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Burkina Faso : à l’issue du premier trimestre, la mine d’or Bomboré est bien placée pour livrer jusqu’à 155 000 onces en 2023

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Le canadien Orezone a coulé le premier lingot d’or à sa mine Bomboré en septembre 2022, avant d’atteindre la production commerciale début décembre. La compagnie veut produire 140 à 155 000 onces au Burkina Faso en 2023.

La compagnie minière canadienne Orezone Gold a publié le 5 avril ses résultats de production pour le premier trimestre de l’année. Son actif phare, la mine d’or Bomboré au Burkina Faso, a livré 4 301 onces d’or sur la période, plaçant le propriétaire en bonne voie pour atteindre ses prévisions annuelles.

« Après une mise en production commerciale réussie au quatrième trimestre de 2022, le résultat marque un solide premier trimestre complet de production à Bomboré. La société reste bien positionnée pour atteindre son objectif de production annuelle de 140 000 à 155 000 onces pour 2023 », a commenté Patrick Downey, PDG d’Orezone.

Notons que la compagnie a généré des revenus de 81,6 millions de dollars au premier trimestre, en vendant 43 139 onces à un prix moyen avoisinant 1 900 dollars l’once.

En parallèle au fonctionnement de la mine, la compagnie a continué les travaux visant à augmenter sa capacité de production annuelle, grâce au développement d’une exploitation des gisements de sulfures présents sur le site. Une étude de faisabilité en ce sens est en cours et sera achevée au troisième trimestre 2023.

Source : Agence Ecofin

Le mineur de nickel australien Chalice en pourparlers avec les constructeurs automobiles sur une participation minoritaire

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SINGAPOUR – Chalice Mining  est en pourparlers avec des parties, y compris des constructeurs automobiles mondiaux, pour prendre une participation minoritaire dans la société alors qu’elle développe sa découverte de nickel Julimar en Australie occidentale et construit potentiellement une usine de produits chimiques, a déclaré son PDG.

“Nous avons eu des discussions préliminaires avec de grands constructeurs automobiles en Amérique du Nord et en Europe”, a déclaré mercredi le PDG Alex Dorsch à Reuters , ajoutant qu’il avait également des discussions avec des fabricants de produits chimiques et des sociétés minières .

“Nous visons à faire des transactions cette année”, a-t-il déclaré en marge d’une conférence sur les matières premières à Singapour.

Le projet de nickel Julimar , l’une des plus importantes découvertes de sulfure de nickel de ces dernières années, contient également du cuivre et du palladium.

Le site se trouve à seulement 70 km (43,5 miles) au nord-est de la capitale de l’État, Perth, contrairement aux nombreuses mines éloignées d’Australie-Occidentale, ce qui signifie qu’il se trouve à proximité d’ infrastructures et d’une main-d’œuvre qualifiée.

Julimar ne devrait pas entrer en production avant 2028.

La recherche d’un investisseur intervient alors que les constructeurs automobiles, dont Volkswagen et Stellantis, investissent directement dans les mineurs pour garantir l’approvisionnement en minéraux essentiels aux batteries des véhicules électriques.

Volkswagen a déclaré le mois dernier qu’il souhaitait couvrir la moitié de ses besoins mondiaux en batteries grâce à sa propre production à plus long terme.

Les mineurs recherchent également des approvisionnements en nickel alors qu’ils installent des usines de transformation, souvent avec l’aide de généreuses subventions gouvernementales, cherchant à ajouter de la valeur, à augmenter les marges et à diversifier les chaînes d’approvisionnement en dehors de la Chine.

Toujours près de Perth, BHP Group cherche plus de nickel pour alimenter son usine de sulfate de Nickel West tandis que le mineur de lithium-nickel IGO envisage de construire une usine de sulfate de nickel dans la même zone. 

ÉDITÉ PAR : REUTERS

Source : mining weekly

Kamoa-Kakula affiche une solide production trimestrielle et une performance record en mars

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Le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula, en République démocratique du Congo, qui connaît toujours le succès, a produit 93 603 t de cuivre sous forme de concentré au cours du premier trimestre de l’année.

L’actionnaire à 39,6 % coté à la Bourse de Toronto du complexe Ivanhoe Mines affirme que les concentrateurs des phases 1 et 2 fonctionnent désormais régulièrement à un taux de traitement de 9,2 millions de tonnes par an, suite à l’achèvement d’un programme de désengorgement.

Le programme de dégoulottage de 50 millions de dollars a été achevé dans les limites du budget et en avance sur le calendrier à la fin de février, augmentant la capacité de production à 450 000 t/a de cuivre sous forme de concentré.

Le trimestre sous revue comprenait une production mensuelle record de 34 915 t de cuivre en mars, soutenue par une production hebdomadaire record de 9 016 t de cuivre et une production journalière record de 1 563 t de cuivre en mars.

Kamoa-Kakula a également réalisé des récupérations moyennes record de cuivre en mars à des taux supérieurs à 88 %.

Ivanhoe maintient les prévisions de production 2023 pour Kamoa-Kakula entre 390 000 t et 430 000 t de cuivre en concentré.

Avec l’expansion de la phase 3 en bonne voie pour 2024, Kamoa-Kakula représente une histoire de croissance rare et à marge élevée dans l’industrie du cuivre, déclare Ivanhoe.

Le projet est l’un des complexes de cuivre les plus grands et les plus riches au monde.

De plus, Ivanhoe intensifiera bientôt ses efforts d’exploration sur ses licences Western Foreland détenues à 90% et 100% adjacentes à Kamoa-Kakula, où la société prévoit de forer 75 000 m sur le reste de cette année. 

EDITÉ PAR : CHANEL DE BRUYN
CREAMER MEDIA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE EN LIGNE

Source : mining weekly

Quatre raffineries d’or seulement accaparent 66% des relations d’affaires avec les mines industrielles en Afrique (rapport)

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Swissaid souligne que 79% des relations d’affaires identifiées par une enquête couvrant la période allant de janvier 2015 à février 2023 impliquent des raffineries d’or basées en Suisse, en Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, en Inde.  

Quatre raffineries d’or concentrent 66% des relations d’affaires avec les sociétés minières impliquées dans l’extraction de ce métal précieux en Afrique, selon un rapport publié en mars 2023 par SWISSAID, une fondation suisse spécialisée dans la coopération au développement.

Intitulé « De l’ombre à la lumière : les relations d’affaires entre les mines d’or industrielles en Afrique et les raffineries », ce rapport documente les relations d’affaires existantes ou ayant existé entre les mines d’or industrielles africaines et les raffineries entre janvier 2015 et février 2023. Il met en lumière 142 relations d’affaires entre 116 mines d’or industrielles et 16 raffineries impliquées dans l’extraction et le raffinage de plus de 450 tonnes d’or industriel africain d’une valeur supérieure à 25 milliards de dollars par an (chiffre relatif l’année 2020).

Deux tiers du total de ces relations d’affaires identifiées (96 relations) concernent quatre raffineries seulement : Rand Refinery (49 relations d’affaires identifiées), Metalor (26) et deux raffineries du groupe MKS PAMP (21).

Fondée en 1920, Rand Refinery est basée en Afrique du Sud. Cette raffinerie est détenue par les principales compagnies minières aurifères sud-africaines spécialisées dans l’or comme AngloGold Ashanti, Sibanye Gold et DRDGOLD.

L’or traité au cours de la période sous revue par la raffinerie de Rand Refinery provient à hauteur de 96 à 99,6% de mines industrielles situées dans quatorze pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Ghana, la Tanzanie, la Namibie et la RD Congo.

Trois pays dominent l’activité du raffinage

Basé en Suisse, Metalor traite de l’or provenant de 11 pays africains, dont le Burkina Faso, le Mali, le Maroc et le Nigeria.

Basé à Genève, le groupe MKS PAMP dispose de deux raffineries, implantées en Suisse et en Inde, qui traitent de l’or provenant de sept pays du continent, dont la Tanzanie, la Mauritanie, le Liberia et le Burkina Faso.

Le rapport, qui s’intéresse uniquement à l’or industriel et ne couvre pas les approvisionnements des raffineries en or artisanal et en or recyclé provenant du continent africain, précise que 79% des relations d’affaires identifiées par l’enquête menée par SWISSAID impliquent des raffineries basées en Suisse, en Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, en Inde. Cela suggère que l’or industriel africain est raffiné principalement dans ces trois pays.

Selon le rapport, deux pays africains seulement disposent de raffineries opérationnelles, en l’occurrence l’Afrique du Sud (Rand Refinery) et le Zimbabwe (Fidelity Gold Refinery).

SWISSAID indique d’autre part qu’à l’exception d’une raffinerie zimbabwéenne et quelques raffineries émiraties et chinoises impliquées dans un nombre restreint d’approvisionnements provenant de l’Afrique, les 16 raffineries ayant des relations d’affaires identifiées avec des mines d’or industrielles africaines sont certifiées selon le standard de la London Bullion Market Association (LBMA), l’organisation professionnelle qui supervise les marchés de gros de l’or et de l’argent à Londres.

Les pratiques de ces raffineries en matière de transparence de leurs relations d’affaires sont pourtant mitigées. Interrogées au sujet de leurs relations d’affaires, six raffineries ont confirmé les noms des mines industrielles africaines auprès desquelles elles s’approvisionnent. C’est le cas de Metalor (26 mines), PX Precinox (1), The Perth Mint (5), Nadir Metal Rafineri (2), Italpreziosi (1) et Emirates Minting (3).

D’autres raffineries ont cependant refusé de confirmer leurs relations à moins que SWISSAID signe un accord de non-divulgation. Il s’agit de Rand Refinery, MKS PAMP, MMTC-PAMP, Argor-Heraeus, Asahi Refining Canada et Emirates Gold DMCC.

Des arguments très discutables

Certaines raffineries se sont aussi opposées à ce que des compagnies minières divulguent leurs noms. La plupart des raffineries rétives à la divulgation des données demandées se sont réfugiées derrière l’argument de la confidentialité des contrats et des accords de raffinage. En plus de cet argument, MKS PAMP a également invoqué « des raisons de concurrence et de sécurité ».

Le rapport note dans ce cadre que l’argument de la concurrence est peu convaincant dans la mesure où une partie des raffineries acceptent de confirmer ce type d’information alors que l’argument de la sécurité est également difficilement compréhensible. D’autant plus que les positions géographiques des sites miniers sont dans le domaine public et que la sécurité du transport n’est aucunement impactée par la révélation de la destination finale de l’or.

A l’instar de plusieurs raffineries, certaines compagnies minières ont également refusé de confirmer leurs relations d’affaires bien que des informations à ce sujet figurent déjà dans le domaine public, que leurs concurrentes publient ce type d’information ou encore que les parties avec lesquelles elles sont sous contrat le font.

SWISSAID note par ailleurs que des raisons liées aux problèmes dans les mines semblent être prépondérantes dans la volonté de plusieurs raffineries et compagnies minières de garder leurs relations d’affaires confidentielles.

Pour la majorité des mines industrielles couvertes par l’enquête, l’ONG affirme avoir découvert de « graves problèmes, en particulier des violations des droits humains (atteintes à la santé des populations locales, décès des employés de la mine, expropriations des terres, déplacements forcés des populations locales…etc.), des dégradations environnementales (rejet de particules fines, pollution des nappes phréatiques, pollution des terres causée par l’usage de cyanide, d’arsenic et de plomb… etc.) et des accusations de corruption et de fraude fiscale », notant que ces problèmes ont été déjà été identifiés dans des rapports d’organisations de la société civile, des rapports d’organisations internationales, des enquêtes journalistiques et des études scientifiques.

Source : Agence Ecofin

Climat : sept pays africains figurent dans le Top 20 mondial des émetteurs de gaz torchés (rapport)

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Malgré une augmentation de 5% de la production mondiale de brut en 2022, les volumes de gaz torché à l’échelle planétaire ont enregistré une baisse de 3% atteignant leur plus bas niveau depuis 2010. Mais la marge de progression est énorme, surtout en Russie, Irak et Iran.

Sept pays producteurs de pétrole en Afrique figurent parmi les vingt pays du monde ayant torché les plus importants volumes de gaz associé à la production de brut en 2022, selon un rapport publié le 29 mars par la Banque mondiale.

Ces pays sont dans l’ordre l’Algérie, la Libye, le Nigeria, l’Egypte, le Congo, l’Angola et le Gabon.

Avec plus de 8 milliards de m3 de gaz torchés en 2022, l’Algérie occupe le quatrième rang mondial en matière de volumes de gaz brûlé sur les sites de production pétrolière, derrière la Russie (plus de 25 milliards de m3), l’Irak (près de 18 milliards de m3) et l’Iran (environ 17 milliards de m3).

Les volumes de gaz torché durant l’année écoulée avoisinent 6 milliards de m3 en Libye et dépassent 5 milliards de m3 au Nigeria. Dans chacun des quatre autres pays africains figurant dans le Top 20 mondial, les volumes de gaz torché sont inférieurs à 2 milliards de m3.

Le rapport, qui se base sur des données issues de l’imagerie satellitaire, souligne également que neuf pays (Russie, Irak, Iran, Algérie, Venezuela, États-Unis, Mexique, Libye et Nigeria) sont à l’origine de 74% des volumes de gaz torché dans le monde, alors qu’ils comptent pour moins 50% de la production mondiale de pétrole.

Le torchage est une pratique qui consiste à brûler le gaz qui remonte à la surface avec le pétrole sur les sites de production pétrolière. Le recours à cette opération, qui se manifeste par une flamme sortant d’une torchère et s’accompagne d’importantes émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone et le méthane, est justifié par l’absence d’infrastructures de traitement et de transport permettant de commercialiser ce gaz dit « associé » (à la production de pétrole).

Le gaz ainsi gaspillé pourrait pourtant remplacer des sources d’énergie plus polluantes, améliorer l’accès à l’énergie dans certains des pays les plus pauvres du monde, et assurer à de nombreux autres, la sécurité énergétique dont ils ont tant besoin.

 Un découplage progressif et durable

Le rapport révèle d’autre part que les volumes de gaz torché dans le monde ont enregistré une baisse de 3% durant l’année écoulée, atteignant leur plus bas niveau depuis 2010. Ces volumes se sont établis à 139 milliards de m3 de gaz qui ont été torchés en 2022 contre 144 milliards de m3 en 2021. Dans le même temps, la production mondiale de brut a augmenté de 5 %, passant de 77 millions de barils par jour en 2021 à 80 millions de barils par jour en 2022.

La Banque mondiale estime dans ce cadre que cette évolution témoigne du « découplage progressif et durable de la production de pétrole et du torchage ».

Trois pays sont à l’origine de la plus grande part de la baisse des volumes de gaz torché constatée en 2022 : le Nigeria, le Mexique et les États-Unis.

Le Nigeria a été le pays qui a contribué le plus à la baisse, en réduisant ses volumes de gaz torché de 1,3 milliard de m3 en 2022, soit une baisse 20 % par rapport aux niveaux de 2021.

Cette réduction s’explique en grande partie par la baisse de 14 % de la production pétrolière du pays l’an passé. Mais le Nigeria a également réussi à réduire son intensité de torchage (la quantité de gaz torché par baril de pétrole produit), la faisant passer de 11,8 m3 par baril en 2021 à 11,1 m3 par baril en 2022.

Au Mexique, la production pétrolière est restée relativement stable en 2022, mais le pays a réduit de 13% ses volumes de gaz torché.

De leur côté, les États-Unis ont réduit leurs volumes de gaz torché de 0,8 milliard de m3 (-9% par rapport à 2021), et ont fait passer leur intensité de torchage de 2,1 m3 par baril en 2021 à 1,8 m3 par baril en 2022.

Outre le manque à gagner important résultant du torchage du gaz, la Banque mondiale souligne par ailleurs que les émissions de méthane issues de cette pratique contribuent substantiellement au réchauffement de la planète à court et à moyen terme, puisque que les effets de ce gaz sont 84 fois plus puissants que ceux du dioxyde de carbone en termes de potentiel de réchauffement global (PRG) sur un horizon de 20 ans.

Source : Agence Ecofin

Le canadien Teck refuse une fusion proposée par Glencore : nouvelle offre à venir du groupe suisse ?

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Après quelques années de répit, les grandes opérations de fusions-acquisitions semblent faire leur retour dans l’industrie minière. Les prix élevés des matières premières et la demande croissante de métaux pour la transition énergétique font partie des moteurs de ces tentatives de consolidations.

Le géant des matières premières Glencore a vu sa proposition de fusion avec Teck Resources rejeter par le Conseil d’administration de l’entreprise canadienne. La compagnie minière basée dans le canton de Zoug en Suisse avait en effet transmis fin mars une offre confidentielle non sollicitée de 22,5 milliards de dollars, avant d’en révéler la teneur lundi 3 avril.

Selon les détails de ce communiqué, Glencore a proposé une fusion excluant les actifs de charbon thermique et sidérurgique des deux entreprises, afin de se concentrer sur les métaux, notamment le cuivre, essentiel à la transition énergétique. La société qui naitrait d’une telle fusion aurait ainsi une capacité de production annuelle d’environ 3 millions de tonnes de cuivre, soit plus que la production combinée de la RDC et de la Zambie en 2021. Quant aux actifs de charbon des deux groupes, ils seraient regroupés dans une autre entité indépendante.

Cependant, cette proposition intervient alors que Teck a déjà annoncé en février le lancement d’un plan similaire visant à séparer ses propres actifs de charbon du reste de son activité. Par ailleurs, les membres de son Conseil d’administration craignent une exposition aux autres actifs du portefeuille de Glencore, notamment le pétrole et le gaz naturel liquéfié (GNL).

Pas de quoi décourager Gary Nagle, PDG du groupe suisse, qui a réaffirmé lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs son intention d’aller de l’avant, ne voyant pas les objections de Teck comme de « vrais problèmes ». « Les prochaines étapes sont en cours d’élaboration. Nous aimerions collaborer davantage avec Teck », a ajouté le dirigeant sud-africain cité par Bloomberg.

Si une offre supérieure n’est pas le seul argument qui ferait plier Teck, la proposition précédente représentait déjà une prime de 20 % par rapport au cours de clôture de l’action de Teck avant la transmission de l’offre. Cependant certains analystes estiment qu’une amélioration de la proposition financière est nécessaire.

Il faut noter que cette tentative de fusion n’est pas la première cette année entre de grands groupes miniers, marquant le retour des grandes opérations de fusions-acquisitions dans l’industrie. En février, le premier producteur mondial d’or, Newmont, a transmis une offre pour racheter le premier producteur australien d’or. Si sa proposition a également été rejetée, les discussions se poursuivent toujours.

Pour rappel, Glencore possède plusieurs mines de cuivre-cobalt en RDC, ce qui fait de lui le premier producteur mondial de cobalt en 2022. La compagnie est également active dans le négoce et exploite plusieurs mines de charbon en Australie. De son côté, la société Teck est surtout active sur le cuivre et le zinc et opère aux États-Unis, au Chili et au Pérou.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Madagascar : Tirupati produit du graphite flake de haute pureté à Vatomina

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Madagascar est le deuxième producteur africain de graphite, matériau dont la demande est en forte hausse ces dernières années en raison de son utilisation pour fabriquer les batteries de véhicules électriques. Tirupati est l’un des principaux producteurs sur la Grande Île.

La compagnie minière indo-britannique Tirupati a réussi à produire un graphite de qualité flake et pur à 97 % à sa mine Vatomina à Madagascar. C’est ce qu’elle a annoncé le 4 avril dans un communiqué, précisant qu’un premier conteneur est destiné à un fabricant allemand de produits en graphite.

 « L’atteinte de la production commerciale à une teneur de 97 % est une nouvelle étape importante dans les progrès continus de Tirupati, qui s’impose comme l’un des principaux fournisseurs de graphite flake en dehors de la Chine », a commenté Shishir Poddar, président exécutif de la compagnie.

Notons que le graphite flake est un type de graphite naturel se présentant sous la forme de paillettes ou de veines cristallines dans les roches, et est considéré comme un minéral de qualité supérieure. Il est utilisé dans les piles à combustible, la conduction thermique et dans l’industrie des semi-conducteurs.

Pour rappel, Tirupati exploite actuellement deux mines à Madagascar, avec une capacité de production annuelle de 30 000 tonnes. Le pays est le deuxième producteur de ce produit utile dans nombre d’industries, mais dont la croissance de la demande actuelle est surtout alimentée par son utilisation dans les batteries de véhicules électriques.

Source : Agence Ecofin

Pensana veut boucler le financement de la première mine de terres d’Angola d’ici fin 2023

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Le marché des terres rares s’annonce déficitaire, avec l’explosion de la demande dans les secteurs liés à la transition énergétique (véhicules électriques, éoliennes). L’Afrique peut contribuer à répondre à cette demande avec ses réserves inexploitées en Tanzanie, Angola, Afrique du Sud, etc.

La compagnie minière Pensana Metals s’attend à mobiliser 555 millions de dollars d’ici la fin de l’année pour son projet de terres rares Longonjo en Angola et l’usine de transformation de Saltend au Royaume-Uni. C’est ce qu’elle a indiqué dans une mise à jour publiée le 4 avril, précisant que cela permettrait de lancer la production de terres rares à Longonjo en 2025.

Les fonds seront obtenus via trois méthodes dont la première consiste en une émission obligataire de 175 millions de dollars organisée par ABG Sundal Collier. Ce financement sera complété d’une part par un paquet de dettes de 150 millions de dollars et un investissement en actions de 220 millions de dollars d’autre part.

Pour rappel, le projet Longonjo devrait devenir la première mine de terres rares d’Angola, permettant la production annuelle de 12 500 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 4 500 tonnes par an de néodyme et de praséodyme. Ces deux métaux sont utilisés dans les moteurs de véhicules électriques et les éoliennes, ce qui explique la forte croissance de la demande en lien avec la transition énergétique.

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : le gouvernement ouvre une enquête après des allégations de contrebande d’or et de blanchiment d’argent

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Dans un documentaire sorti le 23 mars, Al Jazeera a dénoncé un trafic illégal d’or impliquant des autorités du Zimbabwe qui utiliseraient l’or produit dans le pays pour blanchir l’argent de criminels du monde entier, contournant ainsi certaines sanctions internationales frappant le gouvernement.

Le ministère de l’Information du Zimbabwe a annoncé le 4 avril l’ouverture d’une enquête portant sur les « allégations » de blanchiment d’argent et de contrebande d’or publiées il y a deux semaines par Al Jazeera. En effet dans la première partie d’un documentaire intitulé « Gold Mafia », la chaine d’informations implique notamment l’envoyé spécial du président Emmerson Mnangagwa, Uebert Angel, et sa nièce, Henrietta Rushwaya, présidente de la fédération des mineurs du Zimbabwe.

« Le gouvernement prend au sérieux les allégations soulevées dans le documentaire et a demandé aux organes compétents d’ouvrir des enquêtes sur les questions soulevées. Toute personne reconnue coupable d’actes de corruption, de fraude ou de toute autre forme de crime subira les rigueurs de la loi », indique le communiqué signé par Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information et de la Publicité.

Pour rappel, selon l’enquête d’Al Jazeera, ce trafic permettrait au gouvernement zimbabwéen de contourner les sanctions occidentales afin d’obtenir des dollars américains. En échange, les personnes impliquées aideraient des criminels du monde entier à blanchir leur argent grâce au négoce de l’or à Dubaï, par le biais de sociétés constituées pour la circonstance dans cette place forte du négoce mondial d’or.

Source : Agence Ecofin

Zambie : Mfikeyi Makayi devient la première femme à diriger une compagnie minière avec KoBold Metals

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KoBold Metals est une société américaine qui utilise l’intelligence artificielle dans l’exploration minière. Elle a annoncé en décembre 2022 un investissement de 150 millions $ pour un projet de cuivre en Zambie et constitue désormais l’équipe locale qui va superviser sa croissance dans le pays.

En Zambie, la société américaine KoBold Metals a choisi Mfikeyi Makayi pour diriger sa filiale locale. C’est l’information rapportée mercredi 5 avril par Reuters qui précise que cette Zambienne titulaire d’une maitrise en ingénierie minière obtenue en Grande-Bretagne sera la première femme à la tête d’une compagnie minière dans son pays.

Selon sa page LinkedIn, Mfikeyi Makayi n’en est cependant pas à sa première expérience à un poste de direction puisqu’elle est depuis 2020 la directrice du bureau local de la société sud-africaine Barloworld Equipment, concessionnaire de la société américaine d’équipements miniers Caterpillar. Elle a également travaillé par le passé pour le canadien First Quantum Minerals, premier producteur zambien de cuivre.

Désormais au service de KoBold Metals, Mfikeyi Makayi utilisera son expérience pour aider la société à développer le projet de cuivre Mingomba qui héberge 247 millions de tonnes de minerai à haute teneur en cuivre. KoBold Metals qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer l’exploration minière, a annoncé en décembre dernier un investissement de 150 millions de dollars en faveur de ce projet, soutenant les ambitions des autorités locales qui veulent porter la production annuelle de cuivre à 3 millions de tonnes d’ici 2032, contre à peine 1 million de tonnes actuellement.

Pour rappel, les femmes occupent environ 11 % des postes de direction dans les grandes compagnies minières en 2022, selon les données de S&P Global Market Intelligence. L’une des rares PDG de l’industrie, Eira Thomas, dirige Lucara Diamond, une compagnie minière canadienne active dans l’exploitation de diamants au Botswana.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin