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SOMISEN

La mine Fruta del Norte de Lundin Gold a produit plus de 129 000 oz au T2 2023

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Lundin Gold (TSX : LUG) a annoncé une production d’or au deuxième trimestre 2023 de 129 731 onces de sa mine d’or souterraine Fruta del Norte dans le sud-est de l’Équateur.

De la production d’or trimestrielle totale, 85 395 oz. ont été produits sous forme de concentré et 44 336 oz. comme doré. Au cours du même trimestre en 2022, la société a produit 111 890 oz. d’or. Les ventes d’or au deuxième trimestre 2023 ont totalisé 128 958 onces. contre 96 291 onces. vendu à la même période l’an dernier.

Ron Hochstein, président et chef de la direction de Lundin, a déclaré qu’une teneur et un débit de broyage plus élevés que prévu au deuxième trimestre ont compensé les récupérations plus faibles, qui ont été causées par des changements dans le type de minerai et les impacts de l’oxydation sur le stock de minerai grossier. Au premier semestre 2023, les performances de l’usine ont atteint un débit moyen de 4 479 tonnes par jour.

Hochstein a également déclaré que même si les récupérations devraient être affectées au troisième trimestre, la société continue d’optimiser ses opérations et pense qu’elle peut s’appuyer sur les succès obtenus au premier semestre.

Source : mining.com

Santacruz Silver signale un décès à la mine de Porco en Bolivie

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Santacruz Silver Mining (TSXV : SCZ) a annoncé lundi soir qu’un employé avait été mortellement blessé dans sa mine Porco située à 50 km au sud-ouest de la ville de Potosí dans la province d’Antonio Quijarro, en Bolivie.

L’incident s’est produit le 5 juillet 2023, après un éboulement souterrain pendant le remplacement des supports en bois, a indiqué la société. Aucun autre employé n’a été blessé.

Le complexe Porco comprend une mine souterraine et une usine de traitement qui s’appuient sur l’infrastructure du site construite au cours de cinq siècles d’activité minière.

Le gisement consiste en de multiples veines à haute teneur relativement minces, contenant des réserves probables et prouvées de 300 000 tonnes titrant 85 g/t d’argent, 8,4 % de zinc et 0,4 % de plomb.

Les méthodes d’exploitation utilisées varient selon la continuité, le pendage et la largeur de ces filons. Les méthodes d’extraction actuellement utilisées comprennent l’abattage en longs trous de sous-niveau avec remblai, l’abattage par retrait et certains déblais et remblais.

Source : mining.com

Le Canada s’oppose à l’exploitation minière commerciale des fonds marins sans évaluation environnementale ni réglementation

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Le Canada est contre l’exploitation minière commerciale des fonds marins dans les eaux internationales sans une compréhension globale de ses impacts environnementaux et un régime réglementaire solide, a déclaré le gouvernement fédéral lundi.

“En l’absence à la fois d’une compréhension globale des impacts environnementaux de l’exploitation minière des fonds marins et d’un régime réglementaire solide, le Canada soutient un moratoire sur l’exploitation minière commerciale des fonds marins dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale et ne soutiendra pas l’approbation provisoire d’un plan de travail”, a déclaré le gouvernement. dans un rapport.

(Par Ismail Shakil; Édité par Franklin Paul)

Source : mining.com

Madagascar : Nextsource Materials annonce l’achèvement d’une ferme solaire de 2,6 MW à la mine de graphite de molo

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De plus en plus confrontés à la défaillance des réseaux électriques et aux enjeux de la transition énergétique, les industriels miniers en Afrique s’activent pour produire leur propre énergie par des sources renouvelables.

La société de développement de matériaux pour batteries basée à Toronto, NextSource Materials Inc., a annoncé le 6 juillet l’achèvement de la construction du parc solaire de 2,6 MW pour une centrale solaire hybride à sa mine de graphite Molo au Madagascar.

La centrale solaire hybride est détenue et exploitée par CrossBoundary Energy (CBE) dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité de 20 ans et se compose d’un parc solaire de 2,6 MW, d’une installation thermique de 3,1 MW et d’un système de stockage d’énergie par batterie de 1 MWh, dont l’arrivée est prévue dans les semaines à venir selon Nextsource.

À noter que le parc solaire a été construit avec de la main-d’œuvre locale et comprend un total de 4 902 panneaux photovoltaïques, couvrant 12 663 mètres carrés. Il devrait produire environ 4 GWh d’énergie propre par an, réduisant ainsi les coûts de fonctionnement de la mine et les émissions de carbone de 2 275 tonnes par an.

Nextsource, à l’instar de plusieurs autres industriels miniers, s’est engagé à augmenter la quantité d’énergie renouvelable disponible pour ses activités face aux exigences climatiques et pour garantir sa sécurité énergétique. Dans le cadre d’une éventuelle expansion future de sa mine de Molo, la société s’est d’ailleurs fixé pour objectif d’augmenter le pourcentage d’énergie renouvelable à au moins 50 %.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Algérie : Sonatrach et TotalEnergies signent un protocole d’accord dans le domaine des énergies renouvelables

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En Algérie, le géant national des hydrocarbures, Sonatrach, est aussi à l’avant-garde dans la promotion des énergies renouvelables et propres. Le groupe lancera prochainement deux projets pilotes pour la production d’hydrogène vert.

Le groupe algérien Sonatrach a signé le 9 juillet avec TotalEnergies un protocole d’accord sur la transition énergétique et les énergies renouvelables, ainsi que plusieurs contrats portant sur les hydrocarbures et le GNL.

L’accord sur la transition énergétique et les énergies renouvelables, concrétise, selon la Sonatrach, la volonté des deux groupes d’étendre leur partenariat vers le domaine du développement durable et de la préservation de l’environnement, et s’inscrit ainsi dans la politique nationale de transition énergétique de l’Algérie.

Il ouvre la perspective au développement de nombreux axes de coopération relatifs à la transition énergétique, dont notamment : les énergies renouvelables, en particulier le solaire et l’éolienne ; l’hydrogène bas carbone ainsi que la réduction et la valorisation des gaz torchés.

TotalEnergies qui reste l’un des plus grands promoteurs de projets d’énergie fossile en Afrique, a tout de même annoncé son ambition de devenir une entreprise à zéro émission nette de carbone, d’ici 2050.

Abdoullahi Diop

Source : Agence Ecofin

Le Nigéria envisage la possibilité d’acheminer son gaz vers l’Europe via la Libye

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Le Nigéria multiplie depuis plusieurs mois les initiatives liées à l’exploitation et à la monétisation de ses importantes ressources gazières. Un combustible de plus en plus vital pour limiter la fracture énergétique dans le pays.

Lors du 8ème symposium international de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tenu les mercredi 5 et jeudi 6 juillet dernier, le ministre libyen du Gaz et du Pétrole, Mohamed Aoun a discuté avec les autorités nigérianes des moyens pour leurs pays respectifs, de consolider leurs relations dans le domaine pétrogazier.

Les échanges entre les deux responsables ont essentiellement concerné la possibilité de transporter du gaz produit au Nigéria à travers le territoire libyen. Une alternative qui permettrait au pays d’Afrique occidentale de livrer le combustible à ses partenaires situés sur le vieux continent.

La mise en œuvre de ce projet d’envergure exige le déploiement d’une politique coordonnée entre les responsables du secteur pétrogazier des deux États. Les parties prenantes se sont donc entendues pour évaluer ensemble la faisabilité du projet. L’objectif étant d’aboutir à la prise d’une décision éclairée et pertinente, fondée sur des données scientifiques et économiques solides.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Ghana : le gouvernement autorise le plan de développement du champ pétrolier offshore Pecan

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Récemment, la compagnie pétrolière russe Lukoil a annoncé via son vice-patron Ivan Romanovsky que la décision d’investissement dans le projet pétrolier en mer Pecan au Ghana sera prise, une fois l’autorisation pour le développement du site reçue.

Au Ghana, le plan de développement de champ pétrolifère Pecan est officiellement approuvé par le ministère du Pétrole. L’information a été officialisée jeudi 6 juillet dernier par Aker Energy, l’opérateur du périmètre.

Selon ce dernier, désormais rebaptisé Pecan Energy, ce développement qui intervient après plusieurs mois d’incertitude ouvre la voie à la décision finale d’investissement dans le projet. Une étape, déjà annoncée par les parties prenantes et qui devrait impliquer un investissement d’environ 3,5 milliards de dollars.

Les sociétés engagées sur le projet, prévoient de consacrer ces fonds pour développer progressivement le champ. Les travaux envisagés dans ce cadre devraient se réaliser en deux phases.

Par ailleurs, l’ensemble de ces activités devrait être soutenu par le déploiement, sur le site, d’une installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) en plus d’un mécanisme de production sous-marin (SPS).

Samaila Zubairu, PDG d’Africa Finance Corporation (AFC) qui est l’un des soutiens financiers des projets pétrogaziers ghanéens, pense qu’avec ce développement, « l’avenir du gisement Pecan, et d’autres gisements associés au bloc s’annonce brillant, apportant avec lui des perspectives prometteuses et des opportunités de croissance durable pour le Ghana ».

Selon les estimations, le champ pétrolifère Pecan hébergerait au moins 268 millions de barils de brut. De quoi stimuler la production d’or noir du Ghana qui, depuis 2018, baisse d’environ 10 % chaque année, en moyenne.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Zambie : la mine de cuivre Lumwana a contribué pour plus de 2,3 milliards $ à l’économie depuis 2019 (Barrick)

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Le secteur minier est un des piliers de l’économie zambienne. Deuxième producteur africain de cuivre, le pays héberge quelques mines qui font partie des plus grandes du continent. L’une d’entre elles est la mine Lumwana, opérée par le canadien Barrick.

Depuis 2019, la mine de cuivre de Lumwana a rapporté plus de 2,3 milliards de dollars à l’économie zambienne « sous la forme d’impôts, de redevances, de salaires et d’achats auprès de fournisseurs locaux ». C’est ce qu’a déclaré Mark Bristow, PDG de Barrick, le propriétaire de l’actif, précisant que pour l’année 2022, la compagnie a dépensé 432 millions de dollars, soit 83 % de ses achats totaux auprès de « fournisseurs et entrepreneurs zambiens ».

S’il n’a pas donné plus de détails concernant cette contribution à l’économie, les chiffres avancés peuvent s’expliquer par les niveaux élevés atteints par le prix du cuivre sur la période et par le fait que Lumwana est l’une des plus grandes mines de cuivre de la Zambie. Surtout, cette sortie est en ligne avec le revirement de situation observé depuis quelques mois pour la mine, dont l’avenir était encore incertain il y a quelques années.

Comme l’expliquait l’Agence Ecofin dans un dossier publié en août dernier, alors que des sources évoquaient une potentielle vente de l’actif par Barrick face aux réformes fiscales en Zambie, une solution a finalement été trouvée entre les dirigeants de la compagnie et le régime venu au pouvoir en 2021.

Barrick semble désormais envisager un avenir plus durable en Zambie, et les dernières déclarations de son PDG tendent à le confirmer. Mark Bristow a ainsi réaffirmé la volonté de l’entreprise de transformer la mine à ciel ouvert en un actif de premier plan. Elle accélère d’ailleurs, apprend-on, ses plans pour étendre la durée de vie de Lumwana au-delà de 2060.

Des possibilités d’extension sont en train d’être examinées, ainsi que des campagnes de forage au gisement à haute teneur de Kababisa. La société mène également une étude de préfaisabilité pour transformer son profil de production de cuivre.

Alors que la production de cuivre zambienne a baissé de 4 % à 800 696 tonnes en glissement annuel en 2021, la mine Lumwana aura encore une fois (avec d’autres actifs comme Kansanshi ou encore Konkola) un grand rôle à jouer si le pays veut redresser la barre. La mine produit actuellement environ 267 000 tonnes de cuivre par an.

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : le négociant de minerais TransOre s’approvisionnera en charbon à la nouvelle mine Lubu

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Confortée par l’augmentation en 2022 des prix du charbon thermique (utilisé pour la production d’électricité), la compagnie Contango ne cache pas son intention de se positionner sur ce maillon de la chaine de valeur. En attendant, elle trouve des clients pour le produit de sa nouvelle mine Lubu.

La compagnie minière Contango Holdings vient de conclure un accord avec le négociant de minerai TransOre, pour lui vendre 20 000 tonnes par mois de charbon cokéfiable lavé provenant de son projet zimbabwéen Lubu (encore appelé Muchesu). Le produit sera, apprend-on, vendu au prix du charbon cokéfiable de la Minerals Marketing Corporation of Zimbabwe (MMCZ), actuellement à 120 dollars par tonne.

Selon les termes convenus entre les deux sociétés, TransOre s’occupera de tous les coûts de logistique et de transport par le biais de sa filiale African Rail International. Cette dernière dispose déjà d’un accès ferroviaire, de locomotives et d’un accès portuaire pour l’exportation. Si le volume indiqué dans le contrat est de 20 000 tonnes par mois, les deux parties ont convenu d’une augmentation selon l’évolution de la capacité de production de la mine.

Il s’agit d’une étape importante pour le projet Lubu, entré en production seulement le 23 mai dernier. Cet accord de prélèvement vient compléter un autre en cours de finalisation avec AtoZ Investments.

Pour rappel, le projet Lubu est détenu à 70 % par Contango Holdings qui prévoit d’y augmenter la capacité de traitement à 300 000 tonnes par an. L’entreprise compte aussi profiter de toute la chaine de valeur des produits de charbon. Ses plans actuels expliqués comprennent la production et la vente de charbon cokéfiable, mais aussi la vente de charbon thermique ainsi que la fabrication de produits à base de charbon et de coke. 

Source : Agence Ecofin

Mozambique : Triton réduit l’investissement nécessaire pour construire la mine de graphite Ancuabe

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En 2017, une étude de faisabilité publiée par Triton Minerals pour son projet de graphite Ancuabe a estimé qu’il faudrait près de 100 millions $ pour y construire une mine. La production annuelle sur une durée de vie de 27 ans était alors attendue à 60 000 tonnes environ.

Au Mozambique, la construction de la mine de graphite Ancuabe ne devrait coûter finalement que 90,3 millions de dollars, contre 99,4 millions de dollars dans l’étude de faisabilité de 2017. C’est ce que révèle une mise à jour de l’étude de faisabilité publiée le 11 juillet par la compagnie minière australienne Triton Minerals qui précise que la capacité de production augmente dans le même temps.

Les nouvelles prévisions tablent en effet sur une livraison annuelle d’environ 70 000 tonnes de concentré de graphite, contre 60 000 tonnes précédemment, grâce à l’amélioration de la capacité de l’usine de traitement. Cette dernière serait en mesure de traiter désormais 1,2 million de tonnes de matériaux par an, contre 1 million de tonnes dans l’étude de faisabilité de 2017. Aucune modification n’a été en revanche annoncée pour la durée de vie du projet, qui reste donc à 27 ans.

Pour rappel, le développement du projet de graphite Ancuabe intervient dans un contexte de hausse de la demande pour ce matériau utilisé dans les batteries de véhicules électriques. Ces perspectives du marché font de la mobilisation du financement nécessaire pour les travaux une étape relativement moins difficile que pour d’autres projets miniers. Cependant, Triton n’a fourni aucun calendrier pour la construction de cette mine qui viendrait renforcer la domination du Mozambique comme premier fournisseur africain de graphite.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin