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Le débat sur l’exploitation minière en haute mer est “parti” – ça se passe, déclare le PDG de The Metals Company

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Malgré l’opposition des groupes environnementaux, le PDG de The Metals Company (TMC) qui a un accès exclusif au projet polymétallique Nori Clarion-Clipperton Zone (CCZ), situé à 4 000 mètres de profondeur dans le nord-est de l’océan Pacifique et classé comme le plus grand projet de nickel non développé au monde , voit l’exploitation minière en haute mer se produire d’ici la fin de 2024.   

L’exploitation minière des eaux internationales est à l’honneur alors que les entreprises et les pays se penchent sur les minéraux concentrés au fond de l’océan qui peuvent être utilisés dans les batteries des téléphones intelligents et des véhicules électriques.
The Metals Company a déclaré que  les ressources en nodules sont désormais estimées à quatre mégatonnes  (Mt) mesurées, 341 Mt indiquées et 11 Mt de ressources minérales présumées.

On estime que 21 milliards de tonnes de nodules polymétalliques reposent sur le fond de l’océan dans la ZCC. Près de 20 sociétés minières internationales ont des contrats pour explorer la région qui s’étend sur plus de 5 000 kilomètres et est considérée comme la zone la plus prolifique pour l’exploitation minière des océans.

L’Autorité internationale des fonds marins (ISA) a déclaré qu’elle commencerait à accepter les demandes en juillet des entreprises qui souhaitent exploiter le fond de l’océan. La récente décision est intervenue après que l’organe de l’ONU a passé des semaines à débattre des normes de la pratique.

En 1994, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a créé l’ISA pour réglementer l’industrialisation des fonds marins dans les eaux internationales et assurer une protection efficace de l’environnement marin.

L’ISA avait lentement développé le code minier. Cependant, Nauru, une nation insulaire du Pacifique Sud de 8 000 habitants, a accéléré les choses en déclenchant une règle de deux ans dans le traité sur le droit de la mer. Cette disposition exigeait que l’ISA complète le code minier d’ici le 9 juillet 2023 ou accepte les demandes d’exploitation minière en vertu de la réglementation en vigueur à l’époque.

« Les gens pensent que nous débattons si cela (l’exploitation minière en haute mer) devrait se produire ou non, et c’est parti. Ça se passe », a déclaré Gerard Barron, PDG de The Metals Company, à MINING.COM.

« L’Autorité internationale des fonds marins a été mandatée pour réglementer cette activité et mettre en place la réglementation de l’exploration et de l’exploitation tout en protégeant l’environnement marin. Les ONG ont essayé d’utiliser la méthode légale pour s’opposer à l’exploitation minière en haute mer, pour perpétuer un retard. À quel point ils se sont trompés.

Selon Barron, des organisations comme Greenpeace et le WWF ont tenté de jeter le doute sur la technologie, en essayant de perpétuer l’idée qu’elles peuvent provoquer un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer.

“Il n’y a pas de cadre juridique pour le permettre, la convention du droit de la mer est vraiment très plate”, a déclaré Barron.

En relation: The Metals Company appelle la vidéo de déchets miniers déversés dans la mer désinformation alors que le stock coule

Douze nations ont toutefois exprimé des réserves en faveur d’une interdiction, d’un moratoire ou d’une “pause de précaution” sur le début de l’exploitation commerciale des ressources minérales des grands fonds marins.

“Ce n’est que du bruit. Même les pays qui résistent, comme la France et l’Allemagne, ont travaillé très dur au cours des dernières semaines pour faire progresser le code », a déclaré Barron.  

Selon la convention, seuls les pays souverains ou les entrepreneurs parrainés par un État peuvent demander à explorer les profondeurs marines. La Metals Company a trois États parrains, le Royaume des Tonga, les Républiques de Nauru et de Kiribati.

Le projet NORI-D de The Metals Company est le plus avancé au monde et est parrainé par la République de Nauru.

Les réserves de métaux en haute mer sont estimées entre 8 000 milliards de dollars et plus de 16 000 milliards de dollars. (Image : La société des métaux)

Récemment, un véhicule de collecte robotisé au fond de la mer dans la CCZ a remonté environ 3 500 tonnes de nodules sur la colonne montante du pont aérien jusqu’au navire.

L’entreprise prévoit d’avoir une déclaration d’impact environnemental dans le cadre de la demande de licence commerciale d’ici la fin de l’année et de commencer à extraire d’ici la fin de 2024.

« Ils parlent de plus de science, mais devinez qui fait la science ? Ce sont des entreprises comme nous », a déclaré Barron.

Compétition chinoise

Tout en débattant avec des groupes environnementaux, des entreprises occidentales comme The Metals Company sont également confrontées à la concurrence d’entreprises asiatiques.

Le mois dernier, le China Daily rapporté que le pays redoublerait d’efforts pour rejoindre la course à l’exploitation des eaux profondes à la recherche de minéraux critiques.

« Il ne fait aucun doute que la Chine nous suivra rapidement. Mais ils seront tenus aux mêmes normes très élevées, et la Chine souhaite également une réglementation environnementale stricte », a déclaré Barron.

Investissement des constructeurs automobiles

The Metals Company possède déjà son premier navire de production, le Hidden Gem, et prévoit d’utiliser une usine existante au Japon pour traiter les nodules humides.

Malgré un moratoire signé par Samsung, Volkswagen, Renault-Nissan-Mitsubishi, BMW et Volvo sur l’industrie minière en haute mer, des entreprises comme Tesla, BYD, CATL et GM n’ont pas signé.

Selon Barron, les constructeurs automobiles ont manifesté leur intérêt à investir dans l’entreprise.

“Les entreprises sidérurgiques sont également intéressées car la plupart du nickel et du manganèse sont destinés à l’industrie sidérurgique”, a déclaré Barron.

Source : mining.com

Les offres de Newmont et Glencore s’immiscent dans les principales acquisitions de l’industrie métallurgique

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Les transactions minières s’intensifient, Newmont Corp. adoucissant son offre sur Newcrest Mining Ltd. dans ce qui serait la plus grande acquisition d’or au monde si elle réussissait. Pendant ce temps, le géant suisse des matières premières Glencore Plc met de l’argent sur la table pour rendre ses efforts pour acheter la société canadienne Teck Resources Ltd. plus attrayants.

Les deux accords – s’ils sont conclus – se classeraient parmi les 10 plus grandes prises de contrôle de producteurs de métaux. Les sociétés minières multiplient les fusions et acquisitions pour aider à contrer les défis de l’industrie, notamment l’épuisement des actifs, la hausse des coûts et les gisements plus difficiles à exploiter

La poussée mondiale pour passer des combustibles fossiles à une énergie plus propre crée également une demande pour les métaux industriels qui sous-tendent la transition.

(Par Doug Alexandre)

Source : mining.com

Tanzanie : Volt trouve preneurs pour toute la production de graphite de la phase 1 à Bunyu

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La Tanzanie est en bonne voie pour devenir l’une des plus importantes sources de graphite en dehors de Chine. L’une des compagnies actives dans le pays, Volt Resources, a l’intention de produire 23 700 tonnes de graphite par an pour la phase 1 au projet Bunyu.

La compagnie minière australienne Volt Resources a annoncé le 11 avril la signature d’un accord d’achat ferme pour son graphite avec la société Qingdao Baixing Graphite. L’accord porte sur une période de cinq ans, avec d’abord 12 000 tonnes par an puis 90 000 tonnes par an à partir de la troisième année.

Avec ce nouvel acheteur, Volt Resources précise avoir trouvé preneurs pour toute la production de la phase 1 de son projet. Plus tôt cette année, la société a en effet conclu un accord similaire pour vendre annuellement 10 000 tonnes de graphite, sur une durée de cinq ans, alors que la phase 1 du projet devrait permettre de produire jusqu’à 23 700 tonnes/an.

« Nous nous concentrons maintenant sur la finalisation des discussions de financement afin de pouvoir développer le projet Bunyu et commencer à générer des revenus. Les experts du marché prévoient que les prix du graphite brut seront supérieurs à 1 150 $ la tonne en 2025, et ce contrat d’achat ferme est un important facteur de revenus pour nous », a commenté Prashant Chintawar, PDG de la compagnie.

Pour rappel, les fonds nécessaires pour lancer la production sont estimés à 32 millions $ d’après une étude de faisabilité définitive publiée en 2018. La phase 2 du projet devrait permettre de livrer annuellement jusqu’à 170 000 tonnes de graphite.

Source : Agence Ecofin

Ouganda : le gouvernement approuve une usine de test pour la production de terres rares à Makuutu

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Makuutu est le projet phare dans le secteur des terres rares en Ouganda. Alors que le gouvernement cherche à accroitre la contribution des Mines au PIB (moins de 3 % selon de récentes estimations), cet actif appartenant à l’australien Ionic peut jouer un rôle décisif.

En Ouganda, la compagnie minière australienne Ionic Rare Earths a lancé les travaux de construction d’une usine de démonstration sur le site du projet de terres rares Makuutu. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué en date du 11 avril 2023, précisant avoir obtenu l’accord du ministère de l’Energie et du Développement minéral.

Plus grande qu’une usine pilote, l’usine de démonstration permet de confirmer le choix d’un procédé industriel avant de passer à l’étape de la production à grande échelle. Dans le cas de la société Ionic, l’usine permettra de produire des quantités commerciales de carbonate mixte de terres rares (MREC) à partir du troisième trimestre. D’ici la fin de l’année, ce produit sera disponible en vue de soutenir les discussions en cours avec les partenaires qui envisagent de s’approvisionner à Makuutu.

« Le processus de réduction des risques de l’opération et la fourniture d’échantillons MREC sont essentiels pour la prochaine étape consistant à attirer des partenaires de la chaîne d’approvisionnement et à progresser vers une décision finale d’investissement sur la base des résultats positifs de l’usine de démonstration », explique Tim Harrison, DG d’Ionic.

Selon une étude de faisabilité définitive publiée en mars 2023, il faut environ 121 millions $ pour construire la mine de Makuutu, afin de produire en moyenne 1 160 tonnes d’oxydes de terres rares par an sur 35 ans, soit plus de 40 000 tonnes d’oxydes de terres rares sur la période.

Source : Agence Ecofin

Cameroun : une banque d’investissement canadienne est prête à s’engager dans l’exploration de l’or

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Au Cameroun, le portefeuille du britannique Oriole Resources est composé des projets Bibemi, Wapouzé et Central Package. C’est sur ce dernier que se concentre dernièrement l’attention de la compagnie qui cherche à lever des fonds pour accélérer son développement.

La compagnie minière Oriole Resources a annoncé le 11 avril la signature d’une lettre d’engagement avec une banque d’investissement canadienne dont le nom n’a pas été dévoilé. À la clé, un financement de 1 million de dollars pour développer Central Package, son projet or/lithium situé au Cameroun.

Si les fonds seront exclusivement alloués à l’exploration aurifère sur Central Package, la société estime que cet accord lui permettra désormais de s’activer sur la recherche de financement pour l’exploration du lithium, toujours à Central Package. En début d’année, Oriole y a confirmé la présence de pegmatite, un minerai contenant du lithium.

Notons qu’en contrepartie, la banque devrait acquérir une participation de 10 % dans la nouvelle filiale d’Oriole dédiée à ce projet. Le britannique a en effet transféré sa participation dans Central Package à une autre société afin de mobiliser des investissements dédiés seulement à ce projet tout en limitant la dilution des capitaux propres de ses actionnaires, engendrée par l’arrivée nouveaux investisseurs.

Pour rappel, Central Package est un ensemble de neuf licences d’exploration dans chacune desquelles Oriole détient une participation de 90 %. La compagnie est également active sur deux autres projets aurifères au Cameroun, en l’occurrence Wapouzé et Bibemi.

Source : Agence Ecofin

RDC : la STL obtient 75 millions $ pour produire localement des matériaux pour semi-conducteurs

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En RDC, le traitement local des ressources minières est devenu une priorité du gouvernement ces dernières années. Outre le cuivre et le cobalt utilisés dans l’industrie des véhicules électriques, le pays peut aussi approvisionner directement les fabricants de semi-conducteurs.

La Société congolaise pour le traitement du terril de Lubumbashi (STL) va produire à partir d’août prochain de l’hydroxyde de cobalt, des cathodes de cuivre, du concentré d’argent, des oxydes de zinc et du précipité de germanium. Ce dernier produit est indispensable à la production des semi-conducteurs et fera donc de STL un nouvel acteur sur ce marché, grâce à un financement de 75 millions $ destiné à la construction d’une nouvelle unité hydrométallurgique.

Le traitement des alliages sera réalisé pour la première fois sur le continent africain par un acteur africain, précise STL. Notons que la nouvelle usine sera située sur d’anciennes installations de Gécamines à Lubumbashi et prolongera la durée de vie des opérations de STL de 30 ans.

Le financement provient en partie des fonds propres de la société, complété par un prêt de Rawbank et un accord de prépaiement de 20 millions $ avec le négociant en matières premières Trafigura, à qui seront exclusivement vendus les oxydes de zinc de l’usine.

« Rawbank est fière [d’offrir] une plus grande valeur ajoutée locale aux minerais exportés de RDC sur le marché mondial, tout en garantissant une parfaite traçabilité de sa production. C’est un impératif stratégique pour la RDC de développer ses capacités et se positionner sur la chaine de valeur de la transformation de ses ressources naturelles minières », s’est félicité Mustafa Rawdji, DG de la banque congolaise.

Pour rappel, STL est active dans le traitement de résidus depuis les années 1990, produisant entre autres du cobalt, du cuivre et du zinc. Autrefois codétenue avec des partenaires étrangers, dont l’homme d’affaires belge George Forrest et l’entreprise américaine OMG, STL est aujourd’hui une propriété exclusive de la Gécamines.

Source : Agence Ecofin

Sénégal: A Mbodiène, les habitants refusent la poursuite de l’exploitation de l’argile

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Une pétition pour bloquer le renouvellement du contrat de Sénégal Mines, la société qui exploite de l’argile à Mbodiène, au sud de Dakar, a recueilli plus de 1700 signatures.

Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier

La liste des accusations est longue : des activités agricoles abandonnées, des maladies respiratoires, l’ensablement de la lagune, peu d’emplois créés… Voici les « conséquences » de l’exploitation de l’argile dans la concession voisine du village de Mbodiène dénoncées par les populations locales dans une pétition. Alors que 50 000 tonnes d’argile industriel y sont extraites chaque année, les jeunes de la localité dénoncent la pollution et ses effets sur l’environnement et la santé.

Les habitants rejettent donc le renouvellement du contrat de Sénégal Mines, qui prend fin cette année après 25 ans d’exploitation.

« Nos enfants ont de l’asthme et nous ne pouvons plus cultiver nos terres à cause de la poussière… Nous ne tirons aucun bénéfice de cette mine », s’insurge André Sarr, membre du collectif qui a lancé la pétition.

« Depuis toutes ces années, nous faisons des actions de soutien à la santé et à l’éducation. Nous essayons aussi d’améliorer l’environnement avec la plantation d’arbres », répond Alfonso Gonzales, directeur général de Sénégal Mines, détenue à 15% par l’État, le reste appartenant à une multinationale espagnole.

La demande de renouvellement de contrat est encore en instruction auprès des services du ministère des Mines. « Nous avons initié des rencontres pour rétablir le dialogue et pour que les actions de la société minière impactent davantage la zone », indique Roseline Carlos, directrice générale des mines au ministère.

Source : Rfi

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Une pétition contre le renouvellement du contrat de Sénégal Mines recueille plus de 1700 de signatures. Les jeunes de la localité dénoncent la pollution, la dégradation de l’environnement et la santé qui, selon eux, découlent de l’exploitation. Pour rappel, la société exploite de l’argile industrielle à Mbodiène, au sud de Dakar, avec 50 000 tonnes par an, et doit renouveler son contrat cette année, après 25 ans d’exploitation. (Rfi)

-Le premier ministre Amadou Ba a déclaré que les prévisions économiques pourraient être impactées par un retard dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ce qui, selon lui, fait planer le doute sur l’atteinte d’un taux de croissance de 8,8% en 2023. Il estime que les prévisions de croissance pourraient faire l’objet de révision pour mieux tenir compte de l’environnement international entre autres points. (Alphanews)

Angola – Une étude technique sur le projet d’ammoniac vert Capanda, en Angola, s’est avérée positive en évitant l’utilisation de gaz naturel ou de toute autre matière première carbonée. Le projet pourrait produire 320 t/j d’ammoniac vert pour produire 730 t/j de nitrate d’ammonium à faible densité pour une utilisation dans les explosifs miniers, et 980 t/j de nitrate d’ammonium et de calcium pour une utilisation dans l’industrie locale des engrais. (Miningweekly)

Angola / Namibie – Le deux pays ont tenu cette semaine plusieurs échanges portant sur la coopération dans l’exploitation des diamants en haute mer et de l’uranium. Selon l’agence angolaise d’informations Angop, l’expertise namibienne permettra notamment à l’Angola d’améliorer son cadre réglementaire ainsi que ses capacités en matière d’exploration de diamants offshore. Pour rappel, l’Angola est le 4ème producteur africain de diamants et la Namibie, le 1er producteur africain d’uranium. (Agenceecofin.com)

Togo – Annonce de la création de la Société togolaise de manganèse. Le décret portant attribution et organisation de cette nouvelle compagnie minière nationale a été adopté au cours du Conseil des ministres tenu mercredi le 5 avril. Selon le compte rendu du Conseil, cette décision va contribuer à doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025. Pour rappel, l’Afrique représente plus de 60% de l’offre mondiale de manganèse, grâce aux performances du Gabon et de l’Afrique du Sud. (Agenceecofin.com)

ZimbabweCaledonia Mining Corporation PLC (AIM:CMCL, NYSE-A:CMCL) a terminé sa levée de fonds précédemment annoncée au Zimbabwe. La société a levé 5,825 millions de dollars avant les dépenses. La collecte du Zimbabwe complète une collecte de fonds parallèle qui a été menée sur Aim et qui s’est achevée le 30 mars 2023. Le prix de placement était de 13,74 $US par action. Le total levé par les placements combinés s’élève à 16,566 millions de dollars US, avant dépenses. (Proactiveinvestors)

Énergie au charbon – Les pays du G7 s’affrontent sur le calendrier d’élimination progressive de l’électricité au charbon avant le sommet. Des projets de communiqués diffusés avant la reprise des négociations mardi à Tokyo montrent que l’Union européenne, les États-Unis et le Japon ont exprimé des réserves quant à une proposition du Royaume-Uni de fixer un délai de 2030 (initialement 2035) pour l’arrêt progressif de la production nationale d’électricité au charbon. (Miningweekly)

Canada – Teck Resources a exhorté lundi les investisseurs à soutenir son plan de scission en deux sociétés lors d’un vote plus tard ce mois-ci, ajoutant que le rachat proposé par Glencore (LON: GLEN) était un accord structurellement défectueux et “un non-partant complet”. Le directeur général Jonathan Price, qui a pris la tête de l’entreprise en septembre, a déclaré lors d’une conférence téléphonique que l’acquisition par Glencore finirait par détruire de la valeur pour les actionnaires de l’entreprise. (Mining.com)

GéorgieLes actions de Block Energy PLC (AIM:BLOE) ont commencé la négociation mardi sur le pied, augmentant de plus de 20% dans les premières transactions, après avoir annoncé la signature d’un protocole d’accord (MOU) avec le gouvernement géorgien. La société, dans un communiqué , a déclaré que l’accord couvre le soutien et les initiatives du gouvernement pour aider au développement de projets par le partage de données, la coopération et la facilitation de réunions avec de grandes compagnies pétrolières nationales et régionales. (Proactiveinvestors)

Indonésie – Le pays proposera un accord de libre-échange pour certains minerais expédiés aux États-Unis afin que les entreprises de la chaîne d’approvisionnement des batteries de véhicules électriques opérant dans le pays puissent bénéficier de crédits d’impôt américains, a déclaré lundi un ministre de haut rang. (Miningweekly)

ActuLex

Règlement des différends CIRDI : Affaires terminées

 

Parties Objet du litige

 

Instrument invoqué

 

Règles applicables

 

 Date de constitution du Tribunal

 

Dernier développement

 

Odebrecht Latinvest S.A.R.L. c/. Republic of Peru

 

Exploitation pétrolière et gazière TBI Pérou – Belgique-Luxembourg 2005 Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage 28 octobre 2020

 

28 février 2023

(Le défendeur dépose une réponse sur la compétence et une duplique sur le fond).

 

Centrales à charbon : le désengagement de la Chine n’a pas complètement stoppé les projets en Afrique subsaharienne (rapport)

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Malgré le tarissement du financement international, plusieurs projets de centrales à charbon n’ont pas été abandonnés au Sud du Sahara. Mais à l’échelle mondiale, la région ne compte que 3% des projets en phase de pré-construction.

L’engagement de la Chine à ne plus financer et construire de nouvelles centrales à charbon en dehors de son territoire a ralenti, mais n’a pas complètement stoppé les projets en phase de pré-construction en Afrique subsaharienne, selon un rapport publié le 5 avril par l’ONG Global Energy Monitor.

Le rapport précise que l’Afrique compte des projets de centrales à charbon en phase de pré-construction d’une capacité totale de 9,7 gigawatts (GW), ce qui représente 3% seulement des capacités planifiées à l’échelle mondiale. Ces centrales, qui sont majoritairement de petite taille, sont réparties sur onze pays du continent.

Dans trois pays (Madagascar, Niger et Tanzanie), l’exécution de ces projets dépend cependant du soutien chinois. La réalisation ces projets demeure très hypothétique puisque le développement des capacités au charbon soutenues par la Chine à l’étranger est en diminution.

19% (21 GW) des 108 GW de capacités en pré-construction à l’étranger avec un appui chinois, sous forme de financements ou encore contrats d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (IAC), ont été déjà abandonnés en conformité avec l’engagement annoncé en septembre 2021 par l’empire du Milieu. Près de 40 % des projets de centrales à charbon soutenus par la Chine ont cependant progressé. Pékin a expliqué que ces projets qui continuent à progresser « ne sont pas considérés comme nouveaux, puisqu’ils avaient bouclé leurs schémas de financement ou étaient déjà en construction au moment de l’annonce faite en septembre 2021 ».

Des canaux de financement alternatifs

Bien que le financement international se soit globalement tari, le soutien au charbon peut arriver à travers de multiples canaux comme les institutions financières privées. Conséquence : plusieurs projets de centrales à charbon n’ont pas été abandonnés en Afrique subsaharienne, où 50 GW de capacités sont en opération et près de 10 GW supplémentaires en développement.

En 2021, l’avenir du charbon dans cette région était en mauvaise posture alors que des milliards de dollars de financements climatiques internationaux étaient promis et que plusieurs décisions de compagnies d’arrêter leurs installations au charbon étaient annoncées. Cependant, il est apparu clairement en 2022 que la balance n’a pas encore basculé en faveur des sources alternatives d’énergies renouvelables. D’autant plus que des accords qui n’étaient pas contraignants ont été annulés et des intérêts politiques et économiques puissants ont permis même à des projets non avantageux de se poursuivre.

En Afrique du Sud par exemple, la centrale de Musina-Makhado qui devait être remplacée par des projets solaires fin 2022, semble être à nouveau d’actualité dans le cadre d’un projet de zone économique spéciale. La communauté locale et les activistes environnementaux ont mis en lumière que les mines de charbon proches de cette centrale devaient reprendre la production cette année. Tel est aussi le cas du projet très impopulaire de la centrale de Beifa au Zimbabwe, qui est aussi jumelé avec un projet de mine voisine.

De son côté, la compagnie minière Rio Zimbabwe Ltd (RioZim) s’efforce encore d’obtenir des financements pour la construction de la centrale à charbon de Sengwa (2,8 GW), et le projet reste actif malgré les obstacles.

La capacité du parc mondial a augmenté en 2022

Le rapport souligne d’autre part que des victoires devant les tribunaux et une forte opposition du public ont aussi contribué à freiner certains projets. Il relève également des signes d’espoir dans la région en 2022, avec l’annulation de la centrale de Lamu au Kenya et du projet Mbeya en Tanzanie, tandis que la centrale de Sechaba au Botswana semble aussi à l’arrêt.

Global Energy Monitor indique par ailleurs que près de 26 GW de centrales à charbon ont été arrêtées dans le monde en 2022, mais 45,5 GW d’installations utilisant ce combustible très polluant ont été mises en service dans le même temps, dont 59% en Chine.

Ainsi, la puissance du parc mondial de centrales à charbon a augmenté de 19,5 GW, soit une croissance annuelle d’un peu moins de 1%.

Toutes les régions du monde en dehors de l’Asie Centrale et de la Chine ont aussi vu un déclin ou une stagnation du volume de nouvelles capacités au charbon en phase de pré-construction durant l’année écoulée.

Le total des capacités de production électrique au charbon en développement (en incluant les projets annoncés, en phase d’études, ayant un permis de construire approuvé, ou en phase de construction) tourne autour de 500 GW depuis 2019, une chute significative par rapport aux 1576 GW en développement en 2014. Ce chiffre avait atteint son plus bas niveau en 2021, à 479,4 GW, avant de remonter à 537,1 GW en 2022, ce qui représente une augmentation de 12% due principalement à la Chine.

Source : Agence Ecofin

Gabon : BW Energy annonce l’entrée en production du champ Hibiscus/Ruche de la licence en mer de Dussafu

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Début avril 2023, BW Energy révélait le bouclage des travaux de forage du puits DHIBM-3H, logé sur le périmètre Hibiscus/Ruche de la concession gabonaise en mer de Dussafu. La mise en service du site devait suivre.

La compagnie pétrolière BW Energy a annoncé, lundi 10 avril, qu’elle a lancé la production d’or noir sur le champ pétrolier Hibiscus/Ruche de la licence de Dussafu, située dans les eaux territoriales du Gabon. D’après Carl K. Arnet, le PDG de BW Energy, l’opération « représente la première de plusieurs étapes sur la voie d’une croissance successive de la production au Gabon ».

Selon les détails fournis par la compagnie, le site livre une production initiale constante d’environ 6 000 b/j. Un total qui, d’après les prévisions, pourrait atteindre un plateau d’au moins 30 000 b/j d’ici 2024, une fois les travaux relatifs à la phase 1 du plan de développement du périmètre, achevés. Dans le cadre de ce dernier, il est notamment prévu la poursuite de la campagne de forage, lancée sur le champ, en début d’année avec 6 nouveaux puits.

« Notre priorité est maintenant d’achever les activités de démarrage et de stabiliser la production du puits DHIBM-3H. En parallèle, les travaux progressent vers le démarrage du nouveau compresseur de gas-lift pour soutenir la production des six puits existants de Tortue, tout en avançant dans le forage des prochains puits de production d’Hibiscus/Ruche comme prévu », a déclaré Carl K. Arnet, le PDG de BW Energy.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin