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Le ministère indonésien des Mines s’efforce d’approuver davantage de quotas de nickel et d’étain

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Le ministère indonésien tente de remédier aux retards dans l’approbation de nouveaux quotas de volume minier, a déclaré lundi un responsable du ministère de l’Énergie et des Ressources minérales.

Le ministère a déjà approuvé des quotas, connus sous l’acronyme indonésien RKAB, pour 145 millions de tonnes de minerai de nickel et 14 millions de tonnes de bauxite, a déclaré Tri Winarno, directeur du développement des activités minières au ministère, ajoutant que l’accent est actuellement mis sur RKAB. autorisations pour l’exploitation minière du nickel et de l’étain.

Cette année, l’Indonésie a prolongé la validité du RKAB de un an à trois ans afin de réduire la fréquence à laquelle les entreprises doivent demander les quotas, mais Tri a précisé que les volumes approuvés jusqu’à présent ne concernent que 2024.

« Ce (volume) est pour cette année. Nous continuons d’accélérer le processus d’approbation », a-t-il déclaré.

Tri n’a pas précisé combien d’entreprises ont obtenu les approbations RKAB.

Les mineurs et les fonderies ont été préoccupés par les retards dans les approbations, sans lesquelles ils ne peuvent pas mener leurs activités minières.

En janvier, les exportations de produits indonésiens en étain ont chuté de 99 % en raison du retard.

Tri a déclaré que le plus grand mineur d’étain d’Indonésie, PT Timah, société contrôlée par l’État, a obtenu ses quotas miniers, ainsi qu’un certain nombre de sociétés privées d’étain.

(Par Bernadette Christina Munthe et Fransiska Nangoy ; édité par Martin Petty et Christian Schmollinger)

Source : Agence Ecofin

Les importations d’or de la Chine en janvier via Hong Kong atteignent leur plus haut niveau depuis 6 ans dans un esprit de fête

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Les importations mensuelles nettes d’or de la Chine via Hong Kong ont bondi de 51 % en janvier pour atteindre leur plus haut niveau depuis mi-2018, ont montré mardi des données officielles, alors que les clients ont amassé le métal précieux en préparation pour le festival du Nouvel An lunaire.

« Alors que les actifs locaux, notamment les actions et l’immobilier, ont enregistré de faibles performances, les fortes performances du prix de l’or en RMB au cours des derniers mois ont attiré les investisseurs à la recherche d’actifs refuges », a déclaré le World Gold Council dans une note ce mois-ci.

« Et cela a conduit à une popularité continue des lingots et des pièces d’or, ce qui a entraîné un réapprovisionnement dynamique des fabricants et des banques commerciales pour les vacances du Nouvel An chinois », a déclaré le WGC, ajoutant que la demande d’or en gros a connu un mois de janvier le plus fort jamais enregistré.

Les importations nettes du principal consommateur d’or au monde se sont élevées à 76,248 tonnes métriques en janvier, contre 50,381 tonnes en décembre, selon les données du Département du recensement et des statistiques de Hong Kong.

Les importations totales d’or via Hong Kong, qui incluent les réexportations, ont bondi de 37% à 81 967 tonnes.

Les données de Hong Kong pourraient ne pas fournir une image complète des achats chinois, car l’or est également importé via Shanghai et Pékin.

La Banque populaire de Chine contrôle la quantité d’or entrant dans le pays via des quotas accordés aux banques commerciales.

La Chine détenait 72,19 millions d’onces troy d’or fin fin janvier, prolongeant ainsi sa frénésie d’achats amorcée en novembre 2022.

Le réapprovisionnement en Chine avant les vacances du Nouvel An lunaire a enregistré une demande de gros record de 271 tonnes en janvier, ont écrit les analystes d’ANZ dans une note, ajoutant que la prime au comptant de l’or en Chine suggère une demande physique saine.

Le mois dernier, les négociants chinois ont vendu de l’or à des primes allant jusqu’à 57 dollars l’once par rapport aux prix au comptant de référence mondiaux.

« Je ne pense pas que cela soit uniquement lié au Nouvel An chinois », a déclaré l’analyste indépendant Ross Norman.

« Il s’agit de quelque chose de plus vaste… car il y a une dimension supplémentaire active, à savoir l’état préoccupant du marché boursier chinois et les pertes dans le secteur immobilier. »

(Par Swati Verma et Ashitha Shivaprasad ; édité par Louise Heavens et David Evans)

Source : Agence Ecofin

Le Marocain Cimaf évalue à plus de 147,1 millions $ la construction de sa 3ᵉ usine de clinker au Gabon

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Ce projet permettrait à Cimaf de réduire ses dépenses d’importation en clinker, d’atteindre une production annuelle d’un million de tonnes de ciment et générer environ 2000 emplois directs et indirects.

Pour la construction d’une nouvelle unité de broyage de clinker au Gabon, la société Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon), filiale locale du groupe marocain Ciments de l’Atlas (Cimat), évalue le coût du projet à 89 milliards de FCFA (147,1 millions $ à la valeur actuelle du dollar). Ce chiffre a été communiqué par Janah Idrissi El Mehdi, directeur général de Cimaf Gabon, au cours d’une récente visite du ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette, au siège de cimentier.

« Aujourd’hui on importe à peu près 30 millions d’euros de clinker. L’idée derrière cet investissement, c’est de pouvoir valoriser le tissu industriel local et permettre en parallèle une création d’emplois à la clé, de l’ordre de 1 500 emplois sur la phase projet, et puis après l’équivalent de 500 emplois en phase d’exploitation. Et aussi en parallèle une stabilisation du prix du ciment », a déclaré le patron de Cimaf Gabon.

Avec cette usine qui sera installée à Meba, dans la province de l’Estuaire au Gabon, Cimaf ambitionne d’atteindre un niveau de production équivalent à un million de tonnes de ciment par an. La société marocaine produit actuellement 850 000 tonnes de ciment au Gabon, pour une demande locale annuelle estimée à 600 000 tonnes.

« La Cimaf a fait un investissement qui assure initialement la production de 500 000 tonnes, s’est ensuivi une extension de 350 000 tonnes qui portent notre production annuelle à 850 000 tonnes et qui permet de répondre aux besoins du marché et de s’inscrire aussi dans l’engagement que nous avons eu avec les autorités», détaille Janah Idrissi El Mehdi.

Cependant, selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, l’indice de production du ciment a reculé de 14% au cours du troisième trimestre 2023, par rapport au second trimestre. Une contreperformance qui s’explique par le ralentissement de l’activité des BTP. Car, malgré la période favorable (saison sèche), l’organisation des élections générales a entraîné un report des investissements des ménages.

Sandrine Gaingne, Le Nouveau Gabon

Source : Agence Ecofin

Gouvernance minière : « La divulgation des contrats n’est pas une faveur, c’est une exigence » (Dr Charles Mvongo)

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Au Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) tenu à Cotonou du 22 au 24 février 2024, dirigeants, experts et autres acteurs ont discuté de plusieurs questions ayant rapport aux stratégies de mutualisation pour la création de valeur ajoutée dans les des secteurs extractifs d’Afrique de l’Ouest. Parmi ces questions se trouve la problématique de la bonne gouvernance, cruciale pour une meilleure prise en compte des préoccupations liées à la préservation environnementale, l’équité sociale et l’inclusion de genre dans les industries géo-extractives. Dans un entretien accordé à Agence Ecofin en marge de cet événement, Dr Charles Mvongo, expert en bonne gouvernance et stratégies de développement des ressources extractives, donne son point de vue sur cette thématique.

Agence Ecofin : Vous interveniez tantôt dans un panel où il était question de bonne gouvernance, considérations environnementales, sociales et genre dans les industries géo-extractives. Comment définissez-vous la bonne gouvernance ?

Charles Mvongo : Je crois que la bonne gouvernance est ce modèle de gestion responsable des ressources avec la participation inclusive de tous les acteurs concernés et qui permet de rentabiliser à travers la maximisation des intérêts, la stabilité des recettes, et une efficacité administrative concrète.

« Je reste optimiste et je crois que d’ici quelques années, on pourra se retrouver avec des systèmes de gestion de nos ressources naturelles qui prennent en compte la participation effective de tous les acteurs. »

Et quand on parle d’acteurs, la société civile ne doit pas être exclue. Parmi les acteurs, nous avons l’État, qui est détenteur de la ressource dans le cadre de la législation minière des pays de la CEDEAO. Nous avons les industriels, nous avons les banques, nous avons les populations, qui sont sur les sites à exploiter, nous avons les syndicats, toujours dans la société civile nous avons les journalistes que vous êtes, nous avons les partis politiques, nous avons une longue liste d’acteurs qui doivent être impliqués de manière effective, dans la gestion de ces ressources.

Maintenant, il est clair que cela n’est pas effectif dans nos États à 100 %, parce que c’est une exigence qui est en train d’être davantage mise en place et qui se fait de manière progressive. Donc, je reste optimiste et je crois que d’ici quelques années, on pourra se retrouver avec des systèmes de gestion de nos ressources naturelles qui prennent en compte la participation effective de tous les acteurs.

AE : Vous évoquiez un certain nombre de solutions, parmi lesquelles un meilleur contrôle des activités et engagements des compagnies qui viennent exploiter les ressources minérales des pays africains, ainsi qu’un système de sanctions plus efficaces. Pouvez-vous mieux nous expliquer cet aspect contrôle ?

CM : J’ai dit dans mon intervention que le contrôle doit être une activité prise réellement au sérieux par nos États parce que c’est le contrôle qui nous permet d’assurer, de veiller à ce que les conditions d’exploitation, et les processus d’exploitation utilisés par les partenaires industriels soient les processus les moins polluants pour notre écosystème.

Et pour cela, la sanction ici est un peu comme on dit la peur du gendarme, la sanction ici ne doit pas être une sanction approximative ou alors une sanction de plaisanterie, qui ne soit pas capable en cas d’utilisation de mauvais process, d’impacter ces firmes et de les obliger à répondre aux différents risques qui pourraient s’en suivre. Donc les sanctions doivent être déterminées en fonction de la hauteur des risques qui peuvent s’en suivre et les contraventions ou les condamnations qui suivront permettront effectivement de pouvoir pallier les différents dégâts qui auront été causés par les mauvaises méthodes d’exploitation.

« Le contrôle, ça commence bien avant la mine et au début de la mine jusqu’à la fin. Donc c’est une activité à prendre vraiment très au sérieux, ce qui peut révolutionner même le développement, et l’émergence de nos États. »

Et on ne peut bien contrôler que ce que l’on connaît, ce que l’on maîtrise. Il faut d’abord avoir la maîtrise de la ressource, il faut avoir des acteurs vraiment outillés pour l’activité de contrôle parce que le contrôle, ça commence bien avant la mine et au début de la mine jusqu’à la fin. Donc c’est une activité à prendre vraiment très au sérieux, ce qui peut révolutionner même le développement, et l’émergence de nos États.

AE : En parlant justement des dégâts, à Agence Ecofin nous avons produit un rapport qui portait sur comment les pays africains peuvent tirer profit des fermetures et réhabilitation de sites miniers en fin de vie. Dans votre intervention, vous évoquiez votre expérience dans la réhabilitation d’un site minier en Roumanie, pouvez-vous nous la raconter et nous dire quels enseignements les pays africains peuvent en tirer, même si les contextes sont différents ?

CM : L’expérience en Roumanie qui est allée de 2016 à 2020 consistait à mettre sur pied une stratégie qui permettrait de donner une nouvelle vie à un site minier abandonné. Comme je le dis, après la fermeture et la réhabilitation, qu’est-ce qu’on fait du site ? Qu’est-ce qu’on fait des acteurs ? La réhabilitation c’est ramener le site dans les conditions les plus proches de celles d’avant l’exploitation. Une fois qu’on l’a fait, qu’est-ce qui vient après ?

Donc, au niveau de la Roumanie, j’ai pu développer une stratégie qui consistait à pouvoir exploiter les eaux des mines qui sont remontées dans les galeries fermées. Et ces eaux ont absorbé la chaleur des galeries. Cette chaleur qui tournait autour de 8 à 10 degrés est largement suffisante pour être stockée dans les accumulateurs d’énergie et propulsée, transformée pour pouvoir produire le chauffage en période hivernale et le froid en période d’été.

« L’activité de reconversion ne se pense pas après l’activité minière. L’activité de reconversion se conçoit avant le démarrage de l’activité minière, en fonction de la typologie du gisement qui sera exploité. »

De même, dans le domaine agricole, cela peut être utilisé, pour construire des encas de stockage, des produits post-récoltes, et ça marche. Donc aujourd’hui, on a pu transformer l’ancien site minier en centrale géothermique. Voilà un peu ce que l’on peut dire. Aujourd’hui, les gens qui travaillaient dans les mines se retrouvent en train de travailler dans le secteur énergétique. Vous voyez ce que ça veut dire ?

En Afrique, alors qu’on cherche à mettre l’accent sur le développement minier, il faut savoir que l’activité de reconversion ne se pense pas après l’activité minière. L’activité de reconversion se conçoit avant le démarrage de l’activité minière, en fonction de la typologie du gisement qui sera exploité. Et c’est l’exploitation de ce gisement-là qui doit pouvoir générer des fonds qui permettront de préparer l’activité de reconversion après fermeture et réhabilitation du site minier.

AE : Dans le contexte même de cette conférence de la CEDEAO, vous présentiez votre théorie des 4C, qui peut, selon vous, permettre aux pays de la communauté de se mettre ensemble pour des actions concrètes. Pouvez-vous nous l’expliquer ?

Après moult analyses, moult constats, et de mon expérience personnelle au niveau africain, je remarque que nous avons beaucoup de difficultés à pouvoir nous mettre ensemble de manière concrète pour pouvoir faire des actions communes. Et dans le cadre de l’exploitation minière au sein de la CEDEAO, je peux évoquer l’exemple des tensions de haut niveau qui existent et qui ne datent pas forcément d’aujourd’hui. On ne peut pas décider de se mettre ensemble si on ne se fait pas confiance. Il faut vraiment se faire confiance pour pouvoir mutualiser les efforts et aller dans le même sens. Le premier C, c’est confiance. Et le deuxième, c’est contrôle, que j’évoquais tantôt. Le troisième, c’est compétence. On ne peut pas mener une activité si on n’est pas compétent. Et la compétence se crée. Il faut former. Si on ne peut pas former, on peut faire former. La ressource humaine doit être capable de mener à bien ce vaste projet qui consiste à développer le secteur minier en Afrique. Et puis, comme je l’ai dit, une fois qu’on a la confiance, on a la capacité et les outils qui nous permettent de faire un bon contrôle, la ressource humaine qu’il faut, on peut amplifier la coopération au niveau régional, au niveau continental. Et puis, pourquoi pas la coopération au-delà du continent avec les autres acteurs et partenaires.

AE : En parlant de bonne gouvernance des industries extractives sur le continent, un point crucial pour lequel militent plusieurs ONG et initiatives internationales comme l’ITIE, le NRGI etc., est l’aspect divulgation des contrats. Pourquoi est-ce si important ?

CM : La divulgation des contrats, ça ne se négocie normalement pas, c’est une exigence. Et il n’y a pas que les contrats. Il faut divulguer les informations réelles sur la ressource. Il faut divulguer les informations réelles sur la collecte de recettes. Il faut donner les informations exactes. Il faut divulguer les informations sur les dépenses qui sont faites.

Il faut être vraiment transparent à tous les niveaux de la chaîne. Ce n’est pas une faveur, c’est une exigence. Et l’ITIE dont vous parlez est l’un des promoteurs de cette exigence-là. Parce que pour l’ITIE, la ressource appartient aux citoyens, mais les citoyens sont membres d’un État, il n’y a pas d’État sans citoyen, n’est-ce pas ? Et pour cela, il faut avoir un modèle de gestion responsable, participatif et transparent. La CEDEAO ne peut que s’inscrire dans ce canevas-là, parce que c’est par là aussi que l’on implémente les outils de performance pour la bonne gouvernance dans le cadre des ressources extractives.

Propos recueillis par Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Sénégal : l’investissement d’Endeavour dans l’exploration de l’or devrait augmenter de 10 % en 2024

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En Afrique de l’Ouest, Endeavour Mining exploite actuellement quatre mines d’or, dont Sabodala-Massawa au Sénégal. En 2022, elle a consacré 50 millions de dollars pour l’exploration sur ses quatre actifs, y compris 19 millions de dollars sur sa mine sénégalaise.

Au Sénégal, Endeavour Mining devrait consacrer 21 millions de dollars à l’exploration sur la plus grande mine d’or du pays, Sabodala-Massawa, en 2024. C’est ce que rapporte la compagnie dans un communiqué du 27 février relatif aux travaux d’agrandissement de l’actif.

Cet investissement est en hausse de 10,5 % par rapport aux dépenses d’exploration de 2022 et représente, selon la compagnie, le plus gros budget prévu pour ses opérations cette année (31 % du total).

En dehors du Sénégal, Endeavour est en effet active sur deux mines d’or au Burkina Faso et une en Côte d’Ivoire. Les fonds permettront d’accroitre les ressources exploitables à Sabodala-Massawa, dans le cadre d’un programme quinquennal visant à découvrir 2,3 à 2,7 millions d’onces supplémentaires de ressources indiquées à la mine d’ici fin 2025.

En ce qui concerne l’agrandissement de la mine, les travaux lancés en 2022 affichent un taux d’exécution de 91 %. Endeavour a annoncé ce mardi le démarrage du processus de mise en service de la nouvelle usine de traitement qui devrait ajouter annuellement 194 000 onces à la production d’or de Sabodala-Massawa.

Conformément au calendrier, la première coulée d’or à la nouvelle usine est attendue au deuxième trimestre 2024, précisément en mai prochain. Grâce au succès de ce projet, Endeavour Mining vise une production d’or de 360 à 400 000 onces à Sabodala-Massawa en 2024, et plus de 400 000 onces dès 2025. Ce serait une hausse nette par rapport aux 294 000 onces livrées par la mine en 2023.

Notons que la hausse de la production à Sabodala-Massawa peut améliorer les revenus que l’État sénégalais tire du secteur minier, dominé par l’exploitation de l’or. Selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, le métal jaune est en effet le premier produit minier d’exportation avec 540,5 milliards FCFA de revenus en 2022, soit 39 % du total des exportations minières. D’une manière générale, le secteur extractif sénégalais a représenté 4,5 % du PIB, 6,85 % des recettes de l’État et 32,16 % des exportations en 2022, d’après la même source.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Zambie : le britannique Tertiary obtient 90 % dans deux licences d’exploration de cuivre

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La Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre, avec environ 700 000 tonnes attendues en 2023. Le pays veut plus que tripler ce chiffre d’ici 2030 et pourrait compter sur la contribution de certains projets pilotés par la société britannique Tertiary Minerals.

Tertiary Minerals est libérée de l’obligation d’effectuer des dépenses prédéfinies avant d’obtenir des participations dans deux licences de cuivre en Zambie. Dans un communiqué publié le 26 février, la société britannique indique détenir désormais 90 % d’intérêts dans les licences Mukai et Mushima North, grâce à un accord avec leur propriétaire initial.

Tertiary est en effet en partenariat avec la société zambienne Mwashia Resources sur des licences de cuivre et, en novembre 2022, a acquis 90 % d’intérêts dans la licence Jacks. Une nouvelle société est désormais créée pour rassembler les licences Jacks, Mukai et Mushima North sous une même entité. La société sera contrôlée à 90 % par une filiale locale de Tertiary et à 10 % par Mwashia. Les dépenses liées à la participation de 10 % de Mwashia seront assurées par Tertiary qui se fera rembourser une fois que les projets généreront des bénéfices.

« Ce nouvel accord simplifie la structure de notre entreprise en Zambie, fait progresser notre participation de 90 % dans les trois permis et crée un véhicule qui permettra aux partenaires de mieux envisager les approches de coentreprise de la part de tiers sur les permis », explique Patrick Cheetham, président exécutif de Tertiary.

Pour rappel, la Zambie cherche à plus que tripler sa production annuelle de cuivre d’ici 2030, à 3 millions de tonnes. Alors que le gouvernement compte surtout sur la réhabilitation et l’agrandissement de mines déjà existantes, de potentielles découvertes de cuivre sur les différents projets explorés dans le pays augmentent les chances d’atteindre cet objectif. Les projets de Tertiary Minerals s’inscrivent dans cette perspective.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : une société basée à Hong Kong investit dans l’exploration de l’or

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Le Burkina Faso est l’un des plus grands producteurs africains d’or. Alors que les problèmes sécuritaires ont poussé certains investisseurs à suspendre ou ralentir le développement de leurs projets, d’autres acteurs continuent de s’intéresser à l’immense potentiel aurifère du pays.

La société Riverstone Resources basée à Hong Kong fournira des équipements pour des opérations d’exploration alluviale de l’or au Burkina Faso. Cette mission s’inscrit dans le cadre d’un partenariat annoncé le 27 février par le britannique Red Rock Resources, qui précise que les travaux seront menés sur ses projets aurifères Bilbale et Boulon dans le pays.

Red Rock et Riverstone mèneront ensemble un programme d’essai dont l’objectif sera d’établir la teneur en or de minerais provenant de différentes parties des permis. Alors que les travaux seront d’abord menés à titre expérimental, dans les limites des exigences contenues dans les permis d’exploration, Red Rock envisage de soumettre une demande d’obtention de permis pour produire de l’or. Les résultats de ces travaux permettront à la société de définir les termes de sa collaboration future avec Riverstone.

« Riverstone et nous-mêmes pensons que le [projet alluvial] a le potentiel de s’étendre rapidement, et nous chercherons à le prouver au cours de la phase actuelle d’exploration. L’expérience de leur personnel dans le domaine des gisements alluviaux devrait compléter nos capacités », a expliqué Andrew Bell, président de Red Rock.

Pour rappel, les projets Bilbale et Boulon couvrent 348 km² de terrains aurifères dans le sud-ouest du Burkina Faso. Ils sont contrôlés par Faso Greenstone Resources, filiale à 100 % de Red Rock Resources.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore élargit sa présence sur l’or avec l’acquisition d’un nouveau permis d’exploration

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Le Ghana est le premier producteur africain d’or. Dans le pays, la junior canadienne Newcore est présente au projet Enchi qui est capable de livrer près d’un million d’onces d’or sur 11 ans. L’ajout d’un nouveau permis d’exploration pourrait contribuer à améliorer ces chiffres dans le futur.

Au Ghana, Newcore Gold intègre le permis d’exploration Omampe à son projet aurifère Enchi. C’est ce qu’a annoncé la junior minière canadienne dans un communiqué publié le 27 février, précisant que l’actif de 32,12 km² fait passer la superficie couverte par sa future mine d’or Enchi à 248 km².

Selon Luke Alexander, PDG de Newcore, Omanpe ajoute à Enchi plusieurs cibles aurifères à un stade de développement précoce. Des travaux d’exploration menés par le passé, notamment des levés géophysiques et géochimiques, ont permis d’identifier des anomalies aurifères similaires à celles qui composent les gisements actuels à Enchi. Les nouveaux travaux d’exploration devraient commencer sur le permis d’ici la fin du premier semestre 2024.

Alors que le projet Enchi peut livrer environ un million d’onces d’or en 11 ans, selon une évaluation économique préliminaire (PEA) de 2021, le succès de l’exploration à Omampe permettrait d’améliorer ces chiffres. Notons qu’une actualisation de la PEA de 2021, intégrant les données d’une estimation de ressources minérales actualisée en 2023, devrait être achevée au cours du premier semestre 2024.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le chinois Yintai Gold va racheter Osino Resources pour 272 millions de dollars

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La société chinoise Yintai Gold a annoncé dimanche qu’elle allait acquérir la société canadienne d’exploration aurifère Osino Resources dans le cadre d’une transaction entièrement en espèces pour 368 millions de dollars canadiens (272,53 millions de dollars).

Osino mettra fin à son accord de 287 millions de dollars canadiens avec la société minière d’or canadienne Dundee Precious Metals, qui a été annoncé en décembre, et Yintai paiera également des frais de résiliation de 10 millions de dollars pour l’accord, selon le communiqué.

« Bien que nous ayons apprécié l’offre précédente de DPM, l’offre entièrement en espèces de Yintai représente une prime significative par rapport au prix de l’offre de DPM, c’est donc clairement une proposition supérieure et constitue un excellent résultat pour les actionnaires d’Osino », Heye Daun, PDG d’Osino. a déclaré dans un communiqué.

L’accord aidera également Osino à accélérer le développement du projet aurifère Twin Hills, en propriété exclusive, dans le centre de la Namibie.

L’opération offre une contrepartie en espèces de 1,90 $ CA pour chaque action ordinaire d’Osino et a été approuvée par le comité spécial du conseil d’administration d’Osino, qui l’a recommandée aux actionnaires, ajoute le communiqué.

(1 $ = 1,3503 dollars canadiens)

(Par Urvi Dugar ; édité par Bill Berkrot)

Source : mining.com

Les revenus d’exportation du GNL camerounais ont bondi de près de 149% en 2022 (INS)

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Pour maintenir le cap, la Société nationale des hydrocarbures du Cameroun annonçait en 2022 le forage d’environ 3 puits supplémentaires, « afin de soutenir de nouvelles augmentations soutenues de la production ».

Les recettes d’exportations de GNL du Cameroun ont grimpé en flèche en 2022, d’après le rapport sur le commerce extérieur de l’Institut national de la statistique. « Le gaz naturel liquéfié connaît une ascension fulgurante avec une croissance vertigineuse de 148,8%. Les recettes générées par les exportations se chiffrent à 631,5 milliards FCFA en 2022, contre 253,8 milliards un an plus tôt, constituant ainsi 18,1% du total des recettes d’exportations » indique le rapport.

Si l’INS ne détaille pas les raisons de cette performance commerciale du gaz produit au large de la cité balnéaire de Kribi, via l’unité flottante de liquéfaction Hilli Episeyo, Investir au Cameroun analyse que cette hausse est parallèle à celle significative de la production. En effet, de 1,2 million de tonnes annuelles initialement, la production du Hilli Episeyo fût officiellement annoncée à 1,4 million t en 2022, puis 1,6 million t en 2023.

Selon les projections du producteur Golar LNG et ses partenaires, le Camerounais Société nationale des hydrocarbures et le français Perenco, cette augmentation de la production sera soutenue jusqu’en 2026. La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) renchérit en prévoyant la barre de 5 millions de tonnes atteinte en 2026.

Les cours mondiaux du gaz naturel ont également soutenu l’embellie des recettes d’exportation du Cameroun en 2022. Selon les données de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale), le cours est ressorti à 40 $/mmbtu au 3ème trimestre 2022, avant de redescendre à 28,6 $/mmbtu au 4ème, puis à 17,9 $/mmbtu lors du 1er trimestre 2023.

Cette bonne tenue des cours du gaz naturel en 2022 s’explique non seulement par les effets post-Covid, mais aussi et surtout par le déclenchement du conflit russo-ukrainien qui a entrainé une limitation des exportations du gaz russe vers l’Union européenne.

Source : Agence Ecofin