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Afrique du Sud : Ura mobilise des fonds pour reprendre la production à la mine d’émeraudes Gravelotte

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Plus grande mine d’émeraudes au monde dans les années 1960, Gravelotte a été exploitée entre 1929 et 2002, produisant plus de 100 millions de carats. Son propriétaire actuel a mis à jour une ressource d’au moins 29 millions de carats et prévoit de reprendre la production dans les prochains mois.

En Afrique du Sud, la reprise de la production à la mine d’émeraudes Gravelotte se précise. Son propriétaire, Ura Holdings, a en effet annoncé le 23 mai une levée de fonds à hauteur de 330 000 livres sterling via un placement et une souscription d’une part (280 000 livres sterling) et une note de prêt convertible (CLN) d’autre part, afin de financer des commandes d’équipements pour le redémarrage des opérations.

« Je suis heureux d’annoncer le succès de cette levée de fonds qui a été sursouscrite dans des conditions de marché difficiles […]. Nous sommes impatients de passer à la phase suivante du développement de la mine afin d’anticiper notre retour à la production », a commenté Ed Nealon, président de la compagnie.

Pour rappel, Ura détient 74 % d’intérêts dans Gravelotte, contre 26 % pour une structure composée d’employés locaux et de membres de la communauté locale dans laquelle la mine est implantée. Entrée en service en 1929, cette dernière a livré près de 113 millions de carats, atteignant même le statut de plus grande mine d’émeraudes au monde dans les années 1960.

Selon une estimation publiée en novembre 2022, elle héberge encore au moins 29 millions de carats d’émeraudes dont l’exploitation totale devrait rapporter environ 261 millions de dollars.

Source : Agence Ecofin

Angola : le corridor de Lobito sera « transformateur » pour l’exploitation du cuivre en RDC (Ivanhoe)

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En janvier 2023, l’Angola a signé un accord avec la Zambie et la RDC pour développer les infrastructures ferroviaires et portuaires liées au port angolais de Lobito. Ce projet permettra de désenclaver les mines de cuivre zambiennes et congolaises, au moment où la demande mondiale cuprifère explose.

La construction du corridor ferroviaire de Lobito reliant l’Angola à la RDC est une occasion de réduire considérablement les coûts logistiques et l’empreinte carbone liés au complexe minier congolais de Kamoa-Kakula, considéré comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde. C’est du moins ce que son propriétaire Ivanhoe Mines explique dans une mise à jour datée du 24 mai.

La compagnie minière canadienne estime en effet que la distance entre l’actif et le port angolais de Lobito qui donne son nom à l’infrastructure, est la moitié de celle parcourue actuellement pour transporter le cuivre jusqu’au port de Durban en Afrique du Sud avant son expédition vers les clients internationaux. C’est pourquoi Ivanhoe accueille avec enthousiasme l’annonce du gouvernement américain d’un investissement de 250 millions de dollars dans le développement du corridor.

Selon son coprésident exécutif Robert Friedland, le corridor devrait bientôt devenir « l’une des plus importantes routes commerciales pour le cuivre et d’autres minéraux essentiels à la transition énergétique ». L’infrastructure permettra non seulement l’exportation de la production de cuivre de Kamoa-Kakula, mais aussi celle de la mine de zinc-cuivre-germanium-argent de Kipushi, ou encore d’autres mines de cuivre en RDC et en Zambie.

« Si nous voulons relever les défis redoutables du changement climatique mondial, il est impératif que nous ayons une coopération internationale pour développer des chaînes d’approvisionnement en minerais responsables, en partenariat avec les populations locales et les communautés où se trouvent ces gisements de minerais », ajoute M. Friedland.

Pour rappel, la RDC et la Zambie sont les deux principaux producteurs africains de cuivre. En raison de leur enclavement, l’exportation de leur production se fait actuellement par la route, où des retards aux postes-frontière et l’état défectueux de certaines infrastructures allongent considérablement les délais et les coûts logistiques.

Avec l’explosion de la demande mondiale de cuivre à laquelle ces deux États veulent répondre pour accroitre leurs revenus miniers, il est donc impératif de développer une chaîne d’approvisionnement plus fiable. Cela pourrait d’ailleurs constituer un argument supplémentaire dans leurs projets de création d’usines de production de matériaux de batteries pour véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Angola – Les actions de Corcel PLC (LSE:CRCL) ont progressé dans les échanges de mercredi matin après que la société a annoncé un accord pour acquérir des actifs pétroliers onshore en Angola, y compris d’anciens champs de production qu’elle prévoit de réactiver. La société, dans un communiqué, a déclaré qu’elle avait accepté d’acheter une participation de 90% dans Atlas Petroleum Exploration Worldwide (APEX) qui détient des intérêts compris entre 20% et 35% dans un total de sept champs dans le bassin de Kwanza. (Proactiveinvestors)

Tanzanie – Le groupe sud-coréen POSCO, spécialisé notamment dans la production d’anodes pour batteries, a conclu un protocole d’accord non contraignant avec Black Rock Mining. C’est l’annonce faite le 23 mai par la compagnie minière australienne qui précise qu’elle devrait vendre annuellement 6000 tonnes de concentré de graphite naturel pendant la phase 1 d’exploitation de sa future mine Mahenge. (Agenceecofin.com)

Mozambique – TotalEnergies rend public le rapport de la mission d’évaluation indépendante sur la situation humanitaire dans la province du Cabo Delgado où se situe le projet gazier Mozambique LNG ainsi que le plan d’actions arrêté par les partenaires. Mozambique LNG est le premier développement à terre d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays. Le projet comprend le développement des champs Golfinho et Atum situés dans l’Offshore Area 1 et la construction de deux trains de liquéfaction d’une capacité totale de 13,1 millions de tonnes par an. (Totalenergies)

Niger – La compagnie minière Global Atomic a publié le 23 mai une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) de son projet d’uranium Dasa après celle de 2019. Les ressources minérales indiquées révèlent 109 millions de livres d’uranium. Cette nouvelle ERM se concentre uniquement sur un modèle de mine souterraine et n’inclut pas la modélisation à ciel ouvert de la minéralisation proche de la surface. (Globalatomiccorp)

Zimbabwe – A l’occasion de l’ouverture de la réunion d’intersession du processus de Kimberley (PK) qui se tient au Zimbabwe du 20 au 25 mai 2023, le coordonnateur de la Coalition de la Société Civile, Dr Michel Yoboué, a appelé ce régime international de certification des diamants à revoir sa définition des « diamants de conflits », également appelés « diamants de sang ». Alors que le PK fête cette année, le 20ème anniversaire de sa mise en place, la Coalition estime en effet que la confiance « n’a jamais été aussi faible ». (Agenceecofin.com)

Australie – Le pétrole et le gaz offshore continuent de faire des vagues. Un nouveau rapport de l’Institut australien des sciences marines (AIMS) a mis en évidence la croissance de l’industrie gazière offshore australienne. L’indice AIMS de l’industrie marine 2023 a noté que malgré l’impact de Covid, la production de gaz naturel offshore a augmenté de 11 % par an, passant de 31,9 milliards de dollars australiens en 2017/18 à 43,7 milliards de dollars australiens en 2020/21. (Miningweekly)

Finlande – Le producteur d’énergie TotalEnergies a annoncé mercredi avoir pris une participation de 20% au capital de Ductor, une start-up finlandaise spécialisée dans le traitement des déchets organiques à forte teneur en azote. Les termes financiers de l’opération n’ont pas été communiqués. (Zonebourse.com)

Turkménistan – La Chine accélère la construction d’un pipeline d’Asie centrale longtemps retardé pour s’approvisionner en gaz au Turkménistan, même si la Russie pousse sa propre nouvelle connexion sibérienne, alors que Pékin jongle entre ses besoins en matière de sécurité énergétique et ses priorités diplomatiques. (Zonebourse.com)

ActuLex

Recherche et exploitation de substances minérales

Périmètres de Boto et Kanoumba

 

Parties

 

Objet

 

Droit applicable

Acte juridique générateur d’obligation  

Périmètres

Etat du Sénégal et La Société AGEM Recherche et exploitation d’or et substances connexes  

Code minier 2003

 

Convention minière du 16 Aout 2004

 

Boto (région de Kédougou).

Etat du Sénégal et La Société Randgold Resources Limited Recherche et exploitation d’or et substances connexes  

Code minier 2003

 

Convention minière du 14 Avril 2010.

 

Kanoumba (région de Kédougou).

Adoptée par le Conseil d’administration, la nouvelle norme ITIE sera présentée au Sénégal en juin 2023

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Le Sénégal accueille les 13 et 14 juin la conférence mondiale de l’ITIE à Dakar qui permettra aux parties prenantes de cette organisation œuvrant pour la transparence dans les industries extractives, de discuter notamment des défis que la transition énergétique pose dans les Mines et Hydrocarbures.

Le Conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a approuvé la Norme ITIE 2023 qui sera dévoilée le 13 juin prochain à l’ouverture de la conférence mondiale de l’organisation à Dakar au Sénégal. Le nouveau document de référence de l’ITIE devrait apporter des améliorations en matière d’exigences sur la divulgation des données et la gouvernance dans les industries extractives (Mines et Hydrocarbures).

« La transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone aura un éventail d’impacts sur les citoyens des pays riches en ressources […]. L’une des forces de l’ITIE a toujours été de s’adapter aux défis actuels et en évolution. Ainsi, ceux liés à la transition énergétique sont maintenant reflétés dans la nouvelle Norme », assure Helen Clark, présidente du Conseil d’administration de l’organisation.

S’il faut attendre la publication de la Norme pour en connaitre le contenu exact, les premières informations disponibles quant aux révisions apportées à l’ancienne norme ITIE, en vigueur depuis 2019, insistent sur le renforcement des exigences de l’organisation. De nouveaux domaines sont ainsi intégrés aux exigences de divulgation, notamment les subventions des États, les politiques et plans liés à la transition énergétique, ou encore l’exigence de justifier toute procédure accélérée d’octroi de licences extractives.

Il faut souligner que ce dernier point est bienvenu dans un contexte de course aux métaux indispensables à la transition énergétique qui pourrait inciter les États à faire fi des préoccupations environnementales et sociales dont il faut habituellement tenir compte dans l’octroi de licences d’exploitation. Notons également que les exigences de la nouvelle norme rejoignent certaines des recommandations formulées par Oxfam America dans un rapport publié plus tôt cette année.

Source : Agence Ecofin

Pour la société civile, le processus de Kimberley doit élargir sa définition des « diamants de sang »

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Du 20 au 25 mai, le Zimbabwe accueille à Victoria Falls l’édition 2023 de la réunion d’intersession du processus de Kimberley. Initié en 2000 en Afrique du Sud, ce forum a donné naissance en 2003 à un système international de certification des diamants bruts provenant de zones sans conflits.

À l’occasion de l’ouverture de la réunion d’intersession du processus de Kimberley (PK) qui se tient au Zimbabwe du 20 au 25 mai 2023, le coordonnateur de la Coalition de la Société Civile, Dr Michel Yoboué, a appelé ce régime international de certification des diamants à revoir sa définition des « diamants de conflits », également appelés « diamants de sang ». Alors que le PK fête cette année, le 20ème anniversaire de sa mise en place, la Coalition estime en effet que la confiance « n’a jamais été aussi faible ».

Cette critique qui n’est pas récente ni propre à la Coalition, estime que la définition actuelle rend les consommateurs finaux aveugles sur certaines violations des droits de l’Homme liées à l’extraction des diamants. La Coalition de la Société Civile du PK recommande donc une définition qui inclut « les diamants associés à une violence généralisée ou systématique et à des violations graves des droits de l’homme, qu’elles soient commises par des groupes rebelles, des criminels, des terroristes, des forces de sécurité privées ou publiques ou tout autre acteur gouvernemental ».

Dans son discours, M. Yoboué indique aussi que le système de traçabilité du processus pose désormais question puisque même les diamants répondant à sa définition « étroite » se retrouvent quand même sur le marché international. Il fait ainsi référence à la Centrafrique où des diamants provenant de zones sous embargo depuis 2013 ont quand même réussi à obtenir des certificats du PK pour exporter des diamants vers des centres de négoce internationaux comme Anvers ou Dubaï.

« Alors que les diamants continuent de passer à travers les mailles du filet du PK, les habitants de la République centrafricaine, et en particulier ceux qui vivent dans les zones minières ou à proximité, continuent de souffrir de l’insécurité, des privations, de la violence, de la torture, des meurtres aveugles et de bien d’autres préjudices inimaginables », dénonce Dr Michel Yoboué

La Coalition qu’il coordonne, composée majoritairement d’organisations africaines, suggère donc une évaluation indépendante du travail du forum afin de réaliser un bilan objectif de ses réussites et échecs. Il faudra désormais attendre de voir si cette énième sortie, émanant d’un participant ayant simplement un statut d’observateur, aura l’effet escompté sur le Processus de Kimberley.

Pour rappel, le PK rassemble depuis 2003 des gouvernements, organisations de la société civile et leaders de l’industrie du diamant. Sa présidence tournante est actuellement détenue par le Zimbabwe, alors que les Émirats arabes unis, actuellement à la vice-présidence, devraient en prendre la tête l’année prochaine.

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : le sud-coréen POSCO signe un nouvel accord pour s’approvisionner en graphite à Mahenge

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D’ici 2030, la Tanzanie devrait représenter plus de 10 % de l’offre mondiale de graphite, selon un rapport publié en 2023 par Benchmark Mineral. Depuis quelques années déjà, le potentiel du pays suscite l’intérêt des sociétés produisant des matériaux de batteries pour véhicules électriques.

Le groupe sud-coréen POSCO, spécialisé notamment dans la production d’anodes pour batteries, a conclu un protocole d’accord non contraignant avec Black Rock Mining. C’est l’annonce faite le 23 mai par la compagnie minière australienne qui précise qu’elle devrait vendre annuellement 6 000 tonnes de concentré de graphite naturel en paillettes pendant la phase 1 d’exploitation de sa future mine Mahenge en Tanzanie.

La collaboration entre les deux sociétés dure depuis quelques années et a déjà permis à POSCO d’entrer au capital de Black Rock tout en sécurisant l’achat d’environ 30 000 tonnes de graphite fin provenant de Mahenge. Les deux types de produits sont des matières premières utilisées ensuite pour produire des anodes, matériaux essentiels aux batteries des véhicules électriques.

Avec ce nouvel accord, Black Rock a davantage d’arguments pour convaincre ses potentiels bailleurs de fonds, en vue de lancer la construction de la mine. « Non seulement nous renforçons notre position avec l’un des plus grands producteurs d’anodes pour batteries au monde, mais cet accord représente également une étape importante de réduction des risques pour nos prêteurs potentiels dans le cadre de la finalisation de notre dette de projet pour Mahenge », confirme le PDG John de Vries.

Pour rappel, l’étude de faisabilité du projet Mahenge réalisée en 2018 table sur une durée de vie de la mine de 32 ans, avec une production moyenne annuelle de 250 000 tonnes de concentré de graphite. Le gouvernement tanzanien détiendra une participation gratuite de 16 % dans la future mine.

Source : Agence Ecofin

Niger : les ressources minérales indiquées du projet d’uranium Dasa augmentent de 50 %

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Le Niger n’est plus le premier producteur d’uranium depuis 2016, au profit de la Namibie. Alors que sa production a baissé sur la dernière décennie, face à celle du pays d’Afrique australe, le Niger compte sur de nouveaux projets comme Dasa pour tenter d’inverser la tendance.

Au Niger, la compagnie minière Global Atomic a publié le 23 mai une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (MRE) de son projet d’uranium Dasa. Par rapport à la dernière estimation de juillet 2019, les ressources minérales indiquées du projet ont augmenté de 50 % pour atteindre 109 millions de livres d’uranium.

Quand on y ajoute les ressources minérales inférées qui ont baissé de 19 % à cause de l’intégration d’une partie dans les ressources indiquées, le projet Dasa héberge désormais 160 millions de livres d’uranium. Notons que la nouvelle estimation n’inclut pas les ressources minérales en surface et se concentre sur les ressources souterraines.

« La société a l’intention de mettre à jour le plan de mine et l’étude de faisabilité de Dasa d’ici la fin de l’année, en utilisant la nouvelle MRE ainsi que les coûts réels de l’exploitation minière et les coûts d’investissement de l’usine de traitement », indique Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic.

Pour rappel, Dasa fait partie des projets qui devraient relancer la production nigérienne d’uranium, après la fermeture de certaines mines ces dernières années. Avant même l’entrée en production de la mine, son propriétaire canadien a déjà conclu des accords de vente de plus de 250 millions de dollars sur la future production.

Source : Agence Ecofin

Namibie : l’évaluation du champ pétrolier Venus se poursuit

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Découvert en 2022, le champ pétrolier Venus subit, depuis plusieurs semaines, de travaux d’évaluation qui permettront de confirmer l’étendue des réserves en place.

En Namibie, des sources proches des parties prenantes du gisement pétrogazier Venus, découvert l’année dernière, dans le bloc 2913B du bassin d’Orange, ont livré lundi 22 mai, des informations concernant les travaux d’évaluation en cours sur le périmètre.

D’après ces dernières, les premiers résultats des activités de forage du puits d’évaluation Venus-1A, lancées au début du mois, semblent confirmer les attentes concernant les volumes d’hydrocarbures en place. Ces travaux d’évaluation couvrent, outre le puits Venus-1A, mais aussi les puits d’évaluation Venus-1X et Nara-1. TotalEnergies aurait consacré environ la moitié de son budget d’exploration 2023 à l’exécution de cette campagne de forage.

La compagnie partenaire Impact Oil and Gas, lors d’une récente sortie médiatique, a indiqué par ailleurs que l’évaluation du potentiel de la réserve pétrogazière de Venus devrait impliquer le forage de quatre puits d’évaluation. Selon des études préliminaires de Wood Mackenzie le champ Venus abriterait au moins 3 milliards de barils de brut récupérables.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : TotalEnergies et Africa Oil se retirent de l’exploration de South Lokichar

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TotalEnergies et Africa Oil Corporation étaient jusqu’ici actives dans l’exploration de la concession de Lokichar. Elles y ont mené, sans succès, plusieurs campagnes de forage en partenariat avec Tullow Oil, l’opérateur du périmètre.

La compagnie pétrolière française TotalEnergies et sa partenaire canadienne Africa Oil Corporation (AOI) ont renoncé à leurs engagements dans l’exploration de la concession de South Lokichar, un périmètre situé au nord du Kenya. L’information a été rendue publique ce mardi 23 mai, par Tullow Oil.

La société pétrolière britannique qui opère le périmètre, évoque « différentes raisons stratégiques internes » expliquant cette décision. Un choix qui concerne particulièrement les blocs 10BB, 13T et 10BA, dans lesquels TotalEnergies et AOI détenaient, chacune, 25 % de participation.

Le retrait de ces deux partenaires qui rend donc Tullow seule propriétaire des actifs complique dans une certaine mesure les plans d’exploration de la zone. En effet, Tullow cherche en vain à conclure un accord d’amodiation sur South Lokichar. La compagnie avait en effet estimé qu’un quatrième partenaire sur le projet aurait permis d’accélérer les travaux.

La société note qu’avec le retrait de TotalEnergies et d’Africa Oil Corporation des activités de prospection de South Lokichar, ses dépenses d’investissement nettes au Kenya, pour 2023, seront impactées à la hausse. Elles devraient passer de 10 à 15 millions de dollars, représentant ainsi environ 5 % des dépenses d’investissement globales du groupe.

Abdel-latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Libye : le champ pétrolier Al-Hakim de nouveau en production après 7 ans d’inactivité

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La Libye poursuit son plan d’accroissement du plateau de production de brut à travers des opérations de réhabilitation des infrastructures mises à l’arrêt ou endommagées durant les années de troubles politiques. 

En Libye, la compagnie publique du pétrole (NOC) a annoncé, mardi 23 mai, qu’elle a procédé avec succès, à la relance des activités de production du gisement de pétrole Al-Hakim opéré par sa filiale, la Zueitina Oil Company.

L’opération initialement prévue depuis l’année dernière, intervient finalement cette année, soit sept ans après que les activités pétrolières sur le site aient été suspendues. Une avancée opérationnelle qui concrétise l’exécution réussie du plan de relance du site et des tests expérimentaux des installations de surface.

D’après la NOC, un des puits du gisement est déjà en production. L’objectif, précise la compagnie d’État, c’est d’atteindre un plateau d’au moins 3 000 b/j d’ici la fin de l’année. D’autres puits producteurs devraient suivre pour soutenir ce projet.

Ce dernier s’inscrit dans un vaste programme de reprise de la production du brut libyenne annoncé il y a quelques mois. Après les perturbations qu’ont subies les activités pétrolières libyennes en 2022 du fait de l’instabilité politique dans le pays, l’industrie locale des hydrocarbures a retrouvé un certain dynamisme opérationnel.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin