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En Afrique, les associations villageoises d’épargne et de crédit peuvent servir à formaliser l’or artisanal (rapport)

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Les groupes d’épargne communautaire sont en mesure de réduire la dépendance des mineurs artisanaux vis-à-vis des prêteurs informels, de limiter l’utilisation de l’or comme monnaie d’échange pour les transactions courantes et d’évoluer rapidement vers d’autres formes de regroupements miniers plus structurés. 

Les groupes d’épargne communautaire, comme les associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), représentent des solutions simples, mais intéressantes pour favoriser l’inclusion financière des exploitants artisanaux de l’or et servir de point de départ pour la formalisation du secteur dans les pays africains, selon un rapport publié en mars dernier par IMPACT, un organisme à but non lucratif qui œuvre à transformer la façon dont les ressources naturelles sont gérées dans les zones où la sécurité et les droits de l’homme sont menacés.

Le rapport précise que le secteur aurifère artisanal entretient une forte dépendance envers le préfinancement dans plusieurs pays du continent comme le Burkina Faso et la RD Congo. On entend par préfinancement des avances de fonds octroyées par les acheteurs d’or aux exportateurs qui, à leur tour, avancent des fonds à d’autres parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement – comme les négociants, les coopératives et les mineurs artisanaux. Ce mode de financement aide ces derniers à subvenir à leurs besoins essentiels, comme se loger et se nourrir, pendant qu’ils travaillent pour extraire suffisamment d’or à vendre. Il les aide également à couvrir le coût de l’équipement et du carburant nécessaires à la poursuite de leurs activités.

Taches et revenus copy

A défaut de compter sur les banques, les membres de la communauté et les parties prenantes du secteur aurifère ont recours à des formes de financement informelles. La plupart d’entre eux reçoivent du financement de la part de négociants ou d’autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Bien souvent, ils remboursent cet emprunt en versant au prêteur un pourcentage de l’or extrait, ce qui les expose à des conditions d’emprunt défavorables et à un fort endettement auprès des négociants.

Un cercle vicieux

Le recours à des moyens de financement informels suscite souvent la méfiance des institutions financières et des acteurs du marché officiel, qui hésitent à nouer des relations commerciales avec les exploitantes et exploitants artisanaux et les négociants. Les préoccupations des institutions financières concernent surtout les risques de conformité liés au blanchiment d’argent ou à d’autres activités criminelles telles que les attaques armées illégales et les mouvements djihadistes, mais aussi les risques de réputation que soulève le travail des enfants dans les mines d’or artisanales. Cette situation laisse les personnes qui extraient ou qui négocient l’or artisanal dans une situation de dépendance envers le financement informel. Autrement dit, même si les travailleuses et travailleurs artisanaux souhaitent entrer sur le marché légal et formel, ils sont poussés dans le cercle vicieux du commerce parallèle et illicite.

C’est là les groupes d’épargne communautaire comme les AVEC entrent en jeu.

Le rapport souligne que l’organisme IMPACT, qui bénéficie notamment du soutien du gouvernement canadien, a lancé pour la première fois des AVEC dans des communautés de l’extraction artisanale de l’or dans le nord-est de la province de l’Ituri, en RD Congo, dans le cadre du projet AFECCOR (Autonomisation des femmes par l’épargne et le crédit communautaire responsable).

Correlation

Le projet AFECCOR a été étendu au Burkina Faso en 2021, où il est offert aux communautés de cinq sites d’extraction artisanale de l’or dans le Centre-Ouest et le Centre-Nord, dans le cadre du projet Fondations pour la paix d’IMPACT.

En RD Congo, plus de 800 femmes et de 600 hommes ont fondé 50 AVEC et économisé collectivement plus de 45 000 dollars en un an. La majorité des 1200 prêts consentis, soit 72 %, ont été contractés par des femmes. Au bout de la première année, les AVEC ont toutes décidé de poursuivre leurs activités, et 20 autres groupes d’épargne communautaire ont été lancés par d’anciens membres.

Au Burkina Faso, ce sont 54 AVEC qui ont été créées par plus de 1300 membres, dont plus de 80 % sont des femmes. Au cours de la première année du cycle d’épargne, soit entre décembre 2021 et décembre 2022, les membres ont mis de côté collectivement plus de 131 000 dollars.

Des regroupements plus structurés

La majorité des membres des AVEC ont contracté des prêts auprès de leurs groupes : 94 % de femmes et 87 % d’hommes. Dans la région du Centre-Nord, pour 62 % des membres, c’était la première fois qu’ils contractaient un prêt. Dans les deux cas, les prêts ont généralement servi à lancer ou à bonifier des activités génératrices de revenus dans le secteur des petits commerces et services comme le transport et les services alimentaires.

Le rapport indique d’autre part que les groupe d’épargne communautaire peuvent remettre en cause l’utilisation de l’or comme monnaie d’échange pour les transactions courantes dans les régions où cette pratique est répandue. Comme seul l’argent comptant peut être déposé dans un compte de l’AVEC, les membres sont encouragés à échanger régulièrement leur or contre des espèces, mais aussi à payer leurs créanciers en argent comptant. Au terme du premier cycle financier en RDC, 70 % des participantes et 57 % des participants du projet AFECCOR disaient utiliser davantage d’argent qu’auparavant pour leurs transactions quotidiennes. Ce changement réduit l’emprise des prêteurs informels qui proposent souvent des conditions défavorables aux travailleurs et surtout aux travailleuses.

Les AVEC représentent également des structures sociales qui peuvent aisément évoluer vers des collectifs d’exploitantes et d’exploitants artisanaux de plus grande envergure ou soutenir la création de tels regroupements, en particulier des regroupements de femmes. Ainsi, la création de la première association d’exploitantes minières artisanales dans la province congolaise de l’Ituri, le REAFECOM, est le fruit d’une initiative des adhérentes des AVEC dans leurs communautés respectives.

En RDC, en Ouganda et au Zimbabwe, IMPACT a constaté que très souvent, c’est l’offre de financement communautaire qui représente une première étape vers la création d’associations d’exploitantes minières. La fréquente évolution des groupes d’épargne communautaire vers d’autres formes de regroupements miniers plus structurés les met sur la voie de la formalisation et de la légalité du commerce.

Notant que ces conclusions peuvent s’appliquer à d’autres géographies en Afrique comme ailleurs, IMPACT estime que les tentatives de légaliser et de formaliser le commerce de l’or dans les communautés qui pratiquent l’extraction artisanale doivent s’accompagner d’un accès à des formes de financement telles que les groupes d’épargne communautaires, qui peuvent servir de première porte d’entrée vers l’inclusion financière.

Source : Agence Ecofin

Namibie : Madison Metals met fin à son partenariat avec Lux pour la vente d’uranium en NFT

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En octobre 2022, le canadien Madison Metals avait mandaté la société Lux Partners pour mener un projet de vente à terme d’uranium namibien sous la forme de jetons non fongibles (NFT). Cette initiative inédite semble désormais compromise.

En Namibie, l’initiative de Madison Metals consistant à transformer l’uranium en jetons non fongibles (NFT) pour financer ses projets dans le pays est momentanément interrompue. C’est ce qu’il faut retenir d’un communiqué publié le 28 avril par la compagnie minière canadienne, qui a indiqué la rupture du contrat le liant à son partenaire technique sur ce projet, la société Lux Partners.

« Nous pensons qu’il est dans le meilleur intérêt de toutes les parties de mettre fin mutuellement à notre partenariat. Lux souhaite à Madison la meilleure des chances dans ses projets futurs », a commenté Zach Kelling, président de Lux.

La fin mutuelle de cette collaboration annoncée en octobre dernier est causée, apprend-on, par les « conditions et le climat difficiles du marché ». La société Lux a notamment vu ses fonds gelés et son compte résilié par la plateforme de traitement de paiements Stripe fin 2022. Les investisseurs qui ont acheté en avance l’uranium de Madison Metals via ce partenariat seront donc remboursés.

Avec la rupture de son partenariat avec Lux, il faut noter que c’est la survie de la méthode de financement choisie il y a quelques mois par Madison Metals qui est menacée. Pour rappel, la société comptait vendre à terme plusieurs millions de livres d’uranium sous la forme de NFT.

L’initiative avait été saluée par plusieurs observateurs pour son caractère atypique et considérée comme une première capable de susciter d’autres projets similaires.

Pour le moment il n’y a pas d’indication claire quant à la suite que compte donner la compagnie à ce projet. Dans tous les cas, elle doit vite trouver le moyen de poursuivre le développement de son portefeuille en Namibie, afin d’être prête à tirer profit de la hausse attendue de la demande d’uranium dans les années à venir.

La Namibie est le premier producteur d’uranium en Afrique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : la compagnie américaine Newmont prolonge de 5 ans son partenariat avec Perenti sur la mine Subika

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Au Ghana, le géant aurifère américain Newmont prévoit de produire en 2023 un minimum de 990 000 onces sur ses deux projets que sont Ahafo et Akyem. En attendant de voir si cet objectif sera atteint, elle vient de renouveler son partenariat avec Perenti à Subika, un important gisement d’Ahafo.

La société australienne de fourniture de services miniers Perenti continuera de gérer pour cinq années supplémentaires l’exploitation de la mine souterraine Subika, au Ghana. Sa filiale African Underground Mining Services (AUMS) a signé pour cela un nouveau contrat d’environ 630 millions de dollars australiens qui, apprend-on, prend effet à partir du 1er janvier 2023.

Selon les termes négociés entre les deux parties, Perenti va s’occuper de toutes les activités de développement et de production, ainsi que du forage au diamant et les autres services associés, par le biais de la coentreprise UMA. Cette dernière est détenue à 70 % par sa filiale AUMS, les 30 % restants appartenant à une société ghanéenne dénommée Rocksure International.

En outre, Newmont procèdera à l’acquisition de la flotte d’équipements souterrains utilisés actuellement par Perenti sur le projet, et achètera des équipements supplémentaires selon les besoins du projet. La cession par Perenti de ces actifs devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.

« Avec ce nouveau contrat, Perenti prolonge son mandat au Ghana, mais consolide également sa relation avec Newmont, la plus grande société aurifère au monde qui possède un portefeuille d’actifs de classe mondiale dans des juridictions minières favorables », a commenté Mark Norwell, DG de Perenti, société cotée sur la bourse ASX.

Pour rappel, Perenti gère les opérations minières souterraines à Subika depuis 2017. Le projet qui est une extension de la mine Ahafo, est entré en production commerciale en novembre 2018. Alors que Newmont s’attend à produire entre 5,7 millions et 6,3 millions d’onces sur l’ensemble de ses opérations pour le compte de l’exercice 2023, le projet Ahafo devrait à lui seul, lui apporter entre 675 000 et 745 000 onces d’or, ce qui représente environ 11,8 % d’après les calculs d’Agence Ecofin.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

La production de charbon du mineur indonésien Bukit Asam en hausse de 7% au premier trimestre

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JAKARTA – Le mineur indonésien Bukit Asam a produit 6,8 millions de tonnes de charbon au cours des trois premiers mois de l’année, en hausse de 7% sur un an, a annoncé vendredi la société contrôlée par l’État.

Le volume total des ventes était de 8,8 millions de tonnes, en hausse de 26%, selon le communiqué.

La société a enregistré un bénéfice net de 1,2 billion de roupies (81,83 millions de dollars) au premier trimestre de cette année, contre un bénéfice de 2,3 billions de roupies à la même période l’an dernier.

Une correction mondiale des prix du charbon a affecté ses bénéfices cette année, a indiqué la société, malgré l’augmentation du volume des ventes.

En 2023, Bukit Asam vise à produire et vendre environ 41 millions de tonnes de charbon. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : mining weekly

La production de St Barbara chute de 4%

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Les problèmes persistants des opérations de Leonora , en Australie-Occidentale, et la disponibilité des camions à l’opération de Simberi, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont vu le mineur d’or St Barbara signaler une réduction de 4 % de la production d’or pour le trimestre terminé en mars .

Le mineur a annoncé cette semaine que la production d’or pour le troisième trimestre avait atteint 58 567 oz, avec des coûts de maintien tout compris (AISC) du groupe atteignant 2 553 $ A/oz, une amélioration de 4 % par rapport au trimestre précédent, en raison de la baisse des coûts d’entreprise et amélioration de la performance des coûts de l’opération de l’Atlantique lors de sa transition vers le traitement des stocks uniquement.

“Comme annoncé précédemment, Leonora a connu un autre trimestre décevant, ce qui a entraîné une production et une génération de trésorerie inférieures à nos attentes. Malgré la baisse de la production, les initiatives d’amélioration des coûts et de la productivité mises en œuvre au cours des deux derniers trimestres commencent à produire des avantages tangibles. Heureusement, Simberi et Atlantic ont généré des flux de trésorerie opérationnels substantiels ce trimestre, compensant la baisse de la génération de flux de trésorerie à Leonora », a déclaré St Barbara MD et PDG Dan Lougher.

La production de Leonora au cours du troisième trimestre terminé en mars a atteint 30 942 onces, en baisse par rapport aux 32 175 onces produites au trimestre précédent.

Le minerai extrait à Leonora a été touché par le dynamitage inefficace des chantiers clés qui a nécessité un remaniement substantiel pour récupérer le minerai. La reprise a réduit les taux d’exploitation de ces chantiers et a retardé la séquence d’exploitation .

Du minerai de développement supplémentaire a été extrait pour compenser en partie la baisse des tonnes d’abattage. Le développement au cours du trimestre s’est concentré sur l’accélération de l’accès à des chantiers supplémentaires, ce qui devrait augmenter les tonnes d’exploitation au début de 2024.
À Simberi, la production d’or a diminué de 18 747 oz au trimestre de décembre à 16 254 oz, la production d’or étant affectée par la baisse des volumes de l’alimentation de l’usine en raison des faibles taux d’extraction . Les taux d’extraction ont été touchés par l’augmentation des temps de cycle en raison du manque d’ options de déchargement des déchets sur de courtes distances et de la disponibilité réduite des camions.

St Barbara a déclaré aux actionnaires que le remplissage des décharges de déchets à proximité des zones minières au deuxième trimestre a entraîné une augmentation des temps de cycle au cours du trimestre en cours de 10% par rapport au trimestre précédent et de 35% par rapport au premier trimestre, car les camions avaient de plus longues distances à parcourir. se déplacer pour se débarrasser des déchets . Les temps de cycle devraient revenir aux niveaux du premier trimestre au quatrième trimestre avec le rétablissement de nouvelles options de déchargement sur courte distance.

La disponibilité des camions a été affectée par le roulement élevé du personnel d’entretien en raison de la concurrence accrue pour le personnel d’entretien dans la région. La disponibilité des camions a également été affectée par les retards dans la livraison des pièces critiques sur le site en raison des niveaux de stock des fournisseurs. Des fournisseurs alternatifs pour ces pièces critiques ont été sélectionnés avec une livraison prévue début mai.

Pendant ce temps, la production d’or à Atlantic, en Nouvelle-Écosse, est passée de 10 054 oz à 11 371 oz, la production d’or du trimestre ayant bénéficié de teneurs plus élevées hors fosse des derniers bancs de la fosse. Début février, Atlantic a achevé l’exploitation minière dans la fosse à Touquoy et traite désormais exclusivement les stocks à l’usine de traitement de Touquoy.

Plus tôt ce mois-ci, St Barbara a conclu une proposition alternative de 600 millions de dollars australiens avec Genesis Minerals, qui la verrait se départir des actifs de Leonora, au lieu d’une fusion précédemment convenue.

Le nouvel accord d’achat d’actifs donnerait à Genesis le contrôle des actifs de St Barbara’s Leonora moyennant un paiement initial en espèces de 370 millions de dollars australiens, l’émission de 147,8 millions d’actions de Genesis, évaluées à 170 millions de dollars australiens, et 52,2 millions de dollars supplémentaires. actions de Genesis, évaluées à 60 millions de dollars australiens, sous réserve que Tower Hill réalise sa première production.

“L’annonce de la vente de nos actifs Leonora à Genesis marque un tournant pour St Barbara. À l’avenir, la société concentrera ses efforts sur la réalisation de la valeur inhérente d’Atlantic, de Simberi et de ses autres actifs non-Leonora, dans un véhicule avec un bilan sans dette correctement dimensionné pour réussir », a déclaré Lougher cette semaine.

“Je pense que la transaction dans son format actuel offre la meilleure voie à suivre pour nos actionnaires en aidant à libérer la valeur marchande d’Atlantic et de Simberi, tout en offrant aux actionnaires une exposition à la consolidation de la région de Leonora grâce à la distribution d’actions de Genesis.”

La transaction est soumise à un certain nombre de conditions, notamment l’approbation des actionnaires des deux côtés, les approbations réglementaires et le consentement des prêteurs de St Barbara. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : miningweekly.com

Sylvania augmente ses prévisions de production pour l’année complète

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La société Sylvania Dump Operations (SDO), cotée en bourse, a produit 17 926 onces de platine , de palladium, de rhodium et d’or (4E) de métaux du groupe du platine (MGP) au cours du trimestre clos le 31 mars – le troisième trimestre de l’ exercice 2023 de la société .

La production du trimestre était en avance sur les attentes, PDG Jaco Prinsloo .

«Traditionnellement, le troisième trimestre est un trimestre inférieur en termes de production en raison du démarrage plus lent après la pause de décembre dans les mines hôtes et du mois de février plus court.

“Par rapport au troisième trimestre de l’année 2022, la production a augmenté de 13,2 % en raison de diverses interventions sur les opérations qui ont contribué à améliorer l’efficacité de la récupération dans certaines usines”, souligne-t-il.

«Avec les solides performances de production pour l’année à ce jour et les résultats positifs suite à l’optimisation post-mise en service du Tweefontein MF2, la société est heureuse d’augmenter les prévisions de production annuelle de PGM entre 72 000 oz et 74 000 oz de PGM 4E pour une pleine -année 2023 », ajoute-t-il.

En outre, Prinsloo note que, malgré une baisse de 21 % d’une année sur l’autre du prix du panier 4E – reflétant en particulier les prix du rhodium et du palladium – ayant eu un impact sur les revenus du trimestre, la société reste dans un flux de trésorerie et une position de trésorerie solides .

SDO a enregistré un revenu net de 26,5 millions de dollars pour le trimestre.

Le bénéfice du groupe avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement pour la période était de 9,8 millions de dollars.

Le solde de trésorerie du groupe était de 144,2 millions de dollars à la fin du trimestre.

Comme mentionné, le Tweefontein MF2 a été mis en service avec succès et a contribué à l’amélioration de la récupération des métaux.

Les mesures prises pour optimiser le mélange contribuent également à l’amélioration des résultats, en particulier dans les opérations de l’Est de l’Est .

PERSPECTIVES

La construction Lannex MF2 est en cours, avec une mise en service prévue pour le premier semestre de l’année 2024, ce qui devrait encore améliorer l’efficacité de la récupération des MGP.

Le récent relogement et les données d’échantillonnage supplémentaires recueillies à Volspruit feront l’objet d’une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) au cours du quatrième trimestre, qui comprendra une ressource de rhodium sur 100 % du projet. zone

Les données disponibles d’une étude La Pucella récemment achevée et de l’exploration historique sont en cours d’analyse pour développer une stratégie d’exploration afin de prouver la continuité sur toute la longueur de la direction d’Aurora.

Les travaux sur le projet Hacra se poursuivent vers un MRE, en utilisant les données mises à jour du programme de relogging récemment achevé.

Le groupe affirme qu’il maintient de solides réserves de trésorerie pour permettre le financement de projets d’expansion du capital et d’optimisation des processus , mettre à niveau ses actifs  d’exploration et d’évaluation et redonner de la valeur aux actionnaires. 

ÉDITÉ PAR : CHANEL DE BRUYN
CREAMER MEDIA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE EN LIGNE

Source : mining weekly

EcoGraf met à jour l’économie d’Epanko

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EcoGraf, cotée à l’ASX, a mis à jour l’économie de son projet de graphite Epanko , en Tanzanie, augmentant le coût en capital de pré-production du projet de 88,9 millions de dollars pris en compte dans l’étude de faisabilité bancaire (BFS) de 2017 à 134 millions de dollars.

Le BFS initial était basé sur la production de 60 000 t/a de produits de graphite lamellaire naturel et aurait une durée de vie initiale de la mine de 18 ans, offrant une valeur actualisée nette (VAN) avant impôts de 211 millions de dollars et des bénéfices annuels avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 44,5 millions de dollars.

EcoGraf a déclaré vendredi que le projet était désormais estimé avoir une VAN non indexée avant impôts de 348 millions de dollars et un Ebitda annuel moyen de 79 millions de dollars sur les dix premières années, avec un taux de rendement interne non indexé de 36%.

Dans le cadre du programme de pré-développement, EcoGraf a réalisé diverses études d’évaluation métallurgique pour optimiser le calendrier de la mine et le schéma de traitement, qui ont identifié un certain nombre d’opportunités à valeur ajoutée pour le développement de l’étape 1. Cela incluait une stratégie « oxyder d’abord » qui pourrait fournir une augmentation de 22 % de la capacité de production à 73 000 t/a pour un coût d’investissement supplémentaire minimal.

La stratégie d’oxyder d’abord verrait le minerai oxydé traité pendant les 11 premières années de l’exploitation et entraînerait le report de 6 millions de dollars en coûts d’investissement qui avaient été provisoirement prévus pour le circuit de flottation des sulfures de minerai frais et le bassin de résidus de sulfures revêtu .

Cette stratégie se traduirait également par des coûts d’exploitation inférieurs associés à des coûts de dynamitage et de forage réduits, à des coûts de concassage et de broyage réduits et à des coûts de réactifs réduits, a déclaré EcoGraf.

La société a déclaré vendredi qu’elle évaluait l’expansion en plusieurs étapes d’Epanko et visait 300 000 t/a de production.

Epanko devrait se développer au fil du temps pour répondre à la demande croissante du marché en graphite pour batteries et devrait fonctionner pendant 40 à 50 ans. La modélisation financière indique qu’au cours de cette période, des avantages économiques de plus de 3 milliards de dollars reviendront à la Tanzanie, sous forme d’emplois, d’approvisionnement, de redevances, de taxes et de dividendes. Plus de 95 % des 300 employés permanents seront tanzaniens, avec environ 4 500 emplois indirects qui seront soutenus par l’opération.

La société a récemment signé un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien, marquant une étape majeure dans le développement du projet . 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : miningweekly.com

Mali : Leo annonce une hausse de 25 % du coût en capital estimé pour sa première mine de lithium

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Selon une étude de faisabilité définitive publiée en décembre 2021, il faut 255 millions $ pour lancer la production de concentré de spodumène à Goulamina. Les travaux de construction de cette première mine de lithium du Mali ont démarré depuis plus d’un an pour une mise en service d’ici juin 2024.

Au Mali, Leo Lithium devrait débourser 318 millions $ jusqu’à la première production de spodumène au projet Goulamina au deuxième trimestre 2024. C’est l’annonce faite le 27 avril par la compagnie minière australienne, copropriétaire de la première mine de lithium du pays. Ce chiffre représente une hausse de 24,70 % par rapport au capital initial prévu dans l’étude de faisabilité définitive de décembre 2021 (255 millions $).

La hausse s’explique par un ajout de 5 millions $ lié notamment aux travaux d’optimisation de l’usine de traitement, au renforcement des mesures de sécurité et à la pression inflationniste qui touche l’industrie minière. La compagnie intègre également une provision supplémentaire de 25 millions $ pour les impôts et les taxes, un paramètre exclu de l’étude de faisabilité. Leo prévoit enfin 33 millions $ supplémentaires en vue de la mise en service de Goulamina, incluant la préparation de la main-d’œuvre et l’accélération des activités minières.

Notons que le projet est actuellement à plus de 50 % de sa phase de construction de 27 mois et le taux d’exécution des travaux est d’environ 20 %. Leo Lithium compte lancer les expéditions du minerai à expédition directe (DSO) au cours du dernier trimestre 2023, afin de générer des revenus avant le début de la phase de production du concentré de spodumène en 2024.

Rappelons que le chinois Ganfeng Lithium, copropriétaire du projet Goulamina dont il finance largement les travaux de construction, fait partie des clients intéressés par l’achat du DSO. La société a déjà sécurisé le rachat de la production de concentré de spodumène.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – La production de sables minéralisés a été affectée par une panne majeure d’un équipement en janvier ainsi que par la baisse de la teneur moyenne de la zone exploitée, conformément aux prévisions. En conséquence, les volumes produits sont en baisse de 43% à 112 000 tonnes. Les volumes produits et vendus de zircon ont diminué de 40% à 9000 tonnes sur le trimestre. (Eramet)

Afrique du Sud – Jupiter Mines rapporte que sa filiale Tshipi é Ntle Manganese Mining, détenue à 49,9%, a enregistré une augmentation de son bénéfice à 73 millions de dollars australiens. Tshipi é Ntle Manganese Mining exploite la mine de Tshipi Borwa, dans le Cap Nord en Afrique du Sud. La mine a produit 844 375 tonnes de manganèse au troisième trimestre, comparativement aux 808 532 tonnes produites au deuxième trimestre (Miningweekly).

Algérie – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, jeudi à Alger, le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minérales, Firas Hassan Kaddour, pour discuter des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et des mines. Ils ont passé en revue les possibilités de coopération et d’investissement ainsi que des échanges d’expériences et de formation. (aps.dz)

RDC – Ivanhoe Mines (TSX:IVN) a annoncé la signature d’une entente d’achat et de financement avec Gecamines et Glencore pour la remise en production de la mine de zinc-cuivre-plomb-germanium de Kipushi. La mine devrait produire ses premiers concentrés au troisième trimestre de 2024, et devra livrer annuellement 400 à 600 000 tonnes de concentré de zinc à Glencore, soit 100 % de la production sur une période de cinq ans. (Ivanhoemines)

Pérou – Le ministre péruvien de l’économie a déclaré jeudi que “les conditions étaient réunies” pour développer des projets d’exploitation du lithium dans le pays, une semaine après le lancement par le Chili d’un plan visant à renforcer le contrôle de l’État sur cette industrie. (Mining.com)

Mexique – Le Groupe minier mexicain Grupo Mexico ne considère pas actuellement les réformes minières proposées par le gouvernement comme un risque pour l’exploitation de son portefeuille minier, a déclaré jeudi un haut dirigeant de l’entreprise. Toutefois, selon les estimations de la chambre des mines, les réformes pourraient coûter au pays quelque 9 milliards de dollars en investissements perdus dans les années à venir. (Mining.com)

Brésil – Glencore a annoncé jeudi qu’il achetait une participation de 30% dans la raffinerie d’alumine brésilienne Alunorte au producteur norvégien d’aluminium Norsk Hydro et une participation de 5% dans Mineracao Rio do Norte, qui est la plus grande bauxite du pays sud-américain. Le principal parti d’opposition du Canada a appelé le gouvernement à bloquer le projet de rachat de Teck Resources Ltd par Glencore Plc. (Mining.com)

Canada – Des milliers d’emplois seraient menacés si la société suisse de matières premières réussissait son offre non sollicitée de 23 milliards de dollars sur le mineur basé à Vancouver, a déclaré jeudi le chef conservateur Pierre Poilievre dans un communiqué. Il a averti que cela marquerait également la perte de la dernière grande société minière diversifiée de métaux de base du Canada détenue et basée dans le pays. (Mining.com)

Mongolie – Une unité du raffineur chinois SINOPEC a obtenu les droits miniers pour développer une mine de charbon dans la région de la Mongolie intérieure pour environ 4,36 milliards de dollars, a déclaré vendredi un représentant de la société. La mine sera développée par SINOPEC Greatwall Energy and Chemical Co Ltd pour la production de produits chimiques à base de charbon. (Zonebourse.com)

Indonésie – Selon le ministre des mines a déclaré vendredi que l’Indonésie autorisera les mineurs Freeport Indonesia et Amman Mineral Nusa Tenggara à continuer d’exporter du concentré de cuivre jusqu’à l’année prochaine, malgré l’interdiction qui débutera en juin, car ils achèvent la construction de fonderies. Le gouvernement doit interdire les exportations de minéraux non traités, tels que le cuivre et la bauxite, en juin, dans le cadre des efforts visant à stimuler les investissements dans son industrie métallurgique. (Zonebourse.com)

Marché de l’or – Le prix de l’or devrait atteindre 2200 dollars en 11 mois alors que les banques centrales continuent d’acheter de l’or, selon UBS. Le métal précieux fait partie des actifs les plus performants en 2023, en hausse de 9,2 % depuis le début de l’année, les prix s’échangeant autour de 2000 dollars l’once. Et le rallye est loin d’être terminé, a déclaré UBS. (Kitco)

ActuLex

Exploitation de substances minérales en Afrique :

Périmètres de yang-yang et Ngwala

Parties Objet Droit application Texte autorisant l’exploitation Périmètre
Etat du Sénégal et Comptoir Commercial Daouda Dia Ouverture et exploitation d’une carrière privée de calcaire  

Code minier 2003

 

Arrêté n°002120 du 18 février 2013

Yang-yang (commune rurale de Mbeuleukhé (région de Louga)
République Unie de Tanzanie et la société Peak Rare Earths Exploitation de terres rares Loi sur la richesse et les ressources naturelles 2017  

Accord cadre du 17 avril 2023

Village de Ngwala (région de Songwe)

BP se heurte à l’opposition de ses actionnaires par rapport à ses objectifs climatiques

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En février dernier, BP a annoncé qu’elle prévoyait d’augmenter ses bénéfices jusqu’en 2030 en investissant à la fois dans les énergies renouvelables et les hydrocarbures, tout en ralentissant sa transition. Une politique contre-productive, d’après les militants engagés pour l’accélération de la transition énergétique.

La décision de BP de ralentir sa transition vers les énergies propres s’est heurtée à l’opposition de ses actionnaires. Certains investisseurs, notamment plusieurs grands fonds de pension britanniques ont fait savoir qu’ils s’opposeraient au renouvellement du mandat de Helge Lund, le président de la compagnie, lors de la prochaine assemblée générale annuelle à Londres. Ils jugent trop tardifs les projets de l’entreprise visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

BP a déclaré que sa stratégie de transformation constitue un programme cohérent et intégré. Bien que l’entreprise reconnaisse que certaines parties prenantes peuvent avoir des points de vue différents, elle a déjà fixé une ambition climatique et des objectifs qu’elle estime cohérents avec les conclusions de l’accord de Paris.

Les actionnaires, au même titre que les groupes de défense de l’environnement, accusent BP et d’autres géants de l’énergie d’en faire trop peu pour s’orienter vers les énergies propres. Ceci, tout en profitant de la hausse des prix de l’énergie due à la guerre en Ukraine.

Greenpeace qui avait initialement salué BP comme étant « la plus ambitieuse » des grandes entreprises énergétiques, en raison de sa politique de transition énergétique, a critiqué les nouveaux plans de l’entreprise et l’a accusée de jouer le jeu des investisseurs et des gouvernements.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin