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l’émirati Fujairah Holding veut racheter le producteur d’or canadien Asante Gold

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Le Ghana est le premier producteur africain d’or. Ces dernières années, plusieurs sociétés basées aux Émirats arabes unis ont investi dans le secteur aurifère africain, notamment en RDC et au Soudan. Fujairah Holding est l’une d’elles, grâce à sa présence au capital d’Asante Gold.

Le canadien Asante Gold, actif dans la production d’or au Ghana, a reçu une offre de rachat non sollicitée de Fujairah Holding, société basée aux Émirats arabes unis et qui détient déjà 11,43 % des actions en circulation de la compagnie minière. Dans un communiqué publié le 20 avril, elle indique que Fujairah a proposé 2,20 dollars canadiens pour racheter chaque action ordinaire.

Après examen par un comité spécial formé d’administrateurs indépendants d’Asante, le Conseil d’administration a rejeté cette offre qui n’était pas « dans le meilleur intérêt » de la compagnie ou des actionnaires. La manifestation d’intérêt de Fujairah était en effet soumise à certaines conditions jugées rédhibitoires, notamment l’obligation pour l’entreprise de cesser toutes discussions et négociations existantes avec d’autres parties concernant tout financement.

« [Cela constituait] une condition inacceptable qui aurait obligé la société à abandonner les diverses alternatives qu’elle a proposées pour satisfaire ses besoins de financement à court terme », précise le communiqué.

Pour rappel, Asante exploite les mines d’or Chirano et Bibiani au Ghana et y vise une production d’environ 400 000 onces en 2023.

Source: Agence Ecofin

Un nouveau rapport identifie des problèmes majeurs posés par l’exploitation du cobalt congolais par la Chine

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 Les violations de droits de l’homme, la fraude et la contrebande minière sont des problèmes qui gangrènent l’exploitation minière en RDC. D’autres problèmes non moins graves et parfois peu traités dans les rapports sur l’approvisionnement responsable sont révélés par une nouvelle enquête.

Dans une enquête publiée le mois dernier, le média d’investigation Reportika a identifié des problèmes majeurs que pose l’exploitation du cobalt en RDC par les entreprises chinoises. Dénommé « The Chinese Cruel Cobalt Conundrum », le document dénonce notamment l’impact de cette activité sur l’environnement, la santé et le bien-être des populations, des aspects parfois négligés dans les rapports sur les problèmes dans le secteur minier local.

Selon le rapport consulté par l’Agence Ecofin, les produits chimiques utilisés lors du processus d’extraction et de traitement des minerais, créent des problèmes de santé pour les travailleurs et affecte même la communauté entière. Sur 7 400 mineurs congolais travaillant dans les mines de cuivre-cobalt de Sicomines, Tenke Fungurume et Kolwezi, plus de 6000, soit 82 %, ont signalé des problèmes de peau, 6 317 mineurs ont évoqué des difficultés à respirer et 3 899 affirment avoir subi des accidents de travail graves au cours de l’année écoulée.

L’extraction de cobalt affecte également la disponibilité de l’eau dans les régions où se trouvent les mines, car il faut de grandes quantités d’eau pour assurer le traitement du minerai. L’autre point souligné par le rapport, c’est la dégradation de l’environnement en raison des produits toxiques et métaux lourds rejetés dans l’environnement par l’exploitation minière.

« L’exploitation du cobalt en RDC a entraîné une perte de biodiversité, car les activités minières ont détruit les habitats des plantes et des animaux. Cela a eu des répercussions écologiques à long terme, affectant la santé des écosystèmes locaux et contribuant à la disparition d’espèces », précise le document.

Des enfants employés dans les mines industrielles ?

La question du respect des droits de l’homme et des droits de l’enfant revient fréquemment lorsqu’il s’agit d’évoquer les problèmes du secteur minier congolais. Le rapport note ainsi que de nombreux travailleurs sont mal payés et travaillent dans des conditions dangereuses (sans équipements de sécurité ou formation adaptée), tout en ne bénéficiant presque jamais d’une prise en charge par l’entreprise en cas de blessures.

Le phénomène toucherait aussi les enfants travaillant dans ses mines. Si leur présence dans les mines artisanales (seuls ou accompagnant des parents ou des ainés) est reconnue et documentée, notamment par l’UNICEF, Reportika affirme avoir découvert que « plus de 30 000 enfants de moins de 14 ans et plus de 70 000 enfants de moins de 18 ans sont encore directement ou indirectement employés par les sociétés minières » en RDC.

Inégalités sociales et économiques

La RDC est l’un des pays miniers les mieux dotés au monde, autant par la quantité des ressources disponibles que par leur diversité. Selon la Banque mondiale, il s’agit pourtant de l’une des cinq nations les plus pauvres de la planète, avec 62 % de sa population vivant avec moins de 2,15 dollars par jour. D’après le rapport de Reportika, l’exploitation du cobalt ne représente pas un moyen de lutte contre cette pauvreté, mais contribue plutôt à creuser les inégalités sociales et économiques.

Les bénéfices de l’exploitation du cobalt en RDC ne sont en effet pas répartis de façon équitable, avec une grande partie des revenus allant aux « entreprises chinoises et aux fonctionnaires corrompus, plutôt qu’aux communautés locales qui vivent près des mines ».

C’est le même problème qu’a dénoncé récemment l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans son rapport d’audit du « contrat du siècle » conclu entre la RDC et la Chine. Selon le patron de l’IGF Jules Alingete, les entreprises chinoises ont engrangé 10 milliards de dollars en plus d’une décennie, alors que la RDC a seulement obtenu des infrastructures d’une valeur de 822 millions de dollars.

Source: Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Burkina Faso – Le Conseil des ministres du 19 avril a examiné un projet de loi visant à modifier la loi du 26 juin 2015 portant code minier afin d’introduire des dispositions permettant d’affecter une partie des ressources financières destinées au Fonds minier de développement local (FMDL) pour soutenir le Fonds de soutien patriotique (FSP). (Agenceecofin.com)

Malgré les difficultés d’ordre sécuritaire, la situation actuelle du secteur minier fait état de 10 mines en exploitation, 2 en construction, une en attente de permis et 3 permis libres. En termes de recettes directes au budget de l’Etat pour les trois dernières années, elles sont passées de 330,8 milliards FCFA en 2020 à 430 milliards de FCFA CFA en 2021 et 468,7 milliards en 2022, soit une augmentation de 138 milliards de francs CFA entre 2020 et 2022. (Minesactu.info)

Egypte Centamin a annoncé ce 20 avril que la mine d’or de Sukari a livré 105 875 onces au premier trimestre 2023, en hausse de 14,4 % en glissement annuel. Centamin précise que ses revenus ont en conséquence progressé de 18 % par rapport à la même période en 2022, pour atteindre 205 millions de dollars. (Centamin)

Ghana – Asante Gold (CSE : ASE) a rejeté une proposition de prise de contrôle de Fujairah Holding LLC, une société d’investissement mondiale basée aux Émirats arabes unis qui détient une participation de 11,43 % dans la société minière axée sur l’Afrique de l’Ouest. Le Groupe émirati a proposé 2,20 dollars canadiens pour racheter chaque action ordinaire. (Mining.com)

Soudan – Les exportations de pétrole du Sud-Soudan se poursuivent malgré le conflit en cours au Soudan. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Pétrole, Puot Kang Chol, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Juba. Le Soudan du Sud dépend du Soudan pour l’exportation de son pétrole brut, qui est acheminé par un oléoduc jusqu’à la mer Rouge via Khartoum. (Agenceecofin.com)

Zimbabwe – Harare va bientôt introduire une monnaie numérique adossée à l’or afin de stabiliser l’unité locale de sa dépréciation continue par rapport au dollar, a rapporté le Sunday Mail, un média d’État, citant le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya. (Mining.com)

Chili – Le Président chilien Gabriel Boric a annoncé jeudi soir que son gouvernement nationaliserait l’industrie du lithium du pays avec la création d’une société nationale du lithium. Elle fait suite à la décision du Mexique de nationaliser sa propre industrie du lithium l’année dernière. L’Argentine, la Bolivie et le Chili possèdent environ 65 % des ressources mondiales connues de lithium. (Mining.com)

Argentine – Buenos Aires s’attend à ce que les exportations de lithium atteignent 5,6 milliards de dollars d’ici 2025. Ce chiffre est basé sur la production annuelle de 200 000 tonnes du métal de batterie grâce au développement de six nouveaux projets en plus de la production de deux mines de lithium existantes, des informations publiées par le Secrétariat aux mines. (Mining.com)

Canada – La tentative de Glencore Plc de sceller le plus gros contrat minier en une décennie a propulsé le directeur général Gary Nagle sur le devant de la scène. Peu connu en dehors de Glencore avant de prendre ses fonctions il y a près de deux ans, l’énergique Sud-Africain poursuit l’un des objectifs les plus inaccessibles de l’industrie minière, dans une âpre bagarre qui se dirige vers un paroxysme potentiel cette semaine. (Mining.com)

Colombie – L’Agence Nationale des Mines de Colombie (ANM) a publié un communiqué informant du décès de sept mineurs piégés dans une mine de charbon qui s’est effondrée jeudi dernier près de la ville de Cucunuba, dans le département central de Cundinamarca. (Mining.com)

Royaume Uni Cobra Resources Plc (LSE:COBR)  a déclaré qu’elle avait rempli ses obligations de dépenses de la troisième étape concernant le projet Wudinna en Australie et qu’elle était désormais autorisée à devenir propriétaire à 75 % du projet. Le fournisseur, Andromeda Metals, a audité les dépenses 2019-2023 de Cobra et confirmé qu’il respecte l’exigence de 5 millions de dollars australiens. (Proactiveinvestors.co.uk)

ActuLex

Permis de recherche et d’exploitation de substances minérales : cuivre, molybdène et carrières Périmètres Kanemere et Mbour
Parties Objet Texte applicable   Date d’attribution Périmètre
Etat du Sénégal et la société pour le développement du tourisme et de l’habitation au Sénégal (SODEVIT).  

Exploitation carrières

 

Code minier 1988

Arrêté n°003044 du 22 Juin 2005 portant fusion et extension des périmètre autorisé par les arrêtés n°009899/MICA/MEFP/DEMG du 15/11/1991 et n°008710/MEMI/MEFP du 25/11/1996.  

 

Mbour

Etat du Sénégal et la Société Core Minerals Pte. Ltd.  

Recherche de cuivre et molybdène

 

Code minier 2003

 

Convention minière signée en 2011.

 

Kanemere

Burkina Faso : Etat des lieux de la production

Année Recettes (milliards FCFA) Production (tonnes)  
2020 330,8 62,405
2021 430 67,126
2022 468,7 58,108

Le chinois Huayou cherche à construire une usine de traitement du minerai de nickel aux Philippines

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La société chinoise Zhejiang Huayou Cobalt Co Ltd envisage de construire la troisième usine de traitement de minerai de nickel des Philippines en partenariat avec un mineur philippin, ont annoncé mercredi deux sources industrielles au courant de la proposition.

Les Philippines, un important producteur de minerai de nickel, souhaitent attirer des investissements dans la transformation nationale du matériau utilisé dans la fabrication de l’acier inoxydable et des batteries de véhicules électriques, et espèrent augmenter la valeur de ses exportations.

Huayou n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Le sous-secrétaire philippin au Commerce, Ceferino Rodolfo, a déclaré plus tôt mercredi que le gouvernement examinait deux projets potentiels, l’un proposé par un groupe chinois et l’autre pouvant impliquer une entreprise non chinoise.

Il a refusé d’identifier les groupes.

Rodolfo a déclaré aux journalistes que le groupe chinois “avançait rapidement” et recherchait “activement” des partenaires philippins pour ce qui est probablement une usine HPAL d’une valeur pouvant atteindre 5 milliards de dollars.

Si les pourparlers aboutissent à un protocole d’accord, les partenaires peuvent lancer le projet avant la fin de l’année, a-t-il déclaré.

Le groupe non chinois étudiait toujours les opportunités d’investissement dans le traitement du minerai de nickel aux Philippines, a déclaré Rodolfo.

Les Philippines possèdent 34 mines de nickel en exploitation et expédient la majeure partie de leur minerai de nickel brut vers la Chine et une partie vers le Japon.

Il ne possède que deux usines de traitement du nickel, qui appartiennent en partie au plus grand producteur de minerai des Philippines, Nickel Asia Corp.

Son voisin, l’Indonésie, a interdit les exportations de minerai de nickel non traité en 2020 et a réussi à attirer des investissements massifs dans des usines de traitement.

(Par Enrico Dela Cruz, Melanie Burton et Siyi Liu; Montage par Kanupriya Kapoor)

Source : mining.com

La Chine va accélérer les projets de minerai de fer pour sécuriser l’approvisionnement intérieur

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Le planificateur d’Etat chinois a déclaré mercredi qu’il accélérerait la construction de projets d’exploration de minerai de fer et améliorerait sa capacité à assurer l’approvisionnement en minerai de fer.

La Commission nationale du développement et de la réforme surveillera également de près la dynamique du marché du minerai de fer et prendra des mesures avec les départements concernés pour limiter les hausses de prix irrationnelles, a déclaré la porte-parole Meng Wei lors d’un point de presse régulier.

La China Iron & Steel Association, soutenue par le gouvernement, a lancé l’année dernière une initiative visant à porter l’offre intérieure à 370 millions de tonnes d’ici 2025.

La production annuelle de minerai de fer de la Chine devrait atteindre un sommet de huit ans de 290 millions de tonnes en 2023, ont estimé les analystes.

Le cabinet de conseil Wood Mackenzie a déclaré que la production intérieure pourrait ne pas augmenter beaucoup plus à court terme étant donné que de nombreux nouveaux projets sont des mines souterraines et que les conditions géologiques complexes et les coûts élevés sont susceptibles de compliquer la construction.

Le plus grand consommateur de minerai de fer au monde a produit 44,50 millions de tonnes de concentré de minerai de fer au cours des deux premiers mois de 2023, selon les données de l’Association des mines métallurgiques de Chine.

(Par Amy Lv et Dominique Patton; Montage par Christian Schmollinger et Christopher Cushing)

Source : mining.com

Le secteur minier brésilien rapporte 10,8 milliards de dollars de revenus au premier trimestre

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Le secteur minier brésilien a enregistré un chiffre d’affaires total de 54,6 milliards de reais (10,79 milliards de dollars) au premier trimestre, en baisse de 3 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les données publiées mercredi par le groupe industriel Ibram.

Les exportations du segment ont totalisé 78,5 millions de tonnes entre janvier et mars, a-t-il indiqué, en hausse de 4,2% par rapport à la même période de 2022, tandis que les expéditions de minerai de fer ont augmenté de 4,3% à 75,2 millions de tonnes.

(Par Marta Nogueira; Montage par Sarah Morland)

Source : mining.com

Chronique : La perte d’appétit de la Chine pour les importations atténue les feux haussiers du cuivre

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La conférence CESCO sur le cuivre de cette semaine au Chili n’a pas été à court d’annonces haussières.

Le cuivre est un métal de transition énergétique de base grâce à sa conductivité électrique inégalée, mais qui va avoir du mal à répondre à son potentiel de demande en raison d’un manque d’investissement dans plus de production.

À l’heure actuelle, de nombreux producteurs ont même du mal à maintenir leur production. Le Chili, le plus grand pays producteur du monde, a vu sa production chuter de 5,3 % l’an dernier, selon le chercheur d’État Cochilco.

Ajoutez à cela des actions chroniquement basses du London Metal Exchange (LME) et il n’est pas surprenant que des haussiers tels que Goldman Sachs réclament des prix plus élevés. La banque a un objectif de prix sur 12 mois de 11 000 $ la tonne.

Pourtant, le prix du cuivre lui-même ne semble pas du tout impressionné, le métal du LME sur trois mois s’échangeant pour la dernière fois à 8 900 $ la tonne, était toujours bloqué dans un schéma de maintien latéral.

L’absence d’impulsion haussière des prix est due à la Chine, qui a fortement réduit ses importations au cours du premier trimestre de l’année.

Importations et exportations chinoises de cuivre raffiné
Importations et exportations chinoises de cuivre raffiné

Chute des importations

La Chine a importé 408 174 tonnes de cuivre en mars, en baisse de 19 % d’une année sur l’autre et la consommation mensuelle la plus faible depuis octobre.

Les importations du premier trimestre de 1,3 million de tonnes étaient inférieures de 13 % au rythme de l’an dernier.

Le rapport douanier préliminaire regroupe les arrivées de métaux raffinés, d’anodes, d’alliages et de produits semi-finis.

Les importations nettes de cuivre sous forme raffinée de la Chine auraient pu être encore plus faibles que ne le suggère le chiffre global si l’explosion de l’activité d’exportation au cours des deux premiers mois de l’année s’était poursuivie en mars.

Le plus grand utilisateur au monde a exporté près de 55 000 tonnes de cuivre affiné en janvier et février, contre 20 500 tonnes au cours de la même période de 2022.

En conséquence, les importations nettes de métaux raffinés ont chuté de 13 % à 490 000 tonnes au cours des deux premiers mois de l’année, le plus bas résultat de début d’année depuis 2017, et le rapport préliminaire de mars suggère qu’elles ont encore chuté le mois dernier.

La Chine rouvre le commerce

Le manque de demande d’importation de cuivre de la Chine a déçu un marché qui attendait beaucoup de la réouverture du pays après les restrictions de Covid de l’année dernière.

Alors que l’économie chinoise a progressé plus rapidement que prévu au premier trimestre, la reprise a été inégale, la production manufacturière étant nettement en retard sur l’activité des services.

Ce n’est “clairement pas le bon type de croissance du point de vue des marchés des métaux industriels”, pour citer Carsten Menke, Head Next Generation Research chez Julius Baer.

L’impact sur la demande est amplifié sur le marché du cuivre car la Chine semble avoir déjà exécuté son propre commerce de réouverture sans que personne ne s’en aperçoive.

Les importations nettes de métaux raffinés ont augmenté de 9 % l’an dernier pour atteindre 3,64 millions de tonnes, le deuxième chiffre annuel le plus élevé après 2020, qui a battu tous les records historiques.

Le pays a également importé 1,8 million de tonnes de matériaux recyclables, la plus grande quantité depuis 2018, et un record de 25,3 millions de tonnes de concentrés extraits.

Cela a permis aux fonderies nationales d’augmenter de manière agressive leur production, réduisant ainsi le besoin d’unités importées. La production nationale de cuivre affiné a augmenté de 11 % en glissement annuel en janvier-février, selon l’organisme officiel des statistiques du pays.

La maison de recherche d’État Antaike estime qu’elle s’est de nouveau accélérée en mars avec une production en hausse de 14 % dans les 22 fonderies étudiées.

Stocks boursiers mondiaux de cuivre
Stocks boursiers mondiaux de cuivre

Redistribution des actions

Les fortes importations de métaux raffinés de l’année dernière, pondérées vers le second semestre, ont conduit à une reconstitution des stocks de cuivre chinois épuisés.

Les stocks du Shanghai Futures Exchange (ShFE) sont passés de 168 000 tonnes début mars 2022 à un creux de 30 500 en août.

L’étroitesse du marché continental a aspiré les stocks stockés dans les zones d’entrepôts sous douane de Shanghai.

Les stocks sous caution enregistrés auprès de la branche internationale du ShFE, l’International Energy Exchange (INE), ont chuté de 89 000 tonnes fin septembre à 16 000 tonnes fin décembre.

Les stocks obligataires non enregistrés sont tombés à un creux pluriannuel de 20 000 tonnes en novembre, selon le fournisseur de données local Shanghai Metal Market.

Ils ont depuis reconstruit à 143 000 tonnes. L’inventaire INE est de retour à 82 000 tonnes et les stocks ShFE s’élèvent actuellement à 149 000 tonnes après avoir culminé à 252 000 tonnes pendant les vacances du Nouvel An lunaire.

La Chine a reconstitué son coussin d’inventaire, bien qu’apparemment aux dépens de l’inventaire LME, qui a diminué à seulement 51 175 tonnes, le niveau le plus bas depuis 2005.

Actions cachées

Le marché du cuivre est en danger de “rupture de stock” si la Chine retrouve son appétit pour les importations, selon Goldman Sachs, qui prévient que les stocks visibles mondiaux pourraient s’épuiser d’ici la fin de cette année. (“Spotting value in a slowdown”, 12 avril 2023)

Cela suppose, bien sûr, que les stocks visibles reflètent fidèlement les niveaux de stocks plus larges. Il est tout à fait possible qu’il y ait plus de métal stocké hors marché en attendant que le bon signal de prix apparaisse.

En effet, certains stocks sont toujours cachés du marché, comme le métal qui est constamment en transit de la mine à la fonderie à l’utilisateur final.

Ou du moins ils le sont normalement.

Il y a eu une accumulation inhabituelle de soi-disant «stocks de transit» en République démocratique du Congo en raison d’un différend de longue date entre le gouvernement et le groupe chinois CMOC, qui exploite la mine de cuivre-cobalt de Tenke Fungurume.

CMOC est interdit d’exportation depuis août de l’année dernière mais a poursuivi ses opérations minières. Tenke Fungurume a produit 209 100 tonnes de cuivre affiné électro-gagné en 2021, ce qui implique une accumulation majeure de métal prêt à être commercialisé au cours des huit derniers mois.

Un règlement du différend financier vient d’être conclu, selon un dossier réglementaire CMOC rapporté par Bloomberg , libérant ce cuivre bloqué pour l’exportation, très probablement vers la Chine.

Si les flux reprennent, les importations de cuivre de la Chine reprendront par rapport à leurs faibles niveaux actuels, mais sans aucun impact direct sur les stocks visibles enregistrés auprès du LME ou de son homologue américain le CME.

Cela suppose, bien sûr, que la Chine ait besoin de toute la production de secours de CMOC. Jusqu’à présent cette année, il semble avoir perdu son appétit pour le cuivre plus raffiné.

(Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur, Andy Home, chroniqueur pour Reuters.)

(Édité par Sharon Singleton)

Source : mining.com

Les analyses de Probe augmentent les perspectives de ressources du projet aurifère Novador au Québec

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Probe Gold (TSXV : PRB) a rapporté des dizaines d’analyses de son gisement Pascalis signalant une augmentation potentielle des ressources cette année au projet aurifère Novador près de Val d’Or, au Québec.   

Plus de 100 des trous ont coupé des teneurs supérieures à la coupure de 0,4 gramme d’or par tonne utilisée dans une estimation des ressources limitées par la fosse de 2021, a déclaré Probe dans un communiqué mardi. Les 111 trous forés ont été répartis à peu près également entre le forage d’expansion et le forage intercalaire pour un total de 18 100 mètres. 
“Probe continue d’atteindre un taux de réussite très élevé, ce qui augure bien d’une augmentation des ressources totales et d’une mise à niveau des ressources présumées vers les ressources mesurées et indiquées”, a écrit Barry Allan, analyste minier pour la Banque Laurentienne, dans une note mardi.

“Les résultats de forage supérieurs à 0,4 gramme par tonne aident à définir plus précisément une limite stérile-minerai en convertissant les déchets en minerai, ce qui devrait réduire le ratio de décapage global lors de la mise à jour de l’évaluation économique du projet.” 

Probe, basée à Toronto, prévoit publier cette année une estimation des ressources et une étude de préfaisabilité mises à jour pour le projet Novador de 175 km2, qui détient les anciennes mines Béliveau, Bussière et Monique. Novador s’appelait autrefois Val d’Or Est et se trouve à 25 km à l’est de la ville de la région de l’Abitibi.  

Les études suivront le triplement des ressources aurifères indiquées au gisement Monique en janvier et d’autres résultats de forage au gisement Courvan attendus dans quelques semaines.  

L’analyste voit la vente

Allan, de la Banque Laurentienne, affirme que le forage à Courvan devrait convertir les ressources présumées en ressources mesurées et indiquées, alors qu’il pourrait y avoir une augmentation modeste des ressources à Pascalis. 

“Nous nous attendons à ce que l’étude de préfaisabilité intègre une augmentation de la portée étant donné que trois fosses précédentes décrites à Monique ont maintenant fusionné en une plus grande fosse à ciel ouvert, permettant de meilleures économies d’échelle”, a-t-il déclaré. « En fin de compte, nous prévoyons que le projet Novador sera vendu à un constructeur de mines établi ayant de l’expérience dans la région Mines Agnico Eagle (TSX : AEM ; NYSE : AEM) ou Eldorado Gold (TSX : ELD ; NYSE : EGO). 

Allan a déclaré que la vente de Novador permettrait à Probe de se concentrer sur le projet La Peltrie près de Detour Lake, au Québec, un gisement de cuivre-or-argent-molybdène à environ 190 km au nord de Rouyn-Noranda en Abitibi. Probe l’explore avec Midland Exploration (TSXV : MD).    

Allan a une note d’achat sur les actions de Probe et s’attend à ce qu’une augmentation «significative» des ressources compense les coûts d’investissement plus élevés du projet pour un impact neutre sur la valorisation de l’action.  

Les actions de Probe ont augmenté de 4 % mercredi après-midi pour se négocier à 1,78 $ CA chacune à Toronto, dans une fourchette de 52 semaines de 1,09 $ CA et 2,26 $ CA, valorisant la société à 283 millions de dollars. 

Le président et chef de la direction de Probe, David Palmer, a déclaré que le forage Pascalis a confirmé la continuité des zones aurifères et élargi la minéralisation près de la surface dans les fosses conceptuelles de l’estimation des ressources minérales de 2021.  

“Nous convertissons ce qui était des déchets en minerai possible, et réduisons potentiellement les ratios de décapage, et donc les coûts miniers globaux”, a déclaré Palmer. “Novador continue de dépasser nos attentes et nous allons travailler dur sur tous les fronts pour maintenir cet élan.” 

Le trou de forage d’expansion Pascalis PC-22-812 a recoupé 19 mètres titrant 5,6 grammes d’or par tonne à 38 mètres de profondeur, dont 1 mètre à 96,8 grammes d’or à 53,2 mètres de profondeur.  

Le trou de forage intercalaire PC-22-807 à Pascalis a recoupé 59 mètres titrant 2,4 grammes d’or à partir de 22 mètres de profondeur, dont 16 mètres à 5,1 grammes d’or à 45,5 mètres de profondeur. 

Novador comprend des ressources aurifères totalisant 2 millions d’onces indiquées. et 357 200 onces déduites. pour Monique. Les autres gisements, dont Pascalis et Courvan, détiennent 1,1 million d’onces indiquées. et 1,6 million d’onces inférées, selon l’estimation des ressources de 2021. 

Source : mining.com

Les ménages chinois se tournent vers les bijoux et l’or en quête de sécurité

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Violet Zhu, un exportateur de composants électroniques basé à Shanghai, a participé à des ventes aux enchères de bijoux et discuté sur les forums de médias sociaux à ce sujet cette année, cherchant à investir dans les rubis et les diamants.

« Je n’ai pas le cerveau pour les placements en actions, et j’attends de racheter les produits de fonds communs de placement une fois qu’ils atteignent le seuil de rentabilité. Mais entre-temps, j’ai continuellement acheté des pierres précieuses », explique Zhu.

La consommation de bijoux et de métaux précieux en Chine a grimpé de 37,4 % en mars par rapport à l’année précédente, soutenant un bond de 13,6 % pour le trimestre et en tête de liste des articles qui ont alimenté une augmentation des ventes au détail au premier trimestre, selon des données officielles publiées mardi.

L’économie chinoise a progressé à un rythme plus rapide que prévu au premier trimestre, les ventes au détail ayant augmenté de 10,6 %, dépassant largement les prévisions d’une augmentation de 7,4 %.

L’intérêt pour les métaux précieux est un indicateur inquiétant que les efforts de la Chine pour relancer son économie via les dépenses intérieures, après des années de restrictions strictes de Covid, pourraient ne pas fonctionner.

“La consommation haut de gamme nous surprend un peu, mais dans l’ensemble, la faible reprise reste intacte”, a déclaré Marco Sun, analyste financier en chef chez MUFG Bank (Chine).

L’attrait des bijoux et de l’or a augmenté après la plus grande crise bancaire mondiale depuis plus d’une décennie, alors que la faillite de la Silicon Valley Bank et la vente forcée du prêteur Credit Suisse ont ébranlé la confiance des investisseurs.

“L’intérêt des consommateurs pour les métaux précieux (vient) comme un refuge potentiel et une couverture contre l’inflation, car de nombreux consommateurs ne s’attendent pas à ce que la faible inflation en Chine se poursuive”, a déclaré Ben Cavender, directeur général du China Market Research Group.

Craignant le risque, les familles chinoises épargnent davantage. L’épargne des ménages a augmenté de 9 900 milliards de yuans au cours de la période janvier-mars, après avoir atteint un record de 17 800 milliards de yuans en 2022. En 2021, elle a augmenté de 9 900 milliards de yuans.

“Les fondamentaux économiques, l’aversion au risque et la reprise de la consommation intérieure stimulent tous la demande d’investissement pour les bijoux et les métaux précieux”, a déclaré Pang Xichun, directeur de recherche chez Nanjing RiskHunt Investment Management Co.

(Par Winni Zhou, Jason Xue et Tom Westbrook; Montage par Vidya Ranganathan et Sonali Paul)

Source : mining.com

Graphique : Les six principaux types de batteries lithium-ion

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Les six types de batteries lithium-ion : une comparaison visuelle

Les batteries lithium-ion sont au centre de la transition énergétique propre en tant que  technologie clé  alimentant les véhicules électriques (VE) et les systèmes de stockage d’énergie.

Cependant, il existe de nombreux types de batteries lithium-ion, chacune avec des avantages et des inconvénients.
L’infographie ci-dessus montre les compromis entre les six principales technologies de cathode lithium-ion basées sur les recherches de  Miao et al.  et  l’Université de la batterie . Il s’agit de la première des deux infographies de notre  série sur la technologie des batteries .

Comprendre les six principales technologies lithium-ion

Chacun des six différents types de batteries lithium-ion a une composition chimique différente.

Les anodes de la plupart des batteries lithium-ion sont en graphite. En règle générale, la  composition minérale  de la cathode est ce qui change, ce qui fait la différence entre les chimies de la batterie.

Le matériau de la cathode contient généralement  du lithium  ainsi que d’autres minéraux, notamment du nickel, du manganèse, du cobalt ou du fer. Cette composition détermine en fin de compte la capacité, la puissance, les performances, le coût, la sécurité et la durée de vie de la batterie.

Dans cet esprit, examinons les six principales technologies de cathode lithium-ion.

#1 : Lithium Nickel Manganèse Cobalt Oxyde (NMC)

Les cathodes NMC contiennent généralement de grandes proportions de nickel, ce qui augmente la densité d’énergie de la batterie et permet des  portées plus longues  dans les véhicules électriques. Cependant, une teneur élevée en nickel peut rendre la batterie instable, c’est pourquoi le manganèse et le cobalt sont utilisés pour améliorer la stabilité thermique et la sécurité. Plusieurs combinaisons NMC ont connu un succès commercial, notamment  NMC811  (composé de 80 % de nickel, 10 % de manganèse et 10 % de cobalt),  NMC532 et  NMC622 .

#2 : Oxyde d’aluminium lithium-nickel-cobalt (NCA)

Les batteries NCA partagent les avantages à base de nickel avec NMC, y compris une densité d’énergie élevée et une puissance spécifique. Au lieu du manganèse, NCA utilise de l’aluminium pour augmenter la stabilité. Cependant, les cathodes NCA sont relativement moins sûres que les autres technologies Li-ion,  plus chères et généralement utilisées uniquement dans les modèles de véhicules électriques hautes performances.

#3 : Lithium Fer Phosphate (LFP)

En raison de leur utilisation de fer et de phosphate au lieu de nickel et de cobalt, les batteries LFP sont moins chères à fabriquer que les variantes à base de nickel. Cependant, ils offrent une énergie spécifique moindre et conviennent mieux aux véhicules électriques standard ou à courte portée. De plus, le LFP est considéré comme l’un des produits chimiques les plus sûrs et a une longue durée de vie, ce qui permet son utilisation dans les systèmes de stockage d’énergie.

#4 : Oxyde de lithium-cobalt (LCO)

Bien que les batteries LCO soient très denses en énergie, leurs inconvénients incluent une durée de vie relativement courte, une faible stabilité thermique et une puissance spécifique limitée. Par conséquent, ces batteries sont un choix populaire pour les applications à faible charge comme  les smartphones  et les ordinateurs portables, où elles peuvent fournir des quantités d’énergie relativement plus petites pendant de longues durées.

#5 : Oxyde de lithium manganèse (OMT)

Également connues sous le nom de batteries au spinelle de manganèse, les batteries LMO offrent une sécurité accrue et des capacités de charge et de décharge rapides. Dans les véhicules électriques, le matériau de cathode LMO est souvent mélangé avec NMC, où la partie LMO fournit un courant élevé lors de l’accélération, et NMC permet des plages de conduite plus longues.

#6 : Titanate de lithium (LTO)

Contrairement aux autres chimies ci-dessus, où la composition de la cathode fait la différence, les batteries LTO utilisent une surface d’anode unique en oxydes de lithium et de titane. Ces batteries présentent une excellente sécurité et des performances à des températures extrêmes, mais ont une faible capacité et sont relativement chères, ce qui limite leur utilisation à grande échelle.

Quelles batteries dominent le marché des VE ?

Maintenant que nous connaissons les six principaux types de batteries lithium-ion, lesquels dominent le marché des véhicules électriques, et comment cela va-t-il changer à l’avenir ?

Pour le savoir, restez à l’écoute pour  la partie 2  de la  série sur la technologie des batteries , où nous examinerons les principales chimies des batteries EV par part de marché prévue de 2021 à 2026.

(Cet article est paru pour la première fois dans  Visual Capitalist Elements )

Source : mining.com