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SOMISEN

Burkina Faso : la production d’or baisse de 14 % fin juin sur la mine du canadien Orezone

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La mine d’or Bomboré est en service depuis septembre 2022. Son propriétaire Orezone Gold qui vise une production d’or de 140 à 155 000 onces cette année, y a déjà produit 41 301 onces au premier trimestre.

Au Burkina Faso, la mine d’or Bomboré a livré 35 482 onces pour la période de trois mois terminée fin juin 2023, en baisse de 14 % en glissement trimestriel. C’est ce qu’il faut retenir du bilan publié le 12 juillet par le propriétaire canadien de l’actif, Orezone Gold, qui explique cette situation par un débit plus faible à l’usine de traitement.

« La disponibilité de l’usine a été inférieure aux prévisions en raison de la maintenance de routine […]. Tous les grands travaux de maintenance prévus pour l’année sont maintenant terminés et la société prévoit que le débit trimestriel du deuxième semestre 2023 atteindra des niveaux record », a commenté Patrick Downey, PDG d’Orezone.

Les prévisions pour l’année à Bomboré sont donc maintenues dans la fourchette de 140 à 155 000 onces d’or. Entrée en production en septembre 2022, la mine a livré 27 831 onces jusqu’à fin décembre. Détenue à 10 % par le gouvernement burkinabé, la mine a une durée de vie initiale de 13 ans.

Source : Agence Ecofin

Thor Explorations veut produire du concentré de lithium au Nigeria en 2025

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Fin mai 2023, Thor Explorations annonçait le début de ses premiers travaux d’exploration sur le lithium au Nigeria. La compagnie qui pilote la seule mine industrielle d’or actuellement en service dans le pays veut également y développer rapidement la première mine industrielle de lithium.

Thor Explorations table sur 2025 pour la production du premier concentré de lithium à son projet West Oyo. C’est l’une des informations contenues dans une présentation publiée le mois dernier par la compagnie minière canadienne qui a annoncé fin mai, l’acquisition de 600 km² de terrains prometteurs pour ce métal indispensable à la transition énergétique.

Dans le détail, Thor espère prouver rapidement la viabilité du projet, en publiant notamment une première estimation de ressources minérales dans les 12 mois. Elle utilisera les flux de trésorerie provenant de sa mine d’or nigériane Segilola pour financer une partie des travaux d’exploration en plus de ses relations avec l’Africa Finance Corporation et des partenaires chinois pour construire la mine.

Il faut dire que les investisseurs de l’empire du Milieu sont particulièrement actifs sur les projets africains de lithium ces dernières années, avec des investissements qui totalisent plusieurs milliards de dollars au Zimbabwe, en RDC et au Mali. Dans ce dernier pays, Ganfeng Lithium a par exemple largement financé la construction de la mine de lithium Goulamina, une première au Mali et dans la sous-région.

Des résultats encourageants

Les objectifs de Thor Explorations pour le lithium au Nigeria sont ambitieux, compte tenu du temps généralement nécessaire pour développer un projet minier. À titre de comparaison, près de 10 ans séparent les premières estimations de ressources au projet Goulamina courant 2016 et la production de concentré de spodumène de lithium attendue l’année prochaine sur la première mine malienne et ouest-africaine de lithium.

Entre 2016 et 2024, le propriétaire du projet Goulamina a ainsi mené plusieurs campagnes d’exploration ayant abouti à des estimations de ressources minérales de plus en plus importantes. La durée de vie de 9 à 14 ans prévue initialement pour la mine Goulamina dans l’étude de préfaisabilité de 2017 dépasse aujourd’hui 23 ans.

Cependant, Thor Explorations peut s’appuyer sur des résultats prometteurs et l’expérience acquise dans le pays grâce au développement de Segilola, actuellement la seule mine d’or industrielle du Nigeria. Un programme de forage initial de 5 000 m avec des foreuses à circulation inverse (RC) est en cours depuis quelques semaines sur le projet West Oyo et un programme d’échantillonnage métallurgique devrait débuter ce trimestre.

Thor y a déjà relevé d’importantes teneurs en lithium dans les minéralisations de spodumène et de lépidolite, selon son rapport d’activités du deuxième trimestre publié le 12 juillet. À en croire le document, les travaux d’échantillonnage déjà réalisés ont fourni des résultats d’analyse compris entre 1,34 % et 9,31 % d’oxyde de lithium. « L’inspection visuelle des copeaux de forage RC a été très encourageante, avec 20 m d’épaisseur réelle de pegmatite recoupée sur 150 m de longueur », précise le PDG Segun Lawson.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

African Gold : Richard Tomlinson dirigera l’exploration de l’or au Mali et en Côte d’Ivoire

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African Gold est une junior minière australienne présente depuis quelques années dans l’exploration aurifère au Mali et en Côte d’Ivoire. Six actifs composent son portefeuille, dont le projet phare ivoirien Didievi, situé dans la même ceinture aurifère que les mines d’or Agbaou et Bonikro.

La junior minière australienne African Gold, active dans l’exploration aurifère en Côte d’Ivoire et au Mali, a annoncé le 12 juillet la nomination d’un nouveau directeur de l’exploration. Il s’agit du docteur Richard Tomlinson, un spécialiste de l’exploration géologique, présent en Afrique de l’Ouest depuis 2010.

Résident ivoirien depuis sept ans, M. Tomlinson a occupé durant cette période des postes similaires sur des projets au Mali, au Soudan, en Guinée, au Gabon et en Côte d’Ivoire. Il apportera son expertise au portefeuille aurifère d’African Gold, notamment en vue d’une première estimation de ressources au projet Didievi en Côte d’Ivoire. Une campagne de forage à la tarière vient d’ailleurs de s’achever sur cet actif avec des résultats prometteurs.

« Ces résultats soulignent le potentiel du projet et mettent en évidence la similitude du projet Didievi avec la découverte de la mine d’or de Subika (10 millions d’onces) au Ghana qui est située dans un cadre géologique très similaire », a notamment déclaré Phillip Gallagher, DG d’African Gold.

Pour rappel, les autres projets ouest-africains de la société comprennent Agboville, Konahiri et Koyekro en Côte d’Ivoire, Kedougou Kenieba et Syama Shear Zone au Mali.

Source : Agence Ecofin

Les mines d’or africaines de Fortuna Silver ont livré 33 000 onces au deuxième trimestre 2023

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Depuis l’entrée en production fin mai de Séguéla en Côte d’Ivoire, le canadien Fortuna Silver Mines est propriétaire de deux mines d’or en Afrique. Cette dernière s’est en effet ajoutée à Yaramoko au Burkina Faso, qui a livré 26 437 onces au premier trimestre 2023.

Les mines africaines de la compagnie minière Fortuna Silver Mines ont livré 33 025 onces d’or durant le deuxième trimestre de l’année. C’est ce qui ressort du rapport de production publié mercredi 12 juillet par le propriétaire des mines d’or burkinabé Yaramoko et ivoirienne Séguéla.

Dans le détail, Yaramoko a produit 29 002 onces d’or, ce qui représente une hausse d’environ 10 % en glissement trimestriel. Après son entrée en production en mai dernier, la mine d’or Séguéla quant à elle a contribué avec 4 023 onces d’or.

Rappelons qu’en 2023, Fortuna prévoit produire 92 à 102 000 onces d’or à Yaramoko et 60 à 75 000 onces d’or à Séguéla. La compagnie exploite aussi des mines d’or au Pérou, en Argentine et au Mexique.

Sourcec : Agence Ecofin

Transparence dans le secteur extractif : l’Australie adopte un projet de loi vertueux, puis fait machine arrière…

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Le 22 juin 2023 dernier, le gouvernement australien a renoncé à appliquer un projet de loi qui assurait plus de transparence dans le secteur extractif, notamment africain, en exigeant que les multinationales incorporées en Australie publient sur une plateforme accessible à tous, leurs performances financières pays par pays.

« Dans les mois à venir, nous poursuivrons les discussions sur le niveau approprié de déclaration désagrégée. Cela s’appuiera sur les améliorations que nous avons déjà apportées pour se rapprocher davantage du régime de déclaration publique par pays de l’Union européenne« , a expliqué Andrew Leigh un haut responsable du ministère australien des finances en charge de la concurrence, selon des propos rapportés par les médias locaux.

Cette nouvelle perception du projet est un changement léger mais significatif par rapport au projet de loi initial. Selon cette dernière, la proposition avait pour but de compléter « le mix réglementaire plus large du gouvernement visant à améliorer les divulgations des entreprises » et reflète « l’évolution du sentiment public en faveur d’une plus grande transparence et responsabilité dans les activités des entreprises, en particulier des grandes entreprises. Cela inclut les investisseurs et les fournisseurs de capitaux.»

La mesure concerne les entreprises multinationales réalisant plus d’un milliard de dollars australiens (66,7 millions de dollars) par an, et les informations à publier concerne une quinzaine de détails clés sur leurs activités mondiales et leurs structures fiscales. La loi envisageait aussi d’aller plus loin que le cadre actuel de lutte contre l’Erosion de la base imposable (BEPS) promue par l’OCDE dont l’Australie est membre, et qui impose une publication anonyme des comptes à la seule attention des administrations fiscales où cette publication est exigée.

Si la loi n’est plus adoptée, ou si sa volonté initiale de transparence est édulcorée, cela privera la société civile mondiale et surtout africaine, d’une opportunité de mieux contrôler la gestion de son sous-sol. Si peu de gens le savent en Afrique, plusieurs projets sur les ressources extractives menés par des multinationales incorporées en Australie, auraient été concernées par cette obligation.

A titre d’exemple, Woodside Energy qui est le principal partenaire du projet d’exploitation pétro-gazier au Sénégal est basé en Australie, et la mesure aurait permis d’entamer ce projet avec une plus grande transparence.

Selon la base des données professionnelles de l’Agence Ecofin, des sociétés comme BHP Billiton, Rio Tinto, Newcrest Minning, Fortescue Metals, Resolute Minning, ou encore Perseus Mining, auraient été contraintes de communiquer des informations détaillées sur leurs opérations dans des pays, comme le Mali, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et plusieurs autres pays africains. Dommage…

1 Australie  

Répartition par pays africain des projets miniers par des multinationales australiennes, sources Ecofin Pro

Selon un article du Financial Time, le report des autorités australiennes dans la mise en application de cette loi serait le fait de l’OCDE. Une information qui a été reprise par des acteurs du mouvement de la justice fiscale et sociale au niveau international. « Il est décevant de voir l’OCDE faire ces affirmations inexactes et persister à protéger son propre agenda au détriment de la transparence fiscale. C’est quelque chose que l’on pourrait attendre d’un politicien, pas d’une organisation internationale », a fait savoir Alex Cobham, le Directeur exécutif de Tax Justice Network, une des principales organisations de ce mouvement.

Ces affirmations ont été rejetées par Mathias Cormann, le Secrétaire Général de l’OCDE. « Des déclarations suggérant que l’OCDE a fait pression pour empêcher cette législation qui vise la limitation de l’évasion fiscale est fausse », a-t-il fait savoir. Mais il reconnait dans sa communication, que son institution a émis des réserves sur le projet de loi australien et que lui personnellement soutient ces réserves. Il dit par exemple qu’une mission chargée d’examiner la question a observé des limites techniques qui auraient empêché une meilleure collaboration de certains partenaires de l’Australie, dans la collaboration fiscale internationale.

Cette actualité vient montrer une fois de plus que le débat global sur la transparence est complexe. L’Afrique est toujours présentée comme le problème majeur dans ce sujet avec des positions au bas du classement de l’indice de transparence international, alors même que de nombreuses entreprises et institutions plus globales refusent d’effectuer des avancées qui seraient plus décisives.

Les gouvernements de la région sont souvent tenus pour responsables de ce qui est désigné comme étant la « malédiction des ressources minières » et l’attention des médias internationaux est peu portée sur les pressions que les gouvernants africains peuvent subir de la part de groupes puissants.

Source : Agence Ecofin

Dr Ousmane Cissé, Directeur Général de la SOMISEN SA au 6ème Sommet Annuel Africain de Mines MOTA 2023.

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Dr Ousmane CISSE DG de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA) participe au 6ème Sommet Annuel Africain de Mines MOTA 2023.
Dans sa contribution au Panel : LEADERS NATIONAUX – ATTIRER ET MAINTENIR DES SECTEURS DE L’EXPLORATION RÉSILIENTS ET ROBUSTES, Dr Cissé est revenu sur le rôle des sociétés minières nationales africaines.
Il a plaidé pour une meilleure relation entre les investisseurs privés et les pays d’accueil. Également, il a insisté sur les nombreuses opportunités offertes avec l’intégration des sociétés minières d’état dans la chaîne de valeur de l’industrie minière.
Alors que la vision minière des pays développés tourne autour de la sécurité d’approvisionnement et de l’environnement, les pays africains ont intérêt à asseoir une stratégie de valorisation et de transformation locale des minéraux afin d’atteindre leurs objectifs de développement économique et social, dira-t-il.
A l’état actuel de développement du secteur minier en Afrique, tout indiquerait que « le génie de l’abondance des ressources minérales est en Afrique tandis que les génies miniers et de la valorisation seraient en dehors du continent « . C’est une situation à laquelle les sociétés nationales doivent faire, en bâtissant de solides rapports de partenariat avec le secteur privé national et international, conclura Dr. Cissé.
Source : SOMISEN SA

La Namibie autorise à nouveau l’exploration de cuivre à Haib, près de la frontière sud-africaine

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Après un litige qui a duré 2 ans, Deep South a obtenu des autorités namibiennes la réouverture de la procédure de renouvellement de sa licence pour le cuivre Haib. Le projet pourrait lui rapporter en moyenne 234 millions $ par an selon une évaluation économique préliminaire de 2020.

En Namibie, Deep South Resources peut désormais reprendre le développement de son projet de cuivre Haib situé près de la frontière avec l’Afrique du Sud. Dans un communiqué publié lundi 10 juillet, la compagnie minière canadienne a en effet annoncé le renouvellement attendu de sa licence d’exploration par le ministère des Mines et de l’Énergie le 7 juillet dernier.

Valable pour une période de deux ans à compter de la date de renouvellement, cette licence vient mettre un terme à un bras de fer qui aura duré près de deux ans entre le ministère et Deep South. Après son refus de renouveler la licence en juin 2021, le ministère s’est finalement plié au verdict de la Haute Cour de Namibie qui a statué plus tôt cette année en faveur de la société canadienne et a annulé la décision administrative.

Notons qu’avant le litige, Deep South était en train d’achever un programme de forage de 10 000 mètres à Haib et d’entamer une estimation actualisée des ressources devant lui permettre de réaliser une étude de faisabilité du projet. « Avec la rareté des développements majeurs de cuivre à l’horizon, Haib promet d’être un important gisement non développé. Nous avons commencé à préparer le programme de travail et nous reprendrons le développement du projet dès que possible », espère Pierre Leveille, PDG de la compagnie.

Pour rappel, selon le scénario phare de l’évaluation économique préliminaire publiée en décembre 2020, Haib devrait avoir une durée de vie de 24 ans et rapporter en moyenne 234 millions $ par an à Deep South, pour un prix du cuivre de 3 $ la livre. Le gisement de cuivre Haib est situé à l’extrême sud de la Namibie, 12 à 15 km à l’est de la principale autoroute inter-États reliant le pays à l’Afrique du Sud.

Source : Agence Ecofin

Cora recherche un entrepreneur pour construire sa mine d’or dans le sud du Mali

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Fin novembre 2022, le Mali a suspendu la délivrance jusqu’à nouvel ordre de permis miniers. Cela n’a pas empêché les compagnies actives dans le pays de poursuivre le développement de leurs projets, afin d’être prêtes à lancer les travaux de construction une fois le processus relancé.

La compagnie minière Cora Gold a annoncé le 11 juillet le lancement du processus d’appel d’offres visant à sélectionner un partenaire pour l’ingénierie de base et la construction de la mine d’or Sanankoro, dans le sud du Mali. Ce processus commencera officiellement une fois que le moratoire sur la délivrance des permis miniers sera levé par Bamako.

En attendant cette échéance, la compagnie a annoncé la nomination de nouveaux cadres au sein de son équipe de direction. Il s’agit notamment de Lourens Steenekamp en qualité de directeur de projet. Il apportera plus de 30 ans d’expérience dans le secteur minier au profit du projet Sanankoro. Durant son parcours professionnel, M. Steenekamp a notamment œuvré comme chef de projet sur les mines de Syama au Mali et Sissingué en Côte d’Ivoire.

Les autres nominations concernent Frikkie Fourie au poste de consultant minier et Murray Paterson comme chef de la géologie. Le premier a travaillé sur une trentaine de projets en tant que conseiller, avant de devenir vice-président chargé de l’exploitation minière pour Galiano Gold, compagnie canadienne active à la mine d’or Asanko au Ghana. Quant au second, c’est un géologue avec trois décennies d’expérience acquise notamment sur les mines d’or maliennes de Yanfolila et Syama.

« Nous avons la chance d’avoir trouvé des personnes de leur calibre et de leurs compétences spécifiques, qui ont l’expérience de la mise en œuvre de projets aurifères en Afrique de l’Ouest, de la phase de planification à celle de la construction et de la production », se réjouit Bert Monro, PDG Cora.

Pour rappel, le renforcement de l’équipe de direction de Cora Gold intervient alors qu’elle a confié fin juin à Atlantique Finance, une filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP), la recherche d’un financement de 70 millions de dollars pour la construction de la mine. La compagnie minière s’efforce donc de mobiliser ses forces pour être en mesure de développer sa première mine d’or dès que le gouvernement malien le permettra.

Selon une étude de faisabilité publiée en novembre 2022, Sanankoro peut livrer 380 000 onces au total sur une durée de vie d’environ 7 ans. Il faudra seulement 21 mois pour construire la mine.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Sénégal : une étude de préfaisabilité pour une mine d’or à Douta sera achevée d’ici fin 2023 (Thor)

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Au Sénégal, Thor détient une participation de 70 % dans un permis d’exploration de 58 km² à Douta, dans l’est du pays. Le projet héberge près de 2 millions d’onces d’or, selon une estimation de ressources publiée plus tôt cette année.

Thor Explorations achèvera d’ici la fin de l’année une étude de préfaisabilité pour son projet aurifère Douta, à l’est du Sénégal. C’est du moins ce qu’a indiqué son PDG Segun Lawson à l’occasion du bilan trimestriel de la compagnie minière basée au Canada.

Durant les trois derniers mois, la société a achevé les programmes de forage métallurgique et géotechnique et transmis les échantillons pour analyse en laboratoire. Thor a poursuivi par ailleurs, le forage des ressources en vue notamment de classer les ressources inférées existantes dans la catégorie indiquée réputée plus fiable en cas de future exploitation.

Selon la dernière estimation de ressources minérales publiée en mars 2023, le projet Douta héberge 1,78 million d’onces d’or, dont 909 000 onces dans la catégorie inférée. Les intérêts de Thor dans le projet atteignent 70 %.

Pour rappel, Thor Explorations exploite déjà de l’or dans la sous-région ouest-africaine et un succès à Douta ferait donc de la compagnie un producteur multijuridictions. Au Nigeria, sa mine d’or Segilola a livré 23 078 onces au deuxième trimestre, maintenant Thor en bonne voie pour y produire entre 85 et 95 000 onces d’or en 2023.

Emiliano Tossou

Soiurce : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Côte d’Ivoire – African Gold Ltd a annoncé les résultats d’une récente campagne de forage à la tarière sur son projet Didievi. Cette campagne a permis d’identifier une anomalie aurifère constante de 50ppb+ sur une longueur de 6km sur la tendance Poku du projet Didievi. Sur cette longueur, une zone prioritaire de 900 m de long titrant 0,15 g/t Au a été identifiée, avec une valeur maximale de 0,845 g/t Au. (Zonebourse.com)

Gabon – Dans le cadre de la répartition des parts dans TotalEnergies EP Gabon (Mars 2023), le résultat net de la filiale gabonaise du géant pétrolier français pour l’exercice 2022 s’établit à 340 millions de dollars contre 33 millions de dollars pour l’exercice 2021. (Agenceecofin.com)

Mali – Cora Gold Limited a annoncé le 11 juillet la nomination de nouveaux cadres dans la direction et le lancement d’un appel d’offres pour la construction de la mine d’or de Sanankoro, dans le sud du Mali. Ces nominations interviennent après la sélection en juin, par Cora d’Atlantique Finance pour la mobilisation de 70 millions de dollars pour soutenir le financement du développement du projet aurifère. (Coragold)

Namibie – Deep-South Resources Inc (TSX-V : DSM) a annoncé le renouvellement de la licence de cuivre Haib EPL 3140 par le Ministère des Mines et de l’Energie, laquelle est valide pour une période de deux ans à partir de la date de renouvellement. Haib Copper est un gisement de cuivre/molybdène situé à 40 kilomètres de la frontière sud de la Namibie. (Deepsouthresources)

Australie – Rio Tinto et Sumitomo Corporation construiront une usine d’hydrogène unique en son genre à Gladstone dans le cadre d’un programme de 111,1 millions de dollars australiens visant à réduire les émissions de carbone du processus de raffinage de l’alumine. Le programme pilote de démonstration de calcination de l’hydrogène de Yarwun a reçu le feu vert après une augmentation de cofinancement de 32,1 millions de dollars australiens de l’Agence australienne pour les énergies renouvelables (ARENA) du gouvernement fédéral. (Riotinto.com)

Irak – La commission parlementaire irakienne du pétrole et du gaz prévoit d’augmenter la production pétrolière du pays à plus de cinq millions de barils par jour, selon le compte rendu de la commission publié la semaine dernière. Ce qui serait un premier pas pour devenir le plus grand producteur de pétrole au monde. (Oilprice.com)

Mexique – La compagnie pétrolière nationale mexicaine Petroleos Mexicanos verra sa production de brut réduite de quelque 100 000 barils par jour jusqu’au début du mois d’août à la suite d’un incendie massif survenu vendredi sur une plate-forme offshore, a déclaré une source haut placée de la compagnie.  (Zonebourse.com)

Métaux critiques et Energie – Selon le rapport « Critical Minerals Market Review 2023 » publié le 11 juillet par l’Agence Internationale de l’Energie, la demande mondiale de minéraux critiques comme le cobalt, le cuivre, le lithium, le nickel et les éléments des terres rares devrait doubler d’ici à 2030, voire tripler dans le scenario du « Net Zero Emission/NZE ». Le rapport précise que le marché mondial des minéraux critiques a déjà doublé au cours des cinq dernières années pour atteindre 320 millions de dollars. Entre 2017 et 2022, la demande mondiale de lithium a plus que triplé, un bond de 70% pour le cobalt et 40% pour le nickel. Le secteur de l’énergie est le principal moteur de cette croissance. (iea.org)

ActuLex

 Cession de parts – Eco Atlantic cède 6,25 % de ses parts dans le bloc 3B/4B à Africa Oil pour 10,5 millions de dollars. La compagnie d’exploration pétrolière Eco Atlantic a annoncé, le 11 juillet, la signature, via sa filiale Azinam Limited, d’une lettre d’intention juridiquement contraignante avec la filiale d’Africa Oil Corp. (Agenceecofin.com)

Accord de subvention – Universal Energy Facility accorde 10,4 millions de dollars en faveur des énergies renouvelables dans trois pays africains. Universal Energy Facility a annoncé le 7 juillet la signature prochaine de plusieurs accords de subvention avec des entreprises de mini-réseaux en République démocratique du Congo (RDC), à Madagascar et en Sierra Leone. (Agenceecofin.com)

Protocole d’accord – Cette signature a eu lieu lors du forum Infra for Africa de l’assemblée générale des actionnaires d’Africa50, tenu à Lomé, au Togo et où se sont exprimés Faure Gnassingbé, président de la République du Togo ou encore Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement. (Agenceecofin.com)

Protocole portant modification d’une convention – Le protocole d’accord modifiant la convention arrivée à échéance de QMM, filiale du géant minier Rio Tinto, a été validé par les autorités malgaches. Celles-ci espèrent une réponse favorable des dirigeants de la branche « sables minéralisés », installés au Canada, alors que depuis quelques semaines, les troubles sociaux ont repris sur le site de Fort-Dauphin. (Africaintelligence.fr)

Reprise des mines d’or de Lily et Barbrook – La mine d’or de Lily, dans la province de Mpumalanga, au nord-est de l’Afrique du Sud, pourrait à nouveau être exploitée après la confirmation par la justice de sa reprise par la société Arqomanzi. (Africaintelligence.fr)

Contrat de cession – Les attaques des groupes djihadistes et les relations conflictuelles avec les populations locales, qui entravaient l’exploitation des mines d’or de Boungou et Wahgnion, sont les raisons principales de leur cession à Simon Tiemtoré. Désormais, le groupe canadien regarde davantage vers Abidjan que vers Ouagadougou. (Africaintelligence.fr)

Action en justice – Les actionnaires majoritaires d’une holding offshore qui détient la majeure partie de la compagnie d’électricité pakistanaise K-Electric ont déclaré mercredi qu’ils avaient entamé une procédure judiciaire pour obtenir une participation directe dans la compagnie d’électricité. (Zonebourse.com)