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RDC : la STL obtient 75 millions $ pour produire localement des matériaux pour semi-conducteurs

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En RDC, le traitement local des ressources minières est devenu une priorité du gouvernement ces dernières années. Outre le cuivre et le cobalt utilisés dans l’industrie des véhicules électriques, le pays peut aussi approvisionner directement les fabricants de semi-conducteurs.

La Société congolaise pour le traitement du terril de Lubumbashi (STL) va produire à partir d’août prochain de l’hydroxyde de cobalt, des cathodes de cuivre, du concentré d’argent, des oxydes de zinc et du précipité de germanium. Ce dernier produit est indispensable à la production des semi-conducteurs et fera donc de STL un nouvel acteur sur ce marché, grâce à un financement de 75 millions $ destiné à la construction d’une nouvelle unité hydrométallurgique.

Le traitement des alliages sera réalisé pour la première fois sur le continent africain par un acteur africain, précise STL. Notons que la nouvelle usine sera située sur d’anciennes installations de Gécamines à Lubumbashi et prolongera la durée de vie des opérations de STL de 30 ans.

Le financement provient en partie des fonds propres de la société, complété par un prêt de Rawbank et un accord de prépaiement de 20 millions $ avec le négociant en matières premières Trafigura, à qui seront exclusivement vendus les oxydes de zinc de l’usine.

« Rawbank est fière [d’offrir] une plus grande valeur ajoutée locale aux minerais exportés de RDC sur le marché mondial, tout en garantissant une parfaite traçabilité de sa production. C’est un impératif stratégique pour la RDC de développer ses capacités et se positionner sur la chaine de valeur de la transformation de ses ressources naturelles minières », s’est félicité Mustafa Rawdji, DG de la banque congolaise.

Pour rappel, STL est active dans le traitement de résidus depuis les années 1990, produisant entre autres du cobalt, du cuivre et du zinc. Autrefois codétenue avec des partenaires étrangers, dont l’homme d’affaires belge George Forrest et l’entreprise américaine OMG, STL est aujourd’hui une propriété exclusive de la Gécamines.

Source : Agence Ecofin

Sénégal: A Mbodiène, les habitants refusent la poursuite de l’exploitation de l’argile

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Une pétition pour bloquer le renouvellement du contrat de Sénégal Mines, la société qui exploite de l’argile à Mbodiène, au sud de Dakar, a recueilli plus de 1700 signatures.

Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier

La liste des accusations est longue : des activités agricoles abandonnées, des maladies respiratoires, l’ensablement de la lagune, peu d’emplois créés… Voici les « conséquences » de l’exploitation de l’argile dans la concession voisine du village de Mbodiène dénoncées par les populations locales dans une pétition. Alors que 50 000 tonnes d’argile industriel y sont extraites chaque année, les jeunes de la localité dénoncent la pollution et ses effets sur l’environnement et la santé.

Les habitants rejettent donc le renouvellement du contrat de Sénégal Mines, qui prend fin cette année après 25 ans d’exploitation.

« Nos enfants ont de l’asthme et nous ne pouvons plus cultiver nos terres à cause de la poussière… Nous ne tirons aucun bénéfice de cette mine », s’insurge André Sarr, membre du collectif qui a lancé la pétition.

« Depuis toutes ces années, nous faisons des actions de soutien à la santé et à l’éducation. Nous essayons aussi d’améliorer l’environnement avec la plantation d’arbres », répond Alfonso Gonzales, directeur général de Sénégal Mines, détenue à 15% par l’État, le reste appartenant à une multinationale espagnole.

La demande de renouvellement de contrat est encore en instruction auprès des services du ministère des Mines. « Nous avons initié des rencontres pour rétablir le dialogue et pour que les actions de la société minière impactent davantage la zone », indique Roseline Carlos, directrice générale des mines au ministère.

Source : Rfi

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Une pétition contre le renouvellement du contrat de Sénégal Mines recueille plus de 1700 de signatures. Les jeunes de la localité dénoncent la pollution, la dégradation de l’environnement et la santé qui, selon eux, découlent de l’exploitation. Pour rappel, la société exploite de l’argile industrielle à Mbodiène, au sud de Dakar, avec 50 000 tonnes par an, et doit renouveler son contrat cette année, après 25 ans d’exploitation. (Rfi)

-Le premier ministre Amadou Ba a déclaré que les prévisions économiques pourraient être impactées par un retard dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ce qui, selon lui, fait planer le doute sur l’atteinte d’un taux de croissance de 8,8% en 2023. Il estime que les prévisions de croissance pourraient faire l’objet de révision pour mieux tenir compte de l’environnement international entre autres points. (Alphanews)

Angola – Une étude technique sur le projet d’ammoniac vert Capanda, en Angola, s’est avérée positive en évitant l’utilisation de gaz naturel ou de toute autre matière première carbonée. Le projet pourrait produire 320 t/j d’ammoniac vert pour produire 730 t/j de nitrate d’ammonium à faible densité pour une utilisation dans les explosifs miniers, et 980 t/j de nitrate d’ammonium et de calcium pour une utilisation dans l’industrie locale des engrais. (Miningweekly)

Angola / Namibie – Le deux pays ont tenu cette semaine plusieurs échanges portant sur la coopération dans l’exploitation des diamants en haute mer et de l’uranium. Selon l’agence angolaise d’informations Angop, l’expertise namibienne permettra notamment à l’Angola d’améliorer son cadre réglementaire ainsi que ses capacités en matière d’exploration de diamants offshore. Pour rappel, l’Angola est le 4ème producteur africain de diamants et la Namibie, le 1er producteur africain d’uranium. (Agenceecofin.com)

Togo – Annonce de la création de la Société togolaise de manganèse. Le décret portant attribution et organisation de cette nouvelle compagnie minière nationale a été adopté au cours du Conseil des ministres tenu mercredi le 5 avril. Selon le compte rendu du Conseil, cette décision va contribuer à doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025. Pour rappel, l’Afrique représente plus de 60% de l’offre mondiale de manganèse, grâce aux performances du Gabon et de l’Afrique du Sud. (Agenceecofin.com)

ZimbabweCaledonia Mining Corporation PLC (AIM:CMCL, NYSE-A:CMCL) a terminé sa levée de fonds précédemment annoncée au Zimbabwe. La société a levé 5,825 millions de dollars avant les dépenses. La collecte du Zimbabwe complète une collecte de fonds parallèle qui a été menée sur Aim et qui s’est achevée le 30 mars 2023. Le prix de placement était de 13,74 $US par action. Le total levé par les placements combinés s’élève à 16,566 millions de dollars US, avant dépenses. (Proactiveinvestors)

Énergie au charbon – Les pays du G7 s’affrontent sur le calendrier d’élimination progressive de l’électricité au charbon avant le sommet. Des projets de communiqués diffusés avant la reprise des négociations mardi à Tokyo montrent que l’Union européenne, les États-Unis et le Japon ont exprimé des réserves quant à une proposition du Royaume-Uni de fixer un délai de 2030 (initialement 2035) pour l’arrêt progressif de la production nationale d’électricité au charbon. (Miningweekly)

Canada – Teck Resources a exhorté lundi les investisseurs à soutenir son plan de scission en deux sociétés lors d’un vote plus tard ce mois-ci, ajoutant que le rachat proposé par Glencore (LON: GLEN) était un accord structurellement défectueux et “un non-partant complet”. Le directeur général Jonathan Price, qui a pris la tête de l’entreprise en septembre, a déclaré lors d’une conférence téléphonique que l’acquisition par Glencore finirait par détruire de la valeur pour les actionnaires de l’entreprise. (Mining.com)

GéorgieLes actions de Block Energy PLC (AIM:BLOE) ont commencé la négociation mardi sur le pied, augmentant de plus de 20% dans les premières transactions, après avoir annoncé la signature d’un protocole d’accord (MOU) avec le gouvernement géorgien. La société, dans un communiqué , a déclaré que l’accord couvre le soutien et les initiatives du gouvernement pour aider au développement de projets par le partage de données, la coopération et la facilitation de réunions avec de grandes compagnies pétrolières nationales et régionales. (Proactiveinvestors)

Indonésie – Le pays proposera un accord de libre-échange pour certains minerais expédiés aux États-Unis afin que les entreprises de la chaîne d’approvisionnement des batteries de véhicules électriques opérant dans le pays puissent bénéficier de crédits d’impôt américains, a déclaré lundi un ministre de haut rang. (Miningweekly)

ActuLex

Règlement des différends CIRDI : Affaires terminées

 

Parties Objet du litige

 

Instrument invoqué

 

Règles applicables

 

 Date de constitution du Tribunal

 

Dernier développement

 

Odebrecht Latinvest S.A.R.L. c/. Republic of Peru

 

Exploitation pétrolière et gazière TBI Pérou – Belgique-Luxembourg 2005 Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage 28 octobre 2020

 

28 février 2023

(Le défendeur dépose une réponse sur la compétence et une duplique sur le fond).

 

Centrales à charbon : le désengagement de la Chine n’a pas complètement stoppé les projets en Afrique subsaharienne (rapport)

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Malgré le tarissement du financement international, plusieurs projets de centrales à charbon n’ont pas été abandonnés au Sud du Sahara. Mais à l’échelle mondiale, la région ne compte que 3% des projets en phase de pré-construction.

L’engagement de la Chine à ne plus financer et construire de nouvelles centrales à charbon en dehors de son territoire a ralenti, mais n’a pas complètement stoppé les projets en phase de pré-construction en Afrique subsaharienne, selon un rapport publié le 5 avril par l’ONG Global Energy Monitor.

Le rapport précise que l’Afrique compte des projets de centrales à charbon en phase de pré-construction d’une capacité totale de 9,7 gigawatts (GW), ce qui représente 3% seulement des capacités planifiées à l’échelle mondiale. Ces centrales, qui sont majoritairement de petite taille, sont réparties sur onze pays du continent.

Dans trois pays (Madagascar, Niger et Tanzanie), l’exécution de ces projets dépend cependant du soutien chinois. La réalisation ces projets demeure très hypothétique puisque le développement des capacités au charbon soutenues par la Chine à l’étranger est en diminution.

19% (21 GW) des 108 GW de capacités en pré-construction à l’étranger avec un appui chinois, sous forme de financements ou encore contrats d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (IAC), ont été déjà abandonnés en conformité avec l’engagement annoncé en septembre 2021 par l’empire du Milieu. Près de 40 % des projets de centrales à charbon soutenus par la Chine ont cependant progressé. Pékin a expliqué que ces projets qui continuent à progresser « ne sont pas considérés comme nouveaux, puisqu’ils avaient bouclé leurs schémas de financement ou étaient déjà en construction au moment de l’annonce faite en septembre 2021 ».

Des canaux de financement alternatifs

Bien que le financement international se soit globalement tari, le soutien au charbon peut arriver à travers de multiples canaux comme les institutions financières privées. Conséquence : plusieurs projets de centrales à charbon n’ont pas été abandonnés en Afrique subsaharienne, où 50 GW de capacités sont en opération et près de 10 GW supplémentaires en développement.

En 2021, l’avenir du charbon dans cette région était en mauvaise posture alors que des milliards de dollars de financements climatiques internationaux étaient promis et que plusieurs décisions de compagnies d’arrêter leurs installations au charbon étaient annoncées. Cependant, il est apparu clairement en 2022 que la balance n’a pas encore basculé en faveur des sources alternatives d’énergies renouvelables. D’autant plus que des accords qui n’étaient pas contraignants ont été annulés et des intérêts politiques et économiques puissants ont permis même à des projets non avantageux de se poursuivre.

En Afrique du Sud par exemple, la centrale de Musina-Makhado qui devait être remplacée par des projets solaires fin 2022, semble être à nouveau d’actualité dans le cadre d’un projet de zone économique spéciale. La communauté locale et les activistes environnementaux ont mis en lumière que les mines de charbon proches de cette centrale devaient reprendre la production cette année. Tel est aussi le cas du projet très impopulaire de la centrale de Beifa au Zimbabwe, qui est aussi jumelé avec un projet de mine voisine.

De son côté, la compagnie minière Rio Zimbabwe Ltd (RioZim) s’efforce encore d’obtenir des financements pour la construction de la centrale à charbon de Sengwa (2,8 GW), et le projet reste actif malgré les obstacles.

La capacité du parc mondial a augmenté en 2022

Le rapport souligne d’autre part que des victoires devant les tribunaux et une forte opposition du public ont aussi contribué à freiner certains projets. Il relève également des signes d’espoir dans la région en 2022, avec l’annulation de la centrale de Lamu au Kenya et du projet Mbeya en Tanzanie, tandis que la centrale de Sechaba au Botswana semble aussi à l’arrêt.

Global Energy Monitor indique par ailleurs que près de 26 GW de centrales à charbon ont été arrêtées dans le monde en 2022, mais 45,5 GW d’installations utilisant ce combustible très polluant ont été mises en service dans le même temps, dont 59% en Chine.

Ainsi, la puissance du parc mondial de centrales à charbon a augmenté de 19,5 GW, soit une croissance annuelle d’un peu moins de 1%.

Toutes les régions du monde en dehors de l’Asie Centrale et de la Chine ont aussi vu un déclin ou une stagnation du volume de nouvelles capacités au charbon en phase de pré-construction durant l’année écoulée.

Le total des capacités de production électrique au charbon en développement (en incluant les projets annoncés, en phase d’études, ayant un permis de construire approuvé, ou en phase de construction) tourne autour de 500 GW depuis 2019, une chute significative par rapport aux 1576 GW en développement en 2014. Ce chiffre avait atteint son plus bas niveau en 2021, à 479,4 GW, avant de remonter à 537,1 GW en 2022, ce qui représente une augmentation de 12% due principalement à la Chine.

Source : Agence Ecofin

Gabon : BW Energy annonce l’entrée en production du champ Hibiscus/Ruche de la licence en mer de Dussafu

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Début avril 2023, BW Energy révélait le bouclage des travaux de forage du puits DHIBM-3H, logé sur le périmètre Hibiscus/Ruche de la concession gabonaise en mer de Dussafu. La mise en service du site devait suivre.

La compagnie pétrolière BW Energy a annoncé, lundi 10 avril, qu’elle a lancé la production d’or noir sur le champ pétrolier Hibiscus/Ruche de la licence de Dussafu, située dans les eaux territoriales du Gabon. D’après Carl K. Arnet, le PDG de BW Energy, l’opération « représente la première de plusieurs étapes sur la voie d’une croissance successive de la production au Gabon ».

Selon les détails fournis par la compagnie, le site livre une production initiale constante d’environ 6 000 b/j. Un total qui, d’après les prévisions, pourrait atteindre un plateau d’au moins 30 000 b/j d’ici 2024, une fois les travaux relatifs à la phase 1 du plan de développement du périmètre, achevés. Dans le cadre de ce dernier, il est notamment prévu la poursuite de la campagne de forage, lancée sur le champ, en début d’année avec 6 nouveaux puits.

« Notre priorité est maintenant d’achever les activités de démarrage et de stabiliser la production du puits DHIBM-3H. En parallèle, les travaux progressent vers le démarrage du nouveau compresseur de gas-lift pour soutenir la production des six puits existants de Tortue, tout en avançant dans le forage des prochains puits de production d’Hibiscus/Ruche comme prévu », a déclaré Carl K. Arnet, le PDG de BW Energy.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Le prix du cuivre en baisse, sous la pression d’un dollar plus fort

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Le prix du cuivre a chuté lundi alors qu’un dollar plus fort a limité les gains.

Les données sur l’emploi aux États-Unis ont souligné vendredi un marché du travail tendu, renforçant les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale augmentera à nouveau les taux d’intérêt lors de sa réunion du mois prochain.

Les données de février ont été révisées pour montrer que 326 000 emplois ont été ajoutés au lieu de 311 000 comme indiqué précédemment.

Le cuivre pour livraison en mai sur le marché Comex de New York a touché 3,97 $ la livre (8 734 $ la tonne), en baisse de 1,1 % par rapport à la clôture de vendredi.

Le contrat de cuivre le plus échangé en mai sur le Shanghai Futures Exchange a augmenté de 0,22 % à 68 740 yuans (10 000,73 $) la tonne.

(Avec des fichiers de Reuters)

Source : mining.com

Le magnat minier de Teck se tient entre Glencore et le méga-accord

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Le sort du plus gros contrat minier en plus d’une décennie est entre les mains d’un magnat canadien qui a bâti une fortune sur le cuivre et le charbon.

Norman Keevil Jr., 85 ans, est l’actionnaire majoritaire de Teck Resources Ltd., une société minière qu’il a fondée avec son père il y a près de six décennies. Aujourd’hui, l’entreprise basée à Vancouver produit du cuivre et du zinc à partir d’une poignée de mines dispersées à travers les Amériques, et du charbon sidérurgique à partir d’opérations lucratives au Canada.
Le magnat de Teck Mining se tient entre Glencore et Mega Deal

L’intérêt de Glencore ne garantit pas qu’un accord soit conclu. Le contrôle de la famille Keevil sur Teck par le biais d’actions avec droit de vote a longtemps isolé l’entreprise des prises de contrôle. Alors que les producteurs de métaux canadiens comme Falconbridge Ltée, Inco Ltée et Alcan Inc. sont tombés aux mains d’entreprises étrangères au début des années 2000, la poigne de fer de la famille a permis à Teck de rester indépendante. Même maintenant, Keevil montre peu d’intérêt à vendre l’entreprise qu’il a mis des décennies à bâtir.

« Il est comme le dernier d’une génération de constructeurs de mines au Canada », a déclaré Pierre Gratton, président de l’Association minière du Canada. “Vous pensez à toutes ces personnes qui ont bâti les plus grandes sociétés minières du Canada, et Norm est le dernier à rester.”

Keevil est né à Cambridge, Massachusetts en 1938 et a passé la majeure partie de son enfance dans la nature sauvage du nord de l’Ontario. Son père, diplômé de l’Université de Harvard devenu prospecteur, a abandonné le milieu universitaire dans les années 1950 pour développer un petit gisement de cuivre près d’une colonie éloignée nommée Teck Township, à environ 600 kilomètres (375 milles) au nord de Toronto.

“Reposez-vous sur vos minerais”

La mine est devenue une entreprise familiale et Keevil a rejoint l’entreprise de son père après avoir obtenu un doctorat en géologie de l’Université de Californie à Berkeley au début des années 1960. Dans un mémoire de 2017, Never Rest on Your Ores: Building a Mining Company, One Stone at a Time , Keevil se souvient avoir assisté aux réunions mensuelles du conseil d’administration dans une cabane en rondins sur une île en face de la mine.

“Norm et son père ont vraiment lancé l’entreprise à partir de la base, sans rien”, a déclaré Edward Thompson, 87 ans, qui s’est lié d’amitié avec Keevil à l’université et est devenu l’un des premiers dirigeants de Teck.

Keevil partageait le penchant de son père pour les paris commerciaux à enjeux élevés, et lorsque Keevil a pris ses fonctions de PDG en 1982, il a procédé à une vague d’acquisitions qui ont rapporté à l’entreprise certaines de ses opérations de métaux de base les plus lucratives. Au plus fort du choc pétrolier des années 1980, il a beaucoup emprunté pour financer des projets pétroliers et houillers dans les provinces de l’ouest du Canada. Plus tard, il a cherché le soutien d’investisseurs japonais et chinois pour se lancer dans des entreprises minières coûteuses plus au nord.

Keevil ne possédait pas la bravade typique des dirigeants miniers de l’époque, a déclaré Thompson, le qualifiant d ‘”agressif dans les affaires, mais assez doux – presque timide”.

“Quand nous sommes ensemble, j’ai parfois du mal à l’entendre parce qu’il parle si doucement”, a-t-il déclaré.

Pourtant, Keevil mâchait rarement ses mots en matière d’affaires. Au cours de la bataille pour acquérir Inco en 2006 – qui a attiré des offres d’entreprises étrangères ainsi que de Teck – Keevil a déclaré que son PDG “avait vendu le Canada à ses propres fins”.

Aujourd’hui, Keevil vit en Colombie-Britannique et s’est largement retiré de la vie publique. Il occupe une place au Temple de la renommée du secteur minier canadien et a des départements qui portent son nom à l’Université de Toronto et à l’Université de la Colombie-Britannique. Keevil n’a pas répondu aux demandes de commentaires de Bloomberg .

Après la proposition de Glencore, Keevil – qui occupe un poste honorifique de président émérite de Teck – a publié une brève déclaration le 3 avril : « Je soutiens sans équivoque la décision du conseil de rejeter l’offre non sollicitée de Glencore d’acquérir Teck. Ce n’est pas le moment d’explorer une transaction de cette nature.

Teck a été protégé de telles prises de contrôle grâce au choix inhabituel de la famille Keevil en 1969 de séparer les actions de la société en deux classes, l’une ayant plus de pouvoir que l’autre. Par l’intermédiaire d’une société de portefeuille appelée Temagami Mining Co., la famille détient la majorité des actions de catégorie A, chacune donnant droit à 100 voix, tandis que le public détient des actions de catégorie B, qui comportent une voix.

“Sans la protection de notre structure à double action, Teck aurait été englouti”, a écrit Keevil dans ses mémoires. “Nous aurions pu être la cible d’une prise de contrôle opportuniste et un champion minier canadien de longue date perdu entre des mains étrangères.”

Les documents d’entreprise publiés le 3 avril ont montré que les membres du conseil d’administration de Teck avaient entamé des pourparlers avec Keevil il y a un an pour envisager d’effondrer la structure des actions, citant l’agitation croissante des investisseurs. Keevil et le conseil d’administration ont passé environ quatre mois à négocier avant de parvenir à un accord en janvier.

Cet accord, qui nécessite l’approbation des actionnaires lors d’un vote le 26 avril, donnerait aux Keevil six ans de plus de contrôle sur une entreprise qu’ils ont si soigneusement gardée.

“C’est comme donner votre bébé”, a déclaré Thompson. “Il est difficile de voir quelque chose que vous avez passé toute votre vie à créer disparaître.”

(Par Jacob Lorinc)

Source : mining.com

La production d’Endeavour Silver en hausse de 18 % au premier trimestre

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Le mineur de métaux précieux Endeavour Silver (TSX : EDR) (NYSE : EXK) a publié lundi les résultats de production du premier trimestre montrant une augmentation de 18 % de la production d’équivalent argent pour les trois mois jusqu’au 31 mars, par rapport au même trimestre l’an dernier.

Le mineur canadien a déclaré avoir produit 1 623 545 onces d’argent et 9 342 onces d’or, pour une production équivalente en argent de 2,4 millions d’onces, contre 1 314 955 onces d’argent et 8 695 onces d’or produites au premier trimestre 2022.
Endeavour Silver a noté que la production d’onces d’argent payables avait bondi de 23 % par rapport à l’année dernière, principalement grâce à une augmentation de 27 % de la production d’argent de sa mine phare Guanacevi, à Durango, au Mexique, ainsi qu’à un bond de 1 % à la mine Bolañitos, aussi au Mexique.

Le gain de 7 % de la production d’or a été attribué à une augmentation de 20 % de la production d’or à Guanacevi, tandis que la production d’or à Bolañitos a chuté de 1 %.

Endeavour a réitéré son intention de prendre prochainement une décision formelle concernant la construction du projet Terronera dans l’État de Jalisco, sous réserve de la réalisation d’un montage financier et de la réception de permis modifiés supplémentaires.

Une étude de faisabilité de 2021 sur Terronera, qu’Endeavour considère comme son prochain actif principal, a soutenu une exploitation minière souterraine d’argent et d’or à haute teneur, produisant en moyenne 3,3 millions d’onces payables. argent et 32 ​​874 onces payables. d’or par an sur une durée de vie de 12 ans.

Source : mining.com

Le prix du minerai de fer tombe au plus bas en 3 mois en raison de la faiblesse de la demande d’acier

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Les prix du minerai de fer ont reculé jeudi sur les données décevantes de la demande d’acier en provenance de Chine.

La production de produits en acier pour la construction, y compris les barres d’armature et le fil machine, a diminué de 1,04 % d’une semaine sur l’autre à 4,23 millions de tonnes au cours de la semaine du 6 avril, tandis que la demande apparente pour les deux a chuté de 6,7 % d’une semaine sur l’autre pour atteindre 4,36 millions de tonnes sur la même période, selon les données du cabinet de conseil Mysteel.

Le contrat à terme sur le minerai de fer le plus négocié en septembre sur le Dalian Commodity Exchange (DCE) a terminé la journée en baisse de 1% à un creux de deux semaines de 793 yuans (115,35 $) la tonne.

La Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme (NDRC) a déclaré mardi qu’elle renforcerait la surveillance des marchés du minerai de fer et a exhorté les sociétés de contrats à terme à ne pas exagérer délibérément les hausses de prix.

Le marché chinois était fermé mercredi pour un jour férié.

“Ce qui compte le plus, c’est la performance réelle de la demande (d’acier) pour le moment. Si la demande ne pouvait pas augmenter conformément aux attentes, les prix (du minerai de fer) pourraient subir une pression supplémentaire », a déclaré un analyste du minerai de fer basé à Shanghai.

“La demande (d’acier) a récemment été relativement faible tandis que la production a plané à un niveau élevé, mettant les prix sous pression à la baisse”, ont déclaré les analystes d’Everbright Futures dans une note.

(1 $ = 6,8749 yuan chinois)

(Avec des fichiers de Reuters)

Source : mining.com

Cinq graphiques clés à surveiller dans les matières premières mondiales cette semaine

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Il y aura beaucoup de nouvelles données à digérer pour le marché pétrolier alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et l’Agence internationale de l’énergie publient toutes deux leurs rapports mensuels sur le marché plus tard cette semaine, quelques jours après que l’US Energy Information Administration a publié son rapport sur l’énergie à court terme . Perspectives . Pendant ce temps, les négociants en or observeront l’assaut du métal précieux de son sommet d’août 2020 de 2 075,47 $ l’once prendre une pause. Voici cinq graphiques notables à surveiller dans les matières premières mondiales.

Or

L’or au comptant est sur une déchirure, dépassant les 2 000 $ l’once au milieu d’une crise bancaire et d’incertitude économique, mais le rallye s’essouffle. Alors que le lingot, le refuge de choix en période d’incertitude, a terminé la semaine dernière à moins de 70 $ de son record, il est tombé sous le jalon du chiffre rond lundi après avoir approché deux extrêmes techniques : la bande supérieure de son enveloppe commerciale (une mesure construit autour de moyennes mobiles des prix) et le niveau 70 de son indice de force relative sur 14 jours. Les violations des deux peuvent souvent signaler à certains commerçants qu’un renversement est en magasin

Huile

Les prix du pétrole profitent des inquiétudes renouvelées concernant un resserrement du marché, en particulier après la décision surprise de l’OPEP+ de réduire de plus d’un million de barils la production quotidienne à partir de mai. Les rapports de cette semaine de l’OPEP, de l’AIE et de l’EIA éclaireront davantage la situation de l’offre, de nouvelles réductions des stocks soutenant probablement les gains de prix. Combinée à un contexte d’incertitude économique mondiale et de questions sur la trajectoire des hausses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale, une volatilité à court terme peut également être attendue.

Exploitation minière

Le temps presse pour Glencore Plc de convaincre les investisseurs de Teck Resources Ltd. de rejeter les projets de la société de scinder ses activités de charbon et de métaux lors d’un vote le 26 avril, maintenant en vie la tentative de rachat de 23 milliards de dollars du mineur suisse. Glencore aurait encore besoin de convaincre la direction et les actionnaires de Teck pour décrocher la deuxième plus grande acquisition minière au Canada, où certaines des plus importantes transactions au monde se sont déroulées au cours des deux dernières décennies. De nombreux producteurs canadiens de métaux de premier plan ont disparu au fil des ans grâce à des prises de contrôle nationales et étrangères, laissant le pays avec peu de champions miniers restants sur la scène mondiale. Le chef de la direction de Teck, Jonathan Price, a qualifié la proposition de Glencore de ” non-démarrant “ lors d’un appel lundi avec des investisseurs.

Émissions

L’administration Biden devrait proposer cette semaine les mesures de réduction les plus strictes de la pollution des voitures et des camions légers neufs, tout en s’arrêtant avant d’imposer des véhicules électriques à zéro émission ou d’interdire la vente de modèles conventionnels à essence. Les normes, qui seront publiées mercredi par l’Agence américaine de protection de l’environnement, sont susceptibles de régir les émissions d’échappement des années modèles de véhicules 2027-2032, selon des personnes informées des éléments du plan. Alors que l’adoption des véhicules électriques devrait se développer, selon les données de BloombergNEF , la croissance pourrait être limitée à court terme par les exigences à venir régissant ce que les consommateurs sont éligibles pour réclamer des crédits d’impôt de la loi sur la réduction de l’inflation pouvant atteindre 7 500 $ par véhicule.

GNL

Les plus grands acheteurs mondiaux de gaz naturel liquéfié en Asie du Nord-Est et en Europe ont récemment manifesté moins d’intérêt pour l’achat de cargaisons ponctuelles de carburant, car un hiver plus doux a laissé des stocks excédentaires disponibles. Cela laisse les pays émergents avec une gamme d’expéditions de gaz sur-refroidi pour répondre à la demande de production d’électricité. Les importations combinées de l’Inde, de la Thaïlande et de l’Amérique latine ont bondi à 3,76 millions de tonnes le mois dernier, le niveau le plus élevé depuis août. L’augmentation des flux peut soulager les citoyens et stimuler la croissance économique. Ces pays ont freiné leurs achats lorsque les prix du GNL ont augmenté l’année dernière, entraînant dans certains cas des pannes d’électricité et un rationnement de l’électricité.

(Par Sophie Caronello, avec l’aide de Doug Alexander, Jennifer A. Dlouhy, Ann Koh et Corey Cantor)

Source : mining.com