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Vale signe des accords avec des entreprises chinoises pour renforcer son agenda stratégique en Asie

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Vale a annoncé mercredi sept accords avec différents partenaires chinois pour renforcer son agenda stratégique en Asie.

La filiale de Vale en Indonésie (PT Vale Indonesia), ainsi que Taiyuan Iron & Steel Co. Ltd. (Tisco) et Shangdong Xinhai Technology Co. (Xinhai), ont signé un accord d’investissement de projet pour un projet de construction d’un four rotatif à four électrique (RKEF) usine de traitement de ferronickel avec une production annuelle minimale de 73 000 tonnes métriques de nickel et autres installations de soutien dans le district de Morowali, en Indonésie.

La société a également signé un accord de coopération avec Baoshan Iron & Steel, filiale de China Baowu, relatif au développement du biochar dans la sidérurgie.

L’énergie de la biomasse est de plus en plus considérée comme une voie stratégique vers une métallurgie à faible émission de carbone. L’accord fait partie des efforts de Vale pour réduire les émissions de portée 3 de 15 % d’ici 2035.

Le mineur et le principal groupe de machines de construction XCMG ont également signé un protocole d’entente sur les émissions de gaz à effet de serre pour co-développer la première niveleuse à zéro émission au monde pour l’exploitation minière. 

La machine, utilisée pour niveler les accès aux mines, sera testée dans les mines des États de Minas Gerais et de Pará. Si les tests s’avèrent positifs, Vale achètera plusieurs modèles. Actuellement, l’entreprise compte 90 niveleuses.

En outre, Vale a signé des protocoles d’accord pluriannuels avec la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC) et avec la Banque de Chine (BOC) respectivement.

Selon les protocoles d’accord, les deux banques chinoises ont l’intention de fournir un soutien au crédit à Vale par le biais de facilités de prêt, de financement de projets, de financement du commerce, de financement d’actifs et de garanties bancaires, entre autres.

Vale a également annoncé avoir signé un accord de coopération avec l’Université Central South (CSU) pour renforcer la coopération technique.

Dans le cadre d’un accord de don, Vale fera un don de 5,81 millions de dollars pour aider CSU à établir un nouveau laboratoire occupant une superficie totale d’environ 3 000 mètres carrés pour la métallurgie à faible émission de carbone et l’hydrogène.

Source : mining.com

Le président mexicain propose des lois minières plus strictes et des concessions plus courtes

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La révision proposée par le gouvernement mexicain des lois minières, y compris des concessions plus courtes et des règles plus strictes pour les permis, a attiré un avertissement rapide des dirigeants de l’industrie qui craignent que cela ne sape les perspectives de croissance du secteur.

Le président Andres Manuel Lopez Obrador a proposé mardi le projet de réforme aux législateurs de la chambre basse du Congrès, qui réduirait fortement la durée des concessions minières à 15 ans contre 50 ans.

L’initiative, qui doit encore franchir diverses étapes législatives avant de pouvoir être promulguée, ajouterait également de nouvelles exigences pour l’obtention de permis d’exploitation minière et d’eau, établirait une nouvelle obligation de divulguer les impacts miniers et exigerait que les mineurs restituent au moins 10 % des bénéfices. aux collectivités.

La chambre minière du pays, Camimex, a averti que les changements envisagés dans le projet pourraient provoquer de “fortes répercussions” pour l’industrie, soulignant dans un communiqué mardi soir qu’elle continuait d’analyser la proposition.

Depuis qu’il a pris ses fonctions fin 2018, Lopez Obrador a refusé d’offrir de nouvelles concessions minières, arguant que trop de concessions avaient été accordées par les gouvernements précédents.

L’année dernière, le président a défendu la nationalisation de l’industrie naissante du lithium du pays, favorisant un producteur d’État nouvellement créé pour extraire le métal de batterie convoité, dans un autre mouvement que les analystes du secteur minier voient freiner l’appétit des investisseurs.

Les actions du mineur de métaux précieux Industrias Penoles ont chuté de plus de 3% mercredi, après avoir bondi de plus de 5% la veille, tandis que Compania Minera Autlan a chuté de près de 2%.

Le principal producteur de cuivre Grupo Mexico a progressé de 0,73 %, marquant sa troisième journée consécutive de gains.

Dans sa déclaration, Camimex a exprimé l’espoir que le débat à venir sur la proposition tiendra compte des préoccupations de l’industrie, ajoutant qu’il s’attend à “une discussion législative large, inclusive et éclairée”.

(Par David Alire Garcia, Valentine Hilaire et Noe Torres; Montage par Richard Chang)

Source : mining.com

Tanzanie : la construction de la mine de graphite Lindi Jumbo est achevée à plus de 85 %

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La Tanzanie s’annonce comme l’un des principaux producteurs africains de graphite et une importante alternative à la domination chinoise sur ce produit essentiel aux batteries des véhicules électriques avec plusieurs projets qui devraient entrer en production dans les deux prochaines années.

En Tanzanie, le taux d’exécution des travaux relatifs à la construction de la mine de graphite Lindi Jumbo a dépassé 85 %. C’est l’une des informations contenues dans un communiqué publié le 29 mars par son propriétaire Walkabout Resources, qui annonce un nouveau prêt de 25 millions de dollars pour achever les travaux.

La compagnie minière australienne a en effet signé un accord avec le gestionnaire de fonds d’investissement Gemcorp pour une facilité de crédit en deux tranches dont l’une de 20 millions de dollars. Le premier tirage est attendu pour le début du mois de mai, à condition que la due diligence finale et la documentation soient achevées.

« La dette va financer un peu moins de la moitié du coût total du développement, y compris le fonds de roulement depuis 2021 […]. Nous nous réjouissons de travailler avec Gemcorp, et nous sommes convaincus que ce partenariat nous aidera à atteindre nos objectifs, à savoir achever la mine de graphite Lindi Jumbo en Tanzanie », a expliqué Andrew Cunningham, PDG de Walkabout.

Pour rappel, la mine de graphite Lindi Jumbo peut livrer annuellement 40 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 24 ans. Sa construction a démarré en 2021.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Maroc : les revenus d’Aya Gold & Silver à Zgounder ont augmenté de 11 % en 2022

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La mine d’argent marocaine Zgounder est l’actif phare du canadien Aya Gold & Silver. En 2022, la production y a augmenté de plus de 17 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,88 million d’onces. La compagnie veut faire mieux en 2023.

La compagnie minière canadienne Aya Gold & Silver, active au Maroc sur la mine d’argent Zgounder, a publié le 29 mars ses résultats opérationnels et financiers pour l’année 2022. Elle annonce une hausse de 11,5 % en glissement annuel de ses revenus, à 38,2 millions de dollars.

Cette progression est soutenue par des ventes d’argent qui ont atteint 1,94 million d’onces, en hausse de 28 % par rapport à 2021. Pour y arriver, la société a pu compter sur une production plus forte que prévu à Zgounder. La production d’argent a en effet augmenté de 17,5 % en glissement annuel pour atteindre 1,88 million d’onces.

« Les actions de 2022 nous ont permis de mobiliser près de 200 millions de dollars de fonds au premier trimestre de 2023, de produire des résultats records et de commencer l’agrandissement de la mine Zgounder », a ajouté Benoit La Salle, PDG de la compagnie, à propos des autres faits marquants de l’année écoulée.

En 2023, Aya Gold & Silver vise une production située entre 1,7 et 1,9 million d’onces d’argent.

Source : Agence Ecofin

Malawi : le gouvernement approuve le développement de la première mine de niobium en Afrique

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La contribution du secteur minier malawite à l’économie est de 1 %. Depuis quelques années, le pays bénéficie cependant d’importants investissements dans les secteurs de l’uranium, du graphite ou des terres rares, etc., soutenant l’ambitieux objectif de l’État de porter cette part à environ 30 %.

Le gouvernement du Malawi a conclu un accord de développement minier (MDA) avec la filiale locale de l’australien Globe Metals & Mining. C’est l’annonce faite le 29 mars par la compagnie minière qui précise que la signature de ce document est une étape importante dans le développement du projet Kanyika, appelé à devenir la première mine de niobium d’Afrique.

« Le projet de niobium de Kanyika a fait un grand pas en avant avec la signature du MDA et est maintenant prêt à démarrer, toutes les autorisations environnementales et foncières étant déjà en place », a commenté Grant Hudson, PDG de Globe Metals & Mining.

Selon les termes de l’accord et conformément au code minier du pays adopté en 2018, le gouvernement a droit à une participation gratuite et non dilutive de 10 % dans le projet, avec la possibilité d’acquérir 10 % d’intérêts supplémentaires. Globe devra également verser à l’État et à la communauté de Kanyika respectivement 5 % et 0,45 % des revenus du projet, au titre de la redevance minière.

Parmi les autres obligations de la compagnie, on note la prise d’une décision finale d’investissement sous 24 mois et un investissement d’au moins 200 millions $ pour le développement de la mine, six mois après la décision finale d’investissement. C’est pourquoi la prochaine priorité de Globe Metals sera d’engager des discussions avec divers partenaires financiers afin de respecter ces exigences.

Selon l’étude de faisabilité publiée en 2021 pour le projet Kanyika, il peut soutenir sur une durée de vie d’au moins 23 ans, une production moyenne annuelle de 3 250 tonnes de niobium, ainsi que 140 tonnes de tantale. L’investissement de 250 millions de dollars nécessaire pour concrétiser ce projet peut être récupéré un an et demi après le début de la production.

Emiliano Tossou 

Source : Agence Ecofin

Un rapport de Swissaid dévoile plus de 140 relations entre des mines d’or industrielles africaines et des raffineries

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Pendant des années, les raffineries d’or se sont abritées derrière le secret des affaires pour ne pas dévoiler les noms des mines où elles s’approvisionnent. Ce manque de transparence maintient l’opacité autour des problèmes environnementaux et de droits humains posés par l’exploitation aurifère.

Entre 2015 et 2023, une vingtaine de raffineries situées en Afrique du Sud, au Canada, en Suisse ou en Chine entretiennent ou ont entretenu 142 relations d’affaires avec 125 mines d’or industrielles en Afrique. C’est ce que révèle un nouveau rapport publié le 30 mars par la fondation SWISSAID, précisant que plus de 450 tonnes d’une valeur supérieure à 23 milliards de francs suisses (plus de 25 milliards de dollars) ont été traitées en 2020 via ces partenariats.

À en croire le document parvenu à notre rédaction, l’or industriel africain est essentiellement raffiné en Suisse, en Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, en Inde. Quatre raffineries basées dans ces pays représentent en effet 96 des 142 relations d’affaires identifiées. Il s’agit de la Rand Refinery détenue par les grandes compagnies aurifères d’Afrique du Sud, de Metalor (Suisse) et les deux raffineries, suisse et indienne, du groupe MKS Pamp (Suisse). On retrouve aussi quelques raffineries émiraties et chinoises impliquées, ainsi que la Fidelity Gold Refinery du Zimbabwe.

Une culture du secret inutile

Fruit d’une enquête lancée en 2019, ce document montre surtout que la culture du secret entretenue depuis des années par les raffineries sur leurs relations d’affaires avec les compagnies minières « n’a pas lieu d’être », selon Yvan Schulz, coauteur du rapport. Présenté comme une contrainte des fournisseurs ou un moyen de faire face à la concurrence, cet argument du secret des affaires est surtout utilisé par les raffineries pour se tenir à l’écart des problèmes des mines où elles s’approvisionnent : violations de droits humains, dégradations de l’environnement, etc.

Ce sont d’ailleurs des problèmes que SWISSAID a pu recenser sur la majorité des mines concernées par ces relations d’affaires identifiées. C’est pourquoi la fondation recommande des mesures urgentes en faveur de la transparence afin d’inciter les différents acteurs à prendre les mesures nécessaires pour résoudre ces problèmes.

Faire régner la transparence

SWISSAID appelle notamment les raffineries à divulguer annuellement les noms de toutes les mines auprès desquelles elles s’approvisionnent et les quantités d’or obtenues. Les compagnies doivent également respecter le même devoir de divulgation à propos des raffineries vers lesquelles elles exportent leur production et le World Gold Council doit en faire une exigence pour ses compagnies membres.

La London Bullion Market Association (dont font partie la plupart des raffineries citées dans le rapport) et l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) ont également un rôle à jouer en faveur de la divulgation des relations d’affaires entre les mines d’or et les raffineries. Dans leurs différentes normes, ces deux organisations doivent en effet transformer les recommandations ci-dessus adressées aux compagnies et raffineries en obligations pour leurs membres. Les pays qui abritent ces raffineries sont aussi concernés, à l’instar de la Suisse dont le Parlement doit débattre cette année d’une loi sur le contrôle des métaux précieux.

« Cette loi doit être alignée sur le guide de l’OCDE sur le devoir de diligence pour des chaines d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque. Concrètement, cela signifie que les raffineries présentes en Suisse doivent être soumises à un devoir de diligence obligatoire en termes de respect des droits humains et de l’environnement », réclame Marc Ummel, coauteur du rapport.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Usine de transformation de Muga approuvée en Espagne

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PERTH (miningweekly.com) – Highfield Resources, cotée à l’ASX, a obtenu un permis de construction pour l’usine de traitement de son projet de potasse de Muga , en Espagne.

“L’octroi de la licence de construction en cours en Navarre pour l’usine de traitement est une étape critique pour Muga. Je ne pense pas exagérer en disant que nous pensons tous que cette licence clôt un long chapitre d’autorisation pour Highfield”, a déclaré la PDG de Highfield, Ignacia Salazar . , ajoutant que l’entreprise se concentrait désormais sur la construction de Muga dès que possible.

Highfield dispose désormais de tous les permis nécessaires pour démarrer la construction à grande échelle de Muga. Pour accélérer le processus, la société a demandé une modification de la licence, qui exclut une petite parcelle de terrain public qui nécessiterait un processus de licence prolongé, mais n’aurait pas d’impact sur la construction de l’usine de traitement et n’affecterait que légèrement les étangs du sud.

La parcelle de terrain devait être incluse dans la licence au début de la construction .

Highfield travaillerait maintenant à finaliser une stratégie de financement, ainsi que les contrats de construction restants avant de commencer la construction au second semestre 2023.

Une étude de faisabilité mise à jour pour Muga a estimé un coût en capital de 436 millions d’euros pour l’opération de la phase 1 et de 226 millions d’euros pour la phase 2. Ce chiffre était supérieur à l’estimation précédente de 398 millions d’euros pour la phase 1 et de 209 millions d’euros. pour la Phase 2.

Les coûts C1 du projet ont également augmenté, passant de 76 €/t estimés en 2021 à 91 €/t.

Le plan minier de la Muga a été maintenu, le projet devant avoir une durée de vie de 30 ans et la phase 1 de l’exploitation produisant 500 000 t/a de potasse et la phase 2 augmentant la production à un million de tonnes par an. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : mining weekly 

Implats prolonge la date limite de l’offre de rachat de RBPlat jusqu’au 28 avril

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Impala Platinum (Implats) , cotée à la JSE, a de nouveau prolongé la date butoir de son offre de rachat de toutes les actions qu’elle ne détient pas dans Royal Bafokeng Platinum (RBPlat), une autre société cotée en bourse, jusqu’au 28 avril.

Ceci afin de laisser le temps au comité spécial OPA (TSC) de délivrer un certificat de conformité à l’égard de l’offre, à la suite des auditions des 19 et 21 mars.

Implats explique que les conditions suspensives restant à remplir pour déclarer l’offre inconditionnelle sont la délivrance d’un certificat de conformité et l’approbation par la JSE de la cotation des actions en contrepartie de l’offre.

Une fois que le TSC aura rendu une décision, Implats en examinera les implications, indique-t-il.

Implats continue de se réserver le droit de prolonger davantage la date d’arrêt et de clôture de l’offre, d’en modifier les termes ou de faire expirer l’offre, indique-t-il.

La date limite a été prolongée à plusieurs reprises depuis qu’Implats a annoncé pour la première fois son intention d’acquérir le contrôle total de RBPlat en novembre 2021.

Le mineur de métaux rival du groupe de platine Northern Platinum publiera une circulaire mise à jour relative à son offre de rachat des actions RBPlat le 28 avril.

Cela faisait suite à des incertitudes et à des retards dus à des plaintes déposées par Implats auprès du comité de réglementation des OPA concernant l’offre de Northam, qu’Implats a depuis retirée.

L’offre d’Implats de racheter toutes les actions RBPlat qu’elle ne possède pas s’élevait à 150 rands chacune en novembre 2022, tandis que la dernière offre publiée de Northam totalisait 172 rands chacune en novembre 2022.

Entre-temps, Implats a acquis 2,3 millions d’actions supplémentaires dans RBPlat, augmentant sa participation dans la société de 0,82 % à 41,54 %.

Northam détient actuellement 34,5 % de RBPlat.

Newswire Reuters le 24 mars a cité le PDG de Northam, Paul Dunne , disant que, bien que la société préférerait avoir le contrôle de RBPlat, elle serait ouverte à la création d’une coentreprise (JV) avec Implats.

News24Wire, cependant, a rapporté le 28 mars que le PDG d’Implats, Nico Muller, avait déclaré aux délégués participant à une journée de l’industrie Platinum Group Metals qu’il n’envisagerait pas de coentreprise. Il a déclaré que le contrôle total des actifs de RBPlat était essentiel. 

ÉDITÉ PAR : CHANEL DE BRUYN
CREAMER MEDIA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE EN LIGNE

Source : mining weekly

CAML en bonne position pour croître par acquisition

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Le mineur de métaux de base Central Asia Metals Limited (CAML), qui opère au Kazakhstan et en Macédoine du Nord, poursuit ses efforts d’expansion et le PDG Nigel Robinson a déclaré que la société était en bonne position pour se développer par le biais d’acquisitions.

L’année dernière, la société a évalué 40 opportunités, signé des accords de non-divulgation pour 17 et visité deux sites, a-t-il déclaré dans un communiqué annonçant les résultats 2022 de la société.

Robinson a indiqué que 2022 avait été une année de solides performances pour CAML, malgré les pressions inflationnistes mondiales. “Nous sommes satisfaits de nos résultats 2022 et d’avoir effectué le remboursement définitif en août 2022 de la dette que nous avons empruntée pour acquérir Sasa en 2017”, a-t-il déclaré.

Sasa a produit 21 473 t de zinc en concentré et 27 354 t de plomb en concentré à un coût direct de production en équivalent zinc C1 de 0,78 $/lb, reflétant notamment les coûts d’électricité élevés encourus au cours du second semestre 2022.

Les opérations de Kounrad ont continué à bien performer et CAML a augmenté ses prévisions de production de cathodes de cuivre de 13 500 t à 14 000 t au cours du second semestre et a terminé l’année avec une production supérieure à 14 254 t.

Le coût direct de production du cuivre C1 de Kounrad en 2022 est resté très bas par rapport aux normes mondiales à 0,65 $/lb, malgré les pressions inflationnistes.

Indépendamment des défis mondiaux, l’ activité CAML s’est très bien comportée, en raison de sa base inhérente à faible coût et de son bilan solide.

CAML a déclaré des revenus bruts de 232,2 millions de dollars et un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 131,6 millions de dollars avec une marge d’Ebitda de 57 % pour 2022.

En août, CAML a effectué son dernier remboursement de la dette de 187 millions de dollars qu’elle avait garantie pour acquérir Sasa moins de cinq ans auparavant. CAML a terminé 2022 avec des liquidités en banque de 60,6 millions de dollars.

Suite à la performance, la société a proposé un dividende final de 10 pence par action, ce qui se traduit par un dividende annuel de 20 pence par action, comparable à 2021. 

ÉDITÉ PAR : CREAMER MEDIA REPORTER

Source : mining weekly

Le projet phare de Thorny River commencera à fonctionner plus tard cette année

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Après avoir connu des problèmes de démarrage, des retards de livraison d’usine et des intempéries, la société cotée en bourse Botswana Diamonds (BOD) a enfin commencé à produire des diamants à partir du projet Marsfontein, en Afrique du Sud.

La société s’est concentrée sur la mise en production de deux opérations – Marsfontein et Thorny River – en Afrique du Sud.

BOD confirme que les plans de démarrage de la production à Thorny River sont bien avancés et sur la bonne voie pour démarrer au second semestre de cette année. 

Le projet Marsfontein traite actuellement 500 tonnes par jour de décharges et de graviers. Bien que des diamants soient produits, la DBO ne dispose pas encore d’une représentation précise de la teneur et de la qualité moyennes.

BOD explique que Marsfontein sert de projet d’essai de preuve de concept, ce qui contribuera à améliorer les opérations sur le projet plus vaste de Thorny River.

Le forage sur le système de dykes de kimberlite de Thorny River au cours des deux dernières années a identifié deux zones d’intérêt pour l’exploitation minière commerciale. La société s’attend à ce que la teneur des deux gisements se situe entre 46 carats par cent tonnes (cpht) et 74 cpht de diamants de bonne qualité.

“Nous prévoyons d’exploiter ces points chauds en utilisant la même approche opérationnelle qu’à Marsfontein, pour un accord de redevance de production de 15 %”, note la société, ajoutant que les deux projets fourniront de l’argent à BOD sans autre dépense en capital.

La société rapporte que les redevances des projets Marsfontein et Thorny River se traduiront par la société en termes de financement des activités en cours jusqu’à la fin de l’année, après que BOD a levé 350 000 £ en janvier grâce à l’exercice de bons de souscription en circulation.

Le président John Teeling dit que ces dernières années ont été difficiles pour les jeunes explorateurs de diamants, avec peu de nouveaux fonds disponibles.

«Mais sans exploration, il ne peut y avoir de nouvelles mines, et la plupart des découvertes de terrains vierges sont faites par des juniors. BOD a levé des fonds et prospecté pendant dix ans avec un succès limité à ce jour.

“Cependant, la plupart des investisseurs en démarrage de l’entreprise continuent de soutenir de nouveaux efforts de financement, pour lesquels le conseil d’administration est reconnaissant et peut, espérons-le, les récompenser sous peu.”

BOD est également en train d’obtenir deux permis miniers complets sur les licences de Thorny River, qui sont nécessaires avant que l’usine et l’équipement puissent être mobilisés sur le site.

Au Botswana, BOD entreprend l’acquisition de 50% de dix permis de prospection dans le Kalahari central, via son partenaire local Future Minerals et sa filiale à 51% Siseko.

La société a également tenté de trouver un nouveau partenaire de coentreprise pour acquérir la mine Ghaghoo, que le propriétaire Gem Diamonds a confiée à l’entretien et à la maintenance. cependant, les circonstances tout au long de l’année dernière ont compliqué ces efforts.

La mine Ghaghoo est pleinement autorisée jusqu’à fin décembre 2036 et est située à proximité du projet KX36 de BOD.

Pendant ce temps, BOD affirme que les prix des diamants sont restés résistants malgré les turbulences politiques et économiques mondiales. Le marché américain, en particulier, se distingue, avec des ventes de bijoux en diamants en croissance, tandis que les perspectives de croissance à long terme restent positives sur les marchés asiatiques.

La société souligne que les perturbations de l’approvisionnement à l’échelle mondiale soutiennent la hausse des prix des diamants.

Il ajoute que l’industrie du diamant subit une transformation, car les diamants de laboratoire trouvent leur créneau de marché en tant que diamant “de valeur” d’entrée de gamme pour ceux qui n’ont pas encore les moyens d’acheter des diamants extraits. 

Il restera cependant un marché solide pour les deux types de diamants, déclare BOD. 

ÉDITÉ PAR : CHANEL DE BRUYN
CREAMER MEDIA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE EN LIGNE

Source : mining weekly