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Egypte : les projets d’énergies renouvelables continueront à être développés malgré la crise économique

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Dans une interview accordée à un site d’information local le 7 février, le ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Shaker El-Markabi, a déclaré qu’il n’était pas prévu d’arrêter les projets de production d’énergies renouvelables malgré la crise économique actuelle.

Le ministre a assuré que l’Égypte avait pris toutes les mesures nécessaires pour attirer les investissements étrangers et locaux dans les projets d’énergie renouvelable. Il a également révélé que la stratégie de l’État visant à augmenter la part d’énergie renouvelable dans le mix énergétique à 42 % d’ici 2035 est actuellement modifiée pour atteindre 50 % d’ici 2040.

Source : Agence Ecofin

Le Kenya, leader incontesté de l’énergie géothermique en Afrique (Rapport)

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Au Kenya, la branche orientale du Grand Rift africain est en quelque sorte une ouverture vers les profondeurs de la planète et la chaleur de la terre, ce qui offre une opportunité de produire en grande quantité de l’énergie géothermique.

En Afrique, la capacité d’énergie géothermique installée pour la génération d’électricité est d’environ 978 MWe, ce qui représente à peu près 5 % du total mondial, indique le rapport « Global geothermal market and technology assessment » de l’IRENA.

Plus de 99 % de cette capacité est installée au Kenya, soit 970 MWe. Il s’agit en effet de l’un des pays qui connaissent la croissance la plus rapide au monde dans le domaine. Au cours des dix dernières années, le Kenya a connu un taux de croissance annuel de 6 à 13 %, bien supérieur à la moyenne mondiale de 2 à 4,6 % par an.

Une croissance attribuée à une politique gouvernementale favorable qui soutient les investissements du secteur privé dans le renouvelable. Ainsi entre 2000 et 2014, 472 MWe ont été mis en service, suivis de 218 MWe supplémentaires entre 2014 et 2019. En 2022, 86,6 MWe supplémentaires ont été mis en service.

Toutefois, il faut signaler que pour le Kenya, il y a encore beaucoup de choses à faire pour exploiter pleinement un potentiel géothermique estimé à 10 000 MWe. Cela engage également les pays de la corne de l’Afrique qui possèdent un grand potentiel géothermique sous-exploité. C’est notamment le cas de Djibouti, de l’Éthiopie et de l’Ouganda, entre autres.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Mines en RDC : le nombre de femmes employées a atteint en 2021 son niveau le plus élevé en cinq ans (ITIE)

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En RDC, les Mines représentent un quart des emplois officiellement recensés par l’Office national de l’emploi (ONEM). Mais la place des femmes dans cette industrie reste encore faible.

En RDC, le secteur minier a employé 20 859 femmes en 2021, soit le niveau le plus élevé depuis cinq ans. C’est l’une des informations contenues dans le rapport du comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), publié le mois dernier.

S’appuyant sur les chiffres de l’Office national de l’emploi, le document montre que le nombre de femmes employées dans le secteur minier congolais est sur une pente ascendante depuis 2017. Seulement, cette évolution semble plus tributaire du développement du secteur minier local au cours de la période, plutôt que d’une politique d’emploi plus inclusive vis-à-vis des femmes mineurs. Le nombre d’hommes employés dans le secteur ayant également atteint en 2021 son point le plus élevé en cinq ans.

Selon les calculs de l’Agence Ecofin, le pourcentage de femmes dans la main-d’œuvre globale du secteur minier est ainsi passé de 11,60 % en 2017 à 13,26 % en 2021, soit une hausse d’environ deux points de pourcentage.

Notons que la contribution des Mines à l’emploi est restée relativement stable entre 2019 et 2021, avec une légère baisse par rapport au niveau de 2017. En 2021, le secteur représentait 24,83 % de la main-d’œuvre employée en RDC, contre 25,40 % en 2017.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Oxfam appelle à intégrer des exigences relatives à la transition énergétique dans la prochaine Norme ITIE

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L’ITIE organise sa prochaine conférence mondiale en juin prochain à Dakar, sur le thème « Transparence en transition ». Il s’agit pour l’organisation de prendre la mesure des nouveaux défis posés par la transition énergétique, du point de vue de la transparence dans les industries extractives.

Pour Oxfam America, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) doit prendre en compte les défis posés au secteur par la transition énergétique dans la rédaction de sa nouvelle Norme. Cette dernière qui remplacera la norme de 2019, devrait être dévoilée le 13 juin 2023 à l’ouverture de la conférence mondiale de l’organisation à Dakar au Sénégal.

Si le thème de cette rencontre de haut niveau se trouve justement être « Transparence en transition », Oxfam America a estimé dans un rapport paru le 28 février dernier que la norme ITIE reste « muette sur la transition énergétique ». Dans ce document publié à la veille de la 55ème réunion du Conseil d’administration de l’ITIE (tenue les 1er et 2 mars en Argentine), l’ONG appelle les membres de l’ITIE à adopter de nouvelles exigences.

« Si l’ITIE refuse d’intégrer les divulgations relatives à la transition énergétique dans son cadre, elle perdra de sa pertinence face à la prolifération d’autres initiatives et normes de transparence », préviennent les auteurs du rapport.

Il s’agit notamment de rendre impératifs la divulgation des plans de transition énergétique au niveau des États et le compte rendu régulier des progrès réalisés. Cela aiderait les différents acteurs à mieux comprendre comment les pays gèrent les conséquences de la transition énergétique sur les secteurs extractifs et les risques fiscaux associés. L’obligation de divulgation devra aussi s’étendre aux entreprises, afin qu’elles ne se contentent plus de présenter leurs contributions fiscales sans évoquer les risques écologiques liés à leur activité.

Oxfam appelle par ailleurs les pays membres à dévoiler les subventions aux secteurs extractifs (gaz, pétrole, mines) afin d’évaluer leur impact fiscal (réduction des revenus potentiels associés à l’extraction) et leur contribution à l’accélération ou à l’entrave des progrès potentiels vers la transition énergétique. On peut également citer la divulgation de la gestion et du suivi des impacts environnementaux et sociaux des projets, ou celle des règles relatives aux permis et licences environnementaux, aux programmes de réhabilitation, de démantèlement et de fermetures des projets.

L’objectif de ces deux dernières exigences est d’éviter (ou tout au moins, limiter le risque) d’assister au développement précipité de certains projets. Le ministre des Mines du Botswana a d’ailleurs évoqué ce risque récemment, appelant les États africains à ne pas prioriser les retombées économiques et financières au détriment des normes écologiques.

Si les différentes recommandations d’Oxfam ne manquent pas de pertinence, il faut souligner que leur adoption et leur mise en œuvre sont loin d’être acquises. D’après le compte rendu de la 54ème réunion du Conseil d’administration de l’ITIE tenue en octobre 2022, les États souhaitent davantage une clarification de l’actuelle Norme, plutôt que l’intégration de nouvelles exigences.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore Gold publie une première estimation de ressources minérales indiquées au projet aurifère Enchi

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Le projet ghanéen Enchi peut livrer environ 1 million d’onces d’or sur 11 ans, d’après une évaluation datant de 2021. Depuis cette date, son propriétaire canadien a mené des travaux de forage dont les résultats permettent d’espérer une amélioration de ces chiffres.

Au Ghana, le projet aurifère Enchi héberge 1,71 million d’onces d’or, dont 743 500 dans la catégorie indiquée. C’est ce qui ressort de l’estimation actualisée de ressources minérales publiée le mardi 7 mars par le canadien Newcore Gold, propriétaire exclusif de l’actif.

Cette mise à jour permet notamment de réduire l’incertitude entourant le développement du projet, car la catégorie indiquée est l’une des plus fiables en matière d’estimation de ressources. L’actualisation a également permis d’établir pour la première fois une ressource minérale souterraine inférée de 135 900 onces, qui pourrait potentiellement soutenir une exploitation minière souterraine.

« Il s’agit d’une étape importante, car elle met en évidence le potentiel à long terme d’Enchi pour accueillir une mine sur plusieurs décennies, avec non seulement des ressources d’or oxydé à ciel ouvert près de la surface, mais aussi une croissance des ressources provenant d’une minéralisation de sulfure à haute teneur en profondeur », a commenté Luke Alexander, PDG de Newcore.

Pour rappel, l’évaluation économique préliminaire publiée en juin 2021 estime que le projet Enchi peut livrer près d’un million d’onces d’or sur 11 ans. Avec l’augmentation des ressources enregistrée depuis cette date, la capacité de production et la durée de vie de la future mine devraient connaitre des améliorations dans les prochaines évaluations.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : le gouvernement est prêt à soutenir la production locale de batteries au lithium

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La hausse des recettes minières est l’un des leviers sur lesquels s’appuie le gouvernement du Zimbabwe pour relancer l’économie locale. Dans cette optique, une attention particulière est portée au lithium, produit minier qui promet des revenus conséquents vu son rôle dans la transition énergétique.

Le Zimbabwe cherche à accroitre les revenus générés par le lithium, produit minier dont il est le seul producteur en Afrique, non seulement en augmentant l’extraction, mais en investissant aussi dans la transformation au niveau local. Le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, a ainsi indiqué le mois dernier que le gouvernement est prêt à avancer 20 millions $ aux investisseurs porteurs de projets de fabrication de batteries au lithium dans le pays.

Selon les détails donnés par le média local The Herald, cette stratégie est soutenue par le Parlement où un projet de loi portant révision du code minier est actuellement débattu en Commission. Selon Edmond Mkaratigwa, président de la Commission parlementaire des mines et du développement minier, le pays doit obtenir de meilleures retombées financières grâce à son lithium, compte tenu de l’intérêt que ce produit suscite actuellement dans le monde.

« Il est impératif que nous nous attelions à la tâche et que nous élaborions une loi qui aura un impact positif sur la génération actuelle ainsi que sur notre postérité. Nous devrions faire en sorte que […] le Zimbabwe exporte des produits finis tels que des batteries qui ont une meilleure valeur », a-t-il indiqué.

Rappelons que les autorités zimbabwéennes ont déjà pris un certain nombre de décisions s’alignant derrière cette politique. En septembre dernier, un accord de 2,83 milliards $ a ainsi été annoncé entre le gouvernement et les entreprises chinoises Eagle Canyon International Group et Pacific Goal Investment Ltd pour la construction d’un complexe industriel étendu sur 5 000 hectares et destiné à transformer localement plusieurs métaux, dont le lithium.

Le gouvernement a également interdit l’exportation du minerai brut de lithium, une mesure qui cible en particulier les mineurs artisanaux. Harare a également annoncé en juillet 2022 l’introduction d’une redevance de 5 % sur la production du lithium dès 2023.

Source : Agence Ecofin

Avec 700 milliards $ de minéraux dans son sous-sol, le Nigeria ne parvient pas à développer son secteur minier

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En février dernier, l’AFC a conclu un accord de partenariat avec le fonds nigérian de développement des minéraux solides (SMDF). L’institution financière panafricaine veut à travers ce partenariat apporter son soutien financier et technique pour aider le pays à accélérer les projets miniers d’échelle commerciale pilotés par le secteur privé. 

Malgré le succès rencontré par le Nigeria avec la mise en service fin 2021 de sa première mine d’or industrielle (Segilola), déjà avec l’appui de l’AFC, les objectifs que le régime Buhari s’était fixé pour le secteur minier n’ont globalement pas été atteints. Ce sera donc au gouvernement du nouveau président Bola Tinubu de s’atteler à cette tâche ardue qui est de concrétiser le potentiel de ce secteur qui a beaucoup à apporter à l’économie, mais qui est encore plombé par plusieurs maux.

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Les projets de la présidence Buhari dans le secteur minier ne se sont pas concrétisés. 

Les données officielles existantes sur le secteur minier nigérian indiquent que du pays héberge 44 minéraux solides, dont l’or, le minerai de fer, le charbon, l’étain, le zinc, le nickel, répartis sur plus de 500 sites répertoriés. Certains de ces minéraux existent en abondance dans le sous-sol. C’est le cas par exemple du minerai de fer, dont les réserves du pays s’élèveraient à 2 milliards de tonnes, selon plusieurs estimations. En outre, les ressources de charbon sont estimées à plusieurs milliards de tonnes selon plusieurs évaluations concordantes, alors que des matières premières comme l’or, l’étain seraient également présentes en quantités importantes.

Malgré ce potentiel, le secteur des Mines et Carrières n’a représenté qu’une création de richesse de 686,64 milliards de nairas (1,65 milliard $) en 2020, soit 0,45 % du produit intérieur brut, contre 0,26 % en 2019, d’après les données de l’ITIE. Et selon l’organisation, cette contribution est principalement portée par les carrières, les mines étant toujours à la traine. Cela peut s’expliquer par le fait que le potentiel minier est encore largement inexploité, les matières premières minières sont extraites à petite échelle et artisanalement. La première mine industrielle d’or du pays développée par la compagnie Thor Explorations, n’est par exemple entrée en production que très récemment, en 2021.

Des progrès notables, mais un bilan globalement mitigé

Il y a quelques années, le gouvernement nigérian déclarait vouloir augmenter l’apport du secteur minier au PIB, le faisant passer de moins de 0,3% à 3% à l’horizon 2025. Pour réussir ce pari, sept minéraux ont été déclarés « stratégiques », y compris l’or, le plomb, le zinc, le calcaire et le charbon. L’Etat comptait alors miser sur une réglementation minière avantageuse et compétitive pour développer une industrie minière solide, alors que la plupart des minéraux cités étaient encore exploités de manière artisanale. Quelques mois après cette annonce, le gouvernement a commencé la révision de sa charte minière, en vigueur depuis 2007. L’idée derrière ce projet de révision était de « mettre la législation en conformité avec les meilleures pratiques mondiales, de limiter le rôle du gouvernement à celui de la réglementation et de créer un espace permettant au secteur privé de maintenir une présence plus étendue dans le secteur ».

Les deux principales compagnies minières alors présentes dans le secteur étaient Kogi Iron, qui développe le projet de minerai de fer Agbaja, et Thor Explorations active sur le projet aurifère Segilola.

Les deux principales compagnies minières alors présentes dans le secteur étaient Kogi Iron, qui développe le projet de minerai de fer Agbaja, et Thor Explorations active sur le projet aurifère Segilola

Le projet d’Agbaja est encore à l’étape d’exploration, Kogi Iron ayant déclaré en mars 2022 préparer une étude de faisabilité définitive pour l’actif. Cette étude permettra d’optimiser les estimations d’une étude exploratoire publiée en décembre 2021 et indiquant que le projet peut livrer, grâce à un investissement de plus de 500 millions $, 1,7 million de tonnes de minerai par an à une teneur moyenne en fer de 46,7 % sur une durée de vie initiale de 25 ans.

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Kogi Iron va devoir investir 500 millions $ pour exploiter la mine d’Agbaja.

Kogi Iron, qui veut y associer une aciérie, prévoit de produire 500 000 tonnes de billettes d’acier par an pour un total de 12,32 millions de tonnes sur les 25 ans.

Quant à la mine Segilola, elle est entrée en production commerciale en octobre 2021, après avoir livré ses premiers lingots d’or en juillet de la même année. Située dans l’Etat d’Osun, au sud-ouest de l’Etat fédéral, et détenue à 100 % par Thor, Segilola a livré 98 006 onces en 2022, pour sa première année d’exploitation complète. Pour 2023, Thor Explorations s’attend à y produire entre 85 000 et 95 000 onces.

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Segilola a livré 98 006 onces en 2022, pour sa première année d’exploitation complète.

Au-delà de ces deux projets, l’Etat a essayé de nouer différents partenariats. En janvier 2022, le ministre des Mines et du Développement de l’Acier a indiqué que les compagnies minières Barrick Gold et Rio Tinto « étudient la possibilité de venir examiner les opportunités au Nigeria », respectivement dans le secteur de l’or et du fer. En avril 2022, le pays a communiqué sur des discussions pour une potentielle coopération sur le secteur minier avec la Belgique. Toujours en 2022, le Nigeria a annoncé avoir obtenu une promesse d’investissement de 2 milliards de dollars de la part des Emirats arabes unis, pour valoriser ses ressources minérales. Aucune suite n’a néanmoins été donnée pour chacun de ces trois dossiers.

La route vers l’industrialisation du secteur minier

Selon les données du SMDF, les 44 minéraux répertoriés au Nigeria et commercialement viables auraient une valeur estimée à 700 milliards de dollars.

Selon les données du SMDF, les 44 minéraux répertoriés au Nigeria et commercialement viables auraient une valeur estimée à 700 milliards de dollars.

Les principaux problèmes qui empêcheraient le pays de tirer profit de ces ressources seraient selon le Fonds, les injections limitées de capitaux, le manque d’outils adéquats de collecte de données géo-scientifiques, ou encore l’exploitation minière illégale généralisée. Aussi, apprend-on d’une note de fDi Intelligence, les rapports faisant état de banditisme et d’insurrections dans plusieurs régions minières, notamment dans les Etats de Zamfara et de Kaduna, ont également découragé les investisseurs étrangers. En outre, la faible qualité des infrastructures est aussi vue comme une problématique majeure. « Le réseau national d’infrastructures est actuellement mal équipé pour soutenir les grandes opérations minières industrielles qui seraient nécessaires […] », indique Alexandre Raymakers, analyste au cabinet de conseil Verisk Maplecroft.

Pour réussir à développer une industrie minière, les défis à relever par le pays sont connus et il faudra davantage d’efforts pour surmonter les obstacles. S’il ne peut résoudre tous ces problèmes du jour au lendemain, le Nigeria peut continuer de travailler pour multiplier les réussites comme celle de Thor Explorations à Segilola. « Une exploration cohérente et davantage d’histoires à succès ne pourront qu’entraîner une nouvelle croissance du secteur », déclare à fDi le PDG de la compagnie, Segun Lawson.

Il sera donc intéressant de voir quelle stratégie le nouveau gouvernement nigérian adoptera concernant le secteur minier. Pour le moment, on en sait peu sur la place qu’occupe le secteur dans les plans du président élu Bola Tinubu. Dans l’une des rares mentions des Mines qu’il a faites avant les élections, il promettait de « créer des emplois pour les jeunes, depuis les gisements d’or de Zamfara et d’Osun jusqu’aux vastes terres agricoles du pays ». Il a également indiqué que l’exploitation minière peut devenir un élément essentiel du développement industriel promis dans son manifeste de campagne intitulé « Renewed Hope ». Par ailleurs, il a aussi promis de mettre fin aux activités illégales d’exploitation aurifère et « réguler le secteur de sorte à maintenir la protection de l’environnement et permettre aux artisans locaux de gagner plus de revenus en transformant l’or brut en bijoux finis ». 

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Fer de Simandou : Rio Tinto payera 15 millions $ aux États-Unis afin d’arrêter des poursuites pour corruption

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Selon le gendarme américain de la bourse, Rio Tinto a employé en 2011 un consultant français qui a tenté de verser des centaines de milliers de dollars à un fonctionnaire guinéen, afin de conserver les droits liés au fer de Simandou. Accusations que la compagnie n’a ni admises ni niées.

La Securities and Exchange Commission, le gendarme américain de la bourse, a annoncé le lundi 6 mars la fin des poursuites engagées contre Rio Tinto pour violation de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA), en lien avec le projet de minerai de fer guinéen Simandou. Le géant anglo-australien a en effet accepté de payer une amende de 15 millions de dollars, sans toutefois admettre ni nier les conclusions de la SEC.

Les faits à l’origine de l’enquête de l’agence gouvernementale américaine remontent à juillet 2011, quand la compagnie minière a engagé un banquier d’investissement français, dont la seule qualification apparente consistait en une « relation personnelle avec un haut fonctionnaire du gouvernement » en Guinée.

Il aurait travaillé pour le compte de la compagnie sans accord écrit définissant l’étendue de ses services ou les résultats attendus. À cette procédure d’embauche irrégulière s’ajoute, selon la SEC, un paiement irrégulier s’élevant à au moins 822 000 dollars, proposé par le consultant à un fonctionnaire du gouvernement guinéen.

« Nous sommes heureux d’avoir résolu cette affaire liée à des événements survenus il y a plus de dix ans dans des conditions appropriées et raisonnables. Lorsque Rio a eu connaissance du problème, une enquête interne a été immédiatement lancée et nous avons prévenu les autorités compétentes », a commenté Dominic Barton, président de Rio Tinto.

Pour rappel, Rio Tinto détient toujours les droits d’exploitation sur deux des quatre blocs du gisement Simandou, lequel peut positionner la Guinée comme l’un des principaux fournisseurs mondiaux de ce produit indispensable aux aciéries. L’actuel régime tente depuis quelques mois d’accélérer la mise en exploitation du gisement, retardée depuis plusieurs décennies, avec l’intention d’exporter les premières tonnes d’ici 2025.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Marula Mining crée une filiale au Zimbabwe pour exploiter le lithium et le cuivre

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Le rachat pour environ 400 millions $ du projet Arcadia fin 2021, par le chinois Huayou Cobalt, a ouvert la voie à l’accélération des investissements étrangers dans le lithium du Zimbabwe. Le pays est le seul producteur africain de ce métal indispensable aux batteries des véhicules électriques.

La compagnie minière Marula Mining active sur des projets de cuivre, de lithium et de graphite dans l’est et le sud de l’Afrique, étend sa présence au Zimbabwe. Elle a annoncé le mardi 7 mars la création d’une filiale locale afin de tirer profit des opportunités d’exploitation de cuivre, mais surtout de lithium, pour lequel le pays est actuellement le seul producteur africain.

Dénommée Muchai Mining, cette filiale est détenue à 20 % par une société locale, Gondo Mineral Resources, contre une participation de 80 % pour Marula. Depuis janvier 2023, l’équipe de direction de la nouvelle société et des représentants de Marula sont au Zimbabwe pour examiner des projets qui pourraient intégrer le portefeuille de Muchai Mining.

« Le Zimbabwe abrite certains des gisements de lithium en roche dure les plus importants au monde […]. En outre, le Zimbabwe abrite plus de 70 gisements de cuivre connus, et l’exploitation minière du cuivre a connu un renouveau dans le pays, coïncidant avec une augmentation des prix du métal », a indiqué Jason Brewer (photo), PDG de Marula Mining.

Pour rappel, Marula contrôle des projets de graphite et de cuivre en Tanzanie et un projet de lithium en Afrique du Sud.

PDAC 2023

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Dr Ousmane CISSE DG SOMISEN S.A en compagnie de Monsieur Abdou Aziz Diop Directeur général de MIFERSO et de Monsieur Carlos Rojas-Arbulù Délégué Commercial Senior de l’ambassade du Canada au Chili, en marge de la 11ème édition du Forum FrancoMines, en marge du Congrès de l’Association des Prospecteurs et Developpeurs du Canada (PDAC).
Dr Ousmane Cissé, Monsieur Rojas-Arbulù, ancien délégué commercial du Canada au Sénégal, Jean Vavrek, ancien Directeur Exécutif de l’institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) et Monsieur Pierre Boivin, avocat au cabinet McCarthy Tétrault ont été à l’initiative de FrancoMines en juin 2011, en marge du salon de ICM à Montréal.