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La valeur des métaux de batterie dans les véhicules électriques nouvellement vendus a triplé sur les prix effrénés du lithium et du nickel

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L’EV Metal Index, qui suit la valeur des métaux de batterie dans les véhicules électriques pour passagers nouvellement immatriculés (y compris les batteries complètes, les plug-in et les hybrides conventionnels) dans le monde, a totalisé 26,9 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 232 % par rapport à l’année précédente.

Ce chiffre signifie qu’il y a eu autant d’activité de métal pour batteries EV en 2022 que le total combiné des cinq années précédentes. Et cela s’est produit malgré les fermetures pandémiques pendant la majeure partie de l’année sur le plus grand marché mondial des véhicules électriques et les troubles en Europe, le numéro un mondial. 2 marché de la voiture électrique, en raison de la guerre d’Ukraine. 
La valeur des métaux de batterie dans les véhicules électriques nouvellement vendus a triplé sur les prix effrénés du lithium et du nickel  

En fait, la valeur des métaux de batterie déployés en décembre de l’année dernière à elle seule a dépassé toutes les années 2019 et 2020 combinées. La ruée vers les immatriculations de fin d’année est une caractéristique du marché mondial des véhicules, mais décembre a été un mois record à tous égards. 

La capacité totale des batteries des 1,64 million de véhicules électriques vendus en décembre a établi un nouveau record mensuel, augmentant de 29 % en glissement annuel pour atteindre 63,6 GWh, selon Adamas Intelligence, qui suit la demande de batteries pour véhicules électriques par chimie, fournisseur de cellules et capacité dans plus de 100 pays. 

Afin de produire les données les plus précises, les chiffres mensuels de la capacité de la batterie déployée dans l’indice des métaux MINING.COM EV n’incluent pas les voitures quittant les chaînes de montage, celles sur les lots des concessionnaires ou dans la chaîne d’approvisionnement en gros, uniquement les véhicules enregistrés par les utilisateurs finaux.  

Blockbuster de décembre

En décembre 2022, un nombre record de 38 061 tonnes d’équivalent carbonate de lithium ont été déployées sur les routes du monde entier (55 % de carbonate, 45 % d’hydroxyde) dans les batteries de tous les véhicules électriques de tourisme nouvellement vendus combinés, en hausse de 46 % par rapport au même mois de l’année précédente. 

Les prix du lithium ont également atteint un sommet en décembre autour de 70 000 dollars la tonne, ce qui a porté le sous-indice du lithium à 2,7 milliards de dollars au cours du mois, dépassant décembre 2021 de 280 %. 

Il en a été de même pour le nickel, avec un record de 27 676 tonnes de véhicules électriques nouvellement vendus sortis du lot en décembre, en hausse de 40 % par rapport au même mois de l’année précédente. La valeur du nickel dans les hybrides et les véhicules électriques à batterie a bondi à 856 millions de dollars, soit 15 % de plus que le précédent record établi en mars de l’année dernière lorsque le marché du nickel à Londres était en proie à une crise et que les prix ont grimpé en flèche. 

Bleu cobalt

Le sous-indice du cobalt a toutefois chuté de 28 %, après que les prix du métal ont diminué de moitié au cours de l’année et que la baisse de l’utilisation du cobalt dans les batteries a érodé la croissance du tonnage de déploiement absolu. 

Selon les données d’Adamas au cours du second semestre de l’année dernière, l’utilisation moyenne du cobalt dans les véhicules électriques était stable, car les batteries LFP continuent de gagner en popularité. En revanche, l’utilisation de lithium par véhicule a bondi de 17 % alors que la taille moyenne des batteries a augmenté et que la composition des ventes mondiales de véhicules électriques a atteint 89 % de voitures entièrement alimentées par batterie.   

En décembre 2022, un record de 57 980 tonnes de graphite synthétique et naturel ont été déployées, en hausse de 48 % sur un an, établissant un nouveau record en termes de valeur alors que les prix se sont consolidés autour des premiers 800 dollars la tonne. 

Alors que janvier 2023 a vu l’indice diminuer de moitié par rapport à décembre, il y a probablement plus de faiblesse à venir étant donné la forte baisse des prix du lithium en Chine ces dernières semaines, un prix du nickel « normalisé » et des problèmes persistants pour le cobalt, tant en termes de prix que d’utilisation.  

La valeur des métaux de batterie dans les véhicules électriques nouvellement vendus a triplé sur les prix effrénés du lithium et du nickel   
Source : mining.com

L’Algérie veut construire un réseau ferroviaire de 1 000 km pour acheminer des minerais de fer

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Le pays cherche à créer de nouvelles liaisons ferroviaires pour densifier son réseau afin de faciliter le transport de fret, celui de masse, et limiter la dégradation des routes.

L’Algérie projette de construire un réseau ferroviaire de 1 000 km pour faciliter l’évacuation des minerais de fer de sa mine de Gâra Djebilet, située dans l’ouest de la province de Tindouf, a rapporté Algérie Presse Service. Ce chemin de fer reliera la mine à Béchar, une province du nord-ouest du pays

« Des équipes techniques de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) sont sur le terrain pour le choix du tracé destiné à la réalisation de cette importante voie ferroviaire devant relier le gisement de Gara Djebilet vers Bechar » a indiqué APS, rapportant des déclarations de Abdelkader Mazar, le directeur central et chargé de la communication de l’ANESRIF.

Depuis la mise en exploitation de la mine à la mi-2022, les ressources extraites sont convoyées par route, ce qui pourrait entrainer à court terme une dégradation précoce du réseau routier et affecter la mobilité ainsi que les activités des populations locales.

S’il aboutit, ce projet ferroviaire permettra d’opérer une transition modale de la route vers les rails afin de réduire la pression sur le réseau routier qui interconnecte la province de Tindouf aux autres régions du pays.

Source : Agence Ecofin

Ghana : le canadien Asante Gold va lever 20 millions $ pour ses projets aurifères

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Asante Gold est entré l’année dernière dans le cercle des producteurs d’or au Ghana, en relançant la mine de Bibiani, acquise en 2021, et en rachetant la mine de Chirano à Kinross. La société veut désormais se consacrer davantage à son portefeuille d’exploration dans le pays.

La compagnie minière canadienne Asante Gold, active dans l’exploitation aurifère au Ghana, a annoncé le 28 mars une levée de fonds à hauteur de 27,35 millions de dollars canadiens (20 millions $). Elle a en effet conclu un accord avec un important investisseur institutionnel qui s’est engagé à mettre les fonds à disposition en achetant 18 232 000 unités de la société.

Chaque unité achetée, au prix de 1,50 dollar canadien, est composée d’une action ordinaire Asante Gold et d’un bon de souscription permettant à son détenteur d’acquérir une action ordinaire au prix de 1,75 dollar canadien dans un délai de douze mois après l’émission du bon. Le produit net de cette levée de fonds sera affecté, apprend-on, à « l’exploration et au développement des propriétés minières » d’Asante.

Il faut souligner que cette nouvelle levée de fonds est consécutive à l’annulation d’un précédent placement privé annoncé en janvier 2023 et visant à lever jusqu’à 50 millions $. La société y a mis fin en raison de « conditions de marché défavorables ».

Pour rappel, le portefeuille de la compagnie est actuellement composé des mines d’or Chirano et Bibiani, ainsi que de cinq projets d’exploration aurifère à divers stades de développement au Ghana. Le projet le plus avancé des cinq est Kubi, une ancienne mine d’or avec des ressources minérales mesurées et indiquées actuellement estimées à 1,32 million d’onces.

Source : Agence Ecofin

Les actions d’un futur producteur de terres rares en Namibie seront négociées sur un marché aux États-Unis

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Namibia Critical Metals est une société canadienne active sur le projet de terres rares Lofdal en Namibie. Encouragée par l’intérêt croissant des investisseurs aux États-Unis pour son projet, elle a décidé de se rapprocher d’eux.

La compagnie minière canadienne Namibia Critical Metals a annoncé le 28 mars son admission sur le marché de gré à gré OTCQB aux États-Unis. Déjà cotée sur le TSXV, marché secondaire de la bourse de Toronto au Canada, Namibia Critical Metals se rapproche ainsi des investisseurs américains à un moment où l’intérêt pour les terres rares est plus fort que jamais.

« Nous avons constaté une augmentation significative du nombre d’actionnaires américains de la société au cours des deux dernières années, car le secteur des terres rares en général a attiré l’attention des investisseurs du monde entier », avance Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals, pour justifier l’arrivée sur ce nouveau marché.

Il faut dire que les terres rares font partie des métaux nécessaires à la transition énergétique, en raison de leur utilisation dans les éoliennes et les moteurs des véhicules électriques. Le projet phare de la société en Namibie est Lofdal, un actif qui peut livrer annuellement 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 16 ans, selon une évaluation économique préliminaire publiée en 2022.

Notons que le projet Lofdal est aussi soutenu par Tokyo, qui vient d’ailleurs de conclure un accord avec Washington pour bénéficier d’allègements fiscaux aux États-Unis sur les matériaux de véhicules électriques recueillis ou traités au Japon. À travers sa compagnie nationale Jogmec, le Japon a en effet conclu en 2020 un accord de partenariat avec Namibia Critical Metals pour obtenir jusqu’à 50 % d’intérêts dans le projet.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : cette vidéo virale offre un aperçu du travail à fournir encore pour rendre l’exploitation artisanale plus sûre

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Si la RDC assure 70 % de l’offre mondiale de cobalt, l’exploitation artisanale et à petite échelle dans le pays peut être considérée comme le deuxième producteur mondial du métal, car elle représente 15 à 30 % de l’offre. L’activité présente néanmoins des risques qui peuvent être fatals aux mineurs.

Depuis quelques jours, une vidéo amateur montrant des mineurs échappant à un éboulement de terrain sur un site d’exploitation artisanale en RDC, est devenue virale. Relayée par plusieurs médias internationaux comme un sauvetage « miraculeux », elle montre au total neuf hommes qui ont réussi à s’extraire des décombres de ce site artisanal du Sud-Kivu le week-end dernier.

Cette vidéo constitue un énième rappel du long chemin que les autorités locales doivent encore parcourir pour rendre cette activité plus sûre pour leurs concitoyens. Les scènes comme celle présentée dans la vidéo sont en effet malheureusement fréquentes en RDC, où la pauvreté et le chômage poussent des jeunes, des femmes et même des enfants à se lancer dans l’exploitation artisanale du cobalt et du cuivre principalement, mais aussi de diamants, d’or et d’étain.

Plusieurs millions de Congolais dépendent de cette activité pour leurs subsistances, y compris des enfants (environ 40 000 selon une ancienne étude de l’UNICEF de 2014). Le phénomène a pris une ampleur considérable ces dernières années, avec l’explosion de la demande mondiale de cobalt et de cuivre et l’envolée des prix et ceci, en dépit des risques de sécurité qui y sont liés.

La Radio Okapi, une station de radio gérée par les Nations Unies, a ainsi officiellement recensé 80 morts de mineurs entre juin 2015 et juin 2020 (et jusqu’à 250, selon une source officieuse citée dans un rapport du Forum économique mondial – WEF), sur le site artisanal de cobalt de Kasulo. Comme l’illustre la vidéo, les mineurs travaillent en effet sans équipements de protection et sur des sites qui ne respectent pas les normes de sécurité élémentaires pour un tunnel ou un puits minier.

Pour mettre fin à ces conditions de travail dangereuses, plusieurs projets ont été mis en place ces dernières années pour formaliser l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM). À titre d’exemple, la compagnie minière Chemaf, le négociant Trafigura, la coopérative d’ASM COMIAKOL et l’organisme à but non lucratif Pact ont lancé en janvier 2018 un projet de formalisation de l’ASM sur la concession de cobalt de Mutoshi.

En utilisant des machines d’excavation pour créer des fosses ouvertes peu profondes, les partenaires ont permis en moyenne à 3 500 mineurs de travailler sur le site de façon permanente pendant près de deux ans, pour environ 6 millions d’heures de travail, sans aucun accident mortel. Le projet a été suspendu en mars 2020 avec le début de la pandémie de Covid-19 et n’a pas repris depuis lors.

Mutoshi montre cependant l’une des voies à suivre pour rendre l’activité plus sûre et plus profitable aux mineurs, tout en garantissant l’approvisionnement mondial en métaux nécessaires à la transition énergétique. Les raisons pour mieux encadrer cette activité ne manquent pas, entre sa contribution de 15 à 30 % de l’offre mondiale de cobalt et les milliards perdus chaque année par Kinshasa du fait de l’exportation illégale des produits obtenus de cette manière vers les pays voisins.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Organisation des Producteurs de Pétrole Africains : la Société Nationale des Pétroles du Congo assumera la présidence de la prochaine réunion à Brazzaville.

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 (SNPC) – La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) assumera la présidence de la prochaine réunion de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), comme il a été convenu lorsque les pays membres de l’APPO se sont réunis cette semaine à Alger pour la 4ème réunion des directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales de l’organisation. Présidée par M. Toufik Hakkar, PDG de Sonatrach, la réunion d’Alger a permis de mettre sur la table plusieurs points essentiels pour la coopération et la collaboration entre les différentes Sociétés Nationales des Hydrocarbures (SNH), membres de l’APPO.  

Les membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) ont pu, entre autres, évoquer ensemble les questions relatives à la mise en place prochaine d’une Banque Africaine d’investissements, en partenariat avec l’Afreximbank, aux infrastructures transfrontalières et régionales et la prise en compte du contenu local dans les différentes SNH. Ceux-ci prévoient leur prochaine réunion dans six mois, qui aura lieu à Brazzaville, pour discuter plus avant des questions liées à l’industrie pétrolière africaine et prendre des décisions sur les politiques et les stratégies de l’organisation. La réunion sera accueillie par M. Maixent Raoul Ominga, directeur général de la SNPC.

A la lumière de cette annonce, le directeur général de la SNPC, M. Maixent Raoul Ominga, a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer que la Société Nationale de Pétrole Congo (SNPC) accueillera la 5ème réunion de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO). Je suis convaincu que la prochaine réunion sera aussi productive et fructueuse que les précédentes et qu’elle continuera à promouvoir la coopération, l’harmonisation et le développement pour toutes les SNH membres de l’APPO. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier nos homologues algériens pour leur hospitalité et leur accueil chaleureux. Nous sommes impatients d’accueillir toutes les délégations membres de l’APPO à Brazzaville très bientôt ». 

Le secrétaire général de l’APPO, le Dr Omar Farouk, a également déclaré : « Nous sommes heureux de transmettre la présidence tournante à M. Maixent Raoul Ominga et à la Société Nationale des Pétroles du Congo. Nous nous réjouissons de nous retrouver bientôt à Brazzaville et de poursuivre l’excellent travail accompli par l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains. Nous sommes sur la bonne voie et je suis convaincu qu’en poursuivant dans cette voie, nous continuerons à faire avancer notre secteur. Au nom du secrétariat de l’APPO, je remercie M. Maixent Raoul Ominga et la SNPC pour leur dévouement et leur engagement. »

A propos de la SNPC : 

Créée le 23 avril 1998, la Société Nationale des Pétroles du Congo est une société pétrolière nationale dont la mission est de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais, avec pour mission d’explorer, d’exploiter, de développer et de distribuer les hydrocarbures du au Congo, en partenariat avec des sociétés internationales.

A propos de l’APPO (Organisation des Producteurs de Pétrole Africains) : 

L’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) est une organisation intergouvernementale qui a été créée en 1987 à Lagos, au Nigeria, pour coordonner et harmoniser les politiques pétrolières des pays africains. Son principal objectif est de promouvoir la coopération entre les pays africains producteurs de pétrole et de renforcer leur pouvoir de négociation collective dans l’industrie mondiale du pétrole et du gaz.

L’APPO compte parmi ses membres 18 pays africains, dont l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Libye, le Niger, le Nigeria, le Sud-Soudan, le Soudan, la Tunisie, la République démocratique du Congo, le Tchad et la Zambie. L’organisation est dirigée par un Conseil des ministres composé des ministres de l’énergie ou du pétrole de chaque État membre. Le Conseil des ministres se réunit régulièrement pour discuter des questions liées à l’industrie pétrolière africaine et pour prendre des décisions sur les politiques et les stratégies de l’organisation.

Source : Agence Ecofin

Zambie : les pistes de l’ITIE pour améliorer la politique de divulgation des propriétaires effectifs dans les Mines

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Selon le géant minier BHP, la dissimulation des véritables propriétaires des entreprises encourage la corruption et bafoue le droit des citoyens à profiter des richesses du sous-sol de leur pays. C’est l’une des raisons pour lesquelles le programme Opening Extractives est né en 2021.

En Zambie, les lois, réglementations et politiques relatives à la propriété effective (BO) présentent des incohérences et lacunes. C’est ce qu’a révélé l’Initiative pour la transparence dans les industries (ITIE) extractives dans un rapport publié le mois dernier, en proposant quelques pistes d’améliorations aux autorités locales.

Si le pays d’Afrique australe a promulgué depuis quelques années une loi sur les sociétés donnant pour la première fois une définition de la propriété effective et introduisant un registre centralisé et public sur les propriétaires effectifs des sociétés opérant localement, la mise en œuvre de ces dispositions légales présente des lacunes.

Tous les acteurs du secteur privé ne sont par exemple pas au même niveau d’information concernant cette réforme qui les oblige à dévoiler leurs véritables propriétaires. Par ailleurs, les coûts qu’impliquent la création et le maintien d’un registre public numérique présentant ces propriétaires constituent un autre frein à l’application des textes légaux.

Alors que la loi sur les sociétés doit être présentée au Parlement pour amendement au cours de ce premier semestre 2023, l’ITIE propose d’y inclure un régime efficace de sanctions en cas de violation des obligations relatives à l’information du public. Une telle réforme juridique devrait permettre une mise en œuvre plus efficace des règles relatives à la propriété effective.

L’organisation propose aussi une harmonisation des seuils de déclaration de la propriété effective. Dans un rapport adressé à l’ITIE fin février, Oxfam America a d’ailleurs réclamé que ce seuil soit ramené par défaut à 10 % ou moins dans tous les pays concernés par la Norme ITIE, afin de garantir « une plus grande divulgation des bénéficiaires effectifs détenant des participations importantes dans une entreprise », tout en réduisant les risques de corruption.

L’autre recommandation d’Oxfam reprise par l’ITIE concerne la liaison des registres publics sur la propriété effective aux registres sur les détenteurs de licence. En Zambie, l’ITIE propose en effet d’interconnecter le système de l’Agence d’enregistrement des brevets et des sociétés (PACRA) relatif à la propriété effective à d’autres systèmes hébergés par les autres agences gouvernementales. Cela permettrait de comparer les données entre les différentes bases, améliorant ainsi le processus de vérification.

Pour rappel, les recommandations de l’ITIE s’inscrivent dans le cadre du programme Open Extractives lancé en 2021 pour lutter contre les flux financiers illicites et la corruption dans les industries extractives (Pétrole, Gaz et Mines). En tant que deuxième producteur africain de cuivre, la Zambie a rejoint le projet en septembre 2021.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Centrex signe un autre prélèvement

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PERTH (miningweekly.com) – Centrex, cotée à l’ASX, a signé un autre accord de prélèvement dans son projet de phosphate d’Ardmore , dans le Queensland, cette fois avec la société néo-zélandaise Ballance Agri Nutrients.

Selon les termes de l’accord de prélèvement, Ballance achètera 30 000 t de phosphate au cours de la première année d’un accord de prélèvement de 2,75 ans, les allocations des deuxième et troisième années devant être mutuellement convenues.

L’accord de prélèvement avec Ballance est le deuxième accord de prélèvement de Centrex pour soutenir les ventes de phosphate du projet Ardmore , et 20 % de la production d’Ardmore a été affectée à l’accord de prélèvement Ballance.

« La signature de cet accord de prélèvement avec Ballance est une autre étape importante pour Centrex et l’exécution de notre stratégie de prélèvement. Nous voyons également cela comme un tremplin vers une relation à long terme avec Ballance et la fourniture de notre produit sur le marché agricole lucratif de la Nouvelle-Zélande », a déclaré Robert Mencel, directeur général de Centrex.

L’accord de prélèvement avec Ballance devrait commencer en avril de cette année. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : mining weekly

Lundin va acheter une participation majoritaire dans la mine de cuivre de Caserones

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La société canadienne Lundin Mining a annoncé lundi qu’elle achèterait une participation majoritaire dans la mine de cuivre de Caserones pour 950 millions de dollars, renforçant ainsi sa position de producteur de cuivre significatif à un moment où le monde se tourne vers un avenir à faible émission de carbone.

Lundin achètera une participation de 51% à JX Nippon Mining & Metals pour 800 millions de dollars en espèces et 150 millions de dollars en contrepartie en espèces différée payable en plusieurs versements sur six ans.

Lundin aura également le droit d’acquérir jusqu’à 19 % de participation supplémentaire dans Caserones pour 350 millions de dollars sur cinq ans, à compter du premier anniversaire de la date de clôture.

« À la clôture de l’acquisition de Caserones, nous ajoutons à notre portefeuille une autre mine de cuivre à longue durée de vie de taille matérielle et avec un potentiel de croissance important, dans une région dans laquelle nous avons des connaissances et une expérience considérables. L’équipe de Caserones a réalisé des améliorations opérationnelles significatives ces dernières années, et nous travaillerons pour débloquer des avantages supplémentaires grâce à nos solides ressources techniques et à notre présence existante dans la région », a déclaré le PDG Peter Rockandel .

En 2022, l’usine de concentration de Caserones a produit 109 000 t de cuivre en concentré. De plus, 15 100 t de cathodes de cuivre et 3 100 t de molybdène en concentré ont été produites.

La mine fonctionne à un coût décaissé C1 de 22,22 $/lb et à un coût décaissé de maintien tout compris de 2,54 $/lb. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : mining weekly

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

RDC – la mine d’or Kibali continuera de rester un actif de niveau 1 au sein du portefeuille de Barrick Gold, jusqu’en 2033 au moins. C’est du moins ce qu’a indiqué le PDG de l’entreprise canadienne samedi 25 mars, lors d’une visite sur le site, ce qui signifie que Kibali peut encore produire au moins 500 000 onces par an sur 10 ans. (Agenceecofin.com)

Libye – La plupart des quelque 2,5 tonnes de concentré de minerai d’uranium naturel (UOC) récemment déclarées disparues d’un site en Libye ont été retrouvées sur ce site, a déclaré vendredi l’organe de surveillance nucléaire de l’ONU aux États membres dans un communiqué. (Mining.com)

Royaume UniCondor Gold PLC (AIM:CNR, TSX:COG, OTC:CNDGF) a enregistré une perte avant impôts de 2,5 millions de livres sterling pour l’année au 31 décembre 2022, en légère hausse par rapport à la perte enregistrée pour la période correspondante un an plus tôt. Les liquidités en banque s’élevaient à 2,4 millions de livres, le projet aurifère La India de la société au Nicaragua figurant au bilan en tant qu’actif classé comme détenu en vue de la vente et évalué à 42,9 millions de livres sterling. (Zonebourse.com)

Inde – La société indonésienne de nickel Merdeka Battery Materials, une unité de Merdeka Copper Gold, prévoit de lever jusqu’à 580,29 millions de dollars lors d’une première offre publique en avril, selon un prospectus publié mardi. Il s’agira de la deuxième entreprise indonésienne de nickel à entrer en bourse cette année, après PT Trimegah Bangun Persada du conglomérat Harita. (Zonebourse.com)

Ecosse – Les actions du mineur en difficulté Scotgold Resources (LON: SQZ) ont chuté de plus de 70% lundi après avoir averti qu’il y avait une incertitude «significative» quant à sa capacité à maintenir les opérations dans la première mine commerciale d’or et d’argent d’Écosse.  La société à l’origine du projet Cononish, qui a reçu  l’approbation initiale pour la mine en 2018 , a versé  son premier or en décembre 2020  et a atteint la production commerciale en juillet de l’année dernière. (Mining.com)

ActuLex

 

Règlement des différends CIRDI : affaires récentes

 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

 

République du MALI C./ AGEM Ltd (Barbade)

 

 

 

Concession minière

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

20 décembre 2021

 

17 août 2022 – Le Secrétaire général par intérim rend une ordonnance prenant acte du désistement de l’instance conformément à l’article 44 du Règlement d’arbitrage CIRDI.

 

Cameroon Oil Transportation Company SA et autres c./ la République du Cameroun (Affaire CIRDI n° ARB/22/27)

 

 

 

Entreprise pétrolière et gazière

 

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

 

6 février 2023

 

Dernier développement :

18 mars 2023 –

L’arbitre dépose une déclaration concernant la proposition de récusation conformément à l’article 22(1)(d) du Règlement d’arbitrage CIRDI.