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Burkina Faso : le gouvernement veut réviser le code minier pour financer la lutte contre le terrorisme

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Au Burkina Faso, les Mines représentent un peu plus de 16 % du PIB et 14,3 % des recettes de l’État. Selon l’actuel code, une partie des revenus alimente un Fonds de développement communautaire. L’exécutif souhaite allouer une partie des ressources du Fonds à sa lutte contre la menace terroriste.

Au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 19 avril a examiné un projet de loi visant à modifier la loi du 26 juin 2015 portant code minier afin d’introduire des dispositions permettant d’affecter une partie des ressources financières destinées au Fonds minier de développement local (FMDL) pour soutenir le Fonds de soutien patriotique (FSP). Le document sera désormais transmis à l’Assemblée législative de Transition pour examen et vote.

Selon l’article 26 de l’actuel code minier, le FMDL est alimenté par l’État à hauteur de 20 % des redevances collectées et par 1 % du chiffre d’affaires mensuel des propriétaires de licence d’exploitation minière industrielle. Censé financer les plans régionaux et communaux de développement, il sera donc en partie détourné de son but, dans le contexte sécuritaire difficile que vit le pays.

« Ces ressources permettront de contribuer au rétablissement et au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire burkinabè et d’apporter une réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire que connaît le Burkina Faso », explique le compte rendu du Conseil.

Pour rappel, le Fonds de soutien patriotique est destiné à financer la lutte contre le terrorisme, notamment en renforçant les moyens à disposition des forces de défense et de sécurité et en apportant une réponse adéquate à la crise humanitaire née des violences djihadistes. Lancé en début d’année, le FSP a déjà permis, au 31 mars dernier, de récolter près de 8 milliards FCFA (environ 13 millions $), grâce non seulement à la contribution volontaire de citoyens et différents acteurs économiques, mais aussi des taxes sur les boissons.

Source : Agence Ecofin

Mali : le chinois Ganfeng et l’australien Leo rachètent deux projets prometteurs pour le lithium près de Goulamina

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Ganfeng Lithium et Leo Lithium préparent la mise en service de la première mine de lithium du Mali à Goulamina cette année. En acquérant d’autres concessions à proximité, les deux sociétés peuvent potentiellement prolonger la durée de vie de cette mine, actuellement estimée à plus de 23 ans.

Au Mali, la compagnie minière australienne Leo Lithium et son partenaire de coentreprise chinois Ganfeng Lithium vont presque tripler la superficie occupée par leur projet de lithium Goulamina. Selon un communiqué publié le 19 avril, leur coentreprise vient en effet de conclure un accord en vue d’acquérir 100 % d’intérêts dans deux concessions minières à proximité de Goulamina pour un prix d’achat de 2,5 millions de livres sterling (3,11 millions $).

Les concessions Mafele West et Nkemene West sont situées au sud et à l’est de Goulamina et en font passer la superficie totale à 287 km², contre 101 km² précédemment. Jusque-là, elles appartenaient à la société malienne Bambara Resources Sarl et au britannique Kodal Minerals. Outre une redevance brute de 2 %, les vendeurs pourront obtenir 15 % d’intérêts dans les concessions en cas de découverte de lithium économiquement rentable.

« Nos plans initiaux pour les concessions consistent à stériliser les zones de forage nécessaires à l’infrastructure et au stockage à court terme, puis à élaborer un programme d’exploration pour la zone restante, qui sera mis en œuvre dans les années à venir. Les concessions ont été peu explorées jusqu’à présent et la zone de Goulamina s’est révélée très prometteuse pour la minéralisation du lithium », explique Simon Hay, DG de Leo Lithium.

Pour rappel, Goulamina est en bonne voie pour devenir la première mine de lithium du Mali, avec une durée de vie supérieure à 23 ans. Des découvertes de lithium dans ces nouvelles concessions pourraient permettre d’en prolonger la durée de vie.

Source : Agence Ecofin

Le NMDC indien explore les réserves de lithium en Australie

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MUMBAI – Le mineur indien de minerai de fer NMDC Ltd a annoncé mercredi qu’il explorait des réserves de lithium à 124,3 miles (environ 200 km) au large de Perth, en Australie.

« Nous sommes en train d’explorer en Australie mais nous ne pouvons pas donner de calendrier quand nous pourrions commencer l’exploitation minière », a déclaré DK Mohanty , directeur de la production chez NMDC, aux journalistes en marge d’une conférence de l’industrie. 

Source : mining weekly

Trilogy annonce un placement privé auprès des principaux actionnaires

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Trilogy Metals, basée à Vancouver, a annoncé un placement privé sans intermédiaire, dirigé par ses deux principaux actionnaires, pour émettre 5,85 millions d’actions à 0,55 $ l’action, levant environ 3,22 millions de dollars.

Electrum Strategic Opportunities Fund et une filiale en propriété exclusive de South32 ont indiqué leur intention de souscrire pour 1,2 million de dollars chacun dans le cadre du placement.

Outre Electrum et South32, le président et chef de la direction de Trilogy, Tony Giardini , et d’autres ont également indiqué leur intention de souscrire au placement privé.

Electrum détient actuellement 20,4 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 21 % après le placement privé. South32 détient actuellement 11,0 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 12,0 % après le placement privé.

Le produit du placement sera utilisé aux fins générales de l’entreprise. 

Source : mining weekly

Les prix du pétrole devraient dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant des années (Expert)

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Alors que la conjoncture pousse certains analystes à se questionner sur le retour au-delà de 100 dollars des prix du baril, un expert évoque les conditions dans lesquelles ce niveau de prix pourrait être à nouveau franchi.

Dans une interview accordée à Bloomberg, Eric Nuttall, gestionnaire de portefeuille principal et associé chez Ninepoint Partners, a indiqué que le prix du pétrole pourrait dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant plusieurs années. Pour lui, le faible niveau des stocks sera le principal catalyseur de la hausse possible des prix qui pourrait intervenir dès l’été prochain.

Toutefois, l’expert a expliqué que les prix du pétrole n’augmenteront que si les États-Unis et le reste des producteurs du monde procèdent à des ponctions hebdomadaires massives, ce qui, selon lui, commencera en mai et se poursuivra tout au long des mois de juin, juillet et août.

Par ailleurs, Nuttall estime que même si les prix du pétrole n’atteignent pas ses prévisions, les entreprises les mieux placées pour profiter de cette hausse des prix du pétrole continueront de verser un dividende de 20 % aux investisseurs l’année prochaine, tout en maintenant la production au même niveau pendant les 30 prochaines années. Cela est d’autant plus possible que le secteur affiche les bilans les plus solides de son histoire, un flux de trésorerie disponible record et un solide engagement à restituer le capital aux investisseurs.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la production d’or de l’australien Perseus Mining a baissé de 17 % au premier trimestre 2023

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Avec environ 295 000 onces livrées en 2022, Yaouré est l’une des plus grandes mines d’or de Côte d’Ivoire. Avec Sissingué, il s’agit des deux actifs en production du portefeuille de la compagnie minière australienne Perseus Mining dans le pays.

En Côte d’Ivoire, les mines d’or Yaouré et Sissingué ont livré respectivement 64 753 onces et 11 803 onces au premier trimestre 2023. C’est ce que révèle le rapport d’activités de la période publié le 19 avril par son propriétaire, l’australien Perseus Mining, ce qui représente une baisse de 17 % en glissement annuel.

Cette baisse est liée aux deux mines, puisque la production de Yaouré se situait à 76 921 onces d’or au premier trimestre 2022, contre 15 012 onces pour Sissingué. Cela n’empêchera pas toutefois la compagnie d’atteindre ses objectifs pour l’exercice financier 2023 qu’elle clôture le 30 juin prochain. Pour les neuf premiers mois de l’exercice, Perseus a en effet produit 201 573 onces et 37 376 onces, respectivement à Yaouré et Sissingué, pour un objectif de 245 300 à 266 800 onces pour la première citée et 50 600 à 55 600 onces pour la seconde.

Pour rappel, Perseus Mining exploite également la mine d’or Edikan au Ghana, où elle a produit 159 696 onces depuis le début de l’exercice financier 2023, dont 53 720 onces au premier trimestre 2023. La compagnie vise une production d’or comprise entre 498 370 et 528 370 onces pour l’ensemble de ses mines au cours de l’exercice financier 2023.

Source : Agence Ecofin

Le Gabon envisage d’interdire l’exportation de l’or brut

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Comme en 2010 avec le bois en grume, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut, non raffiné, nous apprend Le Nouveau Gabon. En effet, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales dans le pays. Ce projet de décret renferme plusieurs innovations parmi lesquelles « l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation », indique le communiqué du conseil des ministres.

Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de raffinage d’or. Mais, comme l’annonçait au mois de février dernier la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la Zone d’investissement spécial de Nkok. Une première usine de raffinerie de l’or d’une capacité de quatre tonnes par an, qui permettra à cette entreprise d’exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon.

À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de ce métal n’ont pas cessé de croître dans le pays. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.

Ce projet de décret adopté par le conseil des ministres prévoit aussi la création du statut d’aide-artisan minier, la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix aides-artisans. Ainsi que la limitation aux alluvions et aux colluvions de l’exploitation de l’or à petite échelle désormais, en vue de préserver les zones à fort potentiel ; et le partage systématique de production entre l’État et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10 %.

Rappelons que le Gabon a, depuis 2021, mis fin à l’exploitation artisanale de l’or, via l’opération « Bayende ». Ce, suite à une forte activité illicite. Aujourd’hui, le pays prépare sa relance dans un cadre réglementé. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Et selon les estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes.

Sandrine Gaingne

Source : Agence Ecofin

Réduction de l’offre d’étain en Birmanie : quel intérêt pour les pays africains ?

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Si l’Indonésie et la Malaisie dominent l’approvisionnement mondial en étain, une région de Birmanie représente à elle seule 10 % de l’offre mondiale. Dès août 2023, cette région cessera momentanément de livrer de l’étain, laissant potentiellement un vide que d’autres producteurs pourraient combler.

Lundi 17 avril sur la bourse des métaux de Londres, le prix de l’étain pour livraison dans trois mois a bondi d’environ 10 % et s’est rapproché des 28 000 dollars la tonne. Cette hausse intervient après la décision prise le week-end dernier par les autorités de l’État de Wa en Birmanie de suspendre l’exploitation minière sur son territoire à partir du 1er août 2023.

L’impact de cette mesure sur le marché s’explique par la place qu’occupe cet État dans l’approvisionnement mondial. Selon les estimations de l’International Tin Association (ITA), Wa représente environ 10 % de l’offre mondiale de concentré d’étain. Les analystes de l’ITA précisent néanmoins qu’il est « peu probable que cela ait un impact immédiat sur l’offre de concentré d’étain », car les mineurs de la région pourraient profiter des mois restants avant la suspension pour produire autant d’étain que possible.

La décision des autorités de l’État de Wa pourrait tout de même avoir des implications pour les autres pays producteurs en raison de la volatilité sur un marché tel que celui de l’étain où, selon Peter Arden, fondateur de la firme de recherche Groundwork Pty. Ltd, les stocks sont « extrêmement minces ». Toute situation risquant de provoquer une hausse ou une baisse aussi bien de la demande que de l’offre entraine donc des effets quasi immédiats sur les prix.

Si une réduction de l’offre intervient réellement dans les prochains mois et s’accompagne d’une hausse des prix, la RDC et la Namibie sont les mieux placées en Afrique pour en profiter. Les deux producteurs phares de ces pays, Alphamin en RDC et Andrada Mining en Namibie, ont en effet lancé ces derniers mois des projets visant à augmenter leur capacité de production respective.

Alphamin, qui représente environ 4 % de l’offre mondiale de concentré d’étain, prévoit de porter sa capacité de production annuelle à environ 20 000 tonnes à partir de décembre 2023, contre environ 12 000 tonnes ces dernières années. Quant à Andrada Mining (ex-AfriTin), elle vise une production d’étain comprise entre 1 400 et 1 500 tonnes pour son exercice financier ayant débuté le 1er mars dernier, contre 960 tonnes au cours du précédent exercice.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : le gouvernement crée l’Inspection Générale des Mines pour lutter contre la fraude

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La fraude et la contrebande minières sont deux maux qui empêchent le secteur minier congolais de jouer son « véritable rôle de levier du développement socio-économique du pays ». En RDC, le gouvernement multiplie les initiatives pour y mettre fin.

En RDC, le gouvernement a adopté le vendredi 14 avril un décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Inspection Générale des Mines (IGM). Ce nouveau service public doté d’une autonomie administrative et financière est un nouvel outil au service des autorités congolaises, dans leur lutte contre la fraude et la contrebande minières « sous toutes leurs formes ».

Placée sous l’autorité du ministre des Mines, l’IGM jouera essentiellement un rôle de coordination et de liaison entre les différentes entités publiques chargées du contrôle de la traçabilité des produits miniers des sites d’extraction aux points d’exportation. À cet effet, elle va assurer, la conception, la mise en œuvre et le suivi des mesures visant à améliorer la collaboration sur le terrain entre les divers services.

Si le pays héberge d’immenses ressources minérales, dont certaines indispensables à la transition énergétique (cuivre, cobalt, lithium, etc.), ce statut attire aussi divers trafiquants et négociants qui font sortir illégalement les minerais du pays. Cela prive la RDC d’une partie des ressources financières générées par l’exploitation de ces ressources, ce qui explique la multiplication des initiatives visant à éradiquer le phénomène.

Source : Agence Ecofin

Les actifs de cuivre de Lundin seraient attrayants pour les grands mineurs, selon le PDG

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Lundin Mining Corp. possède le type d’actifs qui seraient attrayants pour les acheteurs potentiels alors que l’industrie du cuivre entre dans une période de consolidation, selon le plus haut dirigeant de l’entreprise canadienne.

« Les gens regardent chaque entreprise – c’est tout à fait naturel », a déclaré lundi le directeur général Peter Rockandel dans une interview, sans préciser si son entreprise serait ciblée. « L’un des éléments clés que nous avons est que la majorité de tous nos actifs, à l’exception d’un, ont une longue durée de vie. Et c’est ce que les gens veulent généralement lorsqu’ils font une acquisition.

Les grands mineurs recherchent des actifs en cuivre alors que la demande de métal de câblage s’accélère dans la transition énergétique à un moment où de nouveaux gisements deviennent plus difficiles et plus coûteux à développer. Glencore Plc a fait une offre non sollicitée de 23 milliards de dollars pour acheter Teck Resources Ltd., tandis que BHP Group Ltd. et Rio Tinto Group cherchent activement à accroître leur exposition. Les majors aurifères, dont Newmont Corp. et Barrick Gold Corp., ont indiqué leur intérêt à ajouter plus de cuivre au mélange.

Lundin est le troisième producteur de cuivre en importance au Canada, derrière Teck et First Quantum Minerals Ltd., et en dessous, il y a un grand écart, a déclaré Rockandel. Il a dit qu’il s’attend à une ou deux autres grosses transactions dans la phase actuelle.

Pourtant, la société poursuit ses propres expansions, acceptant récemment d’acheter une participation majoritaire dans la mine Caserones au Chili pour 950 millions de dollars et entreprenant des travaux d’ingénierie sur le projet Josemaria juste au-dessus de la frontière argentine à San Juan.

Lundin a alors la possibilité de porter sa participation de 51% dans Caserones à 70% après un an de clôture de l’accord et envisage une expansion souterraine de sa mine voisine de Candelaria. L’entreprise attend de voir comment une proposition d’augmentation des impôts au Chili se concrétisera, le gouvernement étant sur la bonne voie avec de récentes concessions au projet de loi, a déclaré Rockandel.

La société étudie les opportunités de synergie à Candelaria et Caserones, mais reconnaît que des accords similaires avec son projet en Argentine seraient plus difficiles compte tenu des considérations transfrontalières, a déclaré Rockandel.

Lundin a été approché par de grands mineurs et des maisons de négoce pour discuter d’éventuels investissements dans le projet Josemaria en Argentine. Bien qu’il n’y ait pas d’urgence dans ces pourparlers, Rockandel a déclaré qu’un scénario serait un actif détenu conjointement comme Collahuasi ou Antamina.

La société envisagerait un rapprochement si elle ajoutait suffisamment de valeur, ou une autre acquisition d’actifs dans les Amériques ou en Europe, a déclaré Rockandel, qui déménagera de Toronto à Vancouver dans le cadre du déménagement du siège social de Lundin.

(Par James Attwood, avec l’aide de Jacob Lorinc)

Source : mining.com