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En août dernier, Pensana a annoncé son intention de réduire de 100 millions de dollars l’investissement nécessaire pour développer son projet de terres rares angolais Longonjo. L’étude menée par divers consultants miniers, dont ADP, membre du groupe Lycopodium, et ProProcess, est désormais achevée.

Une étude commanditée par Pensana a réduit avec succès l’investissement nécessaire pour développer Longonjo, la première mine de terres rares d’Angola. Le capital initial pour la mine et l’usine de traitement passe donc de 300 à 200 millions de dollars, selon un communiqué publié le 31 octobre par la compagnie minière britannique.

La nouvelle conception de la mine et des infrastructures doit désormais faire l’objet d’un examen technique et économique par les consultants miniers sud-africains, The Mineral Corporation, pour le compte de la banque ABSA. C’est cette dernière qui devrait en effet aider Pensana à mobiliser 120 millions de dollars dans le cadre d’une facilité de prêt destinée à financer le développement de Longonjo. Les 80 millions restants devraient provenir d’un prêt du fonds souverain angolais.

« L’achèvement de la reconception technique et l’approbation technique et économique par The Mineral Corporation au cours du mois de novembre, constituent une étape très importante vers l’exécution du financement », assure Paul Atherley, président de la compagnie.

Pour rappel, Pensana veut produire 38 000 tonnes par an de sulfate de terres rares mixtes, dont 4 400 tonnes de néodyme et de praséodyme. Une fois en production, Longonjo positionnerait l’Angola comme un acteur clé dans la fourniture de métaux utilisés dans les voitures électriques et les éoliennes, principalement à destination d’un marché occidental qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine.

Source : Agence Ecofin

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