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Le canadien Endeavour a versé environ 400 millions $ à trois États d’Afrique de l’Ouest en 2022

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Endeavour Mining exploite six mines d’or réparties entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal. La compagnie minière canadienne a produit 1,4 million d’onces dans ces trois pays en 2022, générant 2,5 milliards de dollars de revenus.

Le canadien Endeavour Mining, plus grand producteur ouest-africain d’or, a payé environ 400 millions de dollars sous forme d’impôts, de redevances minières, et de dividendes aux gouvernements du Sénégal, de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso en 2022. C’est ce qu’a déclaré le PDG Sébastien de Montessus, à l’occasion de la publication des résultats annuels de la compagnie le jeudi 9 mars.

Notons que cette contribution est en baisse par rapport au 543 millions de dollars versés aux mêmes États en 2021. Cette diminution peut s’expliquer par la baisse du revenu imposable au cours de l’exercice écoulé. La production d’or est notamment passée de 1,5 million d’onces en 2021 à 1,4 million d’onces l’année dernière, alors que les revenus ont diminué de 5 % en glissement annuel pour s’établir à 2,5 milliards de dollars.

« Nous avons produit 1,4 million d’onces d’or, atteignant ainsi le haut de notre fourchette de prévisions de production […]. Cette solide performance opérationnelle a généré plus de 1,0 milliard de dollars de flux de trésorerie d’exploitation, ce qui nous a permis d’offrir une valeur significative à toutes les parties prenantes », rappelle néanmoins M. de Montessus.

Pour rappel, Endeavour Mining exploite six mines d’or en Afrique de l’Ouest, dont 4 au Burkina Faso. Elle construit actuellement sa deuxième mine d’or en Côte d’Ivoire et pilote également un projet visant à augmenter la capacité de production de son complexe aurifère Sabodala-Massawa au Sénégal.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Au milieu d’un différend commercial, les États-Unis et l’UE recherchent un accord sur les minerais et des discussions sur les subventions

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Au milieu des frictions commerciales, le président Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont tenu vendredi des pourparlers qui pourraient conduire à des négociations sur les minéraux critiques utilisés pour les véhicules électriques et les subventions gouvernementales, ont déclaré des responsables américains.

Biden et von der Leyen se rencontrent dans un contexte de plaintes européennes selon lesquelles les subventions, y compris dans la loi américaine sur la réduction de l’inflation, détourneront les investissements de l’Europe et nuiront à leurs économies.

« Il s’agit d’un accord qui se concentre vraiment sur les minéraux critiques pour les batteries des véhicules électriques et les chaînes d’approvisionnement des batteries. Nous nous attendons à ce qu’il s’agisse d’une négociation dont la portée est limitée et pertinente pour les minéraux critiques qui répondent à ces besoins », a déclaré un responsable.

L’Inflation Reduction Act (IRA) de Biden, un projet de loi de 430 milliards de dollars qui offre des subventions massives pour les produits fabriqués aux États-Unis et vise à faire face à la crise climatique et à promouvoir les énergies renouvelables, a suscité la colère des Européens.

Le responsable a déclaré que le dialogue sur les subventions viserait à s’assurer que les États-Unis et l’Europe ne travaillent pas à contre-courant.

Lors d’une visite en décembre du président français Emmanuel Macron à la Maison Blanche, Biden a déclaré que les projets de loi visant à stimuler les énergies renouvelables américaines et l’industrie des semi-conducteurs présentaient des “problèmes” qui peuvent être résolus.

Le mois dernier, la Commission européenne a présenté son plan industriel Green Deal en réponse à la mesure américaine, avec des niveaux accrus d’aides d’État pour aider l’Europe à être compétitive en tant que plaque tournante de la fabrication de produits de technologies propres.

Les deux dirigeants discuteront également des moyens de renforcer la coopération sur l’imposition de sanctions aux “acteurs tiers” qui violent les sanctions contre la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine, ont déclaré les responsables.

(Reportage par Steve Holland; Montage par Cynthia Osterman)

SOMISEN SA: Journée Internationale de la Femme 2023

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À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, la Direction de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN S.A) a offert un déjeuner à ses agents pour rendre hommage à ses belles employées, à ses braves femmes et amoureuses du travail bien fait qui ne ménagent aucun effort pour la bonne marche de la société.
Une belle journée de dégustation, de fraternité, de partage, de convivialité, d’échanges et surtout d’approches qui constitue un moyen de consolidation des liens entre collègues des différents services et directions qui composent la SOMISEN SA.
Bonne fête aux femmes de la SOMISEN SA
Félicitations et Chapeau à elles !!!
Merci au Directeur Général !
Responsable Com

ActuMines

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Sénégal – Dans le cadre d’un atelier de partage des rapports de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) de 2021 et du semestre 2022, l’adjoint au gouverneur de Matam en charge des affaires administratives, a plaidé pour l’arrimage des dépenses sociales des entreprises minières installées dans la région aux Plans locaux de développement (PLD). (APS)

 

Afrique du Sud – Mineral Commodities (MRC) a annoncé un changement radical dans son projet de sables minéraux Tormin avec le passage à 24 heures d’opérations pour traiter le minerai Inland Strands qui permettra d’atteindre l’objectif de production annuelle de 1,2 million de tonnes à partir de chaque usine de concentration primaire. (Miningweekly)

 

Guinée – Arrow Minerals a annoncé le jeudi 9 mars, le début d’une étude environnementale afin d’établir une base statistique sur l’eau, l’air et le bruit dans la zone du projet de minerai de fer Simandou Nord. (Agenceecofin)

Ouganda – A la faveur de la transition énergétique, le pays compte exploiter ses réserves d’uranium pour accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031. (Agenceecofin)

Mali – Les réserves de la mine Syama, exploitée depuis le début des années 90, a encore devant elle plusieurs années de production avec une augmentation de 600 000 onces pour atteindre 4,6 millions. Resolute Mining est le troisième plus grand producteur d’or au Mali grâce à cette mine détenue à 20 % par le gouvernement malien. (Agenceecofin)

 

Pérou – Les sociétés minières opérant au Pérou sont confrontées à un “risque matériel” dans le cadre de manifestations et de blocages prolongés dans le deuxième pays producteur de cuivre au monde, a déclaré Fitch Ratings jeudi, mettant en garde contre un éventuel manque d’approvisionnement et des problèmes de transport du minerai vers les ports. (Mining.com)

ActuLex

 

Contrats miniers et contentieux dans le secteur pétrolier

 

 Parties  Substances minérales  Types de permis Instruments juridiques portant attribution  Périmètre  Région
Etat du Sénégal /Société Geo Exploit SARL Or Recherche  

Arrêté n°002083 du février 2019

Berola Bonala Kédougou
Etat du Sénégal/ société Twyford (sn) Ceramics Limited SUARL Argile Exploitation d’une carrière privée permanente Arrêté n°002205 du 05 février 2019 Tomboronkoto, Kédougou
République de Guinée/ Winning consortium Simandou-SAU Fer Exploitation du minerai Loi L/2020/n° 0004 /AN, autorisant la ratification de la convention de base Simandou Nzérékoré
Ouganda : Contentieux-Pétrole 

Le Directeur général de l’Institut africain pour la gouvernance énergétique a annoncé que les ONG s’apprêtent à interjeter appel après le rejet de leur plainte contre le projet du gazoduc de Total Energies par un tribunal Parisien en février.

Selon Dickens Kamugisha, les ONG déboutées en février consultent les avocats et les populations touchées par le projet pétrolier de la multinationale en Ouganda et pourraient faire appel devant les tribunaux français. (Africanews.com)

Afrique du Sud : Africa Oil publie un nouveau rapport relatif au bloc offshore 3b/4b

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En mars 2022, Eco Atlantic, l’une des partenaires d’Africa Oil, engagée dans l’exploration pétrogazière en Afrique du Sud, avait déjà fourni un rapport de la personne compétente couvrant les blocs 2b et 3b/4b.

En Afrique du Sud, la compagnie Africa Oil a rendu public, mercredi 8 mars, un nouveau rapport de la personne compétente (CPR) couvrant le bloc 3b/4b, une zone en mer de 17 581 km², située dans le bassin de l’Orange.

C’est le deuxième rapport du genre publié sur ce site, en un an, après celui fourni par la compagnie Eco Atlantic en mars 2022. L’étude réalisée par le fournisseur de conseils RISC Advisory, établit que le bloc 3b/4b hébergerait des ressources prospectives brutes P50 sans risque évaluées à environ 4 milliards de barils équivalents pétrole (bep). Un potentiel dont les probabilités d’exploitation se situeraient entre 11 % et 39 %.

Ces chiffres sont basés sur l’analyse de données issues du retraitement des informations sismiques 3D recueillies sur une portion de 2 200 km². Ces informations avaient notamment mis en évidence un ensemble de 24 prospects, situés sur le même trend pétrolier que d’importantes découvertes pétrolières comme celles de Venus, de Graff ou encore celle de Jonker, récemment identifiées en Namibie.

Bien que les activités de prospection effectuées ces derniers mois, notamment le forage du premier puits d’exGazania-1, aient fait chou blanc, Africa Oil veut miser sur le potentiel de ce périmètre qui devrait faire, à court terme, l’objet d’une nouvelle campagne de forage. Parallèlement, la compagnie souhaite s’offrir des intérêts supplémentaires de 55 % sur le bloc.

« Nous sommes impatients de commencer à forer notre premier prospect, peut-être dès 2024, et nous commencerons les études d’impact sur l’environnement ce mois-ci », a indiqué Keith Hill, le directeur général d’Africa Oil. La compagnie opère le bloc 3b/4b avec une participation de 20 %. Ceci, aux côtés de Ricocure (53,75 %) et Azinam South Africa, une filiale d’Eco Atlantic qui détient 26,25 %.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Copenhagen Infrastructure Partners acquiert la société sud-africaine Mulilo Energy

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Fondée en 2008, Mulilo a connu une croissance soutenue sur le marché sud-africain. L’entreprise détient actuellement une part de marché de 8 % dans le secteur des énergies renouvelables du pays et a développé et livré 440 MW de projets éoliens et solaires en exploitation.

Par l’intermédiaire de son Copenhagen Infrastructure New Markets Fund I (CI NMF I), le gestionnaire de fonds Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) a annoncé le jeudi 9 mars l’acquisition de la majorité des parts de Mulilo Energy Holdings (Mulilo), un développeur d’énergie renouvelable sud-africain basé au Cap.

CIP prendra le contrôle total de l’entreprise, tandis que les fondateurs et la direction actuels resteront en place pour conduire la croissance de l’entreprise. La société n’a cependant pas divulgué les détails financiers de la transaction.

« Mulilo représente une opportunité intéressante pour CI NMF I d’investir dans un développeur en pleine croissance et nous sommes certains de pouvoir accélérer la trajectoire positive de l’entreprise. CIP s’engage à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes locales pour déployer rapidement des projets d’énergie renouvelable en Afrique du Sud et apporter une contribution positive à la transition verte. », a déclaré Niels Holst, membre de CIP et responsable de NMF I.

Cette acquisition intervient dans un contexte où l’Afrique du Sud traverse l’une de ses pires crises énergétiques liées aux problèmes que rencontre la principale société nationale d’électricité Eskom qui exploite essentiellement des centrales à charbon vieillissantes et défaillantes.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : Energean annonce la mise en production des concessions gazières North El Amriya et North Idku

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La décision finale d’investissement pour le développement de ces projets gaziers avait été prise au début de l’année 2021 et la production initiale du combustible, attendue pour le deuxième semestre 2022.

La compagnie pétrogazière Energean a officialisé, jeudi 9 mars, l’entrée en production des concessions gazières North El Amriya et North Idku (NEA/NI) situées en eaux peu profondes, au large des côtes de l’Égypte.

L’opération intervient 2 ans et 2 mois après la décision finale d’investissement du projet et les travaux de développement qui ont suivi. Ces activités ont concerné un seul des six gisements de gaz identifiés sur les deux périmètres.

C’est donc ce dernier, à travers le puits NEA-6, qui est mis en service. Une opération qui a consisté en son raccordement aux infrastructures de production présentes sur la concession d’Abu Qir, un autre actif gazier d’Energean situé à proximité, en mer Méditerranée.

D’après la société, trois autres puits devraient également suivre le même processus d’ici la fin de l’année. Energean envisage qu’ensemble, ils génèrent une production comprise entre 15 000 à 20 000 barils équivalents pétrole (bep)/j en 2024, dont 88 % de gaz.

« Nous sommes ravis d’apporter une nouvelle production à notre portefeuille gazier de la Méditerranée orientale et de répondre aux besoins de l’Égypte et des Égyptiens en garantissant la sécurité énergétique grâce à un approvisionnement fiable dont l’empreinte carbone est plus faible que celle des autres sources d’énergie nationales », a indiqué Mathios Rigas, le directeur général d’Energean.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mali : Resolute a ajouté 1,7 million d’onces aux ressources de la mine d’or Syama en 2022

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L’australien Resolute Mining est le troisième plus grand producteur d’or au Mali, grâce à la mine Syama détenue à 20 % par le gouvernement. Exploitée depuis le début des années 1990, cette mine a encore devant elle plusieurs années de production.

Les ressources minérales de la mine d’or Syama ont atteint 11,2 millions d’onces au 31 décembre 2022, déduction faite de l’épuisement lié à la production. C’est ce que révèle l’estimation publiée le mercredi 8 mars par l’australien Resolute Mining, propriétaire de la mine, qui précise qu’elle a ajouté 1,7 million d’onces grâce à l’exploration en 2022.

Les réserves du projet ont par ailleurs augmenté de 600 000 onces pour atteindre 4,6 millions d’onces, en excluant également l’épuisement dû à la production. Il faut noter que les ressources minérales et réserves de minerai ajoutées en 2022 représentent collectivement plusieurs années de production à Syama qui a livré environ 224 000 onces l’année dernière.

Notons également qu’une part importante de ces ressources se concentre désormais à Syama Nord, gisement qui deviendra bientôt un important contributeur à la production de la mine, avec ses 3,2 millions d’onces de ressources minérales et un important potentiel d’augmentation.

« Des ajouts significatifs à nos ressources minérales et réserves de minerai, tels que Syama Nord, démontrent clairement que la ceinture de Syama est étonnamment sous-explorée et justifie la nécessité d’entreprendre des travaux d’exploration supplémentaires », souligne Terry Holohan, PDG de Resolute.

Pour rappel, Resolute Mining est le troisième producteur d’or au Mali. La compagnie détient 80 % dans le projet, contre 20 % pour le gouvernement, et a l’intention d’y produire 233 000 onces en 2023.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Guinée : Arrow lance une étude environnementale avant le forage sur son projet au nord de Simandou

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Après avoir acquis 33,3 % d’intérêts dans un projet situé au nord du gisement de fer Simandou au dernier trimestre 2022, l’australien Arrow Minerals va lancer cette année ses premiers travaux d’exploration sur l’actif afin de porter sa participation à 60,5 %.

En Guinée, Arrow Minerals a annoncé le jeudi 9 mars le début d’une étude environnementale afin d’établir une base statistique sur l’eau, l’air et le bruit dans la zone du projet de minerai de fer Simandou Nord.

Ces travaux devraient permettre à la junior minière australienne de transmettre aux autorités une déclaration d’impact sur l’environnement en prélude au début des travaux de forage sur cet actif situé au nord du géant gisement de fer éponyme.

« Alors que nous nous dirigeons vers notre premier programme de forage sur le projet Simandou North Iron, il est essentiel que les considérations environnementales et communautaires fassent partie de notre processus de planification afin de fournir une base solide pour soutenir les activités d’exploration », a commenté Hugh Bresser, DG de la compagnie.

Confiée à la société Ozone Guinée, l’étude environnementale permettra en effet à Arrow Minerals de prendre des mesures afin d’atténuer tout impact négatif potentiel de ses travaux sur la vie de la communauté locale.

Pour rappel, Arrow détient 33,3 % d’intérêts dans le projet, avec la possibilité de porter cette participation à 60,5 % sous 24 mois en finançant son développement.

Source : Agence Ecofin

L’Ouganda exploitera ses réserves d’uranium pour produire de l’énergie nucléaire d’ici 2031

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La filière du nucléaire civil revient en grâce ces dernières années avec la transition énergétique, car il s’agit d’une alternative plus « propre » par rapport aux énergies fossiles. L’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui dispose actuellement d’une centrale nucléaire opérationnelle.

L’Ouganda veut accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031. C’est l’annonce faite jeudi 9 mars par la ministre de l’Energie et des Mines, Ruth Nankabirwa, en prélude à la tenue à Kampala, du 14 au 17 mars prochains, de l’African Nuclear Business Platform 2023.

La préparation de l’évaluation du site de la centrale nucléaire est en cours à Buyende, une ville située à environ 150 km au nord de la capitale Kampala. L’installation aura une capacité totale de 2 000 MW, mais seulement 1 000 MW seront connectés au réseau national dès 2031, renseigne un communiqué de la ministre, consulté par l’Agence Ecofin.

Selon le vœu du président Yoweri Museveni, le développement de cette centrale devrait s’appuyer sur les réserves nationales d’uranium. S’il manque une estimation des dites réserves, une évaluation de 2004, financée notamment par la Banque mondiale et la BAD, a estimé que plusieurs régions hébergent de l’uranium sur environ 52 000 km² à travers le pays. Pour l’ancien ministre de l’Eau et de l’Environnement, Ephraïm Kwamuntu, l’Ouganda serait même « assis sur une montagne d’uranium ».

Pour rappel, l’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui exploite actuellement une centrale nucléaire. Plusieurs pays ont prévu de bientôt le rejoindre, notamment l’Égypte qui a lancé en 2022 la construction de sa première centrale nucléaire. Le Nigeria, le Soudan, le Rwanda ou encore le Ghana prévoient également d’associer le nucléaire à leur mix énergétique entre 2030 et 2037.

Ces projets s’inscrivent tous dans une volonté de réduire la dépendance des économies aux énergies fossiles pour réussir la transition énergétique. Le développement de la filière du nucléaire représente par ailleurs une occasion pour les pays producteurs d’uranium d’augmenter leurs revenus en exploitant davantage leurs réserves ou en profitant d’une possible augmentation des prix sur le marché. En Afrique, le Niger et la Namibie sont les deux principaux producteurs d’uranium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin