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BHP envisage des projets de cuivre et de nickel alors qu’il contourne le lithium

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BHP Group Ltd a déclaré mercredi qu’il restait déterminé à développer son portefeuille de projets de cuivre et de nickel, mais qu’il n’était pas intéressé par le marché du lithium, qu’il jugeait bien approvisionné.

Les commentaires font écho à ceux de la plus grande société minière du monde l’année dernière et surviennent alors que les prix du lithium ont chuté au milieu des inquiétudes de la demande. Les analystes s’attendent à ce que les prix du lithium chutent de 25 % au total cette année, en grande partie en raison d’un ralentissement attendu du marché chinois des véhicules électriques alors que les subventions gouvernementales diminuent.

Le pari est un peu contre-intuitif parmi les pairs miniers mondiaux de BHP. Rio Tinto Ltd, par exemple, a payé 825 millions de dollars fin 2021 pour un projet de lithium en Argentine et tente de construire une mine de lithium en Serbie.

Glencore Plc est le deuxième actionnaire de Li-Cycle Holdings Corp, un recycleur qui devrait devenir l’un des plus grands producteurs de lithium aux États-Unis d’ici l’année prochaine. Et Sibanye Stillwater Ltd a accepté d’aider ioneer Ltd à développer un projet de lithium au Nevada.

BHP s’attend à ce que l’offre mondiale de cuivre et de nickel reste inférieure à la demande, car peu de nouvelles mines pour l’un ou l’autre de ces métaux seront mises en service dans un proche avenir.

La société a investi 500 000 $ chacun dans Nordic Nickel Ltd, Tutume Metals, Asian Battery Minerals, Impact Minerals Ltd, Red Ox Copper, Bronzite Corp, Kingsrose Mining Ltd, qui explorent tous des gisements de nickel et de cuivre à travers le monde.

BHP a également investi l’an dernier 40 millions de dollars dans Kabanga Nickel, qui développe une mine de nickel en Tanzanie, et aide Rio à développer l’énorme projet minier Resolution Copper en Arizona.

L’ investissement de Kabanga , le premier de BHP en Afrique depuis 2015, faisait partie de ce que le directeur général Mike Henry a décrit comme une volonté de s’installer dans des “juridictions plus dures”. Cette décision est intervenue après que BHP a perdu une offre en 2021 pour acheter la jeune minière canadienne de nickel Noront Resources.

Ailleurs, BHP s’est engagé à investir 12 milliards de dollars canadiens (8,7 milliards de dollars) pour construire une mine de potasse dans la province canadienne de la Saskatchewan, alors que la croissance démographique mondiale alimente une demande accrue d’engrais.

Les interruptions d’approvisionnement du Bélarus et de la Russie, les deux plus grands producteurs de potasse, placent le Canada en bonne position » pour combler le déficit d’approvisionnement, a déclaré Rad Udd, président de BHP Americas, dans une entrevue.

(1 $ = 1,3798 dollar canadien)

(Par Divya Rajagopal; Édité par Ernest Scheyder)

Source : mining.com

Le PDG de Trafigura déclare que l’approvisionnement serré en métal menace la transition verte

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Selon Jeremy Weir, PDG de Trafigura, les pénuries imminentes d’approvisionnement de plusieurs métaux clés comme le cuivre et le lithium pourraient menacer la transition mondiale vers une énergie propre.

Une pénurie de métaux pour batteries, y compris le lithium et le cobalt, a souligné les défis auxquels les constructeurs automobiles pourraient être confrontés pour augmenter la production de véhicules électriques, tandis que les déficits en métaux industriels comme le cuivre pourraient devenir un problème sans investissement accru dans de nouveaux approvisionnements, a déclaré le chef de la maison de négoce de matières premières. Bloomberg Television à CERAWeek par S&P Global à Houston.

“C’est l’une de mes plus grandes craintes avec cette transition énergétique : en fait, pouvons-nous faire la transition, compte tenu de la pénurie d’approvisionnement ?” il a dit. “Nous devons être plus efficaces pour mettre les choses en ligne.”

Atteindre le zéro net pourrait nécessiter près de 10 000 milliards de dollars de métaux d’ici 2050, selon BloombergNEF , la demande annuelle culminant à près de 450 milliards de dollars au milieu des années 2030. Alors que l’acier et l’aluminium devraient connaître la plus forte croissance de la demande en termes de volume absolu, le cuivre devrait être l’opportunité la plus précieuse, avec environ 3,4 billions de dollars de métal rouge nécessaires pour éviter une catastrophe climatique.

Les défis de l’approvisionnement s’étendent au-delà de l’exploitation minière, et il existe également des risques que les économies occidentales échouent dans leurs efforts pour stimuler le raffinage et le traitement des métaux locaux, a déclaré Weir.

“Le traitement des métaux s’est concentré en Chine au cours des trois dernières décennies, et il doit maintenant se développer en dehors de cette empreinte pour de nombreuses raisons”, a déclaré Weir. “Le problème est qu’il y a un long délai pour ces choses.”

(Par Mark Burton et Alix Steel)

Source : mining.com

Tirée par la RDC et l’Indonésie, l’offre de cobalt a augmenté de 23 % en 2022

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En 2022, l’Indonésie a dépassé l’Australie et la Russie pour devenir le deuxième producteur mondial de cobalt. Le pays d’Asie du Sud-est reste néanmoins très loin derrière la RDC, dont la production a augmenté de 24 % en glissement annuel pour atteindre plus de 115 000 tonnes.

Le marché mondial du cobalt a enregistré fin 2022 l’un de ses plus importants excédents de fin d’année dans l’histoire, après une hausse de 23 % en glissement annuel de l’offre. C’est l’une des conclusions du rapport annuel de la société de négoce Darton Commodities qui précise que cette augmentation historique de l’offre a été portée par la RDC et l’Indonésie.

Le pays d’Asie du Sud-est qui héberge les troisièmes plus grandes réserves de cobalt au monde, est devenu l’année dernière le deuxième plus grand producteur mondial du métal, dépassant l’Australie et la Russie. Selon Benchmark Mineral Intelligence, il s’agit même du début d’une tendance, car la part de l’Indonésie dans la production mondiale de cobalt devrait atteindre près de 20 % d’ici 2030, contre environ 1 % en 2021.

Il faut souligner que les performances du leader mondial s’améliorent aussi. Selon les statistiques du ministère des Mines, la RDC a produit 115 371 tonnes de cobalt l’année dernière, contre 93 010 tonnes en 2021, grâce notamment au redémarrage de la mine Mutanda. Son propriétaire, le suisse Glencore, demeure d’ailleurs le premier producteur mondial de cobalt devant Eurasian Resources Group et le groupe chinois CMOC, également présents en RDC.

1 evolution copySource : ministère de Mines RDC

Notons que les entreprises chinoises, pays qui ne figure pas parmi les principaux producteurs du métal, contrôlent 44 % de l’offre mondiale de cobalt et près de 78 % de la production raffinée, selon les estimations de Darton relayées par Bloomberg.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Gambie : l’UE annonce près de 33,7 millions $ en soutien à un projet en faveur des énergies renouvelables

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La Gambie mène depuis quelques années un programme visant à renforcer les services d’électricité, notamment dans les régions reculées du pays. Les autorités bénéficient de l’accompagnement de plusieurs partenaires dans cette initiative.

Le gouvernement gambien bénéficiera de 33,7 millions de dollars de la part de l’Union européenne (UE) en vue de renforcer son programme Gambia Renewable Energy (GRE). L’information a été rendue publique mardi 7 mars par l’organisation européenne.

Le financement est constitué d’une subvention de 25,3 millions de dollars et d’un prêt de 8,4 millions de dollars. Il vient renforcer « la mise en œuvre d’un programme de production sur et hors réseau, de transport et de distribution d’électricité renouvelable dans l’ensemble de la Gambie ». Il permettra un approvisionnement énergétique fiable grâce à une combinaison de panneaux solaires et batteries à plus de 1 000 écoles et 100 centres de santé, situés dans les zones rurales de la Gambie.

« Une fois opérationnel, le projet augmentera d’un cinquième l’approvisionnement énergétique en Gambie. En plus d’accroître l’accès à l’électricité dans les localités rurales, il soutient la construction d’une nouvelle centrale photovoltaïque à Jambur, près de Banjul, et le renforcement des infrastructures de transport et de distribution d’électricité », indique la note d’information.

Le GRE vise, à terme, à doter le pays d’une centrale photovoltaïque (PV) connectée au réseau et une station de stockage d’énergie par batterie (BESS), ainsi qu’un certain nombre de systèmes photovoltaïques hors réseau et d’unités BESS pour les cliniques de santé rurales, les écoles secondaires et les installations de fabrication et de stockage de produits alimentaires. Il prévoit aussi des investissements de renforcement du réseau électrique pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, réduire les pertes techniques et augmenter sa capacité d’absorption des énergies renouvelables.

Jean-Marc Gogbeu

Source : Agence Ecofin

L’une des deux seules mines de charbon du Botswana a besoin d’être renflouée pour rester ouverte

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Le Botswana a deux mines de charbon en activité, l’une appartenant à l’État et la seconde à un opérateur privé. Ce dernier rencontre depuis quelques mois des difficultés financières que l’envolée des prix et des exportations de charbon l’année dernière n’a pas permis de résoudre entièrement.

La compagnie minière Minergy active à la mine de charbon Masama, a récemment sollicité le gouvernement du Botswana pour un renflouement afin d’apurer sa dette vis-à-vis d’un sous-traitant. Jarcon Open Cast Mining, l’entrepreneur minier opérant sur l’une des deux seules mines de charbon du pays a en effet cessé toute activité sur le site en raison des retards de paiement de Minergy, entrainant un arrêt de la production.

« Les pourparlers se poursuivent et nous sommes convaincus que nous obtiendrons l’aide du gouvernement. Masama est un atout stratégique pour le Botswana dans ses aspirations à développer l’industrie du charbon et nous espérons redresser la situation aussi vite que possible », a expliqué à Reuters, Morne du Plessis, PDG de Minergy.

Pour rappel, le Botswana a déjà fourni, via deux agences plus de 300 millions de pulas (22,35 millions $) au profit des activités de Minergy. Le pays fait partie des producteurs africains de charbon déterminés à poursuivre l’exploitation de leurs réserves malgré les appels internationaux à l’abandon du combustible fossile le plus polluant au monde.

Source : Agence Ecofin

L’Algérie envisage d’investir 20 à 25 milliards USD dans l’hydrogène vert

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Pour diversifier son mix énergétique dominé par le gaz et le pétrole, l’Algérie prévoit désormais des investissements massifs sur les segments de l’hydrogène vert et de l’énergie solaire.

L’Algérie prévoit d’investir 20 à 25 milliards de dollars US dans la production d’hydrogène vert, a annoncé le directeur général des études économiques et de la prospective au ministère algérien de l’Énergie et des mines, Miloud Medjalled, le 23 février.

M.Medjalled, qui s’exprimait sur les ondes de la radio d’État, a expliqué que ces investissements visent à « développer la filière de l’hydrogène vert afin d’apporter des solutions énergétiques complémentaires». Il a également révélé que le gouvernement prévoit de multiplier par 30 sa capacité solaire installée pour la porter à 15 000 mégawatts en 2035 contre 500 mégawatts seulement actuellement.

Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach avait signé, en décembre 2022, un accord avec le groupe énergétique allemand VNG AG pour construire des usines d’hydrogène et d’ammoniac verts en Algérie, en se basant notamment sur l’énorme potentiel du pays dans le domaine des énergies renouvelables.

Pus grand pays africain par sa superficie, l’Algérie bénéficie de 2 000 à 3 000 heures d’ensoleillement par an dans son désert qui couvre 80% de la superficie du pays, et dont la température de surface est la plus élevée au monde.

En théorie, ce territoire désertique pourrait générer à lui seul plus de 169 400 térawatts-heure (1 térawatt-heure =1 000 000 mégawatts), soit 5 000 fois la consommation nationale annuelle d’électricité, selon un rapport publié en septembre 2022 par la fondation allemande Friedrich-Ebert.

La forte dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures, qui représentent 93,6% des recettes d’exportation et environ 50% du budget de l’État, a jusque-là empêché le pays d’exploiter son énorme potentiel dans le domaine des énergies renouvelables.

Source : Agence Ecofin

Un consortium mené par l’allemand Conjuncta investira 34 milliards $ dans un projet d’hydrogène vert en Mauritanie

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Le projet devrait avoir une capacité de production annuelle pouvant atteindre 8 millions de tonnes d’hydrogène vert ou d’autres produits finis à base d’hydrogène. Il aura un lien fort avec l’Allemagne à la fois en tant que fournisseur de technologie et en tant qu’acheteur potentiel d’énergie verte. 

Conjuncta, un groupe allemand spécialisé dans le développement et le financement de projets d’investissement, a annoncé, ce mercredi 8 mars, la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien, le fournisseur d’énergies égyptien Infinity et le groupe énergétique émirati Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) pour la construction d’un complexe d’hydrogène vert de 34 milliards de dollars en Mauritanie.

Le projet aura une capacité de production annuelle pouvant atteindre 8 millions de tonnes d’hydrogène vert ou d’autres produits finis à base d’hydrogène, avec une capacité d’électrolyseurs pouvant atteindre 10 gigawatts, a précisé Conjuncta dans un communiqué conjoint avec le gouvernement mauritanien et les autres entreprises membres du consortium.

Le communiqué révèle également que ce complexe de production d’hydrogène vert et de ses dérivés sera situé au nord-est de Nouakchott. Sa construction devrait être achevée en 2028.

« Le projet aura un lien fort avec l’Allemagne à la fois en tant que fournisseur de technologie et en tant qu’acheteur potentiel d’énergie verte », a souligné le directeur général de Conjuncta, Stefan Liebing, cité dans le communiqué.

Grande puissance industrielle mondiale, l’Allemagne s’efforce d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables pour compenser la réduction des importations de gaz russe et atteindre l’objectif de décarbonation de son économie. En décembre 2022, Berlin a approuvé la construction d’un premier réseau de canalisations d’hydrogène vert dans le pays.

Source : Agence Ecofin

TFM-Gécamines : le sort des 17 000 travailleurs et familles inquiète l’intersyndicale qui appelle à la levée des restrictions liées aux exportations

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(INTERSYNDICALE DE TENKE FUNGURUME MINING) – L’intersyndicale de TFM, qui représente les 17 000 employés et sous-traitants de TFM, a exprimé publiquement, le mardi 7 mars, son inquiétude au cours d’un point de presse. Elle a demandé au gouvernement de lever immédiatement les restrictions liées aux exportations pour permettre à TFM de conduire ses activités normalement.

Les exportations de TFM sont bloquées depuis mi-juillet 2022 en raison d’un différend concernant le paiement des redevances sur les réserves entre l’actionnaire majoritaire de TFM, CMOC, et son partenaire public, la Gécamines. Ainsi, environ 120 000 tonnes de cuivre et environ 12 500 tonnes de cobalt, d’une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars, restent stockées. TFM n’a donc pas été en mesure de générer des revenus pendant cette période. Compte tenu des coûts importants liés au fonctionnement quotidien de leurs installations, cette situation devient critique pour l’entreprise qui pourrait arrêter sa production. Les travaux relatifs aux projets d’expansion de TFM sont déjà à l’arrêt depuis le 6 mars.

TFM est l’un des plus grands employeurs de la province du Lualaba. L’entreprise compte plus de 17 000 employés et sous-traitants, dont plus de 90 % sont des citoyens congolais. La suspension des exportations due à l’impasse des négociations entre TFM et la Gécamines suscite l’inquiétude de tous les employés quant à leurs perspectives de carrière. Si la situation persiste, de nombreux employés craignent de perdre leur emploi, ce qui placerait de nombreuses familles dépendantes de ces revenus dans une situation de grande précarité.

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Lors du point de presse, un employé travaillant depuis plus de 10 ans dans l’entreprise a déclaré :  “Je suis fier de ma carrière à TFM. Je vivais une vie sûre avec ma femme et mes enfants grâce à mon salaire, mais maintenant je suis très anxieux. On sait ce que cela signifie pour une entreprise de passer huit mois sans revenu. TFM peut se mourir à tout moment, et nous perdrions alors notre emploi.”

L’intersyndicale de TFM rappelle que malgré l’arrêt des exportations, l’actionnaire majoritaire CMOC continue pour le moment d’apporter son soutien financier au projet TFM afin que l’entreprise soit en mesure de rémunérer ses employés. Toutefois, de nombreux programmes d’investissement communautaire ont dû être suspendus. 13 projets d’infrastructures inclus dans le Cahier des charges de TFM ont été retardés, tels que la construction d’une nouvelle clinique et d’une école primaire, ou encore la rénovation d’une route. Cet arrêt place également les sous-traitants de ces projets et les PME locales dans une situation économique difficile.

Après le point de presse, l’intersyndicale, accompagnée de nombreux travailleurs, s’est rendue au gouvernorat de province pour y déposer son mémorandum. Elle a également réitéré son vœu de trouver, dans un bref délai, une solution à ce différend.

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Le ministre provincial des Mines a remercié l’intersyndicale pour la démarche. Il a rappelé par la même occasion que l’autorité provinciale et tout son gouvernement sont pleinement mobilisés pour trouver une solution durable face au différend entre CMOC et la Gécamines.

Pour rappel, sur le plan fiscal, le bilan est lourd pour la RDC : 35 % des recettes proviennent de TFM dans la province du Lualaba. TFM a payé un montant cumulé de 924 millions de dollars US en impôts et taxes au trésor public de la RDC au cours des trois premiers trimestres de 2022, et représente donc une source de revenus importants pour l’Etat et in fine pour la population. Enfin, cette situation a également un impact sur les communes et collectivités locales. La commune de Fungurume a connu une baisse de 90 % dans l’exécution de ses projets de développement et n’est plus en mesure de payer ses fonctionnaires depuis janvier 2023.

Intersyndicale

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Source : Agence Ecofin

De Beers récolte 495 millions $ pour le deuxième cycle de ventes de diamants de l’année

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En 2022, De Beers a généré 652 millions de dollars lors de la deuxième session de ventes aux enchères de diamants de l’année. En 2023, la compagnie opère dans un environnement économique mondial moins favorable, affectant les décisions d’achats de ses clients.

La compagnie minière De Beers, active dans l’exploitation des diamants en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie et au Canada, a publié le mercredi 8 mars les résultats provisoires de sa deuxième session de ventes de diamants de l’année. Elle a écoulé pour 495 millions $ de pierres précieuses entre le 20 février et le 7 mars 2023.

Il faut noter que ce montant est supérieur à celui de la première session (454 millions $), mais constitue une baisse de 24 % en glissement annuel. Il ne s’agit cependant pas d’une surprise pour la compagnie qui attribue cette diminution à l’incertitude économique pesant sur les décisions d’achats de ses clients.

« Par exemple, nous savons que les Sightholders [nom donné aux clients participants aux ventes aux enchères, Ndlr] ont planifié une plus grande partie de leurs achats pour plus tard en 2023, étant donné l’incertitude économique au moment où ils ont pris leurs décisions de planification à la fin de 2022 », explique Al Cook, nouveau PDG du groupe.

Pour rappel, De Beers vise une production de diamants de 30 à 33 millions de carats sur l’ensemble de ses opérations en 2023.

Source : Agence Ecofin

Les mini-réseaux ont le potentiel de fournir de l’électricité à 380 millions d’Africains d’ici 2030 (rapport)

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En Afrique subsaharienne, 3100 mini-réseaux électriques ont été déjà installés et quelque 9000 autres devraient être déployés durant les prochaines années. Mais la filière, qui répond au besoin essentiel de raccordement électrique des zones les plus reculées, recèle encore d’énormes opportunités.

Quelque 380 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient accéder à l’électricité d’ici 2030, grâce au déploiement de 160 000 mini-réseaux électriques pour un investissement global de 91 milliards de dollars, selon un rapport publié en octobre dernier par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique, un partenariat lancé par la Banque mondiale pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire à réduire la pauvreté et stimuler la croissance en promouvant des solutions énergétiques durables.

Intitulé « Mini grids for half a billion people : market outlook and handbook for decision makers », le rapport précise que ces systèmes de production et de distribution d’électricité, construits pour fournir de l’électricité dans des zones non desservies par le réseau centralisé ou dont les coûts de raccordement à ce réseau sont prohibitifs, connaissent un développement rapide en Afrique et en Asie depuis quelques années.

En Afrique subsaharienne, le nombre des mini-grids installés a atteint 3100 en 2021 contre environ 500 en 2010.

Alors que près de 8 sur 10 humains privés d’accès à l’électricité vivent en Afrique subsaharienne, quelque 9000 autres mini-réseaux sont également programmés dans la région, notamment au Nigeria (2700), en Tanzanie (1500), au Sénégal (1200) et en Ethiopie (600).

La croissance rapide de ce marché s’explique essentiellement par l’introduction de nouvelles technologies numériques, la baisse du coût des composants et l’amélioration du savoir-faire des développeurs spécialisés.

A l’échelle mondiale, ces mini-grids alimentés par une ou plusieurs sources d’énergie (solaire, éolien, hydroélectricité, diesel, etc.) et qui peuvent être soit totalement isolés du réseau centralisé, soit connectés à ce dernier, dans une certaine mesure pour y injecter l’énergie excédentaire, en prélever au besoin, ou les deux, pourraient contribuer grandement à atteindre l’objectif de l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Les systèmes solaires prédominent

Selon les calculs des experts du Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique, le déploiement de 217 000 mini-réseaux à l’échelle mondiale d’ici 2030 pour des investissements cumulés de 127 milliards de dollars permettrait à 490 millions personnes d’accéder à l’électricité.

Mais le rythme actuel de déploiement des mini-grids, dont la taille va des petite unités de production qui fournissent de l’électricité à quelques clients d’un village éloigné, aux systèmes qui apportent de l’électricité  à des dizaines de milliers de clients, ne permet pas pour l’heure d’atteindre cet objectif.

En 2021, les auteurs du rapport ont recensé 21 557 mini-réseaux électriques dans 131 pays et territoires, qui desservaient au total 48 millions de personnes. Environ la moitié de ces mini-réseaux installés sont alimentés par l’énergie solaire contre 35% pour l’hydroélectricité et 10% pour les énergies fossiles.

29 353 autres mini-réseaux, dont 99% seront alimentés par l’énergie solaire, sont par ailleurs programmés dans 77 pays et territoires.

Au rythme actuel de déploiement des mini-grids, le monde ne compterait que 44 800 mini-réseaux installés qui desserviraient un total de 80 millions de personnes d’ici 2030. D’où la nécessité d’accélérer la cadence.

Le rapport recommande dans ce cadre de faire passer le nombre de min-réseaux déployés dans les vingt pays présentant les taux d’électrification les plus bas, de 200 par pays et par an actuellement à 2000 par pays et par an,  en intensifiant les partenariats entre les institutions de financement multilatérales comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), les acteurs privés et les gouvernements, qui sont plus que jamais appelés à adopter des réglementations plus souples et des politiques de soutien pour permettre la filière des mini-réseaux électriques de se structurer, de croître et de proposer des modèles énergétiques plus durables.

SourceAgence Ecofin