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SOMISEN

Zimbabwe : les exportations de lithium ont atteint 209 millions $ depuis janvier, trois fois plus qu’en 2022

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Les recettes d’exportation de lithium du Zimbabwe ont atteint 70 millions de dollars en 2022. Premier producteur africain du métal, le pays a mis en service de nouveaux projets cette année et est en bonne voie pour générer 12 milliards de dollars de revenus annuels en 2023, selon les autorités.

Au Zimbabwe, le lithium a rapporté 209 millions de dollars de recettes d’exportations entre janvier et septembre 2023, soit près du triple des recettes de toute l’année 2022. C’est ce qu’a annoncé cette semaine le ministre des Mines, Zhemu Soda, au cours d’une conférence sur l’exploitation minière à Bulawayo.

« Les recettes générées par l’exportation de lithium sont passées de 1,8 million de dollars en 2018 à 70 millions de dollars en 2022. En septembre 2023, un total de 209 millions de dollars avait été réalisé grâce aux exportations de lithium », a indiqué le dirigeant, relayé par Reuters.

Cette croissance intervient après l’entrée en production de plusieurs projets d’extraction et de traitement de lithium pilotés par la Chine. Entre mai et juillet 2023, trois usines de traitement ont été mises en service pour une capacité annuelle de plus d’un million de tonnes par des investisseurs originaires de l’empire du Milieu.

Le Zimbabwe est déjà le premier producteur africain de lithium. Avec ces nouveaux projets, le lithium devrait devenir le troisième produit d’exportation du secteur minier derrière l’or et les métaux du groupe de platine qui ont respectivement généré 2,46 milliards de dollars et 2,27 milliards de dollars l’année dernière. Notons que cette perspective cadre avec les objectifs du gouvernement qui veut générer 12 milliards de revenus annuels grâce aux Mines, dont 500 millions de dollars grâce au lithium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Égypte : les importations de gaz naturel en provenance d’Israël, suspendues

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Bien qu’étant autosuffisante en gaz, l’Égypte importe des quantités substantielles de gaz naturel qui sont ensuite réacheminées vers le marché européen sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).

En Égypte, le gouvernement a annoncé, dimanche 29 octobre, que les importations de gaz naturel issues d’Israël se sont interrompues. Elles sont passées de 800 millions de pieds cubes par jour à zéro dans la foulée du conflit qui oppose l’État hébreu au Hamas palestinien.

Les autorités égyptiennes n’ont pas expliqué les raisons derrière l’interruption de ces importations. Selon les analystes, cette dernière pourrait avoir des liens avec la décision prise par Jérusalem d’interrompre les activités sur le gisement gazier Tamar, opéré par Chevron.

Ce choix de précaution qui vise à protéger le champ des affrontements avec le Hamas, pourrait avoir des conséquences sur les approvisionnements énergétiques, gaziers en l’occurrence, à destination de l’Europe.

En effet, la reprise des exportations de GNL vers l’Europe, annoncée début octobre, pourrait devoir encore attendre. Notamment parce que l’Égypte est confrontée à une forte demande intérieure d’électricité imposant des mesures de rationnement.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Botswana : pour assurer un meilleur approvisionnement en carburants, l’État prendra en charge 90 % des importations

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Ces derniers mois, l’approvisionnement en carburants au Botswana a été perturbé par les arrêts répétés de l’approvisionnement en provenance des raffineries sud-africaines. Le secteur privé peine à apporter des solutions durables à la crise de l’offre.

Au Botswana, le gouvernement s’apprête à conférer à la société publique du pétrole (Botswana Oil), 90 % des droits d’importation de carburants du pays. La mesure qui sera effective d’ici le mois d’avril prochain, a pour but de stabiliser le marché et les prix en hausse depuis plusieurs mois, en raison des difficultés d’approvisionnement à partir des raffineries sud-africaines.

Rappelons que l’Afrique du Sud est le principal exportateur de carburants vers le Botswana. « Cette décision a pour but de confier à Botswana Oil la responsabilité de la sécurité de l’approvisionnement du pays, en particulier à la lumière des incertitudes croissantes de la chaîne d’approvisionnement mondiale et régionale qui menacent la sécurité de l’approvisionnement du pays », a expliqué Mpho Mokgosi, porte-parole de la société publique.

Selon le responsable, elle a l’intention d’établir des contrats avec plusieurs fournisseurs et de centraliser leurs volumes, renforçant ainsi son pouvoir de négociation en matière de prix. Le Botswana consomme environ 22 000 barils de combustibles liquides par jour. Face à la crise de l’approvisionnement, le gouvernement explore également des options liées à l’installation d’infrastructures de stockage dans les ports mozambicains et namibiens.

En amont, le Botswana est depuis quelques années, très actif dans l’exploration de méthane de houille. Plusieurs campagnes sont actuellement en cour d’exécution, certaines ayant débouché sur des phases de pré-développement.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

RDC : Glencore annonce une hausse de 18 % de sa production de cuivre au troisième trimestre

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Glencore est l’un des principaux producteurs mondiaux de cuivre. La compagnie suisse est présente dans les trois plus grands pays producteurs du métal rouge, en l’occurrence le Chili, le Pérou et la RDC. Dans ce dernier pays, elle a produit 220 000 tonnes de cuivre en 2022.

Le géant suisse des matières premières Glencore, actif dans l’exploitation du cuivre et du cobalt en RDC, a publié le 30 octobre son rapport d’activités pour le troisième trimestre 2023. Au cours de la période, ses mines congolaises ont livré 68 900 tonnes de cuivre, en hausse de 18 % par rapport au deuxième trimestre.

Cette performance, la meilleure depuis le début de l’année, porte sa production des neuf premiers mois à 189 100 tonnes de cuivre, soit une hausse de 8 % en glissement annuel. La production de cobalt est en revanche restée stable, à 30 800 tonnes pour les trois premiers trimestres, soit 400 tonnes seulement de plus que pour les trois premiers trimestres de 2022.

Pour rappel, Glencore contribue avec ses actifs au statut de troisième producteur mondial de cuivre de la RDC. La compagnie suisse exploite également des mines au Chili et au Pérou, respectivement premier et deuxième producteurs du métal rouge à l’échelle mondiale. En 2023, Glencore vise une production de cuivre de 1,04 à 1,3 million de tonnes. Ses mines ont déjà livré 735 800 tonnes au cours des neuf premiers mois de l’année.

Source : Agence Ecofin

Namibie : Lepidico revoit à la hausse la durée de vie de la future mine de lithium Karibib

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Depuis quelques années, plusieurs compagnies s’activent pour développer des projets de lithium, graphite et terres rares en Namibie. Ce sont autant de minéraux essentiels à la transition énergétique et susceptibles de diversifier le secteur minier du pays, dépendant des diamants et de l’uranium.

En Namibie, la compagnie minière Lepidico a publié le 30 octobre une mise à jour pour son projet de lithium Karibib. Elle prolonge la durée de vie de la future mine à 19 ans, contre 15 ans dans l’évaluation de décembre 2022, grâce à l’intégration des réserves de minerai du gisement Helikon 4.

L’usine de traitement devrait ainsi produire 79 600 tonnes d’hydroxyde de lithium sur la durée de vie de la mine, contre 65 500 tonnes précédemment. La compagnie a par ailleurs intégré dans sa mise à jour les prévisions de septembre de Benchmark Mineral Intelligence pour les prix à long terme de l’hydroxyde de lithium, le produit issu de la transformation du concentré de lithium de Karibib.

Selon les détails repris par Lepidico, l’hydroxyde devrait atteindre 30 980 dollars la tonne, contre 22 840 dollars la tonne dans ses prévisions de septembre 2022. Notons que la compagnie a maintenu le coût initial de développement du projet Karibib à 266 millions de dollars. 24 % des fonds seront consacrés à la construction de la mine en Namibie, quand les 76 % restants seront utilisés pour le développement à Abu Dhabi, de l’usine chimique destinée à produire l’hydroxyde de lithium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ouganda : la qualité du graphite d’Orom-Cross pour les véhicules électriques confirmée en Chine et aux États-Unis

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L’Ouganda veut concrétiser le potentiel économique de ses vastes ressources minérales. La transition énergétique offre une aubaine au pays, en favorisant le développement de projets de graphite et de terres rares.

En Ouganda, le graphite du projet Orom-Cross présente des caractéristiques idéales pour un usage dans les batteries pour véhicules électriques. C’est du moins ce qu’a annoncé le 30 octobre Blencowe Resources, propriétaire du projet, qui s’appuie sur les conclusions de tests menés dans deux différents laboratoires aux États-Unis et en Chine.

La compagnie a en effet confié des échantillons de concentré de graphite provenant du projet Orom-Cross à un laboratoire de l’Université de Wuhan, partenaire du producteur chinois de matériaux en graphite Qingdao Jinhui Graphite. Le laboratoire a pu produire du graphite sphérique purifié (SPG) à 99,96 %. Quant au second laboratoire, appartenant à American Energy Technology, il a obtenu un SPG pur à 99,99 %.

« Le test ultime de préqualification pour tout graphite est la façon dont le concentré est transformé en un produit SPG à 99,95 % qui est ensuite enrobé avant d’être utilisé dans l’anode de la batterie lithium-ion, et je suis ravi de présenter ces résultats exceptionnels qui indiquent que des produits SPG exceptionnels seront produits à partir d’Orom-Cross », explique Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Ces résultats constituent un argument supplémentaire que pourra utiliser la compagnie pour conclure des accords d’achat et de vente de la future production d’Orom-Cross. Par ailleurs, le processus de mobilisation des fonds pour construire la future mine pourrait également s’en trouver facilité.

Avant la publication de ces résultats, rappelons que le graphite ougandais a déjà suscité de l’intérêt jusqu’auprès du gouvernement américain. À travers la Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement des États-Unis, Washington a en effet approuvé une subvention de 5 millions de dollars en faveur du projet. DFC détient en échange un droit de premier refus pour organiser la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la future mine de graphite.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore va réévaluer le capital nécessaire pour développer la future mine d’or Enchi

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Selon une évaluation économique préliminaire de 2021, il faut un capital initial de 97 millions de dollars pour construire la mine d’or Enchi, capable de livrer environ 1 million d’onces sur 11 ans. Plus de deux ans après, de nouveaux éléments permettent de réévaluer ces différents chiffres.

Au Ghana, Newcore a engagé les consultants indépendants Lycopodium, Micon International Limited et SEMS Exploration pour actualiser l’évaluation économique préliminaire (PEA) de son projet aurifère Enchi. Selon l’annonce du 1er novembre, il s’agira notamment de réévaluer le capital nécessaire pour développer la future mine d’or, car la PEA actuelle date de 2021.

Les résultats de cette étude seront disponibles au cours du premier semestre 2024. L’évaluation s’appuiera notamment sur les données de la dernière estimation de ressources minérales qui a entrainé une hausse significative du potentiel minéral du projet. Selon cette estimation, Enchi héberge en effet 1,71 million d’onces d’or, dont 743 500 dans la catégorie indiquée, contre une estimation de ressources minérales inférées de 1,41 million d’onces d’or lors de la PEA en 2021.

Selon cette PEA qui sera bientôt actualisée, rappelons que le projet Enchi peut livrer près d’un million d’onces d’or en 11 ans, avec un investissement initial de 97 millions de dollars. L’entrée en production de la mine dans quelques années pourrait aider le Ghana à maintenir son rang de premier producteur africain d’or.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : les revenus générés par l’or ont augmenté de 24 % pour atteindre 383 milliards FCFA en 2021 (ITIE)

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Au Mali, l’or est le principal produit d’exportation et la principale ressource minière exploitée. Les compagnies actives localement dans l’exploitation du métal jaune comprennent les canadiens B2Gold, Allied Gold, Barrick, l’australien Resolute ou encore le britannique Hummingbird Resources.

Au Mali, l’or a généré des revenus de 383 milliards FCFA (618,8 millions $) en 2021, soit une hausse de 24 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le dernier rapport du comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives publié en septembre 2023 et qui prend en compte une douzaine de producteurs du métal jaune, dont les mines ont livré 63,70 tonnes.

Dans son ensemble, le secteur extractif (mines, carrières et hydrocarbures) a généré 523,39 milliards FCFA de revenus en 2021, dont 450 milliards proviennent des sociétés extractives et le reste des sous-traitants. Il s’agit d’une hausse significative par rapport à 2020 où les revenus du secteur extractif avaient atteint 429,57 milliards FCFA.

Malgré cette augmentation, la contribution du secteur a légèrement reculé, passant de 9,74 % en 2020 à 9,17 % l’année suivante. Le rapport ITIE précise que le secteur extractif a représenté 79,04 % des exportations maliennes en 2021 (contre 82 % en 2020), 22 % des revenus de l’État (contre 20,73 % en 2020). La contribution à l’emploi a par ailleurs plus que doublé, passant de 0,8 % en 2020 à 1,84 % en 2021.

Notons que les revenus du secteur extractif ont été composé entre autres des dividendes (66,57 milliards FCFA), impôt sur les sociétés (157 milliards FCFA) et droits de douane (53,06 milliards FCFA). Le principal bénéficiaire de ces revenus reste le budget national, auquel ont été affectés 394,52 milliards FCFA.

Pour rappel, le gouvernement cherche à accroitre le rôle du secteur extractif dans l’économie, et a révisé à cet effet le code minier. Selon la nouvelle loi adoptée en août par le Parlement malien, la part maximale de l’État dans les projets miniers passe à 30 %, contre 20 % précédemment.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les États-Unis et le Royaume-Uni progressent sur un accord sur les minéraux critiques, selon les États-Unis

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Les négociations entre la représentante américaine au Commerce Katherine Tai (photo) et le ministre britannique des Affaires et du Commerce ont lieu au Japon. (Image de l’équipe de presse de Tai, X. )

La représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, a déclaré que des « progrès significatifs » avaient été réalisés sur un accord américano-britannique sur les minéraux critiques lors des négociations de samedi au Japon.

Tai a publié une déclaration après avoir rencontré le ministre britannique des Affaires et du Commerce, Kemi Badenoch.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont négocié un accord sur les minéraux essentiels qui pourrait permettre aux minéraux des véhicules électriques produits en Grande-Bretagne de compter dans les crédits d’impôt pour les véhicules propres offerts dans le cadre de la loi américaine sur la réduction de l’inflation.

(Par Ismail Shakil ; édité par Cynthia Osterman)

Source : mining.com

Le chancelier et le président allemands entament des tournées axées sur l’énergie et les minerais critiques en Afrique

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Berlin, qui a fermé ses trois dernières centrales nucléaires en avril 2023 et s’est sevré du gaz russe, cherche à diversifier ses fournisseurs d’énergie et à accélérer sa transition vers les énergies renouvelables. 

Le chancelier allemand Olaf Scholz (photo) est arrivé, dimanche 29 octobre, au Nigeria, première étape de sa tournée en Afrique qui le conduira également au Ghana. Il a été suivi ce lundi 30 octobre par le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, qui entame lui sa tournée africaine par la Zambie avant de se rendre en Tanzanie.

Ces visites interviennent alors que l’Allemagne cherche à diversifier ses fournisseurs d’énergie et de minerais dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions géopolitiques croissantes entre la Chine et les pays occidentaux.

Pour son troisième voyage sur le continent en à peine deux ans, le chancelier allemand n’a pas choisi le Nigeria et le Ghana au hasard. Ces deux pays sont des producteurs d’hydrocarbures et de certains minerais critiques nécessaires à la transition énergétique comme la bauxite, le manganèse et le nickel.

A Abuja, M. Scholz a d’ailleurs fait part de la volonté de Berlin d’investir dans les secteurs du gaz naturel et des minerais critiques.

« Il y a une volonté d’investir, en particulier dans les minéraux essentiels […]. L’Allemagne envisage aussi d’accroître ses importations de gaz nigérian », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec le président nigérian Bola Tinubu, tout en saluant les efforts déployés par le Nigeria pour accroître ses capacités en matière de gaz naturel liquéfié (GNL).

M.Tinubu a de son côté déclaré avoir eu « une discussion très approfondie» sur la question du gaz naturel avec son hôte, et a encouragé les entreprises allemandes à investir dans les gazoducs au Nigeria.

La première puissance économique africaine cherche également à attirer les investisseurs dans son secteur minier, qui ne représente que moins de 1 % du PIB du pays, malgré son énorme potentiel.

L’Allemagne, qui a fermé ses trois dernières centrales nucléaires en avril dernier et s’est sevrée du gaz russe, dépend essentiellement des énergies fossiles pour faire fonctionner son industrie très gourmande en énergie.

L’approvisionnement en produits énergétiques et les investissements dans les minerais critiques devraient également être au centre des visites du président de la République allemande en Tanzanie et en Zambie.

Source : Agence Ecofin