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Pour entrer dans le cercle des producteurs mondiaux de terres rares, la Tanzanie fonde de grands espoirs sur son partenariat avec Peak sur le projet Ngualla. La société s’active pour respecter son calendrier de développement, avec une entrée en production prévue pour 2025.

Les premiers travaux prévus par la compagnie Peak Rare Earths pour pouvoir prendre une décision finale d’investissement à sa mine tanzanienne Ngualla devraient commencer bientôt. Après l’annonce lundi d’une levée de fonds de 27,5 millions de dollars australiens (18,4 millions USD) par le biais d’un placement en deux tranches, la société indique disposer de suffisamment de fonds pour lancer lesdits travaux.

Alors qu’elle a récemment signé avec le gouvernement tanzanien un accord-cadre et obtenu un permis d’exploitation minière spéciale pour le projet Ngualla, Peak veut concentrer ses efforts sur les travaux d’ingénierie de base et de conception.

La compagnie basée en Australie prévoit aussi de finaliser les négociations pour des accords contraignants de prélèvement portant sur la production future, mais également d’avancer dans les discussions sur le financement du projet.

« Le soutien manifesté par les institutions pour ce placement témoigne du travail important entrepris par la société pour réduire les risques de développement et confirme la nature de classe mondiale du projet Ngualla qui est l’un des projets de terres rares non développés les plus avancés au monde », a commenté Russell Scrimshaw, président exécutif de la société.

Selon une étude de faisabilité bancable actualisée publiée en octobre 2022, la mine Ngualla devrait produire annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur une durée de vie de 24 ans. Le capital initial nécessaire au développement du projet est estimé à 321 millions $. Une fois opérationnelle, Ngualla devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 538 millions $ et un EBITDA annuel de 448 millions $.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

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