Skip to main content
All Posts By

SOMISEN

Tunisie : Zenith Energy réclame au gouvernement 48 millions $ pour préjudice en lien avec l’exploitation pétrolière

By Actualités No Comments

Active en Tunisie depuis plusieurs années, la compagnie pétrolière Zenith Energy a récemment montré son intérêt pour le bloc pétrolier 1 de Sèmè, au Bénin.

La compagnie pétrolière Zenith Energy, basée au Canada, a annoncé ce mercredi 7 juin, qu’elle a intenté, une procédure d’arbitrage à l’encontre des autorités tunisiennes. Elle accuse ces dernières de s’opposer sans raison légitime à ses intérêts pétroliers dans le pays.

D’après la compagnie, ces « obstructions injustifiées » sont liées à l’exploitation des licences de Sidi El Kilani et d’Ezzaouia dans lesquelles la compagnie détient respectivement 22,5 % et 100 % de participation. Le gouvernement tunisien aurait entrepris une série de démarches remettant en cause les conditions de vente du brut produit à partir de ces différents gisements.

La situation, dont les tentatives de résolution à l’amiable n’ont pas abouti, aurait occasionné à Zenith Energy un préjudice qu’elle estime à au moins 48 millions de dollars. Un dommage, dont elle réclame réparation.

En attendant que le centre d’arbitrage américain saisi de la question se prononce, la compagnie compte maintenir ses engagements contractuels dans l’industrie pétrolière tunisienne. Outre ses intérêts dans l’exploitation des périmètres Sidi El Kilani et d’Ezzaouia, Zenith Energy détient des participations dans les concessions de El Bibane et Robbana.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : la société publique du pétrole appelle à accroître les investissements dans le secteur pétrolier

By Actualités No Comments

Le Kenya héberge un important projet pétrolier dans le bassin de South Lokichar, au nord du pays. Les plans de développement de ce périmètre opéré par Tullow Oil sont en cours de révision.

Kiraitu Murungi (photo), le responsable de la National Oil Corporation of Kenya (NOCK), a appelé, mardi 6 juin, le président William Ruto, à mettre en œuvre une politique d’investissements massifs dans les activités de recherche et de production d’hydrocarbures à travers le pays.

Le responsable pense que cette démarche serait une solution pour lutter contre le fardeau de la dette publique. À titre d’exemple, les ressources pétrolières du bassin de Lokichar pourraient générer quelque 8 milliards de dollars à l’État. Suffisant selon le patron pour sortir le Kenya de la dépendance financière et énergétique.

« Les experts nous disent que l’actif du champ de Lokichar est quantifié à 472 millions de barils récupérables. Avec la participation de l’État de 22,5 % dans le contrat de partage de la production, le pays devrait gagner 8 milliards de dollars au prix actuel de 80 dollars le baril. Nous pouvons faire beaucoup avec cet argent », a déclaré Murungi lors d’une conférence à Nairobi.

Le patron de la NOCK a exprimé son souhait de voir la gouvernance Ruto s’écarter de la politique énergétique mise en œuvre par l’administration précédente, celle de l’ex-président Uhuru Kenyatta. Le gouvernement de ce dernier serait selon lui responsable de la stagnation des opérations de prospection pétrolière et gazière au Kenya, « en raison d’un manque d’intérêt, d’une négligence officielle et d’un manque d’investissement ».

Cette position n’est plus tenable d’après Murungi. Il estime que les ressources en pétrole et en gaz sont encore vitales pour répondre aux besoins énergétiques des populations et soutenir le développement du Kenya qui est l’un des pays les plus pauvres du globe. Ceci, malgré une tendance générale portée vers la sortie de l’exploitation des hydrocarbures.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Solutions de cuisson propres : plus de 900 millions d’Africains n’y ont pas accès (Rapport)

By Actualités No Comments

Si les tendances actuelles se poursuivent, environ 6 personnes sur 10 n’ayant pas accès à la cuisson propre résideront en Afrique subsaharienne en 2030, avec peu ou pas d’amélioration attendue d’ici 2050.

À contre-courant de la tendance mondiale, la population africaine n’ayant pas accès à des solutions de cuisson propres est en augmentation depuis plus d’une décennie, selon le rapport Tracking SDG 7 : The Energy Progress Report de la Banque Mondiale et de l’Agence Internationale de l’Energie.

Si en 2021 environ 71 % de la population mondiale avait accès à des combustibles et technologies de cuisson propres, soit une augmentation de 14 points depuis 2010, en Afrique c’est plutôt la tendance inverse. Dans cette région, le déficit d’accès a plus que doublé depuis 1990 et a augmenté de 60 % depuis 2000, pour atteindre un total de 900 millions de personnes en 2021, soit environ 70 % de la population du continent.

Le rapport indique qu’en l’absence de nouvelles politiques ou d’interventions urgentes, le déficit d’accès en Afrique subsaharienne est en passe d’atteindre 1,1 milliard de personnes en 2030, sans aucun signe de ralentissement par la suite.

On note ainsi qu’au-delà de 2030 et en tenant compte de la croissance démographique, la trajectoire actuelle montre que, d’ici 2050, 2,3 milliards de personnes dans 91 pays à revenu faible ou intermédiaire n’auront toujours pas accès à des moyens de cuisson propres. Parmi ces 91 pays figureront 45 des 47 pays d’Afrique subsaharienne.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : hausse du prix de cession du gaz issu des concessions du Desert occidental

By Actualités No Comments

L’Égypte s’est donné comme objectif de devenir un hub énergétique régional. Le pays d’Afrique du Nord multiplie les initiatives lui permettant de réaliser au mieux ses ambitions.

En Égypte, le prix de vente du gaz produit à partir des gisements localisés dans le Desert occidental va augmenter de 13 % pour atteindre 3 millions de dollars par million d’unités thermiques. Le gouvernement a annoncé, ce mercredi 7 juin, avoir autorisé la compagnie pétrolière tunisienne HBS et la société chinoise North Petroleum International (NPIC), responsables de la production gazière dans la zone, à procéder à une telle augmentation.

Cette dernière est en accord avec l’intention du Caire de devenir la plaque tournante du marché gazier régional. Un projet ambitieux qui implique des investissements massifs pour soutenir la monétisation de la production gazière qui est actuellement de l’ordre de 6,5 à 7 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour.

Ainsi, HBS compte effectuer un investissement d’environ 70 millions de dollars qui seront consacrés au développement d’une partie de la concession South Alamein. Si elle est effective, cette dépense devrait permettre de réaliser une production gazière de 30 millions de pieds cubes de gaz par jour à partir de cette réserve.

Les gisements gaziers du Desert occidental représentent environ 18 % des volumes de gaz naturel produit en Égypte. Ils sont loin derrière les réserves de la région de la mer Méditerranée qui couvrent à elles seules, 63 % de la production gazière du pays.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Ghana : le gouvernement garantit sa protection à la mine d’or Obuasi, après une invasion de mineurs illégaux

By Actualités No Comments

 Au Ghana, l’exploitation minière illégale est un mal qui affecte les revenus miniers de l’État, l’activité des grandes compagnies minières et fait perdre de l’argent aux producteurs de cacao. Le gouvernement a intensifié depuis quelques années sa lutte contre le phénomène.

En visite lundi à la mine d’or Obuasi, le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles Samuel A. Jinapor a renouvelé le soutien du gouvernement à la compagnie minière AngloGold Ashanti, propriétaire de l’actif. L’arrivée du ministre intervient en effet quelques jours après l’invasion de la concession du groupe sud-africain par des mineurs illégaux et qui a dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité et des jeunes de la localité.

Selon les détails rapportés par la presse locale, le ministre a pu constater la présence d’itinéraires clandestins mis en place par certains mineurs artisanaux pour accéder au site de la mine industrielle. Il a également tenu plusieurs rencontres séparées avec les chefs traditionnels, les forces de sécurité, les mineurs artisanaux et la direction de la mine, en vue de mieux comprendre la situation et tenter d’y apporter une réponse.

« Nous avons une meilleure compréhension des questions en jeu. Nous avons eu des discussions très détaillées et de nombreuses conclusions ont été tirées pour, tout d’abord, protéger la concession d’AngloGold Ashanti et élaborer une stratégie qui nous permettra de résoudre durablement le problème », a déclaré M. Jinapor, dans des propos relayés par Ghanaian Times.

Le ministre a profité du point de presse pour insister sur l’importance de la mine d’or Obuasi pour l’économie nationale, rappelant au passage que ce sont les mêmes activités minières illégales sur le site qui ont conduit à suspendre les opérations de redémarrage de la mine en 2016. Restée en régime de maintenance et entretien pendant 5 ans, la mine a été finalement remise en service en 2019, livrant notamment 250 000 onces en 2022.

Rappelons que l’exploitation minière illégale affecte non seulement les compagnies minières présentes dans le pays, mais aussi l’environnement et les producteurs de cacao. Quand les mineurs illégaux ne s’attaquent pas aux installations industrielles, ils investissent des sites artisanaux et utilisent des méthodes d’extraction et de traitement qui polluent l’eau et les terres.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : Osino Resources envisage une introduction à la bourse de Londres

By Actualités No Comments

En Namibie, la compagnie minière canadienne Osino Resources est active sur le projet Twin Hills qui pourrait bientôt devenir sa première mine d’or. Une présence sur la bourse de Londres devrait faciliter les levées de fonds pour l’entreprise, dans cette nouvelle phase de sa croissance.

Le Conseil d’administration d’Osino Resources, propriétaire du projet aurifère Twin Hills en Namibie, évalue actuellement une inscription de la société sur le marché principal de la bourse de Londres. C’est l’annonce faite le 7 juin par la compagnie minière canadienne, précisant qu’une telle décision pourrait améliorer l’exposition de ses projets africains auprès des investisseurs.

À l’heure actuelle, Osino est cotée à la bourse de Francfort, sur le marché alternatif de la bourse de Toronto (TSX-V) et sur le marché de gré à gré OTCQX. L’arrivée sur la bourse de Londres qui héberge les plus grandes compagnies minières au monde, donnerait donc à la compagnie un accès à une base d’investisseurs sans commune mesure avec celles de ses marchés actuels, notamment au Royaume-Uni et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Pour rappel, la compagnie cherche activement à construire sa première mine d’or en Namibie, grâce au projet Twin Hills. Une étude de faisabilité réalisée par Lycopodium Minerals Africa devrait d’ailleurs être disponible à la mi-juin, permettant d’accélérer ensuite les négociations sur le financement des travaux de construction. Selon une étude de préfaisabilité publiée en 2022, l’actif peut livrer en moyenne environ 170 000 onces par an sur 13 ans.

Source : Agence Ecofin

Pétrole : l’Arabie saoudite envisage de réduire son offre pétrolière de 1 million b/j en juillet

By Actualités No Comments

Il y a moins de deux mois, l’Arabie saoudite et les pays membres de l’OPEP+ avaient initié une réduction de leur offre pétrolière dans l’optique de relever le prix du combustible jugé bas.

Alors que l’offre pétrolière globale a déjà été réduite à deux reprises au cours des huit derniers mois sous l’impulsion de l’OPEP et de ses alliés, l’Arabie Saoudite a annoncé, lundi 5 juin, son intention de poursuivre cette réduction d’un million de barils au cours du mois prochain.

L’objectif de cette décision est le même que celle qui a motivé l’OPEP+ à limiter son offre pétrolière en avril. Le royaume espère ainsi tirer à la hausse les cours de l’or noir particulièrement affectés par une conjoncture économique défavorable en Chine notamment.

Pour l’heure, les autorités saoudiennes n’ont pas clairement indiqué si ce choix sera maintenu au-delà de juillet prochain. Toutefois, le ministre saoudien de l’Énergie, Abdulaziz bin Salman, a indiqué que l’État « ferait tout ce qui est nécessaire pour apporter la stabilité au marché ».

Conformément aux accords de coopération qui unissent l’OPEP et ses alliés dans le cadre de l’OPEP+, l’Arabie saoudite a négocié et obtenu un accord pour modifier les niveaux globaux de production de pétrole brut. Ainsi tout au long de l’année prochaine, le plateau de la production pétrolière du cartel et de ses partenaires ne devrait pas excéder 40,46 millions b/j.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Soudan : les travaux reprennent à Meyas Sand, un projet capable de livrer plus de 64 tonnes d’or en 13 ans

By Actualités No Comments

Au Soudan, le projet Meyas Sand a la capacité de livrer plus de 4 tonnes d’or par an sur une durée de 13,6 ans, selon des estimations datant de 2020. Toutefois, la concrétisation de ce potentiel est retardée par le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays.

La compagnie minière Perseus Mining a annoncé cette semaine le retour de ses employés et entrepreneurs sur le site du projet Meyas Sand, au Soudan. Elle les avait retirés en avril dernier suite aux affrontements armés à Khartoum.

« Notre décision de retirer temporairement notre personnel du site du projet aurifère de Meyas Sand en avril a été prise en tenant compte de leur sécurité. Après une évaluation plus approfondie de la situation, il apparaît que la menace immédiate perçue s’est estompée et nous sommes satisfaits des perspectives de reprise du travail sur le site de Meyas Sand sans risque excessif »,a déclaré le DG Jeff Quartermaine.

On apprend ainsi que la zone où se trouve le projet aurifère n’a pas été touchée par les affrontements, aucun incident n’ayant été signalé sur environ 250 000 km2 autour du site. La compagnie estime cependant avoir pris les mesures nécessaires pour agir de façon adéquate si la donne change.

Malgré ce retour à la normale des travaux à Meyas Sand, le calendrier de développement est retardé. Perseus a en effet reporté sa décision finale d’investissement, initialement prévue pour le troisième trimestre 2023.

Le Soudan devra donc attendre encore avant de pouvoir compter sur une nouvelle source de production d’or. Selon une étude de faisabilité publiée en 2020 par l’ancien propriétaire (Orca Gold), le projet peut livrer 167 000 onces d’or (environ 4,73 tonnes) par an sur 13,6 ans, dont 228 000 onces (6,46 tonnes) par an en moyenne sur les sept premières années.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

RDC : AJN Resources obtient 70 % d’intérêts dans un permis d’exploration de lithium à Manono

By Actualités No Comments

L’explosion de la demande mondiale de lithium encourage de plus en plus d’investisseurs à s’intéresser au sous-sol africain relativement inexploré. En RDC, l’australien AVZ Minerals a fait il y a quelques années la découverte d’un gisement de lithium de classe mondiale dans la région de Manono.

La compagnie minière AJN Resources, basée à Vancouver au Canada, a annoncé le 2 juin la conclusion d’un accord avec la société congolaise Palm Constellation. Cette dernière, basée à Kinshasa en RDC, va lui céder jusqu’à 70 % d’intérêts dans un permis d’exploration qu’elle détient dans la région de Manono, connue pour héberger potentiellement d’importantes ressources de lithium.

« Nous sommes très enthousiastes à propos de cette dernière acquisition qui couvre potentiellement 10 km2 de terrain très prometteur avec un bon potentiel pour la présence de pegmatites contenant du lithium sous la surface », a commenté Klaus Eckhof, PDG d’AJN.

Selon les termes de l’accord, deux paiements totalisant 150 000 dollars seront initialement effectués en faveur du vendeur par AJN qui aura jusqu’à 6 mois pour effectuer une due diligence. À la fin des vérifications préalables qui pourront inclure des travaux d’échantillonnage et un programme de forage réduit, AJN devra confirmer son intention de procéder à l’acquisition du permis en versant 250 000 dollars en plus pour obtenir une participation indirecte de 51 % dans le projet.

La société devra aussi émettre en faveur de Palm Constellation un nombre d’actions valant 10,5 % du total des actions émises et en circulation d’AJN. En émettant 4 millions d’actions supplémentaires au profit de Palm, puis un nouveau paiement de 250 000 dollars, AJN obtiendra 9 % d’intérêts en plus dans le permis. Elle complétera enfin l’acquisition des 70 % d’intérêts avec un dernier paiement de 5 millions de dollars. Notons que les travaux d’exploration jusqu’à la conclusion d’une éventuelle étude de faisabilité définitive, seront financés par AJN.

Pour rappel, la région de Manono abrite un projet du même nom, porté par l’australien AVZ Minerals. Le projet de lithium Manono est considéré comme le plus avancé de la RDC et seul le permis d’exploitation minière manque actuellement pour lancer le développement de ce qui pourrait être la première mine de lithium du pays.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Awalé lance 2 500 mètres de forage sur l’or d’Odienné

By Actualités No Comments

Portée par la croissance régulière de sa production d’or depuis une décennie, la Côte d’Ivoire est désormais un poids lourd du secteur minier ouest-africain. La ruée vers l’or ivoirien se poursuit, comme l’illustre l’arrivée en 2022 du premier producteur mondial d’or, Newmont, au projet Odienné.

En Côte d’Ivoire, la junior minière canadienne Awalé Resources a annoncé le 6 juin le début d’une campagne de forage à circulation inverse (RC) et au diamant (DD) à son projet aurifère Odienné. L’objectif de ces 2 500 mètres de forage est de tester des minéralisations d’or-cuivre récemment découvertes sur les cibles Charger et Sceptre Est, puis de mener un forage initial sur les cibles Lando et Sceptre Main.

« Les cibles Charger et Sceptre sont de nouvelles découvertes vraiment passionnantes avec un potentiel de ressources important. Ce programme verra le premier forage au diamant sur ces prospects alors que nous commençons à tester leur profondeur et leur échelle pour fournir à la fois des teneurs élevées et du volume », a ajouté Andrew Chubb, nommé le mois dernier PDG d’Awalé.

Notons que ces travaux seront financés par l’américain Newmont, premier producteur mondial d’or. À l’issue d’un accord de coentreprise signé l’année dernière et lui permettant de gagner au moins 65 % d’intérêts dans le projet Odienné, le géant aurifère devrait mobiliser un budget d’exploration de 3 millions $ cette année, sur un total de 15 millions $.

Source : Agence Ecofin