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SOMISEN

Ghana : le Fonds minier investira jusqu’à 60 millions $ dans l’exploitation minière à petite échelle en 2023

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L’exploitation minière à petite échelle a représenté environ 40 % de la production d’or au Ghana en 2019. Une partie de cette activité échappe encore au contrôle de l’État, occasionnant un manque à gagner important dans le secteur minier.

Au Ghana, le Minerals Income Investment Fund (MIIF) a annoncé le mois dernier un programme d’incubation pour l’exploitation minière à petite échelle (SSMIP). Doté d’un financement pouvant aller jusqu’à 60 millions de dollars sur l’année 2023, il est destiné à transformer les petites exploitations détenues à 100 % par des Ghanéens en entités de taille moyenne ou grande à long terme.

Concrètement, des facilités de financements et d’investissement seront proposées aux opérateurs locaux qui en font la demande et qui remplissent les conditions nécessaires. Le Fonds minier leur mettra également à disposition des fonds pour l’achat d’équipements et d’intrants miniers.

Selon le MIIF, la création de ce dispositif résulte du constat qu’une large part de la production d’or à petite échelle (qui représentait environ 40 % de la production nationale en 2019) est exportée par des étrangers via des circuits non officiels. Cela crée un manque à gagner pour l’État en matière de collecte des recettes dans le secteur minier.

C’est d’ailleurs pourquoi l’une des conditions pour prétendre au financement du SSMIP est de détenir une concession minière dotée d’une licence ou attribuée par la Commission des minéraux (MINCOM). Cette exigence devrait offrir une meilleure traçabilité de la production d’or et pourrait en outre aider le gouvernement ghanéen dans la formalisation du secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM).

Les autorités sont en effet engagées depuis quelques années dans une lutte sans merci contre l’exploitation minière illégale, connue dans le pays sous le nom de Galamsey et pratiquée par les mineurs artisanaux à petite échelle. Le financement proposé par le Fonds minier peut inciter certains acteurs à intégrer les circuits formels afin d’en bénéficier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le gouvernement octroie un permis d’exploration pour le coltan à Guggenex

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En septembre 2022, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO a octroyé un prêt pour la construction d’une usine de transformation de coltan en Côte d’Ivoire. Si l’or domine le secteur, l’exploitation d’autres ressources peut accroitre la contribution des Mines à l’économie.

En Côte d’Ivoire, un nouveau permis de recherche pour la colombo-tantalite (coltan) vient d’être attribué par le gouvernement. Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 1er mars, cette licence d’exploration est délivrée à la société Guggenex Côte d’Ivoire Sarl, dans les départements de Daloa, d’Issia et de Zoukougbeu.

L’autorisation est valable pour une durée de quatre ans. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités en vue d’accroitre la contribution du secteur minier à l’économie nationale. Le pays cherche ainsi à rejoindre le cercle des pays africains spécialisés dans la transformation du coltan, grâce à un prêt octroyé l’année dernière par la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO pour la construction d’une usine.

Pour rappel, le secteur minier ivoirien représente environ 3 % du PIB, selon des données officielles datant de 2021. Alors que le gouvernement veut doubler cette part d’ici 2025, en misant sur l’augmentation de la production d’or, l’exploitation des autres ressources permettrait certainement de dépasser ce chiffre de 6 % dans quelques années.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : un échantillon de terres rares du projet Lofdal sera testé en usine pilote par SGS Canada

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Les terres rares de Lofdal font partie des projets au cœur de la diversification du secteur minier namibien, actuellement dépendant des diamants et de l’uranium. L’actif appartient au canadien Namibia Critical Metals qui a reçu le soutien de l’entreprise japonaise JOGMEC.

La compagnie minière Namibia Critical Metals a annoncé le jeudi 2 mars la signature d’une lettre d’intention avec SGS Canada, un spécialiste mondial en matière de tests en laboratoire, notamment dans le secteur minier. Grâce à la société, Namibia Critical Metals pourra commencer au troisième trimestre 2023 des essais en usine pilote sur un échantillon de 5 tonnes d’éléments de terres rares lourdes provenant du gisement Lofdal en Namibie.

L’objectif final de ces tests est de fournir une plus grande quantité de matériau pour les essais hydrométallurgiques. Ils permettront également à la compagnie d’obtenir des informations techniques en vue de l’estimation des coûts d’investissement et d’exploitation de l’étude de préfaisabilité.

« Cette année devrait être l’une des périodes les plus déterminantes de notre parcours entrepreneurial, alors que nous continuons à accélérer les essais en usine pilote, de la faisabilité à la production », a commenté Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals.

Pour rappel, la mine Lofdal aura une capacité de production annuelle de 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 117 tonnes de dysprosium et 17,5 tonnes de terbium sur une durée de vie de 16 ans. Le projet est soutenu par la compagnie nationale japonaise JOGMEC, spécialisée dans les métaux et la sécurité énergétique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Angola : Azule Energy octroie plusieurs marchés pour développer le champ pétrolier d’Agogo

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Récemment, Azule Energy avait octroyé deux contrats aux compagnies de services pétroliers Yinson et Saipem en lien avec les activités de développement du bloc offshore 15/06.

Azule Energy, une coentreprise indépendante qui cumule les opérations de BP et d’Eni en Angola, a annoncé, lundi 27 février, l’attribution de quatre marchés entrant dans le cadre des travaux de développement de la section ouest du gisement producteur d’Agogo, un périmètre pétrolier situé dans le bloc 15/06, au large des côtes du pays.

L’ensemble de ces contrats évalués à 7,8 milliards de dollars, bénéficie d’abord aux compagnies TechnipFMC et Subsea 7. Ces sociétés se chargeront respectivement de fournir une gamme de risers et de flowlines qui seront acheminés, puis installés sur le site du projet.

Ces marchés profitent ensuite aux entreprises Aker Solutions et Baker Hughes, qui chacune en ce qui la concerne mettra à la disposition des parties prenantes du bloc, un système ombilical ainsi qu’un dispositif de production sous-marine dont la maintenance sera aussi assurée.

Ces attributions intègrent deux autres marchés octroyés ces dernières semaines aux sociétés Yinson et Saipem. Elles ciblent une optimisation de la production pétrolière du bloc à partir des champs d’Agogo et de Ndungu pour atteindre un pic de 175 000 b/j d’ici 2026. Ce sont ainsi 36 nouveaux puits qui seront forés d’ici là pour réaliser cet objectif.

« La signature de ces contrats marque le début d’une nouvelle vague d’investissements majeurs dans l’offshore de l’Angola, et se traduira par des activités de grande valeur pour l’industrie pétrogazière du pays. Ce projet représente également une contribution importante à l’augmentation de la production pétrolière du pays », a déclaré Adriano Mongini, PDG d’Azule Energy.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Le Kenya s’engage en faveur de l’énergie propre avec le soutien de ses partenaires européens

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Fort de son potentiel hydroélectrique, solaire, éolien et en termes de géothermie, le Kenya continue de mener sa marche vers la transition énergétique à travers de nouveaux partenariats

Le président Kenyan William Ruto (photo) a réitéré jeudi 2 février, l’engagement du pays en faveur de l’énergie propre, indiquant que le Kenya est prêt à travailler avec des organisations qui défendent également l’énergie verte.

Il s’exprimait à la State House, à Nairobi, lors d’une rencontre avec des représentants d’Eni Spa, dirigés par son directeur général des ressources naturelles, Guido Brusco. La multinationale énergétique italienne est en effet active au Kenya dans la production d’un biocarburant fabriqué à partir d’huile de ricin.

L’entreprise a également exprimé son intérêt pour la géothermie, l’énergie solaire et l’énergie des déchets, ainsi que pour la fabrication de vélos électriques dans le pays. Au-delà de l’italienne Eni, le potentiel énergétique du Kenya intéresse de plus en plus les investisseurs et entreprises européennes.

Récemment, une déclaration conjointe sur l’hydrogène a été signée entre le Kenya et la banque européenne d’investissement. Quelques mois auparavant, c’était au tour du ministère allemand du Développement d’annoncer qu’il soutiendra activement le pays dans la mise en œuvre de ses objectifs ambitieux pour une transition énergétique équitable.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

L’Inde écrit au régulateur des marchés pour s’opposer à l’accord Hindustan Zinc-Vedanta

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Le gouvernement indien a écrit au régulateur des marchés pour souligner son opposition aux projets d’Hindustan Zinc d’acheter deux filiales du groupe Vedanta, ont déclaré jeudi trois responsables gouvernementaux.

Le conseil d’administration d’Hindustan Zinc (HZL) – dont le gouvernement est le principal actionnaire minoritaire avec une participation de 29,54 % – avait approuvé en janvier le rachat en numéraire des activités de zinc du groupe Vedanta pour 2,98 milliards de dollars.
Les actions de HZL ont diminué de près d’un sixième depuis lors.

Le ministère des Mines a déclaré dans la lettre, envoyée en février, qu’en dépit d’être le plus grand actionnaire minoritaire de l’entreprise, le gouvernement était ” tenu dans l’ignorance ” de l’accord, a déclaré l’un des responsables, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. personne n’est autorisée à parler aux médias.

Par ailleurs, il avait menacé de poursuites judiciaires si la société procédait à l’accord en espèces, selon une lettre envoyée à la société, dont une copie a été envoyée aux échanges.

Vedanta, Hindustan Zinc, le ministère des Finances et le ministère des Mines n’ont pas répondu aux demandes par courrier électronique de Reuters.

La réglementation indienne permettrait au gouvernement de bloquer l’accord, qui sera qualifié de “transaction entre parties liées” et nécessitera l’approbation de la majorité des investisseurs minoritaires d’une entreprise.

Le groupe Vedanta a acquis pour la première fois une participation de 26% dans HZL auprès du gouvernement en 2002, en achetant 20% supplémentaires via une offre ouverte. Il détient actuellement 64,9 % de HZL.

Par la suite, les deux parties ont été enfermées dans un différend qui avait empêché le gouvernement de vendre sa participation restante de 29,54 % dans HZL.

Ce différend a pris fin en 2022 et le gouvernement a prévu une vente partielle d’actions de HZL pour aider à atteindre l’objectif de cession de 500 milliards de roupies (6,06 milliards de dollars) pour 2022/23.

L’accord proposé entre Hindustan Zinc et Vedanta a mis en péril les plans du gouvernement car les investisseurs sont devenus nerveux, ce qui a entraîné une baisse du cours de l’action de HZL, a déclaré le premier responsable.

L’offre devait être lancée en mars, mais “est maintenant entachée d’incertitude”, a déclaré le responsable.

(1 $ = 82,5425 roupies indiennes)

(Par Nikunj Ohri et Sarita Chaganti Singh; Montage par Nivedita Bhattacharjee)

Source : mining.com

 

Les cyanobactéries extraient efficacement les terres rares des eaux usées minières

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Une équipe de chercheurs allemands a découvert que la biomasse de certaines cyanobactéries photosynthétiques exotiques peut efficacement absorber les éléments de terres rares des eaux usées .

Dans un article publié dans la revue Frontiers in Bioengineering and Biotechnology , les scientifiques affirment que les eaux usées idéales à cette fin sont celles issues de l’exploitation minière, de la métallurgie ou du recyclage des déchets électroniques. Les ETR absorbés peuvent ensuite être lavés de la biomasse et collectés pour être réutilisés.

Brück a expliqué que la biosorption est un processus métaboliquement passif pour la liaison rapide et réversible des ions des solutions aqueuses à la biomasse. 

Lui et ses collègues ont mesuré le potentiel de biosorption des ETR lanthane, cérium, néodyme et terbium par 12 souches de cyanobactéries en culture de laboratoire. La plupart de ces souches n’avaient jamais été évaluées pour leur potentiel biotechnologique auparavant. Ils ont été prélevés dans des habitats hautement spécialisés tels que les sols arides des déserts namibiens, la surface des lichens du monde entier, les lacs natron au Tchad, les crevasses dans les rochers en Afrique du Sud ou les ruisseaux pollués en Suisse.

Les auteurs ont découvert qu’une nouvelle espèce non caractérisée de Nostoc avait la plus grande capacité de biosorption des ions de ces quatre ETR à partir de solutions aqueuses, avec des efficacités entre 84,2 et 91,5 mg par g de biomasse, tandis que Scytonema hyalinum avait la plus faible efficacité à 15,5 à 21,2 mg par g. Les Synechococcus elongates , Desmonostoc muscorum , Calothrix brevissima et une nouvelle espèce non caractérisée de Komarekiella ont également été efficaces . 

On a constaté que la biosorption dépendait fortement de l’acidité : elle était la plus élevée à un pH compris entre cinq et six et diminuait régulièrement dans les solutions plus acides. Le processus était le plus efficace lorsqu’il n’y avait pas de “concurrence” pour la surface de biosorption sur la biomasse de cyanobactéries par les ions positifs d’autres métaux non ETR tels que le zinc, le plomb, le nickel ou l’aluminium.

Processus rapide

Les auteurs ont utilisé une technique appelée spectroscopie infrarouge pour déterminer quels groupes chimiques fonctionnels de la biomasse étaient principalement responsables de la biosorption des terres rares.

« Nous avons découvert que la biomasse dérivée de cyanobactéries présente d’excellentes caractéristiques d’adsorption en raison de leur forte concentration de fragments de sucre chargés négativement, qui portent des groupes carbonyle et carboxyle. Ces composants chargés négativement attirent les ions métalliques chargés positivement tels que les terres rares et soutiennent leur attachement à la biomasse », a déclaré Michael Paper, premier auteur de l’étude.

Brück, Paper et leurs collègues ont conclu que la biosorption des ETR par les cyanobactéries est possible même à de faibles concentrations de métaux. Le processus est également rapide : par exemple, la majeure partie du cérium en solution a été biosorbée dans les cinq minutes suivant le début de la réaction.

« Les cyanobactéries décrites ici peuvent adsorber des quantités d’ETR correspondant jusqu’à 10 % de leur matière sèche. La biosorption présente donc un processus économiquement et écologiquement optimisé pour la récupération et la réutilisation circulaires des métaux de terres rares des eaux usées industrielles diluées des secteurs minier, électronique et de la production de catalyseurs chimiques », a déclaré Brück.

Selon lui, ce système devrait devenir économiquement réalisable dans un proche avenir, car la demande et les prix du marché des ETR devraient augmenter considérablement dans les années à venir.

Les terres rares sont des ingrédients clés des diodes électroluminescentes, des téléphones portables, des moteurs électriques, des éoliennes, des disques durs, des caméras, des aimants et des ampoules basse consommation. Cependant, du fait de leur rareté et de la demande, ils sont chers. Par exemple, un kilo d’oxyde de néodyme coûte actuellement environ 200 €, alors que la même quantité d’oxyde de terbium coûte environ 3 800 €.

Aujourd’hui, la Chine détient un quasi-monopole sur l’exploitation des terres rares.

Source : mining.com

Mines: Tambao et Inata cédées aux Turcs

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Le Conseil des mines du 1er mars 2023 a pris deux décisions importantes.. Il a octroyé le permis de Inata qui a été récemment retiré à l’indien Balaji Group et  celui de Tambao, jusque là vacant, a des sociétés turques. Extrait du conseil des ministres

« Le premier rapport est relatif à une autorisation de cession des actifs minierspour l’exploitation industrielle du manganèse de Tambao à la société AFRO TURK TAMBAO SA, par la procédure d’entente directe.Le gisement de manganèse de Tambao est situé dans la commune de Markoye,province de l’Oudalan, région du Sahel.

L’exploitation de ce gisement est un projet intégré et un vecteur de développement de la région du Sahel et des régions traversées par le chemin de fer. Ce projet constitue un facteur d’intégration sous-régionale par sa contribution au désenclavement des pays de l’Autorité du Liptako-Gourma que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

L’exploitation permettra de générer 1 000 emplois directs et 3 000 emplois indirects ainsi que des recettes au profit du budget de l’Etat.

Le second rapport est relatif à une autorisation de cession des actifs miniers pour l’exploitation industrielle de grande mine d’or d’INATA à la société AFRO TURK INATA SA par la procédure d’entente directe.Cette mine d’or est située à Inata, province du Soum, région du Sahel. »

Source : l’économiste du Faso

MineHub va acquérir Waybridge pour 2,5 millions de dollars en actions

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Le canadien MineHub Technologies Inc, qui a numérisé le financement du commerce et la logistique dans les métaux et les mines, a accepté d’acheter son rival Waybridge pour 2,5 millions de dollars en actions de MineHub, ont annoncé jeudi les entreprises.

Les plateformes en ligne pour les métaux industriels ont pris de l’ampleur ces dernières années, les négociants s’éloignant progressivement des systèmes papier traditionnels.

La société privée Waybridge compte plus de 90 entreprises qui interagissent sur sa plate-forme, notamment des fabricants, des mineurs, des entrepôts et des compagnies maritimes, a-t-il ajouté.

L’année dernière, le groupe minier mondial BHP et le japonais Sumitomo Corp ont tous deux souscrit à MineHub et ont accepté d’utiliser sa plate-forme.

“Nous avons le potentiel de réduire considérablement les délais pour atteindre une masse critique et devenir une norme de l’industrie, créant ainsi de la valeur réseau pour nos clients”, a déclaré le directeur général de MineHub, Arnoud Busmann.

“Toutes les données dont les industries clés… ont besoin pour vérifier la conformité aux politiques ESG, aux réglementations commerciales ou pour déterminer leur exposition aux émissions du champ d’application 3 seront capturées et accessibles en un seul endroit.”

Le PDG actuel de Waybridge, Scott Evans, sera nommé au conseil consultatif de MineHub pour aider à travailler sur la commercialisation et la stratégie.

(Par Eric Onstad; Montage par Kim Coghill)

Source : mining.com

Le gouvernement de l’Ontario présente la Loi sur la construction de plus de mines

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Le gouvernement de la province de l’Ontario au Canada a déposé un projet de loi visant à modifier la  Loi sur les mines  qui, si elle est adoptée, attirera davantage d’investissements dans le secteur minier de la province tout en renforçant les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques de la province pour les batteries et les véhicules électriques.

En 2021, l’Ontario a produit pour plus de 11,1 milliards de dollars canadiens (8,1 milliards de dollars) de minéraux, ce qui représente 20 % de la production minérale totale du Canada et environ 3,1 milliards de dollars canadiens (2,2 milliards de dollars) de minéraux essentiels.

Si elle est adoptée, la  loi de 2023 sur la construction de plus de mines  pourrait faire avancer les projets miniers critiques en permettant aux entreprises d’obtenir plus facilement un permis pour récupérer les minéraux des résidus miniers et des déchets ; améliorer la planification de la fermeture en ayant plus de professionnels qualifiés disponibles pour certifier les plans ; permettre une plus grande flexibilité dans les techniques utilisées pour réhabiliter les mines une fois qu’elles sont fermées et créer plus d’options pour les entreprises de payer une assurance financière.

« Cela ne devrait pas prendre 15 ans pour ouvrir une mine. Ce processus prend trop de temps et coûte trop cher, ce qui entraîne des retards de projet et des opportunités perdues pour le secteur de l’exploration minérale et de l’exploitation minière de l’Ontario », a déclaré George Pirie, ministre des Mines, dans le communiqué.

« Nous devons construire. C’est pourquoi notre gouvernement apporte des changements à la  Loi sur les mines  pour aider à attirer plus d’investissements et à sécuriser les minéraux essentiels qui soutiennent la chaîne d’approvisionnement fabriquée en Ontario pour les nouvelles technologies comme les batteries et les véhicules électriques.

Selon le gouvernement, ces changements profiteraient à l’ensemble du secteur minier et feraient progresser le plan de l’Ontario visant à créer une chaîne d’approvisionnement intégrée en reliant les producteurs de minéraux du Nord, y compris ceux du Cercle de feu, au secteur manufacturier du Sud.

La région du Cercle de feu de l’Ontario  a un potentiel multigénérationnel pour la production de minéraux essentiels, notamment la chromite, le nickel, le cuivre et le platine nécessaires à la fabrication d’acier propre et de véhicules électriques.

Les modifications à la  Loi sur les mines  augmenteraient la certitude de la planification des activités et généreraient des investissements dans le Nord de l’Ontario afin d’offrir d’importantes possibilités de développement économique aux collectivités du Nord et autochtones.

Tous les amendements, a-t-il déclaré, maintiendront les normes de protection de l’environnement et respecteront l’obligation de consulter les communautés autochtones.

L’ensemble proposé de modifications législatives est affiché sur le  Registre environnemental de l’Ontario  et est ouvert aux commentaires du public jusqu’au 16 avril.

Source : mining.com