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Automatisation des mines : le finlandais Metso rachète l’australien Brouwer Engineering

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Depuis quelques années, l’automatisation progresse au sein des compagnies minières. Elle renforce la sécurité des opérations minières tout en réduisant certains coûts d’exploitation. Les mines africaines d’or Syama (Mali) et Kibali (RDC) sont des modèles en la matière.

Le géant Metso connu mondialement pour fournir des équipements aux compagnies minières, a annoncé le 24 juillet l’acquisition de la société australienne Brouwer Engineering. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, permet à l’entreprise finlandaise de se renforcer dans l’automatisation, les systèmes de contrôle et les solutions électriques pour les systèmes de manutention de matériaux en vrac.

« Cette acquisition est une étape importante dans l’ambition de Metso Services de renforcer ses capacités d’automatisation et de contrôle. L’expertise de Brouwer complète les capacités de Metso dans les grands projets de modernisation mécanique », a commenté Sami Takaluoma, président de la division Services de Metso.

L’automatisation des mines connait une croissance rapide depuis quelques années, stimulée notamment par le développement des technologies 4G, 5G et de l’Internet des objets (IoT). Dans un souci d’efficacité et de sécurité pour certaines opérations, les compagnies minières sont ainsi de plus en plus nombreuses à automatiser les processus d’extraction et de transport.

En Afrique, ce mouvement est notamment porté par la mine d’or Syama au Mali, considérée comme la première mine entièrement automatisée au monde, et celle de Kibali en RDC, appartenant au deuxième producteur mondial du métal jaune, Barrick Gold.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : la production d’or a augmenté de 44 % au premier semestre à la mine Yanfolila

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Au premier semestre 2022, la mine d’or Yanfolila a livré 35 561 onces au Mali. Située dans le sud du pays, elle est détenue à 90 % par le britannique Hummingbird Resources qui veut y produire jusqu’à 90 000 onces cette année.

Au Mali, la mine d’or Yanfolila a livré 51 147 onces au premier semestre 2023, en hausse de 44 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite le 25 juillet par le britannique Hummingbird Resources dans son rapport d’activités du deuxième trimestre de l’année, ajoutant que cette performance place son actif en bonne voie pour livrer entre 80 000 et 90 000 onces en 2023.

Si cet objectif est atteint, il s’agira de la première fois en quatre ans que la production annuelle de la compagnie est conforme à ses prévisions initiales. En livrant 80 653 onces l’année dernière à sa mine Yanfolila, Hummingbird avait en effet raté pour la 3ème année consécutive ses objectifs initiaux (87 à 97 000 onces en 2022).

Le changement de leadership à la mine ainsi que le remplacement des équipements miniers, et la restructuration de l’entrepreneur minier, ont été les mesures prises au second semestre 2022 par Hummingbird pour résoudre ce problème. Des changements qui semblent donc porter leurs fruits.

Pour rappel, la compagnie minière Hummingbird est également devenue au cours du deuxième trimestre un producteur d’or à plusieurs actifs, avec la mise en service de sa mine Kouroussa en Guinée. Cette dernière devrait livrer en moyenne 100 000 onces par an sur une durée de vie initiale de sept ans, mais les prévisions de production pour cette année ne seront disponibles qu’à la fin du troisième trimestre.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ouganda : TotalEnergies a lancé le forage des premiers puits de brut liés au projet EACOP

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En mai, des sources proches du ministère ougandais de l’Énergie avaient indiqué que des investisseurs chinois et africains devraient compenser le déficit de financement du projet EACOP, principal blocage de l’initiative depuis des mois.

En Ouganda, la compagnie pétrolière française TotalEnergies a annoncé, mardi 25 juillet, le démarrage des travaux de forage des premiers puits de développement prévus dans le cadre de l’exploitation des gisements pétroliers Kingfisher et Tilenga.

D’après la compagnie, ces activités ont été lancées dans le courant du mois de juillet. Ceci, dans l’optique de démarrer la production sur le site, à partir de 2025. Elles devraient couvrir plus de 400 puits, permettant à terme d’atteindre un plateau de production d’environ 190 000 b/j.

Alex Nyombi, directeur du développement et de la production à la Petroleum Authority of Uganda (PAU) a indiqué que plusieurs plateformes devraient intervenir dans la mise en œuvre de ce vaste programme de forage.

« Trois plateformes ont été alignées pour les opérations de forage. Nous avons actuellement un appareil de forage opérationnel. Le deuxième subit les derniers tests et vérifications, tandis que le troisième appareil est en cours d’assemblage et devrait être opérationnel en octobre 2023 », a déclaré le responsable.

Selon Ali Ssekatawa, directeur des affaires juridiques et institutionnelles de la PAU, ces plateformes sont « conçues pour minimiser l’empreinte environnementale ». Ceci, en « en garantissant une extraction responsable des ressources pour les générations futures ».

Ce n’est pas ce qu’entendent les organisations environnementalistes qui ont multiplié, ces derniers mois, les protestations à travers le monde, pour appeler à abandonner le projet EACOP, jugé nocif pour l’environnement. Plusieurs des bailleurs de fonds initialement engagés sur le projet ont d’ailleurs décidé d’y renoncer.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Des passionnés d’Environnement à GCO.

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Tout comme Ndèye Fatou, Cheffe de service Pollution et Nuisance à GCO depuis 10 ans, El Hadji Bibi Diagne a également rejoint notre département Environnement en 2013. 🤝
Technicien de suivi Environnemental, Bibi surveille quotidiennement la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines grâce à des échantillonnages et prélèvements qui sont par la suite analysés au laboratoire. Son objectif ? Contrôler que les activités de GCO n’impactent pas la qualité des eaux, ceci, aussi bien en faveur de l’environnement que des communautés locales. Il s’assure également de la qualité de l’air et des niveaux sonores dans la concession minière de GCO.
Bibi prendra sa retraite d’ici peu, mais en tant que véritable ambassadeur pour l’environnement et la sécurité, il souhaite continuer à encadrer les GIE de GCO au niveau sécurité, sensibilisation environnementale et animation des toolbox.
« Nous sommes autorisés à valoriser mais pas à gâcher l’environnement ou faire quelque chose qui va à l’encontre des lois qui régissent l’environnement » – El Hadji Bibi Diagne, Technicien de suivi Environnemental à GCO.

Energies renouvelables : après 5 années d’alliance stratégique, TotalEnergies acquiert entièrement Total Eren

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Toujours active dans le secteur des énergies fossiles, TotalEnergies renforce également sa présence dans le domaine des énergies renouvelables et maintient son ambition de devenir une entreprise à zéro émission nette de carbone, d’ici 2050.

La géante pétrolière, TotalEnergies a annoncé le 25 juillet poursuivre sa croissance dans le secteur des énergies renouvelables avec le rachat de la totalité des actions du producteur indépendant d’électricité, Total Eren.

La Major pétrolière qui détenait auparavant près de 30 % de Total Eren, valorise cette dernière par cette transaction à 4,2 milliards de dollars. Cette opération fait suite à l’accord stratégique signé entre les deux entreprises en 2017 et qui accordait à TotalEnergies le droit d’acquérir la totalité du producteur indépendant d’électricité à l’issue d’une période de cinq ans.

Total Eren dispose d’une capacité de production d’énergies renouvelables de 3,5 GW à travers le monde et d’un portefeuille de projets solaires, éoliens, hydroélectriques et de stockage de plus de 10 GW dans 30 pays, dont 1,2 GW sont en cours de construction ou en phase avancée de développement.

La société est également très active en Afrique. Elle y possède 150 MWc de capacité installée, via des centrales solaires photovoltaïques en exploitation en Égypte, au Burkina Faso et en Ouganda. Elle développe également des opportunités dans de nombreux autres pays.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Orion fait un pas de plus vers la production précoce au projet de cuivre-zinc Prieska

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Essentiel à la transition énergétique, le cuivre fait partie des minéraux critiques dont la demande explose. Alors que la RDC et la Zambie en sont les principaux producteurs sur le continent, quelques projets comme Prieska peuvent permettre à l’Afrique du Sud de mieux se positionner sur le marché.

En Afrique du Sud, la compagnie minière australienne Orion Minerals a publié le 25 juillet une estimation actualisée de ressources minérales pour son projet de cuivre-zinc Prieska. Cette mise à jour est une avancée importante dans sa stratégie d’exploitation minière précoce, car les ressources identifiées l’ont été dans une zone proche de la surface.

Cette zone, dénommée +105 m Level, héberge désormais 2,3 millions de tonnes de ressources minérales titrant 1,7 % de cuivre et 1,6 % de zinc. Il s’agit d’une hausse par rapport aux ressources minérales de 1,3 million de tonnes titrant 1,5 % de cuivre et 2 % de zinc.

Située à proximité d’infrastructures souterraines existantes et facilement accessibles, la zone pourra immédiatement faire l’objet d’activités minières expérimentales destinées à obtenir des données essentielles à la conception de l’usine de traitement et à la réalisation d’une étude de faisabilité bancable, prévue pour s’achever d’ici la fin de l’année, afin de soutenir la stratégie de production précoce à Prieska.

« La phase d’exploitation minière expérimentale, l’optimisation du processus métallurgique et l’étude de faisabilité bancable actualisée qui en résulte sont entièrement financées avec un total de 370 millions de rands disponibles », assure Errol Smart, directeur général d’Orion.

Avec cette nouvelle estimation pour +105 m Level, Prieska héberge désormais des ressources minérales totales de 31 millions de tonnes titrant 1,2 % de cuivre et 3,6 % de zinc, soit 370 000 tonnes de cuivre et 1,1 million de tonnes de zinc. Le site du projet englobe l’historique mine de Prieska dans la province du Cap Nord, où la société Anglovaal a produit 1,01 million de tonnes de zinc et 420 000 tonnes de cuivre sous forme de concentré entre 1971 et 1991.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Des problèmes logistiques au port sud-africain de Durban poussent les prix du cobalt vers le haut

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La RDC fournit 70 % du cobalt mondial, mais les exportations du métal vers les clients internationaux dépendent des ports des pays voisins. Le port de Durban en Afrique du Sud joue un rôle prépondérant dans cette chaine d’approvisionnement.

Les prix de l’hydroxyde de cobalt sur le marché asiatique ont augmenté de 18,8 % depuis début juin pour atteindre 20 172 dollars la tonne vers la fin du mois de juillet. C’est ce que révèle une note d’analyse du cabinet de recherche Benchmark Mineral Intelligence publié le 21 juillet et qui attribue cette hausse des prix à la réduction de l’offre mondiale en lien avec les problèmes logistiques au port de Durban en Afrique du Sud.

Durban est en effet le principal port utilisé pour les exportations de cobalt de la RDC, le premier producteur de ce métal essentiel aux batteries lithium-ion. Or, une pénurie de camions ralentit actuellement le flux de marchandises depuis la RDC vers ce port.

Il faut souligner que ce n’est pas la première fois que les problèmes dans la chaine logistique liée à l’exportation du cobalt congolais via l’Afrique du Sud affectent les prix mondiaux. Entre fin 2020 et début 2021, les prix du cobalt ont grimpé en Chine alors que le marché s’inquiétait d’éventuelles restrictions aux frontières sud-africaines, destinées à freiner la propagation du coronavirus.

Alors que la RDC devrait jouer un rôle prépondérant dans la transition énergétique avec sa production de cobalt, mais aussi de cuivre, d’autres points d’expéditions sont donc actuellement envisagés pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis du port sud-africain.

Pour sécuriser l’approvisionnement mondial en cuivre, les États-Unis prévoient ainsi d’investir 250 millions de dollars dans le développement du corridor ferroviaire de Lobito et favoriser par-là les exportations congolaises via l’Angola et le port de Lobito.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : De Beers a démarré la production de diamants à sa mine souterraine de 2,3 milliards $

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En 2022, la mine Venetia a livré plus de la moitié des 9,66 millions de carats produits en Afrique du Sud. Alors que l’exploitation à ciel ouvert s’est arrêtée, son propriétaire De Beers devrait continuer à y produire des diamants jusqu’en 2045 au moins, grâce aux réserves souterraines.

La production souterraine a commencé à Venetia, la principale mine de diamants d’Afrique du Sud. C’est l’annonce faite le 25 juillet par son propriétaire De Beers qui précise que les travaux de construction de ce projet à 2,3 milliards de dollars sont désormais achevés à 70 %.

Durant trois décennies, Venetia a été exploitée comme une mine à ciel ouvert, mais l’épuisement progressif des ressources a poussé la compagnie à lancer en 2012 un projet destiné à accéder aux réserves souterraines. Alors que l’exploitation à ciel ouvert s’est arrêtée en décembre 2022, l’exploitation souterraine devrait permettre de prolonger la durée de vie de Venetia jusqu’en 2045 au moins, avec une production annuelle estimée à 4 millions de carats.

« L’investissement dans l’exploitation souterraine de la mine de classe mondiale de Venetia renforce la production mondiale du groupe De Beers à long terme et témoigne de notre engagement envers l’Afrique du Sud », a commenté Moses Madondo, directeur général des opérations gérées par le groupe De Beers.

Selon les données du Processus de Kimberley, l’Afrique du Sud est le troisième producteur africain de diamants, avec 9,66 millions de carats livrés par ses mines en 2022. La mine Venetia y a contribué avec 5,5 millions de carats livrés, indique le rapport annuel d’Anglo American, maison mère du groupe De Beers.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

L’Indonésie accorde un permis d’exportation d’Amman Mineral valable jusqu’en mai 2024

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Le mineur indonésien PT Amman Mineral Nusa Tenggara a obtenu un permis du gouvernement pour exporter 900 000 tonnes métriques humides de concentré de cuivre jusqu’en mai de l’année prochaine, a annoncé la société.

Amman, une filiale de PT Amman Mineral Internasional Tbk, a obtenu le permis qui est valable du 24 juillet 2023 au 31 mai 2024, a indiqué la société dans un communiqué lundi soir.

Cependant, le gouvernement a accordé des exemptions temporaires à certaines entreprises comme Amman et Freeport Indonesia pour leur permettre de terminer la construction de leurs fonderies, qui ont été retardées par la pandémie.

« Nous nous efforcerons d’achever la fonderie d’ici la fin mai 2024, date d’expiration du permis d’exportation actuel », a déclaré le président-directeur général d’Amman, Rachmat Makkasau, ajoutant que la fonderie de cuivre située à West Nusa Tenggara est achevée à près de 60 %.

Sur la base de ces progrès, les expéditions de concentré de cuivre d’Amman seraient soumises à un droit d’exportation de 10 %, a ajouté la société.

Amman Mineral Internasional Tbk a levé le 7 juillet 10 730 milliards de roupies (714,38 millions de dollars) lors de son introduction en bourse (IPO), la plus importante en Indonésie cette année .

La société prévoit d’utiliser le produit pour financer plusieurs projets, dont la fonderie de cuivre de 980 millions de dollars.

(1 $ = 15 020,0000 roupies)

(Par Ananda Teresia et Bernadette Christina; Montage par Kanupriya Kapoor)

Source : mining.com

Goldman Sachs prévoit une flambée des prix du pétrole en raison d’une demande sans précédent

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Goldman Sachs s’appuie sur de nombreux facteurs fondamentaux comme la réduction de la production et des exportations de l’OPEP et des alliés pour anticiper une hausse conséquente du prix de l’or noir sur les marchés.

Les prix du pétrole devraient atteindre 86 dollars le baril d’ici la fin de l’année, contre 80 dollars actuellement, le marché étant confronté à un déficit important dû à une demande de pétrole record et à une offre réduite. C’est ce que suggère Goldman Sachs, dans une étude publiée le lundi 24 juillet.

Daan Struyven, responsable de la recherche pétrolière chez Goldman Sachs, a déclaré que le troisième trimestre serait marqué par des déficits de près de 2 millions de barils par jour, alors que la demande atteindra un niveau record avant fin septembre. Ladite hausse de la demande se fera persistante au fur et à mesure que dureront les nouvelles politiques de réduction de l’offre de l’OPEP et de ses alliés.

« Les réductions de la production et des exportations de l’OPEP+, associées à un ralentissement de la croissance de la production pétrolière aux États-Unis, contribueront à des déficits substantiels au troisième trimestre », a expliqué la Banque.

La semaine dernière, le nombre d’appareils de forage aux États-Unis est tombé à 669, ce qui représente plus de 100 appareils de forage non actifs depuis le début de l’année. Cela suggère un ralentissement de la demande de forage sur le marché nord-américain et équivaut à une chute programmée de la production américaine.

En outre, un autre facteur fondamental est la baisse des exportations russes de pétrole pour la deuxième semaine consécutive, atteignant leur niveau le plus bas depuis un mois et demi. Par ailleurs, la Russie se prépare à réduire ses exportations de pétrole de 500 000 barils par jour en août.

De même, les exportations de pétrole brut de l’Arabie saoudite sont tombées sous la barre des 7 millions de barils par jour en mai, le pays ayant réduit sa production d’un million de barils par jour en juillet et en août.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin