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SOMISEN

Zambie : comme le cuivre, la production d’or a légèrement baissé en 2021 (rapport)

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En 2021, la production zambienne de cuivre a baissé de 4 % en glissement annuel alors que de grandes mines comme Lumwana, Kansanshi ou encore Konkola ont vu leurs rendements diminuer. Selon l’ITIE, le métal rouge n’est pas le seul à avoir contre-performé cette année-là.

Selon un rapport de l’ITIE publié en mai 2023 pour la Zambie, la production aurifère du pays a légèrement baissé (-1,42 %) en 2021. Elle a totalisé 127 656 onces pour une valeur de 221,87 millions de dollars, à un prix de l’once d’or estimé à 1 738 dollars.

Pour les auteurs du rapport, cette baisse est principalement attribuable à deux facteurs. Il s’agit en l’occurrence de la baisse des teneurs rencontrées à la mine Kansanshi ainsi que de la suspension en octobre 2021 des opérations de la mine d’or Kansenseli.

Il faut rappeler que la Zambie n’est pas reconnue comme un grand producteur africain d’or. Néanmoins elle possède quelques mines aurifères et certaines de ses mines de cuivre produisent de l’or en sous-produit. En outre, il existerait selon plusieurs sources concordantes plus de 60 sites artisanaux d’extraction d’or dans le pays.

Comme dans plusieurs autres pays africains riches en or, la question de l’orpaillage illégal est au cœur des problèmes que tente de régler l’État dans le secteur minier. Le gouvernement zambien a donné aux mineurs artisanaux des certificats d’orpaillage pour légaliser leurs activités d’extraction d’or.

Il fournit également aux mineurs en règle des machines, équipements et connaissances sur le secteur afin de motiver les mineurs illégaux à leur emboîter le pas. Le ministre zambien des Mines a déclaré en 2020 qu’il souhaitait que le pays produise 40 000 kg d’or.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : les mineurs veulent désormais la totalité de leur salaire en dollars US

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Le secteur minier est l’un des piliers de l’économie au Zimbabwe et l’une des principales sources de devises étrangères. Actuellement, une partie de ces devises est reversée aux employés du secteur, en l’occurrence 40 % de leur salaire en dollars US, face à l’effondrement de la monnaie locale.

Au Zimbabwe, le syndicat de travailleurs miniers ZDAMWU (Zimbabwe Diamond and Allied Mineral Workers Union) milite pour que ses membres perçoivent désormais l’entièreté de leur salaire en dollars américains. Selon les détails relayés par la presse locale, la majorité des travailleurs des mines perçoit seulement 40 % de son salaire en dollars américains suivant le modèle de rémunération actuel.

Les revendications des travailleurs s’appuient sur la perte de valeur du dollar zimbabwéen, la monnaie locale, qui réduit considérablement leur pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation générale. Cette situation constitue un frein à leur épanouissement et le syndicat réclame d’ailleurs une revalorisation salariale dans tout le secteur afin de permettre aux employés de mener une vie plus décente.

« Ignorer cet appel au niveau des mines pourrait entraîner une diminution de la production. Les travailleurs sont démotivés en raison des salaires de misère qu’ils touchent actuellement. Nous risquons également de voir une augmentation des accidents dans les mines en raison de la détérioration de l’état mental des travailleurs », prévient Justice Chinhema, secrétaire général du syndicat.

Notons que plusieurs syndicats dans le pays suggèrent déjà une grève nationale pour obtenir des compagnies minières une révision des salaires jugés trop bas. Des sociétés auraient déjà fait un geste en ce sens, mais il resterait en deçà des attentes des travailleurs. Une grève générale dans le secteur minier pourrait être préjudiciable à l’économie nationale tout entière, vu l’importance des Mines dans le pays (plus de 10 % du PIB et 60 % des revenus d’exportations). L’objectif des autorités d’atteindre des revenus miniers annuels de 12 milliards de dollars en 2023 pourrait également s’en trouver compromis.

Source : Agence Ecofin

Zambie: quatre compagnies en course pour reprendre Mopani Copper Mines

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Rachetés en 2021 par l’État zambien auprès du suisse Glencore, les actifs de cuivre de Mopani devraient être bientôt cédés à un nouvel investisseur capable d’en libérer tout le potentiel. Un accord est attendu d’ici fin juillet 2023.

En Zambie, les derniers candidats en lice pour le rachat des actifs de cuivre de Mopani sont connus. Selon deux sources proches du dossier citées lundi 19 juin par Reuters, il s’agit des entreprises chinoises Norinco Group et Zijin Mining, du groupe sud-africain Sibanye-Stillwater et d’un véhicule d’investissement piloté par d’anciens cadres du géant suisse Glencore.

Après une due diligence ayant permis de soumettre des offres préliminaires le mois dernier, ces quatre sociétés achèvent désormais leurs travaux en vue de faire des offres contraignantes. Une décision sera alors prise par les autorités d’ici fin juillet, soit quatre mois après l’échéance initiale de fin mars annoncée en février par le ministre des Mines Paul Kabuswe.

Rappelons que l’investisseur choisi pour reprendre les actifs appartenant autrefois au suisse Glencore viendra contribuer à l’objectif de l’État de tripler la production nationale de cuivre dans les années à venir. Une fois la montée en puissance réussie, Mopani Copper Mines est en mesure de livrer annuellement 225 000 tonnes de cuivre, soit plus de sept fois la production enregistrée par Glencore en 2020 pour sa dernière année d’exploitation complète en Zambie.

Source : Agence Ecofin

Malawi : la qualité du graphite de Kasiya sera évaluée pour un usage dans les batteries lithium-ion

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Selon une étude exploratoire datant de juin 2022, Kasiya peut livrer 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite par an sur 25 ans. Il peut donc devenir un élément clé dans l’approvisionnement mondial en graphite, matériau essentiel à la fabrication des batteries de véhicules électriques.

Au Malawi, Sovereign Metals a annoncé le 20 juin le lancement d’un programme d’échantillonnage en vrac sur le projet de graphite Kasiya. Il s’agit de prélever des échantillons sur le site afin de les évaluer pour confirmer leur utilisation dans la fabrication des batteries lithium-ion.

Selon la compagnie australienne, quatre tonnes de préconcentré de graphite en paillettes sont déjà disponibles au Malawi et seront bientôt expédiées vers le laboratoire SGS Lakefield. En cas de succès des tests, il s’agira d’une étape importante dans le processus de commercialisation de la future production.

Kasiya est l’un des plus grands gisements inexploités de graphite au monde, avec notamment 18 millions de tonnes de ressources minérales indiquées. Le projet, dont le rutile est le produit phare, peut livrer annuellement 155 000 tonnes de graphite sur 25 ans, selon une étude exploratoire publiée il y a un an. Il s’agit donc d’un futur fournisseur majeur pour le marché international des anodes de batteries pour véhicules électriques.

« Les économies mondiales ont besoin d’une garantie d’approvisionnement en graphite de haute qualité, à faible empreinte carbone et utilisable dans les batteries lithium-ion. Sans graphite, il n’y a pas de révolution des véhicules électriques », rappelle Julian Stephens, DG de Sovereign.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex  

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ActuMines

Angola – La compagnie minière Minbos Resources a annoncé, le 16 juin, l’octroi d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction (EPCM) pour une usine d’engrais phosphaté au projet Cabinda. Obtenu par le brésilien EPC Engenharia, le contrat s’élève à 4,25 millions de dollars.  (Agenceecofin.com)

Mali – La compagnie minière australienne Leo Lithium a publié le 20 juin une nouvelle estimation pour la future mine de lithium Goulamina. Elle héberge désormais 211 millions de tonnes de ressources minérales titrant 1,37 % de Li2O, soit une hausse de 48,2 % par rapport à celle de janvier 2023. Le projet de Goulamina est désormais cinquième plus grand gisement de spodumène au monde. (Leolithium)

Zambie – Selon un rapport de l’ITIE publié en mai 2023, la production aurifère du pays a légèrement baissé (-1,42 %) en 2021. Elle a totalisé 127 656 onces pour une valeur de 221,87 millions de dollars, à un prix de l’once d’or estimé à 1 738 dollars. Selon les auteurs du rapport, cette baisse est principalement attribuable à deux facteurs : la baisse des teneurs rencontrées à la mine Kansanshi et la suspension en octobre 2021 des opérations de la mine d’or Kansenseli. (Agenceecofin.com)

Zimbabwe – Le nombre de mineurs artisanaux actifs dans le pays s’élèverait à environ 1,5 millions, si l’on en croit un rapport publié récemment par Megatrends Afrika. Si les organisations officielles estiment à 500 000 le nombre de petits exploitants miniers et à 3 millions le nombre de personnes à leur charge qu’ils feraient vivre, le nouveau document indique que le chiffre a atteint de nouveaux sommets. (Agenceecofin.com)

L’Union Européenne – La commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié lundi son “prix repère” de vente de gaz pour le mois de juillet 2023 pour permettre d'”éclairer” les consommateurs résidentiels dans le choix de leur fournisseur avant la fin des tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) au 30 juin. (Connaissancedesenergies.org)

Pérou – Les coûts de la première phase de construction de la mine de lithium Falchani d’American Lithium au Pérou ont probablement augmenté d’environ 20 % par rapport à l’estimation initiale, pour atteindre 700 millions de dollars, a déclaré le directeur général de la société dans une interview. (Zonebourse.com)

Mexique – Le géant australien de l’énergie Woodside a approuvé le développement de 7,2 milliards de dollars de Trion au Mexique, sous réserve de l’approbation de la coentreprise. La part de Woodside dans les dépenses en capital s’élèvera à 4,8 milliards de dollars, la société détenant une participation de 60 % dans Trion et agissant en tant qu’opérateur, tandis que le partenaire PEMEX Exploracion y Produccion détient les 40 % restants. (Miningweekly.com)

Fonds OPEP – Le Fonds OPEP pour le développement international a signé le 19 juin un accord avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) pour rejoindre la plateforme Energy Transition Accelerator Financing (ETAF). Le Fonds OPEP prévoit de soutenir la plateforme avec un financement pouvant aller jusqu’à 250 millions de dollars d’ici 2030 pour financer des solutions en matière d’énergies renouvelables dans ses pays partenaires. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 Régime fiscal – Au Lesotho, la chambre des mines est vent debout contre le nouveau régime fiscal que s’apprête à adopter le parlement. Celui-ci augmente sensiblement la contribution du secteur extractif aux recettes publiques. (Africaintelligence.fr)

Délivrance de nouveaux permis miniers – Au Kenya, les entreprises minières font monter la pression sur les autorités kenyanes pour relancer la délivrance de nouveaux permis dans le pays. Mais le gouvernement souhaite d’abord procéder à une étude plus approfondie, quitte à provoquer un éventuel retard de la décision tant attendue. (Africaintelligence.fr)

Contrat de livraison de gaz – L’Ouzbékistan a annoncé lundi la signature d’un contrat de deux ans avec le géant Gazprom pour la livraison de gaz russe, une première pour cet Etat d’Asie centrale, région vers laquelle Moscou tente de rediriger ses exportations plombées par les sanctions internationales. Les entreprises étatiques “Uzgastrade et Gazprom export ont conclu un contrat pour une durée de deux ans. (Zonebourse.com)

Procès entre opérateurs financiers et la Bourse des métaux – Le procès intenté par deux opérateurs financiers contre la Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME), et qui portera sur le chaos lié à la crise du nickel de mars 2022, débutera mardi. Le LME, plus grande plateforme de négociation de métaux au monde, a déclenché la colère des investisseurs en mars 2022 en annulant environ 12 milliards de dollars de transactions sur le nickel après une hausse record des prix. (Zonebourse.com)

Norme ITIE 2023 – A travers une publication, Mark ROBINSON, le directeur exécutif de l’ITIE explique pourquoi la Norme ITIE de 2023 est importante à l’ère de la transition énergétique et comment elle peut soutenir une progression transparente, inclusive et durable dans les pays riches en ressources. Pour lui : « La Norme ITIE 2023 constitue un moyen transparent et inclusif de parvenir à une transition énergétique durable et inclusive ». (Minesactu.info)

Demande de permis d’exploration – Celsius Resources Ltd (ASX : CLA) s’apprête à explorer une nouvelle concession dans le gisement de cuivre-or porphyrique de Botilao aux Philippines, maintenant que sa filiale philippine, Makilala Mining Company Inc, a déposé une demande de permis d’exploration. (Proactiveinvestors.co.uk)

Octroi de permis miniers – En Côte d’Ivoire, la société Lacgold Resources SARLU, filiale du britannique Red Rock Resources, a obtenu un permis de recherche pour l’or dans les départements de Taabo, de Djékanou et de Toumodi. C’est l’un des décrets adoptés le jeudi 15 juin en Conseil des ministres par le gouvernement ivoirien qui précise que l’autorisation est valable pour une période de 4 ans. (Agenceecofin.com).

Leo Lithium s’ajoute à la ressource de Goulamina

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Leo Lithium, cotée à l’ASX, a annoncé une augmentation de 48 % de l’estimation des ressources minérales (EMR) de son projet Goulamina, au Mali.

La ressource s’élève maintenant à 211 millions de tonnes à une teneur de 1,37 % d’oxyde de lithium, le tonnage minéral mesuré et indiqué augmentant de 26 % à 102,3 millions de tonnes à une teneur de 1,45 % d’oxyde de lithium.

La mise à niveau des ressources a élevé Goulamina au cinquième rang mondial des gisements de spodumène.

“Nous sommes ravis d’annoncer une mise à niveau très importante des ressources qui confirme l’échelle exceptionnelle, la nature à haute teneur et le potentiel de croissance supplémentaire du projet Goulamina”, a déclaré Leo Lithium MD Simon Hay.

« Une augmentation à Goulamina de 68,6 millions de tonnes à partir d’une campagne de forage très modérée est un résultat fantastique. De plus, il existe une possibilité de croissance supplémentaire car le gisement reste ouvert en profondeur et latéralement, créant de nouvelles cibles de forage pour l’équipe de géologie. Cette mise à niveau importante soutient également la prolongation possible de la durée de vie de la mine de 23 ans du projet Goulamina et le récent accord de coopération avec Ganfeng.

“Un aspect clé de l’accord de coopération est que Leo Lithium mène une étude d’ingénierie visant à porter la capacité de l’étape 2 de Goulamina à 500 000 t/an, portant l’ensemble de Goulamina à un million de tonnes par an de concentré de spodumène.”

Hay a déclaré mardi que les résultats de la mise à niveau du MRE seraient désormais intégrés à la mise à niveau prévue de l’estimation des réserves de minerai, qui était prévue en août de cette année. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

West Wits s’attend à des “améliorations matérielles” sur le projet aurifère

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West Wits Mining, cotée à l’ASX, s’attend à des “améliorations matérielles” de la production et de l’économie de son projet du bassin du Witwatersrand, en Afrique du Sud.

La société est en train de mettre à jour l’étude de faisabilité définitive (DFS) pour son projet Qala Shallows afin d’inclure les informations obtenues à partir des travaux d’étude souterrains, l’optimisation du plan minier et les hypothèses de marché mises à jour.

Le DFS mis à jour est attendu dans le mois prochain.

“La société continue de faire progresser les initiatives visant à optimiser et à développer le projet du bassin du Witwatersrand tout en faisant avancer les discussions avec des bailleurs de fonds potentiels”, a déclaré le président Michael Quinert.

« Les travaux d’étude souterraine, l’optimisation du plan minier et l’octroi anticipé de la demande de droit de prospection devraient avoir un impact significatif sur les ressources et les mesures de production du projet du bassin du Witwatersrand. Couplé aux mouvements favorables du prix de l’or et du taux de change, la qualité de l’actif continue de s’améliorer.

Une DFS révisée l’an dernier a estimé que le projet produirait 55 000 oz/an sur une période de dix ans, la mine produisant en moyenne 43 000 oz/an sur sa durée de vie de 15,7 ans, à un coût de maintien tout compris de 962 $. /oz à la production à l’état d’équilibre. Le DFS révisé estime le financement maximal à 63 millions de dollars sur une période de trois ans. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

Amman Mineral lève 715 millions de dollars lors de la principale introduction en bourse de Jakarta en 2023, selon des sources

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PT Amman Mineral Internasional, propriétaire de la deuxième plus grande mine d’or et de cuivre d’Indonésie, a levé environ 10,73 billions de roupies (715 millions de dollars) dans le cadre d’une offre publique initiale augmentée, selon des personnes proches du dossier.

Amman Mineral a vendu 6,33 milliards d’actions à un prix fixe de 1 695 roupies chacune, ont indiqué les sources, demandant à ne pas être identifiées car l’information n’est pas publique. La société avait fixé la taille de l’offre de base à 6,29 milliards d’actions, selon une feuille de conditions vue plus tôt par Bloomberg News . Le premier jour de négociation à la Bourse de Jakarta est prévu le 5 juillet.

L’introduction en bourse est la plus importante en Asie cette année en dehors de la Chine continentale, selon les données compilées par Bloomberg. Les premières ventes d’actions dans la plus grande économie d’Asie du Sud-Est ont levé 2,2 milliards de dollars depuis début janvier, soit une augmentation de 77 % par rapport à la même période l’an dernier. La poussée contraste avec un effondrement des hubs régionaux tels que Hong Kong et Singapour.

Les cotations du secteur des énergies renouvelables, des métaux et des mines et liées à la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques ont attiré la demande d’actions nouvelles de la part d’investisseurs nationaux et étrangers. Les débuts du mineur basé à Jakarta devraient être les plus importants d’Indonésie depuis le groupe GoTo en avril 2022.

Amman Mineral possède la deuxième plus grande mine de cuivre et d’or en Indonésie et la cinquième plus grande mine de cuivre au monde, lorsqu’elle est combinée avec des gisements dans son projet Elang prévu, selon les données de Wood Mackenzie dans le prospectus de l’offre. La société a enregistré un bénéfice net de 1,09 milliard de dollars en 2022, soit plus du triple par rapport au chiffre de l’année précédente.

L’entreprise a l’un des coûts décaissés les plus bas parmi les mines au monde, ont écrit les analystes d’Aequitas Research, dont Ethan Aw et Sumeet Singh, dans une note avant la fixation des prix. La rentabilité a augmenté « considérablement » en raison de la croissance des volumes de ventes de cuivre et d’or, ont-ils déclaré.

“Cependant, les prix du cuivre pourraient être sur une tendance baissière à court terme, ce qui affecterait les perspectives de la société étant donné qu’elle n’a pas l’intention d’entreprendre de politique de couverture”, ont déclaré les analystes.

Le produit de l’offre sera utilisé pour le fonds de roulement, le remboursement de la dette et pour financer des projets de raffinerie dans la province de West Nusa Tenggara, selon le prospectus. Les souscripteurs sont BNI Sekuritas, CLSA Sekuritas Indonesia, DBS Vickers Sekuritas Indonesia et Mandiri Sekuritas.

(Par Soraya Permatasari et Filipe Pacheco, avec l’aide de Fathiya Dahrul)

Source : mining.com

L’industrie chinoise de l’aluminium au maximum envisage l’avenir en Indonésie

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Les producteurs chinois d’aluminium emboîtent le pas à leurs homologues du nickel en implantant des fonderies en Indonésie.

Après deux décennies de croissance rapide, le secteur chinois de l’aluminium se heurte à un plafond de capacité intérieure imposé par le gouvernement du président Xi Jinping. En même temps, l’Indonésie veut faire pour l’aluminium quelque chose comme ce qu’elle a fait avec son nickel : arrêter d’exporter du minerai brut et amener les investisseurs étrangers à construire des fonderies.

Une nouvelle usine d’aluminium soutenue par la Chine est déjà opérationnelle dans le pays d’Asie du Sud-Est, avec des bailleurs de fonds tels que Tsingshan Group Holding Co. – l’entreprise qui a été le fer de lance de la précipitation de la Chine à dépenser des milliards de dollars pour développer l’histoire du nickel en Indonésie.

“Les entreprises chinoises d’aluminium doivent sortir de Chine si elles veulent se développer compte tenu du plafond de capacité”, a déclaré Wan Ling, analyste chez CRU Group, par téléphone depuis Pékin.

Meilleur producteur

La Chine représente plus de la moitié de la production mondiale d’aluminium après une croissance fulgurante ce siècle pour alimenter son urbanisation. Mais l’expansion s’arrête, l’industrie devant atteindre une capacité maximale annuelle de 45 millions de tonnes, imposée par Pékin pour éviter une offre excédentaire et se débarrasser des usines plus anciennes et plus inefficaces.

Pendant ce temps, l’Indonésie – la plus grande économie d’Asie du Sud-Est – a tenté de se sevrer des exportations de matières premières en forçant les producteurs à effectuer la transformation et la fabrication à terre. Une interdiction d’exportation sur ses riches gisements de bauxite, le principal minerai d’aluminium, vient d’entrer en vigueur ce mois-ci.

Les entreprises chinoises exploitent déjà des raffineries d’alumine en Indonésie, une étape intermédiaire où la bauxite est transformée en produit intermédiaire.

Aujourd’hui, la première fonderie appartenant à des Chinois hors de Chine a démarré sur l’île indonésienne de Sulawesi en mai, une joint-venture entre Huafon Group, un producteur de produits chimiques, et Tsingshan. Il vise 2 millions de tonnes de capacité à terme.

Shandong Nanshan Aluminium Co., l’un des principaux fabricants chinois de métal, prévoit d’achever une fonderie de 250 000 tonnes d’ici 2026 sur l’île de Bintan. La principale association chinoise de l’industrie des métaux estime que les entreprises chinoises ont des plans provisoires pour une capacité annuelle de 10 millions de tonnes en Asie du Sud-Est, principalement en Indonésie.

Empreinte carbone

Pourtant, les analystes sont généralement prudents quant au potentiel de l’Indonésie à devenir une plaque tournante majeure pour l’industrie de l’aluminium de la même manière qu’elle l’est devenue pour le nickel.

Premièrement, les fonderies indonésiennes dépendront de l’énergie au charbon. Cela contraste avec les mouvements mondiaux – y compris en Chine même – vers une plus grande dépendance aux énergies renouvelables pour alimenter l’industrie.

“Le plus grand défi sera l’approvisionnement en électricité au charbon, qui est dominant en Indonésie et génère de fortes émissions”, a déclaré Wang Yanchen, analyste au Shanghai Metals Market. Les projets pourraient éventuellement rencontrer des difficultés pour vendre leur aluminium alors que le reste du monde se tourne vers le métal vert.

Par exemple, l’Union européenne introduira un mécanisme qui facturera des droits d’importation en fonction de l’empreinte carbone d’un produit d’ici 2026. D’autres juridictions telles que les États-Unis et le Royaume-Uni devraient emboîter le pas.

‘Histoire différente’

La fabrication d’aluminium représente environ 4 % des émissions de carbone de la Chine, mais la plupart des nouvelles capacités de ces dernières années ont été construites dans des provinces telles que le Yunnan ou le Sichuan, où l’électricité provient de centrales hydroélectriques. Déjà environ 19% de la capacité d’aluminium de la Chine est alimentée par l’énergie hydraulique, selon le chercheur Beijing Antaike Development Co.

Deuxièmement, le boom du nickel en Indonésie a été en partie motivé par la perspective d’un boom de la demande dans les décennies à venir, en particulier pour les batteries. L’aluminium n’a pas de moteurs de demande similaires.

Et troisièmement, la Chine est structurellement beaucoup plus dépendante des importations indonésiennes pour ses besoins en nickel qu’elle ne l’est pour l’aluminium. Les entreprises chinoises ont investi en Indonésie pour s’assurer qu’elles avaient des approvisionnements en nickel alors que l’Indonésie a décidé d’interdire les exportations de minerai au cours de la dernière décennie. L’Indonésie n’a fourni que 15% de la bauxite importée de Chine l’année dernière, ce qui signifie que l’interdiction est moins conséquente.

“C’est une histoire différente du nickel”, a déclaré Zhu Yi, analyste de Bloomberg Intelligence. “La production future d’aluminium n’explosera pas.”

Source : mining.com

CATL conclut un accord de 1,4 milliard de dollars pour développer le lithium en Bolivie

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Le géant chinois des batteries CATL a confirmé un investissement de 1,4 milliard de dollars pour aider à développer les réserves de lithium énormes mais largement inexploitées de la Bolivie, cimentant dimanche un partenariat avec le gouvernement conclu en janvier.

L’accord relie CATL, le plus grand fabricant mondial de batteries de véhicules électriques, aux salines de Bolivie qui abritent les plus grandes ressources de lithium au monde.

“Nous avons rencontré Burton Roy (Yu Bo), PDG du comité d’investissement de CATL pour confirmer l’investissement de 1,4 milliard de dollars”, a déclaré le président via Twitter, ajoutant qu’en tant que partenaires, ils “évalueraient la possibilité” d’augmenter les investissements jusqu’en 2028.

La construction des deux centrales pourrait commencer dès juillet, selon le ministère de l’énergie du pays, avec un investissement global atteignant environ 9,9 milliards de dollars au cours du processus industriel du projet.

L’annonce de dimanche fait suite à un accord de partenariat signé le 20 janvier entre la société publique bolivienne de lithium, Yacimientos del Litio Bolivianos (YLB), et un consortium chinois, dans lequel CATL investirait plus d’un milliard de dollars dans la première étape du projet en échange de droits de développement. les deux usines de lithium, qui pourraient chacune produire jusqu’à 25 000 tonnes métriques de carbonate de lithium de qualité batterie par an.

CATL ne produit actuellement pas de lithium, bien qu’elle ait investi dans plusieurs projets chinois.

Les ressources en lithium des salines emblématiques de la Bolivie sont estimées à 21 millions de tonnes métriques, selon l’US Geological Survey, mais n’ont pour l’instant presque aucune production industrielle ni réserves commercialement viables.

(Par Daniel Ramos et Lucinda Elliott; Montage par Chizu Nomiyama)

Source : mining.com