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SOMISEN

Le PDG de Teck déclare que le rapport des médias selon lequel China Investment Corp. favorise l’offre de Glencore par rapport à la scission de Teck est inexact

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Le PDG de Teck Resources Ltd., Jonathan Price, a déclaré qu’un rapport médiatique largement diffusé affirmant que le plus grand actionnaire de classe B de Teck, China Investment Corp. (CIC), favorise la proposition d’OPA hostile de Glencore par rapport à la scission proposée par Teck n’est pas exact.

Citant des sources anonymes, un article de presse de Bloomberg publié vendredi, qui ne comportait pas de signature, a affirmé que les dirigeants de Glencore avaient déjà parlé avec les dirigeants de CIC et que le géant du fonds d’investissement chinois penchait pour voter contre la scission de Teck.

Lorsqu’on lui a demandé, si d’après sa conversation avec CIC, s’il s’agissait d’une fausse hypothèse selon laquelle CIC favorise la proposition de Glencore par rapport à la scission de Teck, M. Price a répondu « oui ».

M. Price n’a voulu révéler aucun autre détail de sa conversation avec CIC, à part fournir des nuances sur le processus décisionnel de l’entreprise d’État chinoise.

« Le CIC doit encore passer par le processus de vote de la séparation et de la réorganisation de l’actionnariat à deux classes auprès de son comité d’investissement. C’est quelque chose qu’ils n’ont pas encore fait. Et ce n’est qu’après le comité d’investissement [processus] qu’ils auront une décision quant à la manière dont ils votent.

CIC, qui détient une participation de 10,3 % dans Teck, n’a pas répondu aux multiples demandes de commentaires du Globe au cours des dernières semaines.

Glencore a refusé de dire si elle avait déjà rencontré CIC.

Glencore offre 23,1 milliards de dollars pour acheter Teck dans son format autonome actuel, ce qui équivaut à une prime de 22 % par rapport à la valeur marchande de Teck avant l’annonce de l’accord. Teck a rejeté la proposition, affirmant qu’elle détruirait la valeur actionnariale, exposerait Teck à un risque d’exécution important et nuirait à sa position en matière de gouvernance environnementale, sociale et d’entreprise. Si Glencore remporte Teck, il prévoit également de se scinder, créant une société charbonnière géante qui détiendra son charbon thermique ainsi que les actifs de charbon métallurgique de Teck, et une autre société qui détiendra les mines de métaux des deux sociétés, ainsi que le commerce d’énergie de Glencore. actifs.

Les actionnaires A et B de Teck se réuniront le 26 avril pour décider s’il convient de procéder à la scission prévue de Teck, qui séparerait la société en Teck Metals, qui détiendra ses mines de minéraux critiques, et Elk Valley Resources, qui détiendrait ses actifs de charbon métallurgique .

Au moins les deux tiers des votes exprimés doivent être favorables pour que la transaction ait lieu.

Jusqu’à présent, peu d’actionnaires B détenant des participations importantes dans Teck ont ​​clairement exprimé leur position sur la manière dont ils voteront. La semaine dernière, Egerton Capital, basée au Royaume-Uni, a déclaré au Globe and Mail qu’elle avait l’intention de voter pour la scission prévue de Teck. Egerton est le cinquième plus grand actionnaire B, détenant environ 11,4 millions d’actions.

Glencore espère que les actionnaires de Teck voteront contre la scission, signe qu’ils sont favorables à l’acquisition par le géant minier suisse.

L’actionnaire majoritaire de Teck, Norman B. Keevil, qui est également contre l’approche de Glencore, a déclaré qu’après la scission, Teck Metals suscitera beaucoup d’intérêt de la part des grandes sociétés minières.

Le Globe and Mail a rapporté dimanche que Teck avait déjà été approché par plus d’une demi-douzaine de grands mineurs, dont Vale Ltd., Anglo American PLC et Freeport-McMoRan Inc., qui sont tous intéressés par des transactions avec Teck Metals après la scission.

Source : mining.com

Les exportations de cuivre du Pérou chutent de 20 % alors même que la production augmente

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Les exportations de cuivre péruvien ont chuté de 20 % au cours des deux premiers mois de l’année alors que la production a augmenté , laissant les mineurs avec des stocks croissants et contribuant à des approvisionnements mondiaux serrés.

Le deuxième producteur mondial de cuivre se remet de ses pires troubles sociaux depuis des décennies, qui ont déclenché des contractions économiques consécutives en janvier et février. Parallèlement, la production de cuivre a augmenté de 5 % au cours de la même période.
Bien que les troubles se soient presque estompés, les mineurs sont aux prises avec un nouveau défi : déplacer des dizaines de milliers de tonnes de concentré de cuivre des Andes vers les ports maritimes pour les expédier et les vendre. MMG Ltd. a déclaré en mars qu’elle avait 85 000 tonnes de cuivre stockées dans sa mine de Las Bambas et qu’il faudrait jusqu’au dernier trimestre de l’année pour tout expédier.

Les exportations à Las Bambas ont été les plus touchées par les troubles, selon les statistiques publiées par le ministère péruvien du commerce extérieur et du tourisme. La société a expédié 55 % de cuivre en moins au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à la même période en 2022.

Les trois principaux mineurs de cuivre ont également connu des baisses à deux chiffres. Exportations par Antamina, co-détenue par BHP Group Ltd., Glencore Plc. et Teck Resources Ltd., ont chuté de 11 %. Les exportations de Cerro Verde de Freeport-McMoran Inc. ont chuté de 24 %, tandis que les exportations de Southern Copper Corp. de Grupo Mexico ont chuté de 23 %.

(Par Marcelo Rochabrun)

Source : mining.com

Le PDG d’Aurubis déclare avoir cessé d’acheter du cuivre à la Russie

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Aurubis AG, la plus grande fonderie et productrice de cuivre d’Europe, n’achète plus de métal rouge à la Russie après avoir laissé expirer les contrats d’approvisionnement, a déclaré lundi son PDG à Reuters .

L’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière a alimenté une série de boycotts, de sanctions et d’autres mesures contre le cuivre et d’autres métaux du pays.

« Nous n’achetons plus de cuivre russe. C’est complètement hors de notre système », a-t-il déclaré. Harings avait demandé au London Metal Exchange en octobre dernier d’interdire le métal russe en raison du risque de remplissage des entrepôts. Les contrats d’approvisionnement en cuivre se terminent généralement sur une base d’année civile.

La Russie en 2021 – l’année précédant l’invasion – a fourni à Aurubis, basée en Allemagne, et à l’ensemble de l’Union européenne près de 292 000 tonnes sur 801 000 tonnes de cuivre importé, selon les données de Trade Data Monitor.

Malgré ce montant, le marché du cuivre s’est tourné vers de nouvelles sources de métal rouge et Aurubis n’a pas de problèmes d’approvisionnement, a déclaré Harings.

« Nous avons pu sans réel problème remplacer les unités de cuivre russes que nous achetions par d’autres sources », a déclaré Harings.

Ailleurs, Harings a déclaré que le marché du cuivre au sens large était généralement sain et a noté qu’Aurubis signalait une forte demande, en particulier pour les câbles et autres produits pour la transition vers l’énergie verte.

« Il y a des demandes importantes pour de nombreuses années à venir pour le cuivre », a déclaré Harings.

(Par Ernest Scheyder; Montage par Josie Kao)

Source : mining.com

Signature d’un protocole d’accord pour renforcer la coopération entre la Namibie et QatarEnergy

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Il y a quelques années, QatarEnergy a placé l’Afrique au cœur de sa stratégie de développement à l’international. Depuis le début de la mise en œuvre de cette politique, la Namibie est devenue l’un des principaux hubs africains de l’entreprise.

QatarEnergy et le ministère namibien des Mines et de l’Énergie ont annoncé dimanche 16 avril, la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération dans le secteur de l’énergie. L’accord couvre plusieurs domaines clés, notamment le partage des informations et des connaissances, le développement et l’optimisation de la main-d’œuvre, ainsi que l’exploration de nouvelles possibilités d’investissement dans le pays africain.

Il a été paraphé par Saad Sherida Al Kaabi, ministre d’État chargé des affaires énergétiques et président-directeur général de QatarEnergy, et Tom Alweendo, ministre namibien des Mines et de l’Énergie, lors d’une cérémonie spéciale qui s’est tenue au siège de QatarEnergy, à Doha.

Commentant le protocole d’accord, le responsable qatari a déclaré : « Nous sommes ravis de renforcer notre coopération avec le gouvernement namibien et de nous appuyer sur nos récents succès. Cet accord consolide notre relation, alors que nous travaillons ensemble à un avenir prospère ».

La signature du protocole d’accord arrive peu après que QatarEnergy a annoncé la découverte de pétrole léger dans le puits Jonker-1X dans le bassin d’Orange, au large du sud de la Namibie. Cette découverte s’ajoute à deux autres découvertes de pétrole et de gaz associé faites par l’entreprise dans le même bassin, l’année dernière. Ces découvertes devraient d’ailleurs permettre à la Namibie de jouer un rôle important dans la croissance de la production africaine au cours des prochaines années.

Avec la signature du protocole d’accord, la société sera bien placée pour poursuivre ses activités d’exploration et étendre sa présence dans le secteur de l’énergie en Namibie. QatarEnergy détient en effet des intérêts dans trois licences d’exploration au large de la Namibie, couvrant une superficie totale de plus de 28 000 km². Il s’agit des licences PEL-39 (45 %), PEL-56 (30 %) et PEL-91 (28,33 %).

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Bénin : vers la signature d’un accord de partage de production sur le pétrole de Sèmè

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Sur les dernières années, on a enregistré plusieurs tentatives visant à relancer l’industrie pétrolière béninoise qui a connu sa meilleure période entre 1984 et 1998, date de la dernière production d’huile au large. Ces efforts ont entre autres, permis au pays de décrocher le transit du pétrole nigérien vers les marchés internationaux.

Dans une mise à jour publiée lundi, la société pétrolière canadienne, Zenith Energy a annoncé qu’elle finalise actuellement avec le gouvernement béninois, un contrat de partage de production pour le bloc 1 qui abrite le champ pétrolifère de Sèmè, au large pays.

En janvier dernier, le ministère de l’Eau et des Mines avait en effet accordé à Zenith Energy une exclusivité de trois mois pour négocier et finaliser les termes du contrat. Rappelons que Zenith a soumis une offre pour le bloc 1 le 22 septembre 2022. L’objectif est de relancer et d’augmenter la production sur place.

Le champ pétrolier de Sèmè dans le bloc 1 a été découvert en 1967 par Union Oil et couvre une superficie de 551 km² avec 355 km² de données sismiques 3D modernes. Le champ est situé en eaux peu profondes et dispose d’installations à terre et d’un parc de stockage pour le traitement de la production de pétrole. Il contient des réserves prouvées de pétrole et des réserves récupérables de 22-28 millions de barils de pétrole et 428 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

Historiquement, le champ pétrolifère de Sèmè a produit 22 millions de barils de pétrole, la dernière production commerciale ayant eu lieu en 1998. Les installations de production comprennent trois plateformes : deux situées sur le champ de Sèmè et la dernière installée entre 2013 et 2016 pour développer le champ de Sèmè Nord, récemment découvert.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Des groupes de défense du climat portent plainte contre la Commission européenne au sujet de sa taxonomie sur l’énergie

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En juillet dernier, les législateurs européens ont décidé d’étiqueter le gaz naturel et le nucléaire comme des énergies respectueuses de l’environnement. Ceci, malgré les protestations des organisations de protection du climat. Celles-ci ont décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.

Greenpeace et d’autres groupes de défense du climat ont annoncé avoir déposé une plainte devant la Cour de justice de l’UE, contre la Commission européenne. L’objectif de la démarche est d’annuler la taxonomie de l’UE qui classe l’énergie nucléaire et le gaz naturel comme des investissements respectueux du climat.

La taxonomie de l’UE dresse en effet une liste d’investissements durables pouvant être commercialisés en Europe. Elle est destinée à encourager les investisseurs à soutenir les objectifs de l’UE en matière de changement climatique et de transition énergétique.

Il faut rappeler qu’une autre action en justice a également été intentée par quatre groupes d’activistes, dont ClientEarth et WWF, visant à annuler les règles relatives au gaz pour des motifs similaires. D’après Greenpeace, « l’UE a violé sa propre législation sur le climat en incluant le gaz et le nucléaire dans la liste. Cette taxonomie risque de détourner les investissements des énergies renouvelables ».

Les émissions de carbone produites par les centrales électriques au gaz sont également citées comme une raison de l’exclusion de ces combustibles de la réglementation. À cet effet, la Commission a indiqué que les centrales fonctionnant au gaz et les centrales nucléaires sont appelées à remplir certaines conditions strictes pour obtenir le label vert de l’UE. Ces conditions comprennent notamment une limite d’émissions pour les centrales au gaz naturel.

Au sein même de l’Union, l’adoption de cette taxonomie divise. Certains, comme l’Espagne et le Danemark, ont affirmé que le gaz ne pouvait pas être considéré comme une énergie respectueuse du climat, tandis que d’autres, comme la Pologne et la Bulgarie, ont soutenu que les investissements dans le gaz étaient nécessaires pour éliminer progressivement les centrales au charbon.

La Commission européenne a seulement annoncé avoir pris note de l’action en justice, mais n’a fait aucun commentaire supplémentaire.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Namibie : le canadien B2Gold prépare la fermeture de la mine d’or Otjikoto

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La fermeture est la dernière étape du cycle de vie d’une mine. Mal géré, ce processus peut créer des troubles sociaux et détruire l’environnement autour de la mine pendant des décennies. C’est ce que devra éviter la société B2Gold, qui exploite depuis 2014 la mine d’or Otjikoto en Namibie.

En Namibie, 2023 devrait être la dernière année d’exploitation à pleine capacité de la mine d’or Otjikoto. C’est ce qu’ont rapporté en fin de semaine dernière plusieurs médias locaux, citant une note interne du propriétaire du projet, le canadien B2Gold.

Selon ce document signé par le directeur de la mine Eric Barnard et le directeur pays de B2Gold John Roos, Otjikoto arrive en effet en fin de vie et, à moins d’une découverte importante, la compagnie réduira de 50 % la capacité de la mine à ciel ouvert l’année prochaine et interrompra totalement les activités d’extraction fin 2024. Le broyage et le traitement des stocks à faible teneur pourraient en revanche se poursuivre jusqu’en 2031, si cette activité est économiquement viable.

Quoi qu’il en soit, ce processus de fermeture de la mine aura un impact sur la population locale, dont une partie travaille à la mine. Des licenciements sont ainsi prévus, mais aucun détail n’est pour le moment disponible quant au calendrier et au nombre de travailleurs concernés.

L’autre aspect qu’il faudra surveiller dans ce processus de fermeture est l’environnement. Si les propriétaires des mines sont censés veiller à la réhabilitation des sites selon les meilleures normes environnementales, la fermeture des mines ne se passe pas toujours bien sur le continent africain. Dans un rapport publié en 2010, la Chambre des Mines de Namibie a estimé que plus de 200 mines ont été abandonnées par des sociétés minières ayant cessé d’exister ou disparues sans laisser de trace, transférant ainsi la responsabilité de la réhabilitation à l’État.

Pourtant, plusieurs textes de loi prévoient les conditions d’abandon et de fermeture d’une mine, notamment le //namiblii.org/akn/na/act/1992/33/eng@2008-12-29/source« >code minier de 1992 qui précise que le détenteur du permis minier a l’obligation de prendre toutes les dispositions nécessaires pour réparer tout dommage causé à l’environnement. Lors de la demande de permis minier, la compagnie doit d’ailleurs décrire la manière dont elle compte réhabiliter les terres affectées par les opérations minières. Il faudra donc que l’État veille au respect des dites obligations par B2Gold.

Pour rappel, la mine d’or Otjikoto a livré son premier lingot en décembre 2014. L’année dernière, la production a atteint 161 614 onces.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : Barrick publie son bilan du premier trimestre 2023 à la mine d’or Loulo-Gounkoto

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Au Mali, la production industrielle d’or est portée par un trio composé des compagnies minières Barrick Gold, B2Gold et Resolute Mining. La première citée exploite Loulo-Gounkoto, la plus grande mine d’or du pays avec 684 000 onces livrées en 2022.

Au Mali, la production d’or attribuable à Barrick Gold sur son complexe aurifère Loulo-Gounkoto s’élève à 137 000 onces au premier trimestre 2023. C’est l’une des informations contenues dans le bilan préliminaire pour la période publiée le 13 avril dernier par la compagnie minière canadienne.

Il s’agit d’une performance similaire à celle du premier trimestre 2022 (138 000 onces), ce qui place actuellement la compagnie en bonne voie pour atteindre ses prévisions de production. En 2023, Barrick vise en effet une production attribuable de 510 à 560 000 onces d’or, soit un objectif de 638 000 à 700 000 onces, selon les calculs de l’Agence Ecofin intégrant la participation de 20 % du gouvernement malien dans le projet.

Pour rappel, la mine d’or Loulo-Gounkoto est la plus grande du Mali. Son propriétaire Barrick est donc l’un des plus importants contribuables du Mali, à travers notamment les impôts versés sur ses recettes et diverses taxes.

Notons que Barrick a produit 952 000 onces d’or au premier trimestre, sur l’ensemble de ses opérations réparties entre la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, les États-Unis et la RDC notamment.

Source : Agence Ecofin

Soudan : l’instabilité politique risque de freiner l’industrialisation du secteur aurifère

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Le Soudan a entamé en 2019 la normalisation de ses relations avec plusieurs pays étrangers, facilitant l’investissement dans son secteur minier, jusque-là essentiellement artisanal. Cependant, le processus démocratique a été interrompu fin 2021 et la situation politique dégénère rapidement.

La compagnie minière australienne Perseus Mining, active notamment sur le projet aurifère Meyas Sand au Soudan, a indiqué lundi 17 avril que ses opérations dans ce pays ne sont pas perturbées par les récents évènements. Elle fait référence aux affrontements armés qui secouent depuis dimanche la capitale Khartoum, opposant deux factions rivales à la tête de l’État.

Il faut dire que le projet Meyas Sand est situé à plus de 1 000 km de là et se trouve donc, comme la plupart des mines d’or du pays, loin de Khartoum. Si aucun incident n’est donc à signaler, la situation actuelle présente un risque quant à l’attractivité du pays.

Disposant d’immenses réserves d’or, le Soudan est en effet peu cité lorsqu’il s’agit d’évoquer les grands pays miniers africains. Selon les données du World Gold Council, le pays a pourtant produit 85 tonnes d’or en 2021, soit plus que la Côte d’Ivoire et le Sénégal réunis. Seulement, cette production est essentiellement artisanale et le pays pourrait donc générer plus de revenus grâce au développement de grandes mines industrielles et à la construction de raffineries d’or locales.

C’est sur cette voie que le Soudan s’est engagé depuis la chute de l’ancien président Omar el-Béchir en 2019. Son départ et le début d’un processus démocratique ont en effet incité plusieurs chancelleries occidentales à renouer des liens économiques avec le pays, avec notamment les États-Unis qui ont retiré le pays de la liste des États soutenant le terrorisme. Ces initiatives ont ouvert la voie à l’arrivée de compagnies étrangères capables de piloter la construction de grands projets miniers, à l’instar de Perseus Mining qui exploite trois mines d’or en Afrique de l’Ouest avec une production annuelle de 500 000 onces.

Cependant, la situation a beaucoup évolué ces deux dernières années, d’abord avec la démission du Premier ministre chargé d’assurer la transition démocratique et la reprise du pouvoir par les militaires. Les affrontements actuels opposent d’ailleurs le général Abdel Fattah Al-Burhane, chef d’État de facto, aux forces paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo.

S’ils dégénèrent en guerre civile, le conflit risque de remettre en cause une décision finale d’investissement que doit prendre Perseus Mining d’ici septembre 2023, afin de construire la mine d’or Meyas Sand. Les activités de l’autre grande compagnie étrangère active dans le pays, le marocain Managem, pourraient également être freinées.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Nigeria : à fin mars, la mine d’or Segilola est en bonne voie pour livrer au moins 85 000 onces en 2023

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Au Nigeria, la compagnie minière Thor Explorations a produit 20 629 onces d’or au premier trimestre 2023, à sa mine d’or Segilola. C’est ce qu’elle a indiqué dans une mise à jour opérationnelle publiée le 17 avril, précisant que sa fourchette de prévisions de production pour l’exercice 2023 reste comprise entre 85 000 et 95 000 onces d’or.

Source : Agence Ecofin