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Ghana : comment l’exploitation minière illégale fait perdre des millions de dollars au secteur du cacao

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Premier producteur d’or d’Afrique depuis quelques années, le Ghana tire des milliards de dollars de recettes de son secteur minier en pleine croissance. Selon les estimations officielles, la contribution du secteur à l’économie nationale serait encore plus grande sans les centaines de millions de dollars que fait perdre chaque année au pays l’exploitation minière illégale, connue localement sous le nom de Galamsey. Si le gouvernement met en œuvre des actions pour endiguer le phénomène, sa stratégie tarde encore à se montrer efficace. En attendant, c’est un autre secteur pilier de l’économie, celui du cacao, qui doit en pâtir. 

Au Ghana, la question de l’exploitation minière artisanale illégale est un casse-tête pour le gouvernement. Chaque année, de plus en plus de Ghanéens vivant en dessous du seuil de pauvreté se lancent dans cette activité. Selon les données relayées depuis quelques années par les médias locaux, environ un million de Ghanéen se livrent à cette pratique qui ferait vivre environ 4,5 millions de personnes mais causerait des pertes de plusieurs milliards à l’Etat.

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« L’utilisation non durable et illégale des terres pour l’exploitation minière. »

Pour cause, le phénomène crée un certain nombre de défis à savoir l’utilisation non durable et illégale des terres pour l’exploitation minière, la déforestation, la destruction des terres, la perte de biodiversité, l’accélération de l’érosion et de la sédimentation des sols, la pollution de l’eau et de l’air ou encore le pillage de sites officiellement alloués à des compagnies industrielles.

Une menace sérieuse pour le secteur du cacao

Selon le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod), le Galamsey devient une menace sérieuse aux rendements du secteur du cacao. En effet, il entraine la destruction de vastes étendues de terres forestières et de plantations de cacao, ainsi que la pollution des rivières et des sources d’eau, ce qui a eu un impact négatif sur la production de cacao.

D’après le Cocobod, le phénomène a conduit en 2021 à la destruction de plus de 19 000 hectares de plantations de cacao, soit l’équivalent de 2% du verger national.

D’après le Cocobod, le phénomène a conduit en 2021 à la destruction de plus de 19 000 hectares de plantations de cacao, soit l’équivalent de 2% du verger national.

Pour la campagne 2021/2022, le Galamsey est cité parmi les principales causes des mauvaises performances du secteur. Un autre chiffre du Cocobod rapportés par différents médias ghanéens, le phénomène aurait fait perdre 4,8 milliards de cedis d’investissements dans 35 hectares de plantations de cacao à Boinso, dans la région occidentale.

Expliquant l’impact de l’exploitation minière illégale sur le secteur du cacao dans des propos relayés par Mongabay, Joseph Boahen Aidoo (DG du Cocobod) a indiqué que la destruction des fermes par le Galamsey est plus courante dans les régions Ashanti, orientale, occidentale, qui abritent plus de 90% de la production de cacao du pays. Les terres non encore exploitées sont endommagées. En outre, les produits toxiques utilisés dans leurs activités entrainent également une pollution des cours d’eau.

« Maintenant, les mines ont transformé nos cours d’eau en boue toxique. À cause de cela, nous ne pouvons pas obtenir d’eau pour nos activités.»

« L’exploitation minière affecte beaucoup la communauté. Il y avait des rivières propres ici, que nous utilisions pour arroser nos fermes […]. Maintenant, les mines ont transformé nos cours d’eau en boue toxique. À cause de cela, nous ne pouvons pas obtenir d’eau pour nos activités […]. Nous utilisons désormais la réserve communautaire. Nous remplissons notre voiture d’eau et l’utilisons pour arroser nos arbres de cacao, mais cela coûte beaucoup d’argent. Si on additionne tout, les dépenses sont supérieures aux revenus », renchérit Sefah Abdul Razak, secrétaire de la communauté des producteurs de cacao d’Agroyesum.

Multiplier les efforts pour lutter contre le phénomène

Pour venir à bout du problème que constitue le Galamsey, l’Etat met en œuvre une stratégie basée à la fois sur la répression et la proposition de moyens alternatifs de subsistance aux personnes qui s’adonnent à cette pratique, les résultats tardent à se faire sentir.

852 comment lexploitation miniere illegale fait perdre des millions de dollars au secteur du cacao

« Les terres non encore exploitées sont endommagées.»

Les données sur l’impact de l’exploitation minière artisanale illégale sur le secteur du cacao rendent encore plus urgentes les actions du gouvernement pour mieux encadrer l’activité. Rappelons en effet que le pays est deuxième producteur mondial de cacao derrière la Côte d’Ivoire, et que le secteur contribue à hauteur de 9% à son produit intérieur brut en plus de créer des centaines de milliers d’emplois.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

La Haute Cour de Namibie statue en faveur de Deep South pour le litige sur le cuivre de Haib

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Un différend oppose le canadien Deep South au ministère des Mines de Namibie depuis bientôt deux ans. Les autorités ont en effet refusé le renouvellement d’une licence d’exploration détenue par la société sur le projet de cuivre Haib, entrainant l’ouverture d’un procès devant un tribunal local.

La compagnie minière Deep-South Resources vient de reprendre l’avantage dans le bras de fer l’opposant au ministère des Mines de Nambie au sujet du projet de cuivre Haib. La Haute Cour du pays s’est en effet prononcée en sa faveur la semaine dernière en annulant la décision prise par le ministère des Mines de ne pas renouveler sa licence d’exploration.

Le litige entre les deux parties existant depuis 2021, a été porté au jugement de cette haute instance après l’échec des tentatives de règlement à l’amiable amorcées par la société canadienne. Alors que le ministre des Mines Tom Alweendo a justifié sa décision en évoquant un non-respect du cahier des charges, la Cour estime que les contraintes engendrées par la pandémie ont pénalisé le programme d’exploration et doivent par conséquent être prises en compte.

« Il s’agit d’un verdict très positif et nous sommes confiants dans notre capacité à créer une nouvelle relation de travail positive avec le ministre et la nouvelle commissaire aux mines. Il s’agit également d’une décision importante pour la Namibie, car elle montre que l’État de droit prévaut en Namibie », commente Pierre Leveille, PDG de Deep-South.

Le processus d’évaluation de la demande de renouvellement doit donc être repris d’une part et la totalité des frais de justice engagés par Deep-South payés par le ministère d’autre part. Ce dernier a par ailleurs 21 jours à compter de la date du jugement pour faire appel s’il le souhaite.

Rappelons que d’après le scénario phare de l’évaluation économique préliminaire publiée en décembre 2020, Haib devrait avoir une durée de vie de 24 ans et rapporter en moyenne 234 millions $ par an à Deep South, pour un prix du cuivre de 3 $ la livre.

Source : Agence Ecofin

Guinée : le pacte d’actionnaires signé, la reprise du projet de fer Simandou est en bonne voie

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Simandou a le potentiel de doubler le PIB de la Guinée tout en générant des dizaines de milliers d’emplois. Après des décennies de retard, le gouvernement actuel met la pression sur ses partenaires internationaux pour lancer l’exploitation des réserves de fer dès 2025.

En Guinée, la présidence a annoncé le 13 mars la signature du pacte d’actionnaires relatif à la Compagnie du Transguinéen (CTG) avec les différentes sociétés engagées dans le développement du projet de minerai de fer Simandou. Il s’agit d’une « étape cruciale » dans les négociations et elle devrait conduire à une reprise effective des travaux à Simandou courant mars 2023, après une interruption d’environ huit mois imposée par Conakry.

En juillet 2022, les autorités avaient en effet ordonné l’arrêt des travaux pour obliger les différents partenaires, Rio Tinto et Winning Consortium Simandou (WCS), à mettre rapidement en œuvre les termes d’un accord-cadre conclu plus tôt dans l’année. Ce document garantit notamment à l’État une participation non contributive et non dilutive de 15 % dans les infrastructures de ce gigantesque projet (le chemin de fer de 670 km traversant le pays et un port pour les expéditions), ainsi que dans les différentes futures mines de Simandou.

« On n’a jamais été aussi près de la concrétisation de ce projet », s’est félicité Lawrence Dechambenoit, représentant local de Rio Tinto, à l’issue de la signature du pacte. Il a rappelé que Simandou aura aussi un impact positif sur la Guinée en matière de création d’emplois aussi bien tout au long du corridor qu’à l’intérieur du pays.

Pour rappel, l’investissement que doivent engager les différents partenaires de l’État dans ce projet se situe entre 15 et 20 milliards $ pour les infrastructures ferroviaires et portuaires. Cet investissement important s’explique par l’enclavement de la région où se trouve le gisement, et il se justifie par les retombées financières attendues avec le début de l’exploitation minière, que le gouvernement espère pour 2025.

Par exemple, les deux blocs détenus par Rio Tinto et ses partenaires peuvent livrer à eux seuls plus de 100 millions de tonnes de minerai de fer à haute teneur chaque année, sur une durée de vie de 40 ans au moins. Les deux autres blocs sont détenus par WCS et ses partenaires.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Transparence et redevabilité dans le secteur extractif sénégalais : des journalistes outillés de données pour leur travail d’investigation

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(Equonet-Dakar) – Dans le cadre du Programme de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif sénégalais (TRACES), le Forum civil renforce les capacités des journalistes en leur fournissant un certain nombre de données sur lesquelles ils pourront se baser pour leur travail d’investigation.

Le Forum civil peut valablement s’attendre à ce que les journalistes prennent réellement en charge les besoins et des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement dans le secteur extractif sénégalais.

Une attente légitimée par la fourniture de données fiables pouvant leur permettre de faire des investigations solides dans les différents domaines du secteur extractif notamment sur les fonds et les revenus, les contrats, les contrats miniers et d’hydrocarbures, les engagements sociaux et environnementaux.

Le but visé à travers cette dotation de connaissances faite lors d’un atelier de renforcement de capacité est de provoquer justement une prise en charge réelle de ces questions communautaire et environnementale.

Une rencontre au cours de laquelle des sujets aussi divers et variés que les fonds et revenus issus de l’exploitation minière, pétrolière et gazière, les exonérations fiscales et douanières dans le secteur extractif, l’état de la législation et de la pratique sur les bénéficiaires effectifs au Sénégal et les données d’investigation en matière de contenu local ont présentés et discutés.

Les consultants chargés d’animer ces thématiques se sont montrés généreux dans le partage de leur savoir et ont même donné des orientations et pistes pouvant permettre aux journalistes participants à l’atelier de mener avec professionnalisme et responsabilité des enquêtes de terrain susceptibles de provoquer des débats publics, particulière dans les zones d’exploitation de ces ressources naturelles.

Des échanges fructueux et interactifs s’en ont suivi. L’accent a été surtout mis sur les conséquences néfastes aussi bien sur la santé des populations et du bétail que sur l’environnement (notamment la potabilité de l’eau de consommation).

Les journalistes qui vient dans ces localités ont même tenu à attirer l’attention de l’assistance sur les risques de conflit qui peuvent résulter de cette situation de dégradation et de pollution élevée de l’environnement et des conditions de vie des populations. Ils ont exprimé leur vive préoccupation par rapport à cette situation de fait. Au point de conforter le coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, dans sa volonté de descendre sur ces zones à fort risque de tension sociale.

En organisant cet atelier qui a suscité ce débat autour de la gouvernance du secteur extractif, le Forum civil a voulu inviter les journalistes à contribuer à l’atteinte de l’objectif du projet TRACES consistant à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour une meilleure gestion des revenus, et à promouvoir une plus grande transparence grâce à des mécanismes de surveillance et une gestion des revenus plus efficace.

Son coordonnateur et son équipe peuvent alors s’estimer heureux d’avoir mis en oeuvre une activité du projet TRACES consistant à renforcer leur capacité sur ces thématiques mentionnés ci-haut afin de leur permettre de réaliser des travaux de qualité porteurs de changements pour les communautés et les pouvoirs publics.

Reste maintenant aux journalistes formés d’en faire bon usage de manière professionnelle et responsable pour mériter davantage la confiance placée en eux.

Source : Equonet.net

ActuMines

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ActuMines

Burkina Faso – ENDEAVOUR Mining prête à vendre ses mines du Burkina Faso, a déclaré jeudi 9 mars Sébastien de Montessus, PDG de la compagnie minière. Endeavour Mining pourrait céder l’un ou les deux mines d’or Wahgnion et Boungou, désormais considérées comme des actifs « non essentiels » afin de maintenir la qualité du portefeuille du groupe et d’accroître la diversification géographique. (Miningmx.com)

Bénin / Niger – le pétrole comme nouvel enjeu des relations entre le Niger et le Bénin. Le pipeline va rapporter gros au Bénin, selon son président. « Le passage du pétrole va générer des revenus pour l’État béninois en termes de redevances et c’est très important ». (RFI)

Ghana – L’exploitation minière illégale entraine de grandes pertes pour le secteur du cacao. Selon le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod), le phénomène a conduit en 2021 à la destruction de plus de 19 000 hectares de plantations de cacao, soit l’équivalent de 2% du verger national, d’après le Cocobod. (Agenceecofin.com)

Guinée – les deux consortiums engagés dans le mégaprojet de fer de Simandou sont réticents à débourser les 500 millions de dollars demandés par les groupes de BTP pour relancer la construction des infrastructures sur le chantier interrompu en juillet 2022. Des incertitudes qui ravivent un climat de tensions. (Africaintelligence)

RD Congo – Ivanhoe Mines a enregistré un bénéfice record de 434 millions $ en 2022, ce qui constitue une hausse de 864 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite le lundi 13 mars par la compagnie minière canadienne à l’occasion de la publication de ses résultats financiers annuels, précisant que son complexe de cuivre Kamoa-Kakula situé en RDC a représenté 405 millions $ sur ce total. www.agenceecofin.com

Zimbabwe –  Caledonia Mining Corporation PLC a donné suite à son annonce du 6 février 2023 concernant une mise à jour des estimations des ressources et des réserves minérales conformes au Règlement 43-101 de sa filiale détenue à 64 %, la Mine de couverture au Zimbabwe. (Proactiveinvestors)

Iran – Découverte de lithium en Iran qui possède 7 % des réserves minérales mondiales. Le ministre iranien de l’industrie a annoncé, la découverte de la première réserve de lithium estimée à 8,5 millions de tonnes d’équivalent carbonate de lithium dans la province de Hamedan. (Mining.com)

 

ActuLex

Infractions Loi applicable Amende Emprisonnement Pays
Détournement de substances minérales Loi n°2016-32 du 08 Novembre 2016 portant Code Minier. Deux millions cinq cent mille (2.500.000) de francs CFA à cent millions (100 000.000) de francs CFA Cinq (5) ans au moins et de dix (10) ans au plus.

Art.129

 

Sénégal

Falsification des inscriptions portées sur les droits miniers Loi n°2022‐033 du 5 juillet 2022 portant loi minière Amende de 60.000 à 400.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement : Deux mois à deux ans.

Art.123.

 

Niger

Abandon d’un puits, d’une galerie, d’une tranchée, d’un siège d’extraction, sans avoir été préalablement autorisé par l’agence nationale des activités minières. Loi n° 14-05 du 24 Rabie Ethani 1435 correspondant au 24 février 2014 portant loi minière. Amende de 500.000 à 1.000.000 de dinars.

Art.146

Deux (2) mois à deux (2) ans  

Algérie

SQM lance un programme d’accélération d’entreprise pour les entrepreneurs et les startups

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SQM a annoncé une nouvelle initiative : “SQM Lithium Ventures Corporate Acceleration Program” en collaboration avec Endeavour Atacama. Les entreprises recherchent des entrepreneurs du Chili et du monde entier qui proposent des solutions innovantes pour relever les défis de l’industrie du lithium.

SQM Lithium Ventures, une initiative sans précédent dans le pays qui vise à accélérer l’entrepreneuriat dans ses différentes étapes dans la région d’Antofagasta, au Chili et dans le monde, a été lancée fin 2022. L’objectif du programme est de trouver et de promouvoir de nouvelles technologies et innovations liées au lithium.

Les entrepreneurs sélectionnés recevront 25 000 $ de SQM, un soutien stratégique pour définir et faire évoluer leur entreprise, et la possibilité d’accéder à un financement ultérieur via le fonds SQM Lithium Ventures, entre autres opportunités de financement.

L’objectif de cet appel est de trouver des projets qui résolvent les défis commerciaux du lithium dans l’un des trois secteurs verticaux : le premier est la durabilité, qui se concentre sur la recherche de technologies appliquées pour améliorer l’efficacité de la consommation, de la perte, de l’évaporation et de la disponibilité de l’eau au Chili.

Le second est lié aux procédés efficaces, où SQM recherche des initiatives visant à améliorer les procédés hydrométallurgiques et chimiques, l’énergie et l’empreinte carbone, qui peuvent avoir des applications dans la production de lithium. 

Le troisième et dernier domaine clé est l’électromobilité, un pilier qui recherche des technologies ou des innovations qui augmentent la valeur ajoutée, l’impact social et la vitesse d’adoption, entre autres, de ce marché.

Après la période de candidature, un jury de spécialistes en affaires de SQM et d’experts en conception d’entreprise d’Endeavour présélectionnera 25 entrepreneurs ou startups, dont jusqu’à 10 feront partie du programme final. Ils seront accompagnés par des experts SQM et des mentors Endeavour à travers des sessions de mentorat et des ateliers, afin de développer leurs propositions de valeur, leurs modèles économiques et de mesurer l’impact des défis de l’industrie du lithium.

Ce fonds de capital-risque d’entreprise a été lancé à Antofagasta, une région qui jouera un rôle de premier plan en tant que laboratoire naturel, reconnue pour son fort potentiel de développement commercial et de mise à l’échelle.

“Chez SQM, nous parions sur un fonds de capital-risque pour accompagner les entrepreneurs des premières étapes aux phases de mise à l’échelle”, a déclaré María de los Ángeles Romo, directrice de SQM Corporate Venture dans le communiqué.

“La valeur du lien avec les entrepreneurs, la technologie et les startups nous permet en tant qu’organisation d’avoir une plus grande rapidité de réaction aux défis que le marché exige, tels que la réduction de la consommation d’eau, les nouvelles applications du lithium et les processus associés au rendement du produit et l’électromobilité et les initiatives à valeur ajoutée. De cette façon, en tant qu’entreprise, nous serons mieux préparés à résoudre les problèmes mondiaux, avec une approche locale et durable », a-t-elle déclaré.

Le processus de candidature est ouvert et se poursuivra jusqu’au 7 avril. Les entrepreneurs peuvent postuler avec des initiatives, des idées ou des projets. Ils n’ont pas besoin d’être incorporés ou d’avoir des ventes. 

Source : mining.com

Découverte du lithium par l’Iran et implications potentielles pour l’écosystème mondial des batteries et de la mobilité électrique

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Alors que le secteur minier a commencé à se redresser dans les États arabes du Golfe (également appelés Conseil de coopération du Golfe [ CCG ]), l’Iran a introduit des mesures pour développer son secteur minier et métallurgique ces dernières années dans le cadre de plans de diversification de son économie. loin des revenus pétroliers.

Environ 7 % des réserves minérales mondiales se trouvent en Iran, ce qui en fait l’un des plus importants producteurs de minéraux au monde ; possédant d’importantes réserves de zinc, de cuivre, de sel, de charbon, de minerai de fer, d’uranium, de plomb, d’or, de bauxite (pour l’aluminium), de molybdène, d’antimoine, de soufre, de sable et de gravier, et éventuellement de lithium.

Le ministre iranien de l’Industrie, Ebrahim Ali Molabeigi, annonce “la découverte de la première réserve de lithium estimée à 8,5 millions de tonnes d’équivalent carbonate de lithium (LCE) dans la province de Hamedan, signalant une nouvelle positive de la possibilité d’autres réserves dans la région occidentale de l’Iran”.

Selon Mohammad-Hadi Ahmadi, le chef adjoint du département du ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce à Hamedan a déclaré que « le pays sera en mesure d’extraire du lithium de deux gisements de lithium récemment découverts au cours des deux prochaines années. Les gisements couvrent une superficie d’environ 11 kilomètres carrés dans la plaine de Qahavand, située à plus de 50 kilomètres à l’est de la capitale provinciale de Hamedan.

La découverte avait pris près de quatre ans, et le ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce étudie actuellement les capacités technologiques existantes dans deux pays développés dans le cadre des efforts de démarrage des mines grâce à un partenariat avec des investisseurs privés. Les autorités du ministère s’attendent à ce que davantage de gisements de minerai de lithium soient découverts à Hamedan grâce à de vastes gisements d’argile qui est une source de lithium.

Si l’ estimation de 8,5 millions de tonnes est exacte, cela pourrait signifier que l’Iran détient désormais la deuxième plus grande réserve de lithium au monde. Ce sera le plus grand gisement en dehors de l’Amérique du Sud, juste derrière un gisement de 9,2 millions de tonnes au Chili. Avec des réserves mondiales de lithium estimées à 89 millions de tonnes, l’Iran pourrait posséder près d’un dixième de l’approvisionnement mondial en lithium.

La récente découverte de lithium par l’Iran attirera davantage l’attention sur l’exploitation minière au Moyen-Orient. Pourquoi? Premièrement, parce que l’importance stratégique du minéral est exigée pour la plupart des technologies à faible émission de carbone qui contribuent à un avenir à faible émission de carbone au sein de l’écosystème mondial des batteries et de la mobilité électrique. Deuxièmement, le poids géopolitique que l’Iran peut utiliser le lithium comme outil de ressource naturelle pour négocier la levée des sanctions existantes imposées par l’Occident (États-Unis, Union européenne et ses alliés).

Troisièmement, l’Iran peut commercialiser son potentiel minier pour attirer davantage d’investissements étrangers en devises fortes dans l’économie à partir de l’exploration du lithium. Quatrièmement, qui revêt une importance géopolitique plus large, l’Iran pourrait tirer parti du lithium pour renforcer davantage ses relations sino-chinoises avec la Chine. Par exemple, l’Iran et l’Arabie saoudite ont convenu de rétablir les relations diplomatiques dans le cadre d’un accord facilité par la Chine.

La Chine est le plus grand consommateur de lithium en raison des industries de la fabrication électronique et des véhicules électriques, produisant plus des trois quarts des batteries lithium-ion du monde et contrôlant la plupart des installations de traitement du lithium dans le monde, menant la course mondiale aux batteries .

Il reste un ensemble plus large d’implications géopolitiques qui pourraient changer le sort des relations diplomatiques entre les nations. L’Occident va-t-il rétablir les négociations avec l’Iran et lever ses sanctions si cela signifie avoir accès au lithium qui est demandé pour ses industries de batteries et de véhicules électriques ? La récente découverte par l’Iran attise-t-elle encore les tensions avec ses voisins ?

L’Iran est le premier au Moyen-Orient à annoncer une découverte de lithium, cela poussera-t-il davantage d’autres pays de la région à explorer le potentiel de leur secteur minier en mettant l’accent sur la recherche de minéraux critiques et de métaux de batterie ? Le lithium sera-t-il la cause d’une invasion et d’une instabilité politique au Moyen-Orient ? De nouvelles alliances et une diplomatie minière se formeront-elles entre les pays ?

Personne ne peut prédire comment l’avenir se déroulera, toutes les questions et déclarations géopolitiques implicites ci-dessus présentent des scénarios possibles. En tant que premier entrant du Moyen-Orient dans le lithium, tous les regards seront tournés vers l’Iran. La découverte de lithium dans la région indique que le secteur minier du Moyen-Orient pourrait devenir un nouvel acteur clé fournissant des métaux pour batteries et des minéraux critiques contribuant à l’écosystème mondial des batteries et de la mobilité électrique.

Jamil Hijazi est un économiste minier et journaliste titulaire d’une double maîtrise du Centre pour l’énergie, le pétrole, le droit minier et la politique (CEPMLP) de l’Université de Dundee. Son expertise et ses intérêts de recherche portent sur : la sécurité d’approvisionnement en minéraux critiques, la transition énergétique, la politique industrielle, l’économie des marchés miniers et des métaux.

Source : mining.com

Electra produit du lithium à partir d’un essai de recyclage de batteries

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Electra Battery Materials (NASDAQ : ELBM ; TSX.V : ELBM) a récupéré avec succès le lithium, dans son essai de recyclage de la masse noire, mené dans sa raffinerie au nord de Toronto.

Le lithium est un minéral essentiel nécessaire à la chaîne d’approvisionnement des batteries de véhicules électriques (VE). La masse noire est le terme utilisé pour décrire le matériau restant une fois que les batteries lithium-ion périmées sont déchiquetées et que tous les boîtiers sont retirés.

Electra a lancé son usine de démonstration de masse noire fin décembre 2022 et a traité les matériaux par lots, en extrayant avec succès le lithium, le nickel, le cobalt, le manganèse, le cuivre et le graphite. Electra affirme que la récupération et la production ultérieure d’un carbonate de lithium de qualité technique à l’usine valident le processus hydrométallurgique exclusif de la société et les efforts déployés à ce jour pour mettre en service le complexe de raffinerie.

Suite aux résultats préliminaires obtenus à ce jour et à l’intérêt exprimé par des partenaires commerciaux potentiels, Electra a décidé d’étendre ses activités de traitement et de valorisation de la masse noire jusqu’en juin 2023, au-delà de l’objectif initial de l’entreprise de 75 tonnes.

“La récupération du lithium à partir de la masse noire représente un changement potentiel pour Electra et la chaîne d’approvisionnement nord-américaine des véhicules électriques”, a déclaré Trent Mell, PDG d’Electra. “Du point de vue d’Electra, cela renforce considérablement l’économie de notre stratégie de recyclage des batteries en fournissant un autre produit de grande valeur que nous pouvons vendre”, a déclaré Mell.

Source: mining.com

New Found Gold monte en flèche sur les nouveaux résultats de forage de la découverte d’Iceberg

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New Found Gold (TSXV : NFG) a ajouté une dimension verticale à la nouvelle découverte d’Iceberg sur son projet Queensway détenu à 100 % à Terre-Neuve avec une interception à haute teneur de 49,7 g/t d’or sur 29,85 mètres forés sous les trous de découverte.

Les actions de New Found Gold ont grimpé de près de 17 % à la clôture du marché lundi après ce résultat de forage. La société a une capitalisation boursière de 998 millions de dollars canadiens (728 millions de dollars).

Le forage dans la minéralisation a donné 15,3 g/t d’or sur 10,75 mètres, tandis que deux trous d’extension de 25 mètres ont recoupé 72,2 g/t d’or sur 9,65 mètres et 19,7 g/t d’or sur 5,65 mètres, respectivement. Les trois intersections étaient peu profondes, se produisant à des profondeurs inférieures à 30 mètres de la surface.

Le nouveau trou de forage au diamant (NFGC-23-1120), qui a également produit 14,6 g/t d’or sur 3,8 mètres, a été complété dans le cadre du programme de suivi de NFG à la découverte d’Iceberg. Il représente une profondeur de 25 mètres sous la clôture des trois trous de découverte.

Commençant à 35 mètres de la surface, NFGC-23-1120 présente un intervalle minéralisé foré presque continu de 40 mètres. La minéralisation aurifère à haute teneur est bien répartie dans l’intersection avec 19 échantillons enregistrant plus de 10 g/t d’or et neuf échantillons titrant au-dessus de 50 g/t d’or.

Selon le mineur basé à Vancouver, les caractéristiques de la minéralisation restent cohérentes avec celles observées à Keats Main, ce qui appuie davantage l’interprétation selon laquelle Iceberg est hébergé par la zone de faille Keats-Baseline (KBFZ) et est probablement l’extension est de Keats Main qui a été déplacé par des failles.

“Comme Keats, Iceberg est situé à faible profondeur et présente de fortes veines de quartz sur des largeurs importantes. Le forage est en cours à Iceberg en mettant l’accent à la fois sur l’expansion de cette nouvelle découverte et sur l’exploration longitudinale dans la projection de la très prometteuse KBFZ à la recherche d’une minéralisation aurifère supplémentaire à haute teneur près de la surface », a déclaré Greg Matheson, directeur de l’exploitation de New Found Gold, commenté.

La société est actuellement au milieu d’un programme de forage de 500 000 mètres à Queensway, situé à 15 km à l’ouest de Gander, Terre-Neuve-et-Labrador. Environ 53 000 mètres de carottes sont actuellement en attente de résultats.

Source : mining.com

Sibanye arrête la production souterraine à la mine Stillwater West pendant quatre semaines

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Sibanye-Stillwater (JSE : SSW, NYSE : SBSW) a annoncé lundi qu’elle suspendrait la production des niveaux inférieurs de sa mine Stillwater West dans le Montana pendant environ quatre semaines à la suite d’un incident qui a endommagé l’infrastructure du puits.

L’incident s’est produit lors d’un entretien non routinier planifié sur l’enrouleur, qui dessert le puits vertical accédant aux niveaux plus profonds de la mine. Il a entraîné des dommages structurels au couvre-chef du puits, au logement de l’enrouleur et à la corde de l’enrouleur, a déclaré le mineur de métaux du groupe du platine, ajoutant que cet incident n’avait fait aucun blessé et que des enquêtes sur les causes de l’incident étaient en cours.

Les dommages à l’infrastructure du puits nécessiteront des mesures correctives, et l’accès aux niveaux plus profonds de la mine sera affecté pendant que les mesures correctives sont en cours. L’accès aux niveaux supérieurs (au-dessus du niveau 50) de la mine Stillwater West et de la mine Stillwater East n’est pas affecté et la production de ces zones, ainsi que de la mine East Boulder, se poursuivra.

La production de la mine Stillwater West en dessous du niveau 50 sera suspendue jusqu’à ce que la restauration soit terminée, ce qui entraînera une production d’environ 25 000 onces équivalentes à 30 000 onces équivalentes de moins pour l’année.

Des indications supplémentaires seront fournies une fois que les calendriers de réparation des puits seront finalisés et que les calendriers de production auront été entièrement optimisés compte tenu des contraintes actuelles des puits, a déclaré Sibanye.

Source : mining.com