

Source: dw.com

Fusion Newmont-Newcrest : le 1er producteur mondial d’or veut racheter le plus grand producteur australien d’or

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Basé à Denver dans le Colorado, Newmont est le plus grand producteur mondial d’or, avec des opérations en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et au Ghana. La société veut continuer de renforcer son empreinte sur le secteur aurifère.

Le géant aurifère américain Newmont Corp, leader mondial dans la production d’or, veut acquérir 100 % d’intérêts dans l’australien Newcrest Mining. La transaction proposée valoriserait le plus grand mineur d’or du pays d’Océanie, également membre du top 10 mondial des compagnies productrices d’or, à hauteur de 17 milliards $.

Selon les détails révélés lundi 6 février par les deux entreprises, les actionnaires de Newcrest recevront 0,38 action Newmont pour chaque action Newcrest détenue. Cela leur donnerait un contrôle de 30 % dans la nouvelle entité, contre 70 % pour les actionnaires de Newmont.

« Nous estimons qu’une fusion de Newmont et de Newcrest présente une proposition de valeur puissante pour nos actionnaires respectifs, notre main-d’œuvre et les communautés dans lesquelles nous opérons », a commenté Tom Palmer, PDG de Newmont.

La proposition de fusion est soumise aux conditions suspensives habituelles, notamment l’accord des actionnaires des deux entreprises et une due diligence positive. Une précédente proposition du géant américain accordant 0,363 action Newmont à chaque actionnaire Newcrest avait déjà été rejetée. Malgré l’absence de rivaux dans cette acquisition, une nouvelle offre de Newmont n’est pas à exclure.

Interrogés sur la question, le canadien Barrick, grand rival de Newmont, et le sud-africain Sibanye-Stillwater ont en effet tous deux déclaré ne pas s’intéresser à une fusion similaire dans l’immédiat. L’offre actuelle représente cependant une prime de 21 % par rapport au cours de clôture de l’action Newcrest avant l’annonce, alors que l’analyste Jon Mills de Morningstar, cité par Reuters, estime que la prime traditionnelle pour une telle opération est de 30 %.

Pour rappel, Newcrest est également présente en Amérique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quant à Newmont, il fait partie des géants aurifères actifs sur le continent africain, précisément au Ghana où le groupe exploite deux mines d’or.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

La Chine s’engage pour l’industrialisation des minerais de la RDC

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L’ambassadeur de Chine en RDC ZHU Jing, a été reçu  en audience par Madame la Ministre des Mines, Antoinette N’SAMBA KALAMBAYI ce 2 février 2023 dans son cabinet de travail.

Au coeur des échanges, les deux personnalités ont  parlé du partenariat Sino-Congolais sincère et gagnant-gagnant  dans le domaine des mines. Le représentant de la Chine étant satisfait de bonnes relations entre son pays et la RDC, a promis que son pays s’est focalisée dans la dynamique d’apporter sa technologie pour l’industrialisation des minerais sur place en RDC.

La République de Chine suivant la politique du Chef de l’État Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO  matérialisée par Madame la Ministre des Mines, est dans la logique du partenariat gagnant-gagnant ce, pour le bonheur de deux États, la RDC et la Chine.

Au terme de  son mandat de plus de 3 ans  en RDC, le Diplomate a profité de l’occasion pour faire ses adieux à la patronne des Mines.

Source: Ministère des Mines de la RDC

L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE)

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L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE) est une norme mondiale, lancée en 2003, visant à promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles. Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance.

Les ressources naturelles telles que les métaux et les minéraux appartiennent aux citoyens d’un pays et l’extraction de ces ressources peut contribuer à la croissance économique et au développement social. Toutefois, là où elle a été mal gérée, elle a trop souvent abouti à la corruption et même au conflit. Il faut plus de transparence sur la manière dont un pays gère ses ressources naturelles pour s’assurer que ces ressources peuvent profiter à tous les citoyens.

L’ICMM soutient activement l’ITIE, ayant été étroitement impliquée dans le développement de la norme de l’ITIE.

Dans les plus de 50 pays s’étant engagés à mettre en œuvre l’ITIE, les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble dans un processus multipartite pour faire en sorte que les informations sur les opérations pétrolières et minières soient disponibles au public. Ceci comprend :

  • d’une description du cadre juridique et du régime fiscal ;
  • la contribution du secteur à l’économie, y compris l’emploi ;
  • les registres et les attributions de permis ;
  • la propriété réelle de l’entreprise ;
  • les données de production ;
  • les informations concernant la participation de l’État dans les industries extractives ;
  • les recettes et les versements entre les entreprises et le gouvernement, y compris au niveau régional, et la répartition des revenus, et
  • les contributions sociales réalisées par les entreprises.

De nombreux rapports comprennent aussi des informations sur l’exploitation minière artisanale ou à petite échelle.

Ces informations sont publiées dans un rapport annuel de l’ITIE qui permet aux citoyens de voir par eux-mêmes comment les ressources naturelles de leur pays sont gérées et la quantité de revenus ainsi générée.

La transparence ne peut qu’aboutir à la responsabilisation s’il existe une compréhension de la signification des chiffres et un débat public sur la manière dont la richesse en ressources du pays doit être gérée. Par conséquent, la norme ITIE exige que les rapports de l’ITIE soient compréhensibles, activement promus et qu’ils contribuent au débat public.

La norme ITIE fournit un cadre qui encourage la bonne gouvernance, réduit les tensions sociales, crée une concurrence loyale entre les entreprises et renforce le dialogue des entreprises avec le gouvernement et la société civile. En savoir plus sur l’ITIE.

Implication de l’ICMM et de ses membres dans l’ITIE

À l’heure actuelle, les représentants de deux entreprises membres de l’ICMM siègent au sein du Comité international de l’ITIE, et un troisième en tant que suppléant. Nombre des entreprises membres de l’ICMM sont des participants actifs dans les groupes multipartites nationaux de l’ITIE. L’industrie minière a demandé à l’ICMM d’agir en tant qu’organisme de coordination pour l’intégralité du secteur, pour faire en sorte que la voix de l’industrie en général soit entendue au niveau international.

Dans les pays qui ne respectent pas l’ITIE, nous continuons à promouvoir une implication constructive des entreprises minières dans des forums appropriés afin d’améliorer la transparence des revenus miniers conformément à notre déclaration de principe sur la transparence des revenus miniers (uniquement disponible en anglais). Nous sommes toutefois conscients qu’une transparence unilatérale peut créer un désavantage concurrentiel pour les entreprises si le gouvernement hôte ne soutient pas la publication des informations.

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