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Le Malawi n’est pas cité parmi les grands pays miniers africains, malgré l’importance et la diversité des ressources de son sous-sol. Engagé depuis quelques années dans l’émergence d’un secteur minier prospère, le gouvernement veut assainir le cadre réglementaire.

Au Malawi, le gouvernement a transmis à l’Assemblée nationale, début avril, un projet de loi sur les Mines et Minéraux, destiné à abroger le précédent code minier de 2019. Le changement majeur de ce texte est la création d’une autorité de régulation à qui seront confiées « toutes les fonctions réglementaires » du ministère des Mines, explique Andrew Mkonda-Banda, porte-parole du ministère cité par le média local Nyasa Times.

Concrètement, ce nouvel organisme sera chargé de l’octroi des licences minières, de l’inspection des activités minières et jouera un rôle de conseiller auprès du ministre des Mines sur la politique de développement du secteur. « Avec cette évolution, toutes les questions politiques seront séparées des questions réglementaires […]. L’objectif est de parvenir à la transparence et à la responsabilité », ajoute le porte-parole.

Il faut noter que ce projet de loi est le dernier acte en date du gouvernement en vue d’assurer le développement du secteur minier local, responsable d’à peine 1 % du PIB actuellement, mais qui devrait devenir un moteur de l’économie nationale dans quelques années. Plusieurs projets miniers sont en effet à différents stades de développement, notamment la future première mine de niobium d’Afrique à Kanyika, ou encore les divers projets de graphite et de terres rares, des produits indispensables à la transition énergétique avec une demande en hausse.

Source : Agence Ecofin

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