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Namibia Critical Metals est une société canadienne active sur le projet de terres rares Lofdal en Namibie. Encouragée par l’intérêt croissant des investisseurs aux États-Unis pour son projet, elle a décidé de se rapprocher d’eux.

La compagnie minière canadienne Namibia Critical Metals a annoncé le 28 mars son admission sur le marché de gré à gré OTCQB aux États-Unis. Déjà cotée sur le TSXV, marché secondaire de la bourse de Toronto au Canada, Namibia Critical Metals se rapproche ainsi des investisseurs américains à un moment où l’intérêt pour les terres rares est plus fort que jamais.

« Nous avons constaté une augmentation significative du nombre d’actionnaires américains de la société au cours des deux dernières années, car le secteur des terres rares en général a attiré l’attention des investisseurs du monde entier », avance Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals, pour justifier l’arrivée sur ce nouveau marché.

Il faut dire que les terres rares font partie des métaux nécessaires à la transition énergétique, en raison de leur utilisation dans les éoliennes et les moteurs des véhicules électriques. Le projet phare de la société en Namibie est Lofdal, un actif qui peut livrer annuellement 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 16 ans, selon une évaluation économique préliminaire publiée en 2022.

Notons que le projet Lofdal est aussi soutenu par Tokyo, qui vient d’ailleurs de conclure un accord avec Washington pour bénéficier d’allègements fiscaux aux États-Unis sur les matériaux de véhicules électriques recueillis ou traités au Japon. À travers sa compagnie nationale Jogmec, le Japon a en effet conclu en 2020 un accord de partenariat avec Namibia Critical Metals pour obtenir jusqu’à 50 % d’intérêts dans le projet.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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