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SOMISEN

Teck Resources et Agnico Eagle concluent la coentreprise du projet de cuivre de San Nicolás au Mexique

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Agnico Eagle Mines (TSX et NYSE : AEM) et Teck Resources (TSX : TECK.A et TECK.B, NYSE : TECK) ont annoncé jeudi la clôture de la coentreprise précédemment annoncée pour faire avancer le projet de développement de cuivre-zinc de San Nicolás.

Teck et Agnico Eagle ont signé un accord d’actionnaires de coentreprise par lequel Agnico Eagle, par l’intermédiaire d’une filiale mexicaine en propriété exclusive, prendra une participation de 50 % dans Minas de San Nicolás (MSN) pour 580 millions de dollars. Teck et Agnico Eagle sont désormais des partenaires de coentreprise à 50/50 à San Nicolás, travaillant ensemble pour faire progresser l’autorisation et le développement du projet dans l’État de Zacatecas.

Teck a estimé en 2021 que San Nicolas contient des réserves prouvées et probables de 105,2 millions de tonnes titrant 1,12% de cuivre, 1,48% de zinc, 0,4 gramme d’or par tonne et 22 grammes d’argent par tonne, soit plus de 2% d’équivalent cuivre. 

Teck a terminé une étude de préfaisabilité en mars 2021 sur San Nicolas, qui envisageait une exploitation à ciel ouvert, par camion et pelle, de traitement et de flottation. L’étude a estimé la première production en 2026, une durée de vie de la mine de 15 ans et, au cours des cinq premières années, une production annuelle de 63 000 tonnes de cuivre et 147 000 tonnes de zinc en concentré. 

Selon l’étude, la durée de vie moyenne des teneurs de tête de mine serait de 1,13 % de cuivre et de 1,49 % de zinc, et les coûts d’exploitation moyens du C1 étaient fixés à 16 ¢ par livre de cuivre au cours des cinq premières années de production et à 44 ¢ par livre. sur la durée de vie de la mine, déduction faite des crédits de sous-produits. 

Les coûts en capital de développement devaient s’élever à environ 842 millions de dollars avec une période de récupération de 2,6 ans. À 3,50 $ la livre de cuivre et 1,15 $ la livre de zinc, l’étude a estimé un taux de rendement interne après impôt de 33 %. 

Les entreprises prévoient de soumettre une évaluation de l’impact environnemental et une demande de permis pour San Nicolás au premier semestre 2023 et visent l’achèvement d’une étude de faisabilité au début de 2024.

Source : mining.com

Newcrest et Harmony Gold signent un accord pour faire avancer le projet Wafi-Golpu

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Newcrest Mining (ASX, TSX : NCM) et Harmony Gold (NYSE : HMY) ont annoncé jeudi avoir signé un accord-cadre avec le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) qui fixe les conditions clés pour développer conjointement le projet de cuivre et d’or Wafi- Golpu .

Le protocole d’accord (MoU) décrit les principaux aspects à inclure dans le contrat de développement minier, condition préalable à l’obtention d’un bail minier spécial pour le projet, détenu à parts égales par les deux mineurs.
L’octroi d’une licence pour Wafi-Golpu est bloqué depuis 2019 , d’abord par le changement de gouvernement dans la nation insulaire du Pacifique cette année-là et, peu de temps après, par la pandémie mondiale.

Les termes du protocole d’accord incluent la participation du gouvernement de la PNG dans le projet, les taux de redevance et d’imposition, l’autorisation « aussi rapidement que possible » et les engagements de la coentreprise à investir dans les infrastructures locales et le développement social.

Il contient également une provision de stabilité pour soutenir l’important investissement à long terme requis pour développer et exploiter le projet.

La directrice générale par intérim de Newcrest, Sherry Duhe, a décrit l’accord comme une étape cruciale.

« L’engagement du Premier ministre Marape, de son gouvernement et du gouverneur de la province de Morobe envers ce protocole d’entente nous donne l’assurance que l’autorisation progressera de manière constructive et en temps opportun jusqu’à l’octroi d’une licence minière spéciale », a-t-elle déclaré. « Nous procéderons ensuite rapidement à la mise à jour de l’étude de faisabilité de 2018 et commencerons l’ingénierie en vue du développement. »

Newcrest et Harmony construisent l'une des mines d'or les moins chères au monde
Emplacement du projet. (Avec l’aimable autorisation de Newcrest Mining )

Le directeur général d’Harmony Gold, Peter Steenkamp, ​​a noté que le protocole d’accord reconnaissait que le développement de Wafi-Golfu revêtait une importance économique majeure pour le peuple de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Il a ajouté qu’après la mise à jour de l’étude de faisabilité, la société demandera l’approbation du conseil d’administration pour la décision d’investissement financier nécessaire pour développer le projet.

Le rapport de 2018 décrit les coûts en capital de 2,82 milliards de dollars pour les grottes à trois blocs à Wafi-Golpu.

La production annuelle moyenne sur la durée de vie de la mine de 28 ans a été estimée à 161 000 tonnes de cuivre et 266 000 onces d’or.

Il a rapporté une valeur actualisée nette de 2,6 milliards de dollars, un taux de rendement interne de 18,2 % et une période de récupération de 9,5 ans. Ces chiffres étaient basés sur un prix de l’or de 1 200 $ l’once et un prix du cuivre de 3 $ la livre. L’or se négocie désormais à plus de 2 000 dollars l’once et le cuivre à 4,05 dollars la livre .

Cinq ans pour construire

Situé près de la ville portuaire de Lae, dans la province de Morobe, Wafi-Golpu devrait mettre environ cinq ans entre l’octroi du bail minier et la production de son premier minerai.

Le projet dispose déjà d’un permis environnemental pour le placement de résidus en haute mer comme méthode de gestion des déchets miniers, accordé en 2020.

Au pic de production, Wifi-Golfu devrait produire 320 000 onces d’or et 150 000 tonnes de cuivre par an.

L’annonce intervient moins d’une semaine après que Barrick Gold (TSX : ABX) (NYSE : GOLD) a signé un accord avec PNG pour accélérer la reprise des opérations à la mine d’or de Porgera, qui ont été suspendues pendant trois ans.

Newcrest est actuellement la cible d’une prise de contrôle par Newmont Mining (NYSE : NEM)(TSX : NGT), le plus grand producteur d’or au monde.

Source : mining.com

Malawi : les ressources indiquées au projet de graphite et de rutile Kasiya sont en hausse de 80 %

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Le projet Kasiya est l’un des actifs de graphite et de rutile les plus importants au monde. D’après la dernière estimation de ressources minérales publiée en avril 2022, il héberge 1,8 milliard de tonnes de ressources indiquées et inférées titrant 1,01 % de rutile et 1,32 % de graphite.

Au Malawi, le projet Kasiya héberge le plus grand gisement de rutile au monde et le deuxième plus important gisement de graphite au monde. C’est ce qu’a confirmé son propriétaire australien Sovereign Metals, dans une mise à jour publiée le 5 avril et faisant état d’une hausse de 81 % des ressources minérales indiquées du projet par rapport à l’estimation d’avril 2022.

Avec ce résultat, les ressources indiquées, catégorie considérée comme la plus fiable en cas de future exploitation, représentent 66 % de l’estimation de ressources du projet. Plus de 500 millions de tonnes de ressources minérales inférées sont en effet passées dans la catégorie indiquée, ce qui porte désormais à 1,2 milliard de tonnes titrant 1 % de rutile et 1,5 % de graphite, soit 12,2 millions de tonnes de rutile contenu dans le minerai pour 18 millions de tonnes de graphite.

« Le taux de conversion confirme la continuité de la géologie et de la teneur et témoigne de la qualité et de la robustesse du gisement. Kasiya est en passe de devenir un fournisseur majeur à long terme de rutile naturel et de graphite, deux minéraux essentiels dont l’offre devrait être fortement déficitaire à court terme », a commenté Julian Stephens, DG de la compagnie.

Pour rappel, cette estimation s’intègre dans les travaux en cours pour l’étude de préfaisabilité du projet destiné à affiner les résultats d’une étude exploratoire datant de juin 2022. Selon cette évaluation, Kasiya devrait avoir une capacité de production annuelle de 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 25 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : San Pedro est bien placé pour devenir le deuxième port d’expédition du lithium de Goulamina

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En novembre 2022, Leo Lithium a conclu un accord avec le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire pour l’exportation de sa production à la mine de Goulamina au Mali. À l’époque, la société australienne avait indiqué que deux autres ports ouest-africains sont envisagés comme alternatives.

Leo Lithium a lancé des négociations avec le port de San Pedro en Côte d’Ivoire pour le stockage et le chargement du minerai à expédition directe (DSO) qui sera produit à partir du second semestre à sa mine de lithium en construction de Goulamina au Mali.

C’est l’annonce faite le 5 avril par la compagnie minière australienne qui précise que le concentré de spodumène livré par la mine dès 2024 est aussi concerné par ces discussions commerciales.

Ces négociations interviennent après les missions d’inspection menées sur l’itinéraire entre le site minier et le port ivoirien. Elles confirment que la qualité des infrastructures routières sur le trajet convient au transport du matériau en vrac. De plus les charges nominales des camions de transport peuvent atteindre 50 tonnes, soit une hausse de 32 % par rapport à l’étude de faisabilité définitive. Cela permet de réduire le nombre de camions nécessaires, avec un impact sur les coûts d’exploitation du projet.

Un appel d’offres a été lancé pour ce transport par la route du DSO, permettant la sélection préliminaire de cinq entreprises de camionnage ouest-africaines. L’examen de ces offres devrait être terminé d’ici fin avril, avant le lancement au troisième trimestre d’un nouvel appel d’offres pour le transport du concentré de spodumène.

Notons que le port de San Pedro est le deuxième choix de Leo Lithium pour l’exportation de la production de Goulamina. La société a déjà conclu un accord avec le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire et envisage d’ajouter le port de Dakar dans quelques mois, afin d’avoir plusieurs alternatives.

« Les ports de San Pedro et d’Abidjan sont tous deux des opérations bien gérées, et le potentiel de rechargement dans les deux options devrait permettre d’améliorer la rentabilité et nous donner une grande flexibilité dans nos opérations de transport », a commenté Simon Hay, DG de Leo Lithium.

Pour rappel, Goulamina est une coentreprise 50/50 entre Leo Lithium et le chinois Ganfeng Lithium. Le gouvernement du Mali a droit à une participation gratuite de 10 % dans le projet, conformément au code minier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Zambie : Tertiary lancera l’exploration du cuivre et du nickel au projet Mukai cette année

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En septembre dernier, la junior Tertiary Minerals a conclu un accord avec le premier producteur zambien de cuivre, First Quantum Minerals, pour utiliser les données historiques collectées par ce dernier au profit de ses projets d’exploration dans le pays. Une stratégie déjà payante…

En Zambie, la junior minière britannique Tertiary Minerals va bientôt commencer les travaux d’exploration au projet Mukai, dans le but de confirmer le potentiel de l’actif en cuivre et nickel. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué publié le 5 avril, précisant que cette campagne qui commencera à la fin de la saison des pluies se concentrera sur un programme d’échantillonnage du sol couplé à une analyse en temps réel des résultats et un suivi sur le terrain des zones présentant des anomalies.

Il faut souligner que ces travaux sont consécutifs à la réussite de la coopération technique conclue l’année dernière avec le canadien First Quantum Minerals. Ce dernier, leader local de la production de cuivre, a mis à disposition de Tertiary une base de données magnétiques, électromagnétiques et radiométriques aéroportées et des interprétations géologiques qui proviennent de zones proches des permis d’exploration de Tertiary.

À en croire la junior britannique, ces données lui ont permis de découvrir une minéralisation de cuivre et de nickel dans un prospect immédiatement adjacent à la limite de la concession de Mukai. « Des anomalies historiques dans les échantillons de sol suggèrent que cette minéralisation pourrait se poursuivre dans la licence de Mukai », précise Tertiary.

Faire aussi bien que First Quantum ?

Le portefeuille d’exploration de Tertiary en Zambie inclut aussi les projets de cuivre Jacks, Mushima North, Lubuila et Konkola West. Si rien ne garantit que tous ces actifs deviennent plus tard des mines économiquement rentables, il faut tout de même noter qu’ils sont situés pour la plupart dans la ceinture de cuivre d’Afrique centrale et ont le potentiel pour être à l’origine de la prochaine grande découverte de métal rouge en Zambie.

Une telle perspective s’inscrit parfaitement dans les plans de la Zambie, qui veut plus que tripler sa production annuelle de cuivre d’ici 2032, afin de tirer profit des conditions favorables sur le marché.

Indispensable à la transition énergétique avec ses multiples usages (véhicules électriques, éoliennes, panneaux solaires), en plus de son utilisation plus traditionnelle dans l’industrie et la construction, le cuivre bénéficie depuis quelques années de cours élevés et d’une demande en hausse. Ce sont des arguments qui pourraient aider Tertiary à obtenir auprès des investisseurs les fonds dont elle a besoin pour financer ses travaux d’exploration.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : le secteur minier devrait représenter 10 % du revenu national d’ici 2025

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En Tanzanie, le secteur minier est un moteur de l’économie, avec une contribution au PIB de plus de 7 % en 2021. L’or est le principal produit minier exploité et les mineurs artisanaux et à petite échelle représentent environ 10 % de la production.

En Tanzanie, le gouvernement compte sur l’exploitation minière à petite échelle pour porter la contribution du secteur minier à 10 % du revenu national brut d’ici 2025, contre 9,1 % actuellement. C’est ce qu’a indiqué cette semaine le ministre des Mines Doto Biteko au cours d’une conférence réunissant à Dar es-Salaam plusieurs acteurs importants de l’industrie.

À en croire le dirigeant, il s’agit d’un objectif à portée de main, compte tenu de la croissance des recettes de l’exploitation artisanale ces deux dernières années. Elles ont en effet connu une progression fulgurante sous le régime de la présidente Samia Suluhu Hassan, en poste depuis mars 2021, passant de 451,6 millions de shillings tanzaniens à plus de 1 000 milliards à fin février 2023 (1,19 billion de shillings tanzaniens, soit 500 millions de dollars).

L’or représente environ 80 % de ces revenus, grâce non seulement aux prix élevés sur les marchés, mais aussi à la mise en place de comptoirs d’achat officiels, plus de 42 établis ces dernières années sur tout le territoire national, permettant aux mineurs de céder leur production sans parcourir de longues distances.

La stratégie des autorités locales repose aussi sur le soutien financier aux activités des mineurs à petite échelle à travers les institutions financières locales. À titre d’exemple, la CRDB, l’une des plus grandes banques du pays et d’Afrique de l’Est, a fourni des prêts d’une valeur totale de 200 milliards de shillings tanzaniens (plus de 85 millions de dollars) aux mineurs à petite échelle.

Ces efforts devraient se poursuivre avec la signature d’un accord entre la compagnie minière nationale (STAMICO), les institutions financières et les sociétés de vente d’équipements, afin de soutenir collectivement la croissance des mineurs à petite échelle.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Afrique du Sud – De Beers, le plus grand producteur de diamants en valeur, a dévoilé une pièce unique qu’il a baptisée « Beating Heart » (cœur battant). C’est un spécimen brut de 0,33 carat qui consiste en un diamant à l’intérieur d’un autre diamant. Selon De Beers, la pierre précieuse proviendrait de l’une de ses mines en Afrique ou au Canada. (Mining.com)

Zambie – La junior minière britannique Tertiary Minerals va bientôt commencer les travaux d’exploration du projet Mukai, dans le but de confirmer le potentiel de l’actif en cuivre et nickel. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué publié le 5 avril, précisant que c’est un programme d’échantillonnage sol couplé à une analyse en temps réel des résultats et un suivi sur le terrain des zones d’anomalies. (Agenceecofin.com)

Chine – L’effondrement des prix du lithium a incité les entreprises chinoises à limiter la production dans un centre de premier plan. Certains producteurs de lithium à Yichun dans la province du Jiangxi, dont deux principaux, ont réduit les taux de traitement pour endiguer les pertes, a rapporté la publication chinoise The Paper, citant une personne non identifiée, et sans identifier de sociétés spécifiques. (Mining.com)

USA – Les prix du pétrole ont fait du surplace jeudi, avant un jour férié où les marchés seront fermés pour le vendredi saint, les investisseurs scrutant par ailleurs des signes de faiblesse de l’économie américaine. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a grappillé 0,15% à 85,12 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, a avancé de 0,11% à 80,70 dollars. (Zonebourse.com)

Canada – Barrick publiera ses résultats du premier trimestre 2023 le mercredi 3 mai 2023. Le président et chef de la direction, Mark Bristow, animera une présentation en direct des résultats ce jour-là à 11h00 HAE, avec un webinaire interactif lié à une conférence téléphonique. Les participants pourront poser des questions. (Barrick)

Chili – Anglo American (LON : AAL) a lancé un programme visant à mettre en place un corridor d’hydrogène vert dans le centre du Chili afin d’accélérer la décarbonisation du pays et de transformer l’industrie minière. Pour rappel, la stratégie nationale chilienne pour l’hydrogène vert, adoptée en 2020, affirme que le premier pays producteur de cuivre a le potentiel de produire l’hydrogène vert le moins cher de la planète d’ici à 2030. Le secteur pourrait représenter environ 10 % du PIB du Chili, soit une contribution similaire à celle du secteur minier, selon le gouvernement. (Mining.com)

Australie/Allemagne – Les deux pays collaborent pour une étude sur les minéraux critiques. Il s’agira de créer de nouvelles opportunités d’étude des minéraux critiques, alors que les deux pays s’efforcent d’atteindre leurs objectifs en matière de climat et d’énergie, a déclaré le ministre australien des ressources dans un communiqué publié jeudi. (Mining.com)

ActuLex

 

Accords relatifs à la mise en valeur des substances minérales.
Parties Objet de l’accord Pic de production estimé Date de signature
Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) / Newcrest Mining (ASX, TSX : NCM) et Harmony Gold (NYSE : HMY) Développer conjointement le projet de cuivre et d’or Wafi- Golpu. Wifi-Golfu devrait produire 320 000 onces d’or et

150 000 tonnes de cuivre par an.

 

 

Avril 2021

Sénégal : L’emploi dans le secteur minier en 2020

En 2020 l’emploi dans le secteur minier se situait à 9508. Le secteur restait dominé par le sexe masculin avec une proportion de 92,7%. Les femmes représentent moins d’un employé sur 10.  (Rapport d’analyse des données minières 2020).

ID En % Salaires mensuels

(FCFA)

Montant (milliards de FCFA) Pourcentage Rémunération selon la nationalité (FCFA)
Sénégalais Expatriés
Cadres supérieurs 8,3 3684799 35,0 39,7 13005603 21 970 511
Techniciens supérieurs et cadres moyens 10,3 1219976 14,3 16,3 12034212 2 312 703
Techniciens, agents de maitrise et ouvriers qualifiés 42,0 615490 29,5 33,4 29383871 93 168
Employés, manœuvres, ouvriers et apprentis 39,4 207609 9,3 10,6 9312520 19 929
Total 88,1 100,0 63736206 24396311

 

Le PDG de Freeport voit plus d’accords sur le cuivre après l’offre de Glencore sur Teck

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La prise de contrôle proposée par Glencore Plc de 23 milliards de dollars de Teck Resources Ltd. fait partie d’une tendance à la consolidation du cuivre qui générera davantage de transactions alors que les investisseurs exigent une croissance dans une industrie qui peine à exploiter de nouveaux gisements, selon le premier producteur mondial coté en bourse.

D’autres accords sont susceptibles d’émerger, a déclaré le directeur général de Freeport-McMoRan Inc., Richard Adkerson, dans une interview mardi. Les actionnaires, autrefois axés sur les rendements, poussent désormais les entreprises à augmenter leur production, car l’abandon des combustibles fossiles stimule la demande et les nouvelles mines deviennent plus difficiles et plus coûteuses à construire, a-t-il déclaré.

Freeport, qui a renforcé son bilan après une incursion malheureuse dans le secteur pétrolier il y a dix ans, garde un œil sur les transactions mais se concentre sur ses propres projets, a déclaré Adkerson.

À court terme, la demande de cuivre reste forte, a déclaré Adkerson, et « nous sommes de plus en plus positifs sur les perspectives à plus long terme ».

(Par James Attwood)

Source : mining.com

Le célèbre innovateur de l’industrie minière, le Dr Andy Robertson, est décédé

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Le célèbre entrepreneur de l’industrie minière, le Dr Andrew (Andy) Robertson, est malheureusement décédé le 29 mars à l’âge de 79 ans.

Andy est né en 1943 à Pretoria, en Afrique du Sud, où il a été exposé à l’exploitation minière dès son plus jeune âge. En 1966, il a obtenu un BSc en génie civil de l’Université de Witwatersrand. En 1974, alors qu’Andy n’avait que 30 ans, lui, Oskar Steffen et Hendrik Kirsten ont formé Steffen, Robertson & Kirsten à Johannesburg. A l’époque, SRK était le seul cabinet de conseil en Afrique spécialisé dans la géotechnique minière à Johannesburg.
Andy a terminé son doctorat à l’Université de Witwatersrand en 1977 et la même année, il a émigré à Vancouver, au Canada. Dans son nouveau pays, il a créé la première branche internationale de SRK Consulting. Plusieurs bureaux aux États-Unis ont été formés sous sa direction. SRK est aujourd’hui l’une des plus grandes sociétés internationales de conseil minier au monde, avec 40 bureaux et des conseils sur plus de 30 000 projets.

Il a soutenu le développement de Gemcom en 1981, la première base de données d’exploration sur PC de l’industrie minière ainsi que la modélisation des gisements de minerai et le système logiciel de planification des mines à ciel ouvert. Pour son entreprise de conseil, Robertson GeoConsultants, il a siégé à plusieurs comités d’examen par les pairs et comités d’examen indépendants pour certains des barrages de retenue les plus hauts et les plus difficiles au monde.

Le concept d’InfoMine a été développé pour la première fois par Andy et Graham Baldwin en 1989. Il a été lancé avec la vision de rendre l’information minière plus accessible à l’industrie. Andy a dirigé la stratégie numérique et sous sa direction, InfoMine s’est étendu pour inclure Costmine, EduMine.com , CareerMine, Mining Intelligence et MINING.com .

InfoMine a été l’un des pionniers de l’application commerciale d’Internet. Il a été acquis par Glacier Media en 2019 et aujourd’hui MINING.com est le site Web d’actualités minières le plus lu au monde et Edumine est le principal fournisseur d’éducation en ligne pour les communautés minières et géoscientifiques mondiales. 

« Génial mais gentil »

Les collègues d’Andy se souviennent de lui comme d’un leader visionnaire remarquable doté d’un sens aigu des affaires et d’un gentleman connu pour son bon cœur.  

« Il était brillant, mais gentil », se souvient Jennifer Leinart, présidente d’InfoMine USA. « Il a donné à tant de personnes l’opportunité d’élargir leur carrière tout en les comptant comme une famille. Il avait plus d’idées géniales qu’il n’était possible à quiconque, y compris l’équipe d’InfoMine, de gérer. »

Andy se réveillait tous les matins à 5h du matin, mais au lieu de se lever, il restait allongé en pensant en silence et disait que c’était à ce moment que les meilleures idées lui venaient.  

Cecilia Jamasmie , rédactrice fondatrice du magazine MINING.com, se souvient du jour de 2007 où Andy l’a approchée avec l’idée de lancer sa vision pour les médias de l’industrie minière.

« Il m’a dit qu’il avait ce rêve à long terme de créer un magazine, mais dès le départ, il migrerait vers un mode purement en ligne. Il y voyait un instrument qui pourrait combler le fossé entre le monde de l’imprimé et le monde en ligne », se souvient Jamasmie.

« InfoMine était un fournisseur de services Internet de base pour l’industrie minière, donc bien sûr, il avait intérêt à mettre cette génération en ligne », explique Jamasmie.

En 2014, Andy a été reconnu pour sa gestion et sa gérance de l’environnement et a été intronisé au Temple de la renommée international des technologies minières . Andy a joué un rôle de premier plan dans l’utilisation de l’analyse des modes de défaillance et de leurs effets – l’une des premières techniques systématiques d’analyse des défaillances – et des analyses de comptes multiples pour les solutions d’ingénierie dans l’industrie minière. Tout au long de sa carrière, il s’est efforcé de mettre la barre haute en matière de gérance de l’environnement pour l’industrie.

L’année suivante, InfoMine a reçu le prix du partenariat industriel de l’American Mining Hall of Fame et a été reconnu comme un « leader mondial dans la fourniture de connaissances pertinentes sur l’exploitation minière ».

Source : mining.com